Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juin 1858 10 juin 1858
Description : 1858/06/10 (A3,N48). 1858/06/10 (A3,N48).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203094p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
JEUDI 10 JUIN. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 269
être exécuté. Le ministre qui conseilla au peuple anglais de
jeter dans la balance son influence contre le projet, ce fut le
noble membre pour Tiverton (lord Palmerston). (Écoutez!
écoutez!) Et pour appuyer cette opinion, le membre pour
Whitby (M. Stephenson), tout en sortant du terrain d'un lé-
gislateur anglais, dit que, scientifiquement parlant, c'était un
projet insensé. J'entends un rire. Mais cela prouve seulement
que le rieur ignore complètement ses devoirs de législateur,
qui consistent à prendre en considération les intérêts politi-
ques de l'Angleterre.
Le noble lord s'ést placé sur ce terrain : il n'a pas dit que
le projet était physiquement impossible, mais il a dit nette-
ment que l'exécution du canal n'était pas dans l'intérêt de
l'Angleterre. Je vais discuter ce point. Notre domination dans
l'Inde dépend de notre supériorité maritime. Le moment où
nous cesserons d'être la puissance dominante sur mer, sera
celui où nous perdrons notre domination dans l'Inde. Est-ce
qu'en faisant un canal maritime à Suez nous perdrons notre
supériorité maritimè? Mais il a été dit qu'il y a eu des temps
où la Méditerranée était dominée par une flotte française.
Il en a cité un des exemples les plus remarquables. Or un
pareil état de choses a été l'expédition d'Égypte par Napoléon
Bonaparte. La conséquence a été que notre supériorité mari-
time a été maintenue, et nous enfermâmes Napoléon et son
armée comme dans un piège. Si pour un moment les Fran-
çais nous étaient supérieurs dans la Méditerranée, il n'y a
aucun doute qu'ils pourraient, si cela leur plaisait, passer
par le canal; mais ils pourraient aussi passer par le Cap s'ils
étaient supérieurs en force maritime. Mais réfléchissons aux
conséquences du passage d'une flotte française à travers le
canal : une flotte anglaise supérieure la poursuivrait, et les
Français seraient pris dans la mer Rouge comme dans un
piège, et notre supériorité maritime serait encore maintenue.
( Écoutez! ) Le danger résultant de la possibilité qu'à un mo-
ment donné la France ou quelque autre puissance puisse
nous être supérieure dans la Méditerranée, est complètement
illusoire, et nous sacrifions de fait les intérêts de l'Angleterre
et de l'humanité à un danger entièrement imaginaire. (Écou-
tez ! écoutez ! )
Le commerce de l'Inde a doublé en quelques années, et le
trafic de l'Angleterre avec l'Inde est plus grand que celui de
tout le reste du monde ensemble. Ainsi si quelqu'un peut
tirer un avantage d'une plus grande facilité de transport dans
l'Inde, c'est l'Angleterre. Notre esprit d'entreprise mercantile
en profitera plus que celui de toute autre partie de l'univers.
Nous ferions de l'Inde ce que nous désirons en faire, c'est-
à-dire une partie intégrante de notre propre pays, et ce se-
rait comme si nous nous étions rapprochés de l'Inde de quel-
ques milliers de milles de plus. (Écoutez!) Selon tous les
principes de politique large à l'égard de l'Angleterre aussi
bien qu'à l'égard du monde entier, ce que je soutiens est par-
faitement vrai. Je désire que la Chambre déclare « que le
» pouvoir et l'influence de l'Angleterre ne doivent pas être
» employés pour obliger le Sultan à retenir son consente-
» ment pour la concession d'un canal à travers l'isthme de
» Suez. »
Je ne puis m'empêcher de penser que l'opposition contre
levcanal est en grande partie le résultat de ce fait que le
projet a été conçu par des Français. Le Chancelier de l'Échi-
quier a dit hier au soir que, lorsqu'il est entré au ministère,
les relations de la France et de l'Angleterre étaient telles que
nous étions à la veille d'une guerre, et que la politique que
le gouvernement était obligé de suivre était totalement dif-
férente de celle du noble lord, parce qu'il y avait danger
d'irriter le peuple français et d'amener la guerre. Je deman-
derai au Chancelier de l'Échiquier si, en parlant ainsi, il
connaissait bien les sentiments de la France à l'égard de
l'opposition faite au canal de Suez, s'il savait bien que le
sentiment général était en France que nous étions un peuple
insolent, avide et égoïste. Je demanderai alors si notre inter-
vention pour empêcher une œuvre qui est un bienfait pour
l'humanité, ne justifie pas ce sentiment du peuple français.
On peut me répondre que c'est une affaire qui ne regardé
pas la Chambre des Communes. J'ai vu la Chambre des
Communes rester indifférente pour une affaire dans laquelle,
si elle avait seulement remué le petit doigt, elle aurait pu
empêcher de grandes fautes. J'ai vu faire la guerre, conclure
la paix, et sans qu'il en fût fait mention dans la Chambre dès
Communes. Ceux qui représentent le peuple anglais feraient
bien de prouver aux nations et au monde que le peuple an-
glais ne partage pas l'égoïsme de son dernier gouvernement,,
et que ce gouvernement s'est trompé sur le sentiment du
peuple anglais et qu'il l'a mal représenté. S'il y a une chose
qui pût nous concilier les peuples de l'Europe plutôt qu'une
autre, et parmi eux le peuple français, ce serait de prouver
que les Anglais sont un peuple magnanime, qu'ils ne s'op-
posent pas à ce qui est dans l'intérêt du bien-être de leurs
frères, et que, comme nation, ils ont la volonté d'aider l'hu-
manité à soumettre la nature. (Écoutez! écoutez!) A ce
point de vue l'œuvre entreprise par le Vice-roi d'Egypte lui
fait honneur. Nous avons l'habitude de parler des Egyptiens et
de leur souverain comme de barbares. Quelque barbares qu'ils
soient, ils nous ont donné un magnifique exemple. Le Vice-roi
a dit : « Mon pays est situé de telle sorte qu'il est un obstacle
» à la facilité du -transport d'une partie du monde à l'autre.
» Je veux appliquer tous mes efforts possibles à vaincre ces
Il difficultés. Je ne considérerai pas mes intérêts particuliers.
Il On me dit que j'ai des chemins de fer et des canaux qui en
» souffriront, mais néanmoins je suis prêt, pour le profit de
Il l'humanité, de donner aux nations de la terre des moyens
o de transport à travers mon pays. Il (Écoutez! écoutez!)
Il y a une autre partie du monde placée dans la même
condition que l'isthme de Suez, savoir l'isthme de Panama;
et dans ce moment les peuples de l'Amérique, de la France
et de l'Angleterre prennent un vif intérêt à l'établissement
d'un canal et d'un chemin de fer à travers cet isthme. Mais
si c'est dans l'intérêt de l'humanité que l'obstacle de l'isthme
doive être enlevé, il est dix fois plus important que l'isthme
de Suez soit percé, parce que les communications avec l'Inde
et la Chine seraient beaucoup plus rapides et plus faciles, et
que la plus grande partie du commerce du monde y trou-
verait de grands avantages. La route de l'isthme de Panama
donne accès aux côtes occidentales de l'Amérique et peut-être
aussi à nos possessions coloniales de l'Australie; mais ces
dernières seraient encore plus rapprochées par la construction
d'un canal à travers l'isthme de Suez qu'elles ne le seraient
par le canal de Panama. En effet, par le canal de Suez,
l'Australie, l'archipel de l'Inde, la Chine, l'Inde, les côtes
orientales d'Afrique et toutes les côtes orientales de la baie
du Bengale se trouveraient plus rapprochés, et je pense que
personne ne mettra en doute qu'une bien plus grande partie
de la surface de la terre sera ouverte au commerce par un
canal à travers l'isthme de Suez que par un canal à travers
l'isthme de Panama. (Écoutez! ) Je cherche en vain quelque
argument contre ce projet; je ne peux m'imaginer quelle a
pu être la raison du membre pour Tiverton (lord Palmerston)
pour s'opposer au projet. Car on ne saurait concevoir une
conduite très-puérile, je dirais presque d'une vieille femme.
être exécuté. Le ministre qui conseilla au peuple anglais de
jeter dans la balance son influence contre le projet, ce fut le
noble membre pour Tiverton (lord Palmerston). (Écoutez!
écoutez!) Et pour appuyer cette opinion, le membre pour
Whitby (M. Stephenson), tout en sortant du terrain d'un lé-
gislateur anglais, dit que, scientifiquement parlant, c'était un
projet insensé. J'entends un rire. Mais cela prouve seulement
que le rieur ignore complètement ses devoirs de législateur,
qui consistent à prendre en considération les intérêts politi-
ques de l'Angleterre.
Le noble lord s'ést placé sur ce terrain : il n'a pas dit que
le projet était physiquement impossible, mais il a dit nette-
ment que l'exécution du canal n'était pas dans l'intérêt de
l'Angleterre. Je vais discuter ce point. Notre domination dans
l'Inde dépend de notre supériorité maritime. Le moment où
nous cesserons d'être la puissance dominante sur mer, sera
celui où nous perdrons notre domination dans l'Inde. Est-ce
qu'en faisant un canal maritime à Suez nous perdrons notre
supériorité maritimè? Mais il a été dit qu'il y a eu des temps
où la Méditerranée était dominée par une flotte française.
Il en a cité un des exemples les plus remarquables. Or un
pareil état de choses a été l'expédition d'Égypte par Napoléon
Bonaparte. La conséquence a été que notre supériorité mari-
time a été maintenue, et nous enfermâmes Napoléon et son
armée comme dans un piège. Si pour un moment les Fran-
çais nous étaient supérieurs dans la Méditerranée, il n'y a
aucun doute qu'ils pourraient, si cela leur plaisait, passer
par le canal; mais ils pourraient aussi passer par le Cap s'ils
étaient supérieurs en force maritime. Mais réfléchissons aux
conséquences du passage d'une flotte française à travers le
canal : une flotte anglaise supérieure la poursuivrait, et les
Français seraient pris dans la mer Rouge comme dans un
piège, et notre supériorité maritime serait encore maintenue.
( Écoutez! ) Le danger résultant de la possibilité qu'à un mo-
ment donné la France ou quelque autre puissance puisse
nous être supérieure dans la Méditerranée, est complètement
illusoire, et nous sacrifions de fait les intérêts de l'Angleterre
et de l'humanité à un danger entièrement imaginaire. (Écou-
tez ! écoutez ! )
Le commerce de l'Inde a doublé en quelques années, et le
trafic de l'Angleterre avec l'Inde est plus grand que celui de
tout le reste du monde ensemble. Ainsi si quelqu'un peut
tirer un avantage d'une plus grande facilité de transport dans
l'Inde, c'est l'Angleterre. Notre esprit d'entreprise mercantile
en profitera plus que celui de toute autre partie de l'univers.
Nous ferions de l'Inde ce que nous désirons en faire, c'est-
à-dire une partie intégrante de notre propre pays, et ce se-
rait comme si nous nous étions rapprochés de l'Inde de quel-
ques milliers de milles de plus. (Écoutez!) Selon tous les
principes de politique large à l'égard de l'Angleterre aussi
bien qu'à l'égard du monde entier, ce que je soutiens est par-
faitement vrai. Je désire que la Chambre déclare « que le
» pouvoir et l'influence de l'Angleterre ne doivent pas être
» employés pour obliger le Sultan à retenir son consente-
» ment pour la concession d'un canal à travers l'isthme de
» Suez. »
Je ne puis m'empêcher de penser que l'opposition contre
levcanal est en grande partie le résultat de ce fait que le
projet a été conçu par des Français. Le Chancelier de l'Échi-
quier a dit hier au soir que, lorsqu'il est entré au ministère,
les relations de la France et de l'Angleterre étaient telles que
nous étions à la veille d'une guerre, et que la politique que
le gouvernement était obligé de suivre était totalement dif-
férente de celle du noble lord, parce qu'il y avait danger
d'irriter le peuple français et d'amener la guerre. Je deman-
derai au Chancelier de l'Échiquier si, en parlant ainsi, il
connaissait bien les sentiments de la France à l'égard de
l'opposition faite au canal de Suez, s'il savait bien que le
sentiment général était en France que nous étions un peuple
insolent, avide et égoïste. Je demanderai alors si notre inter-
vention pour empêcher une œuvre qui est un bienfait pour
l'humanité, ne justifie pas ce sentiment du peuple français.
On peut me répondre que c'est une affaire qui ne regardé
pas la Chambre des Communes. J'ai vu la Chambre des
Communes rester indifférente pour une affaire dans laquelle,
si elle avait seulement remué le petit doigt, elle aurait pu
empêcher de grandes fautes. J'ai vu faire la guerre, conclure
la paix, et sans qu'il en fût fait mention dans la Chambre dès
Communes. Ceux qui représentent le peuple anglais feraient
bien de prouver aux nations et au monde que le peuple an-
glais ne partage pas l'égoïsme de son dernier gouvernement,,
et que ce gouvernement s'est trompé sur le sentiment du
peuple anglais et qu'il l'a mal représenté. S'il y a une chose
qui pût nous concilier les peuples de l'Europe plutôt qu'une
autre, et parmi eux le peuple français, ce serait de prouver
que les Anglais sont un peuple magnanime, qu'ils ne s'op-
posent pas à ce qui est dans l'intérêt du bien-être de leurs
frères, et que, comme nation, ils ont la volonté d'aider l'hu-
manité à soumettre la nature. (Écoutez! écoutez!) A ce
point de vue l'œuvre entreprise par le Vice-roi d'Egypte lui
fait honneur. Nous avons l'habitude de parler des Egyptiens et
de leur souverain comme de barbares. Quelque barbares qu'ils
soient, ils nous ont donné un magnifique exemple. Le Vice-roi
a dit : « Mon pays est situé de telle sorte qu'il est un obstacle
» à la facilité du -transport d'une partie du monde à l'autre.
» Je veux appliquer tous mes efforts possibles à vaincre ces
Il difficultés. Je ne considérerai pas mes intérêts particuliers.
Il On me dit que j'ai des chemins de fer et des canaux qui en
» souffriront, mais néanmoins je suis prêt, pour le profit de
Il l'humanité, de donner aux nations de la terre des moyens
o de transport à travers mon pays. Il (Écoutez! écoutez!)
Il y a une autre partie du monde placée dans la même
condition que l'isthme de Suez, savoir l'isthme de Panama;
et dans ce moment les peuples de l'Amérique, de la France
et de l'Angleterre prennent un vif intérêt à l'établissement
d'un canal et d'un chemin de fer à travers cet isthme. Mais
si c'est dans l'intérêt de l'humanité que l'obstacle de l'isthme
doive être enlevé, il est dix fois plus important que l'isthme
de Suez soit percé, parce que les communications avec l'Inde
et la Chine seraient beaucoup plus rapides et plus faciles, et
que la plus grande partie du commerce du monde y trou-
verait de grands avantages. La route de l'isthme de Panama
donne accès aux côtes occidentales de l'Amérique et peut-être
aussi à nos possessions coloniales de l'Australie; mais ces
dernières seraient encore plus rapprochées par la construction
d'un canal à travers l'isthme de Suez qu'elles ne le seraient
par le canal de Panama. En effet, par le canal de Suez,
l'Australie, l'archipel de l'Inde, la Chine, l'Inde, les côtes
orientales d'Afrique et toutes les côtes orientales de la baie
du Bengale se trouveraient plus rapprochés, et je pense que
personne ne mettra en doute qu'une bien plus grande partie
de la surface de la terre sera ouverte au commerce par un
canal à travers l'isthme de Suez que par un canal à travers
l'isthme de Panama. (Écoutez! ) Je cherche en vain quelque
argument contre ce projet; je ne peux m'imaginer quelle a
pu être la raison du membre pour Tiverton (lord Palmerston)
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