Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-06-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juin 1858 10 juin 1858
Description : 1858/06/10 (A3,N48). 1858/06/10 (A3,N48).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203094p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
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278 L'ISTHME DE SliEZ, JEUDI 10 JUIM.
il s'agit, d'empêcher soit la négociation d'un traité, soit l'adop-
tion d'une politique qu'elle croit être contraire aux intérêts
du pays. Quelle doit être la conséquence si la motion est ap-
prouvée par la Chambre.? La conséquence sera que le projet
est de fait sanctionné par la Chambre des Communes. (Écou-
tez! écoutez!) Et quelle que soit la dernière opinion du pays
ou de la Chambre sur la question du canal, ce serait certaine-
ment une imprudence que d'approuver implicitement un pro-
jet qui est incontestablement d'une nature fort équivoque, et
même d'un caractère pernicieux dans l'opinion de beaucoup
de personnes d'une grande autorité. (Applaudissements.)
J'espère donc que la Chambre hésitera à adopter cette ré-
solution, quelles que soient les opinions générales sur ce
sujet.
11 est certainement de la plus haute importance, en pre-
nant l'affaire en sincère considération, que nous ne perdions
pas de vue, comme ce paraît être l'habitude de ceux qui
m'ont précédé, les sentiments du gouvernement turc lui-
même. Il a été généralement supposé que le gouvernement
turc est ou indifférent ou favorable au projet, et que c'est
seulement par suite de l'intervention puissante et pressante
de l'Angleterre que ce gouvernement a toujours manifesté de
l'opposition contre le projet. Le très-honorable membre pour
J'université d'Oxford nous a dit également qu'en obligeant la
Turquie, pour ainsi dire par force, à adopter nos vues sur le
projet, nous nous mettons en opposition avec le sentiment
unanime de tous les autres pays, et que nous outrageons les
nations. Mais quelle preuve avons - nous - c'est ce que je
voudrais bien savoir — que ce projet est approuvé par
toutes les autres nations? Dans les discussions d'aujourd'hui,
depuis la lecture de la résolution jusqu'au dernier discours,
nous avons entendu de la part des partisans de cette résolu-
tion une série d'affirmations. 11 est supposé que la Turquie
est contrainte par la force à s'opposer au projet; il est sup-
posé que l'Angleterre emploie la force; il est supposé encore
que tous les autres pays sont disposés en faveur du projet.
Or, Monsieur, je n'ai aucune preuve qui établisse ces suppo-
sitions, et la dernière moins que les autres. Cependant, il y a
unan, on a répandu u ne nouvelle, qui d'aitteurs n'est jamais par-
venue officiellement à ma connaissance, mais que je suppo-
serai exacte, à savoir que l'ambassadeur de France à Cons-
tantinople s'était exprimé d'ue manière favorable sur le sujet.
Eh bien, nous avons entendu beaucoup d'allusions, surtout
de la part de l'auteur de la motion, aux sentiments de la
France sur ce sujet, et des avertissements pour nous, qui
désirons cimenter l'iiiiianu entre les deux pays, de ne pas
suivre une marche hostile aux désirs de la France. Or nous
avons eu de fréquentes communications avec le gouvernement
de France, et nous avons reçu fréquemment l'expression de
ses opinions et de ses sentiments, certainement plus récente
que cette nouvelle du conseil donnée par M. Thourenel, et
dont j'ai parlé. Je puis dire que dans ces expressions de sen-
timents il n'y a eu rien d'aussi décisif que l'ont dit l'honorable
membre pour l'Université et d'autres, mais au contraire un
aveu très-sincère des difficultés de tout le projet, et la déclara-
tion très-franche que le gouvernement de France ne désirait
pas intervenir autrement que tout autre gouvernement dési-
rerait intervenir en favfur d'une entreprise qui se fie aux
bons arguments et au sentiment public. (Applaudissements.)
Quant à l'Autriche, je dois dire à l'honorable membre
pour Oxford qu'il se trompe tout à fait s'il croit que le gou-
vernement autrichien ait exprimé quelque opinion en faveur
du rrojet du canal. Tout ce que nous savons comme certain,
c'est qu'après avoir d'abord exprimé des sentiments tout au-
tres, l'Autriche a dit que ce projet ne devait pas être exé-I
cuté, ou bien qu'il ne pourrait être exécuté que si toutes les
puissances de l'Europe voulaient y consentir. (Ecoutez! :
écoutez! ) 1
Or, Monsieur, ce que je dis, c'est que nous devrions aban- 1
donner des projets d'une telle importance à la libre influence
de l'opinion publique (Applaudissements.) Je n'aurais rien à
objecter; mais vous ne les abandonnez pas à la libre in- t
fluence de l'opinion publique, si vous demandez à la Chambre
des Communes d'exprimer son opinion (Non! non ! Applau- 4
dissements,), expression qui annoncera à toute l'Europe que
notre opinion est faite, que notre opinion est formée, et que
nous sommes pour toujours empêchés de former un juge-
ment mitr et de prendre cette marche sage que le temps et
l'expérience justifieraient. (Applaudissements.) De plus, Mon-
sieur, quoi que puissent dire des gentlemen honorables, et
quelques efforts qu'ils puissent faire pour nous persuader, il y
a de graves considérations politiques ayant rapport à cette
question, pour la Turquie aussi bien que pour l'Angleterre.
Je ne dis pas que leur gravité soit telle qu'elles ne puissent
céder le pas à d'autres considérations, si plus tard ces autres
considérations sont estimées prlus puissantes ; mais, quant à
présent, je pense que ce serait une démarche imprudente et
précipitée que d'engager cette Chambre à changer la politique
suivie depuis longtemps et qui a été sanctionnée par de
hautes autorités, et de nous demander de nous placer dans
une position qui nous empêcherait plus tard de suivre la
ligne de conduite que nous croirions être la plus sage et la
plus prudente. (Applaudissements.)
Je n'insisterai pas maintenant sur les considérations poli-
tiques, qui doivent être évidentes pour tous. Je n'établirai pas
en principe que des considérations politiques ne doivent pas
céder, et même fréquemment céder à des considérations mo-
rales. Si je pouvais être persuadé, par exemple, que le canal
dût être un moyen d'accroilre sûrement et grandement le
bien-être universel de l'humanité, si je n'avais aucun doute
que ce fût une entreprise qui, heureusement réalisée, con-
tribuerait à la félicité du monde civilisé tout entier, j'admet-
trais d'avance que des considérations politiques, quelque
graves qu'elles fussent, devraient céder le pas à des raisons
si puissantes. Mais, après tout, ces spéculations, quoiqu'elles
pui-sent être exécutées, ne sont encore que des spéculations,
tandis que les considérations politiques sont des réalités, et
doivent avoir un grand poids dans la marche que nous adop-
terons,
Des gentlemen honorables se trompent encore plus s'ils
s'imaginent que le gouvernement turc ne se préoccupe pas
sérieusement de ce côté de la question. Je suis d'accord avec
l'honorable membre pour Oxford, que si notre empire de
l'Inde doit être maintenu par une politique hostile aux inté-
rêts du reste du monde, cet empire se trouve en très-grand
danger; mais si l'on me demande mon assentiment à un pro-
jet dont les conséquences doivent être des armements beau-
coup plus considérables en Angleterre, et des résultats très-
douteux d'un caractère cosmopolite et philanthropique pour
le monde, je suis obligé de considérer les frais de ces arme-
ments, leur influence sur nos impôts, et l'effet général sur
l'équilibre des pouvoirs, ainsi que nos chances plus grandes
de nous brouiller avec des nations étrangères. Ce sont des
considérations qui doivent influencer la Chambre des Com-
munes dans celte occasion, et qui ne doivent pas, je le pense,
être traitées aussi légèrement que cela a clé fait ce soir.
Tels sont les sentiments généraux qui me diligent dans la
marche que je suis prêt à prendre. Je pense que cette réso-
278 L'ISTHME DE SliEZ, JEUDI 10 JUIM.
il s'agit, d'empêcher soit la négociation d'un traité, soit l'adop-
tion d'une politique qu'elle croit être contraire aux intérêts
du pays. Quelle doit être la conséquence si la motion est ap-
prouvée par la Chambre.? La conséquence sera que le projet
est de fait sanctionné par la Chambre des Communes. (Écou-
tez! écoutez!) Et quelle que soit la dernière opinion du pays
ou de la Chambre sur la question du canal, ce serait certaine-
ment une imprudence que d'approuver implicitement un pro-
jet qui est incontestablement d'une nature fort équivoque, et
même d'un caractère pernicieux dans l'opinion de beaucoup
de personnes d'une grande autorité. (Applaudissements.)
J'espère donc que la Chambre hésitera à adopter cette ré-
solution, quelles que soient les opinions générales sur ce
sujet.
11 est certainement de la plus haute importance, en pre-
nant l'affaire en sincère considération, que nous ne perdions
pas de vue, comme ce paraît être l'habitude de ceux qui
m'ont précédé, les sentiments du gouvernement turc lui-
même. Il a été généralement supposé que le gouvernement
turc est ou indifférent ou favorable au projet, et que c'est
seulement par suite de l'intervention puissante et pressante
de l'Angleterre que ce gouvernement a toujours manifesté de
l'opposition contre le projet. Le très-honorable membre pour
J'université d'Oxford nous a dit également qu'en obligeant la
Turquie, pour ainsi dire par force, à adopter nos vues sur le
projet, nous nous mettons en opposition avec le sentiment
unanime de tous les autres pays, et que nous outrageons les
nations. Mais quelle preuve avons - nous - c'est ce que je
voudrais bien savoir — que ce projet est approuvé par
toutes les autres nations? Dans les discussions d'aujourd'hui,
depuis la lecture de la résolution jusqu'au dernier discours,
nous avons entendu de la part des partisans de cette résolu-
tion une série d'affirmations. 11 est supposé que la Turquie
est contrainte par la force à s'opposer au projet; il est sup-
posé que l'Angleterre emploie la force; il est supposé encore
que tous les autres pays sont disposés en faveur du projet.
Or, Monsieur, je n'ai aucune preuve qui établisse ces suppo-
sitions, et la dernière moins que les autres. Cependant, il y a
unan, on a répandu u ne nouvelle, qui d'aitteurs n'est jamais par-
venue officiellement à ma connaissance, mais que je suppo-
serai exacte, à savoir que l'ambassadeur de France à Cons-
tantinople s'était exprimé d'ue manière favorable sur le sujet.
Eh bien, nous avons entendu beaucoup d'allusions, surtout
de la part de l'auteur de la motion, aux sentiments de la
France sur ce sujet, et des avertissements pour nous, qui
désirons cimenter l'iiiiianu entre les deux pays, de ne pas
suivre une marche hostile aux désirs de la France. Or nous
avons eu de fréquentes communications avec le gouvernement
de France, et nous avons reçu fréquemment l'expression de
ses opinions et de ses sentiments, certainement plus récente
que cette nouvelle du conseil donnée par M. Thourenel, et
dont j'ai parlé. Je puis dire que dans ces expressions de sen-
timents il n'y a eu rien d'aussi décisif que l'ont dit l'honorable
membre pour l'Université et d'autres, mais au contraire un
aveu très-sincère des difficultés de tout le projet, et la déclara-
tion très-franche que le gouvernement de France ne désirait
pas intervenir autrement que tout autre gouvernement dési-
rerait intervenir en favfur d'une entreprise qui se fie aux
bons arguments et au sentiment public. (Applaudissements.)
Quant à l'Autriche, je dois dire à l'honorable membre
pour Oxford qu'il se trompe tout à fait s'il croit que le gou-
vernement autrichien ait exprimé quelque opinion en faveur
du rrojet du canal. Tout ce que nous savons comme certain,
c'est qu'après avoir d'abord exprimé des sentiments tout au-
tres, l'Autriche a dit que ce projet ne devait pas être exé-I
cuté, ou bien qu'il ne pourrait être exécuté que si toutes les
puissances de l'Europe voulaient y consentir. (Ecoutez! :
écoutez! ) 1
Or, Monsieur, ce que je dis, c'est que nous devrions aban- 1
donner des projets d'une telle importance à la libre influence
de l'opinion publique (Applaudissements.) Je n'aurais rien à
objecter; mais vous ne les abandonnez pas à la libre in- t
fluence de l'opinion publique, si vous demandez à la Chambre
des Communes d'exprimer son opinion (Non! non ! Applau- 4
dissements,), expression qui annoncera à toute l'Europe que
notre opinion est faite, que notre opinion est formée, et que
nous sommes pour toujours empêchés de former un juge-
ment mitr et de prendre cette marche sage que le temps et
l'expérience justifieraient. (Applaudissements.) De plus, Mon-
sieur, quoi que puissent dire des gentlemen honorables, et
quelques efforts qu'ils puissent faire pour nous persuader, il y
a de graves considérations politiques ayant rapport à cette
question, pour la Turquie aussi bien que pour l'Angleterre.
Je ne dis pas que leur gravité soit telle qu'elles ne puissent
céder le pas à d'autres considérations, si plus tard ces autres
considérations sont estimées prlus puissantes ; mais, quant à
présent, je pense que ce serait une démarche imprudente et
précipitée que d'engager cette Chambre à changer la politique
suivie depuis longtemps et qui a été sanctionnée par de
hautes autorités, et de nous demander de nous placer dans
une position qui nous empêcherait plus tard de suivre la
ligne de conduite que nous croirions être la plus sage et la
plus prudente. (Applaudissements.)
Je n'insisterai pas maintenant sur les considérations poli-
tiques, qui doivent être évidentes pour tous. Je n'établirai pas
en principe que des considérations politiques ne doivent pas
céder, et même fréquemment céder à des considérations mo-
rales. Si je pouvais être persuadé, par exemple, que le canal
dût être un moyen d'accroilre sûrement et grandement le
bien-être universel de l'humanité, si je n'avais aucun doute
que ce fût une entreprise qui, heureusement réalisée, con-
tribuerait à la félicité du monde civilisé tout entier, j'admet-
trais d'avance que des considérations politiques, quelque
graves qu'elles fussent, devraient céder le pas à des raisons
si puissantes. Mais, après tout, ces spéculations, quoiqu'elles
pui-sent être exécutées, ne sont encore que des spéculations,
tandis que les considérations politiques sont des réalités, et
doivent avoir un grand poids dans la marche que nous adop-
terons,
Des gentlemen honorables se trompent encore plus s'ils
s'imaginent que le gouvernement turc ne se préoccupe pas
sérieusement de ce côté de la question. Je suis d'accord avec
l'honorable membre pour Oxford, que si notre empire de
l'Inde doit être maintenu par une politique hostile aux inté-
rêts du reste du monde, cet empire se trouve en très-grand
danger; mais si l'on me demande mon assentiment à un pro-
jet dont les conséquences doivent être des armements beau-
coup plus considérables en Angleterre, et des résultats très-
douteux d'un caractère cosmopolite et philanthropique pour
le monde, je suis obligé de considérer les frais de ces arme-
ments, leur influence sur nos impôts, et l'effet général sur
l'équilibre des pouvoirs, ainsi que nos chances plus grandes
de nous brouiller avec des nations étrangères. Ce sont des
considérations qui doivent influencer la Chambre des Com-
munes dans celte occasion, et qui ne doivent pas, je le pense,
être traitées aussi légèrement que cela a clé fait ce soir.
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