Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juin 1858 10 juin 1858
Description : 1858/06/10 (A3,N48). 1858/06/10 (A3,N48).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203094p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
272 L'ISTHME DE SUEZ, JEUDI 10 JUIN.
M. FITZGERALD, Chaque mot du discours de l'honorable et
docte membre a rapport à l'avantage que l'humanité tirerait
de la construction d'un canal. L'honorable gentleman qui
vient de parler a démontré d'une manière satisfaisante que ce
projet, bien loin d'améliorer et de faciliter les communica-
tions entre l'Angleterre et l'Inde, n'y aiderait en aucune ma-
nière. Mais en admettant que le projet soit exécutable, je ne
pense pas que le commerce et l'humanité en général doivent
en tirer des avantages. Est-ce que ce sera un résultat désirable
que tout notre commerce avec l'Inde passe à travers un étroit
canal de 300 pieds de largeur qui peut être facilement fortifié,
de sorte qu'à un moment donné, lorsqu'une guerre éclatera ,
tout ce commerce pourra être arrêté par une simple batterie?
(Ecoutez ! écoutez!)
L'honorable et docte gentleman semble penser que le seul
point de vue auquel il faut envisager cette question, est celui
de la plus grande facilité des communications et du commerce.
Mais il y a d'autres considérations importantes et politiques
qui se rattachent à cette question, et il est impossible de ne
prendre en considération que les facilités plus grandes du com-
merce. Donner de plus grandes facilités au commerce et aux
communications peut éminemment développer la prospérité de
l'Angleterre; mais il y a d'autres considérations non moins
importantes. Dans la Chambre du moins on peut demander
si un pareil projet n'amènera pas d'entreprises de la part des
autres nations, la guerre et des événements qui seraient pré-
cisément le contraire d'un avantage pour l'humanité. (Écou-
tez! Écoutez!) Quel est en effet ce projet? Je crois que l'ho-
norable et docte gentleman sait que dans ce moment la côte
de l'Egypte est fornflée d'une manière qui rend tout débarque-
ment presque impossible. A présent on propose de faire un
canal; mais, pour faire un canal, il faut la concession d'un
terrain qui s'étende d'une mer à l'autre. (Ecoutez! Écoutez!)
Si ce terrain est concédé, on se propose de faire un canal de
300 pieds de large et 30 pieds de profondeur. Les deux rives
appartiendront aux propriétaires du canal. Or peut-il y avoir
un plus grand obstacle qu'un tel « impedimenlum » élevé ar-
tificiellement entre la Turquie et l'Egypte? Mais si l'honorable
gentleman paile de donner de plus grandes facilités à nos
communications avec l'Inde, je demande : n'est-il pas parfai-
tement clair que ce canal peut, sans la moindre difficulté,
tomber au pouvoir des ennemis de l'Angleterre? Ainsi donc,
bien loin d'améliorer les communications avec l'Inde, le canal
sera le plus grand obstacle que l'on puisse imaginer. Même
selon la manière d'envisager la question de l'honorable gentle-
man, n'est-il pas évident que, pour ne pas laisser tomber le
canal entre les mains des nations qui ont de l'avance sur nous
dans ces mers, nous serons obligés d'entretenir constamment
des armements nécessairement considérables et coûteux? Je
ne désire pas que l'on croie que je veux exprimer de la mé-
fiance envers nos alliés; mais bien qu'à présent nous puissions
avoir la plus grande confiance en eux, ce serait le comble de
la folie de notre part que de nous imaginer que nos relations
resteront toujours les mêmes.
Nous ne pouvons donc pas considérer avec satisfaction un
projet qui donnera à d'autres puissances l'accès le plus rapide
et le plus facile dans nos possessions orientales.
L'honorable gentleman a dit que ce projet a été accueilli
avec le plus grand intérêt en France, et que rien ne saurait
mieux cimenter les bons sentiments entre l'Angleterre et la
France, que de donner notre assentiment à ce projet Je pense
que l'honorable gentleman a pris ses informations plutôt dans
les journaux que chez quelques personnes connaissant parfai-
tement les faits. J'ai lieu de croire que la France a cessé de
prendre autant d'intérêt à ce projet que l'honorable gentleman
parait le supposer. Si c'était une question commerciale d'une
importance vitale, une question qui concerne le commerce et
la prospérité du pays , je pense qu'il importerait de faire re-
marquer que ce n'est pas un projet conçu dans les classes
commerciales de notre pays ; qu'il n'a pas rencontré cet appui
qu'il aurait certainement trouvé si les marchands et négociants
de l'Angleterre l'avaient considéré comme si important pour
le commerce. (Écoutez! écoutez!) Il est bon aussi de faire
remarquer que le projet représenté par l'honorable gentleman
comme une entreprise commerciale très-importante, n'a pas
obtenu l'appui de la nation la plus commerçante. N'est il pas
surprenant qu'il ne soit pas entrepris par la nation la plus mar-
chande, mais qu'il trouve un plus grand appui chez la prin-
cipale nation militaire en Europe? (Écoutez! écoutez!) Je ne
veux pas faire par cette observation quelque insinuation dé-
tournée contre cette puissance; je veux seulement démontrer
que l'honorable gentleman est allé trop loin, en disant que
c'était un projet qui devrait recevoir l'appui unanime de l'An-
gleterre comme devant contribuer grandement à notre com-
merce et à notre prospérité.
J'ai exposé succinctement à la Chambre les raisons pour
lesquelles je pense qu'il est de mon devoir de prier la Chambre
de ne pas donner son assentiment à la proposition de l'hono-
rable gentleman. Ce n'est pas la première fois que cette ques-
tion est traitée devant la Chambre des Communes. C'est une
question à l'égard de laquelle une politique très-décidée a été
adoptée par le gouvernement anglais. Le noble lord membre
pour Tiverton a clairement exposé son opinion à cet égard.
C'est donc une question dont le gouvernement actuel doit s'oc-
cuper, non d'après une première impression, mais avec l'o-
bligation de continuer la politique de ses prédécesseurs. C'est
une question qu'il faut prendre en considération , non-seule-
ment en tenant compte des avantages qu'elle peut offrir, mais
encore en tenant compte de la marche politique que Je pays a
adoptée dès longtemps. Je laisse à la Chambre de décider si,
uniquement pour des considérations commerciales exposées
par l'honorable gentleman , elle veut courir le risque de ces
dangers politiques que j'ai signalés. J'espcre que la Chambre
n'approuvera pas la résolution. (Ecoutez! écoutez!)
M. GIDSON, Je désire savoir si le gouvernement de Sa Ma-
jesté refusera de déposer sur le bureau de la Chambre la
correspondance échangée entre le gouvernement anglais et
d'autres gouvernements au sujet du projet du canal. On nous
a dit que depuis quinze ans le gouvernement anglais s'est
efforcé d'empêcher le Sultan de se rendre aux désirs des au-
tres puissances, et d'accorder le firman pour le canal. (Ecou-
tez! écoutez!) Or, malgré tout ce que nous avons entendu
dire sur la publication d'une dépêche, je demanderai les dé-
pêches échangées entre l'Angleterre et la Turquie sur ce su-
jet, parce que la Chambre verra alors clairement tout ce qui
s'est passé, et si le ministère des affaires étrangères a suivi
une politique réellement conforme aux vrais intérêts et au
bien-être de l'Angleterre. Je regrette de voir que r honorable
sous-secrétaire des affaires a recueilli la politique qu'il a
trouvée toute préparée pour lui au Foreign-Office (Ecoulez!
écoutez! ), probablement dans les vieux trous de ce ministère,
à côté de tous ces arguments stéréotypés dont se servent tous
les gouvernements successifs au sujet de ces questions. Je
pense que mon honorable ami membre pour Sheffield, a
rendu un service au pays en portant cette importante question
devant le Parlement. (Écoutez!) L'honorable membre pour
Whilby a fait un discours qui, venant d'une si haute auto-
rité , doit nécessairement peser beaucoup dans la discussion,
M. FITZGERALD, Chaque mot du discours de l'honorable et
docte membre a rapport à l'avantage que l'humanité tirerait
de la construction d'un canal. L'honorable gentleman qui
vient de parler a démontré d'une manière satisfaisante que ce
projet, bien loin d'améliorer et de faciliter les communica-
tions entre l'Angleterre et l'Inde, n'y aiderait en aucune ma-
nière. Mais en admettant que le projet soit exécutable, je ne
pense pas que le commerce et l'humanité en général doivent
en tirer des avantages. Est-ce que ce sera un résultat désirable
que tout notre commerce avec l'Inde passe à travers un étroit
canal de 300 pieds de largeur qui peut être facilement fortifié,
de sorte qu'à un moment donné, lorsqu'une guerre éclatera ,
tout ce commerce pourra être arrêté par une simple batterie?
(Ecoutez ! écoutez!)
L'honorable et docte gentleman semble penser que le seul
point de vue auquel il faut envisager cette question, est celui
de la plus grande facilité des communications et du commerce.
Mais il y a d'autres considérations importantes et politiques
qui se rattachent à cette question, et il est impossible de ne
prendre en considération que les facilités plus grandes du com-
merce. Donner de plus grandes facilités au commerce et aux
communications peut éminemment développer la prospérité de
l'Angleterre; mais il y a d'autres considérations non moins
importantes. Dans la Chambre du moins on peut demander
si un pareil projet n'amènera pas d'entreprises de la part des
autres nations, la guerre et des événements qui seraient pré-
cisément le contraire d'un avantage pour l'humanité. (Écou-
tez! Écoutez!) Quel est en effet ce projet? Je crois que l'ho-
norable et docte gentleman sait que dans ce moment la côte
de l'Egypte est fornflée d'une manière qui rend tout débarque-
ment presque impossible. A présent on propose de faire un
canal; mais, pour faire un canal, il faut la concession d'un
terrain qui s'étende d'une mer à l'autre. (Ecoutez! Écoutez!)
Si ce terrain est concédé, on se propose de faire un canal de
300 pieds de large et 30 pieds de profondeur. Les deux rives
appartiendront aux propriétaires du canal. Or peut-il y avoir
un plus grand obstacle qu'un tel « impedimenlum » élevé ar-
tificiellement entre la Turquie et l'Egypte? Mais si l'honorable
gentleman paile de donner de plus grandes facilités à nos
communications avec l'Inde, je demande : n'est-il pas parfai-
tement clair que ce canal peut, sans la moindre difficulté,
tomber au pouvoir des ennemis de l'Angleterre? Ainsi donc,
bien loin d'améliorer les communications avec l'Inde, le canal
sera le plus grand obstacle que l'on puisse imaginer. Même
selon la manière d'envisager la question de l'honorable gentle-
man, n'est-il pas évident que, pour ne pas laisser tomber le
canal entre les mains des nations qui ont de l'avance sur nous
dans ces mers, nous serons obligés d'entretenir constamment
des armements nécessairement considérables et coûteux? Je
ne désire pas que l'on croie que je veux exprimer de la mé-
fiance envers nos alliés; mais bien qu'à présent nous puissions
avoir la plus grande confiance en eux, ce serait le comble de
la folie de notre part que de nous imaginer que nos relations
resteront toujours les mêmes.
Nous ne pouvons donc pas considérer avec satisfaction un
projet qui donnera à d'autres puissances l'accès le plus rapide
et le plus facile dans nos possessions orientales.
L'honorable gentleman a dit que ce projet a été accueilli
avec le plus grand intérêt en France, et que rien ne saurait
mieux cimenter les bons sentiments entre l'Angleterre et la
France, que de donner notre assentiment à ce projet Je pense
que l'honorable gentleman a pris ses informations plutôt dans
les journaux que chez quelques personnes connaissant parfai-
tement les faits. J'ai lieu de croire que la France a cessé de
prendre autant d'intérêt à ce projet que l'honorable gentleman
parait le supposer. Si c'était une question commerciale d'une
importance vitale, une question qui concerne le commerce et
la prospérité du pays , je pense qu'il importerait de faire re-
marquer que ce n'est pas un projet conçu dans les classes
commerciales de notre pays ; qu'il n'a pas rencontré cet appui
qu'il aurait certainement trouvé si les marchands et négociants
de l'Angleterre l'avaient considéré comme si important pour
le commerce. (Écoutez! écoutez!) Il est bon aussi de faire
remarquer que le projet représenté par l'honorable gentleman
comme une entreprise commerciale très-importante, n'a pas
obtenu l'appui de la nation la plus commerçante. N'est il pas
surprenant qu'il ne soit pas entrepris par la nation la plus mar-
chande, mais qu'il trouve un plus grand appui chez la prin-
cipale nation militaire en Europe? (Écoutez! écoutez!) Je ne
veux pas faire par cette observation quelque insinuation dé-
tournée contre cette puissance; je veux seulement démontrer
que l'honorable gentleman est allé trop loin, en disant que
c'était un projet qui devrait recevoir l'appui unanime de l'An-
gleterre comme devant contribuer grandement à notre com-
merce et à notre prospérité.
J'ai exposé succinctement à la Chambre les raisons pour
lesquelles je pense qu'il est de mon devoir de prier la Chambre
de ne pas donner son assentiment à la proposition de l'hono-
rable gentleman. Ce n'est pas la première fois que cette ques-
tion est traitée devant la Chambre des Communes. C'est une
question à l'égard de laquelle une politique très-décidée a été
adoptée par le gouvernement anglais. Le noble lord membre
pour Tiverton a clairement exposé son opinion à cet égard.
C'est donc une question dont le gouvernement actuel doit s'oc-
cuper, non d'après une première impression, mais avec l'o-
bligation de continuer la politique de ses prédécesseurs. C'est
une question qu'il faut prendre en considération , non-seule-
ment en tenant compte des avantages qu'elle peut offrir, mais
encore en tenant compte de la marche politique que Je pays a
adoptée dès longtemps. Je laisse à la Chambre de décider si,
uniquement pour des considérations commerciales exposées
par l'honorable gentleman , elle veut courir le risque de ces
dangers politiques que j'ai signalés. J'espcre que la Chambre
n'approuvera pas la résolution. (Ecoutez! écoutez!)
M. GIDSON, Je désire savoir si le gouvernement de Sa Ma-
jesté refusera de déposer sur le bureau de la Chambre la
correspondance échangée entre le gouvernement anglais et
d'autres gouvernements au sujet du projet du canal. On nous
a dit que depuis quinze ans le gouvernement anglais s'est
efforcé d'empêcher le Sultan de se rendre aux désirs des au-
tres puissances, et d'accorder le firman pour le canal. (Ecou-
tez! écoutez!) Or, malgré tout ce que nous avons entendu
dire sur la publication d'une dépêche, je demanderai les dé-
pêches échangées entre l'Angleterre et la Turquie sur ce su-
jet, parce que la Chambre verra alors clairement tout ce qui
s'est passé, et si le ministère des affaires étrangères a suivi
une politique réellement conforme aux vrais intérêts et au
bien-être de l'Angleterre. Je regrette de voir que r honorable
sous-secrétaire des affaires a recueilli la politique qu'il a
trouvée toute préparée pour lui au Foreign-Office (Ecoulez!
écoutez! ), probablement dans les vieux trous de ce ministère,
à côté de tous ces arguments stéréotypés dont se servent tous
les gouvernements successifs au sujet de ces questions. Je
pense que mon honorable ami membre pour Sheffield, a
rendu un service au pays en portant cette importante question
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