Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-05-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 mai 1858 10 mai 1858
Description : 1858/05/10 (A3,N46). 1858/05/10 (A3,N46).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203092v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
LUNDI 10 MAI. JOURNAL DE L'UNCON DES DEUX MERS. Ê2T
d'Égypte en 1854 m'ont subi aucune nnodifieation, et qu'il
s'a élé fait aucune tentative pour .placer la nation anglaise
, dans une condition désavantageuse en comparaison des autres
peuples. Personne, au courant de la conduite observée par
les promoteurs du canal, lie peut &voir lu l'article en ques-
tion sans un sentiment de surprise ou de mépris ; et cette
partie du public qui est habituée à se laisser guider dans ses
opinions par les observations d'un pareil journal ferait bien
d'hésiter avant de régler son jugement d'après ce qu'il peut
dire. Il faudrait de nouveau rappeler à ces personnes que ce
système de journalisme n'est que l'écho de ce que l'on prend par
supposition pour l'opinion prédominante du moment. L'ha-
bileté avec laquelle ceci a été effectué a sans doute eu un
grand succès; mais la partie intelligente du public a depuis
longtemps deviné le tour, et de là cette dimimaJion des abon-
t nés qui s'en est suivie nécessairement. Le véritable devoir
d'un journaliste est de s'efforcer, par la connaissance et
l'étude de faits iijconnus au grand public, de se former une
opinion, et alors de guider le public selon son meilleur in-
térêt et celui de la nation en général. Mais quelle valeur
saurait-on accorder aux assertions d'un journal qui change
continuellement d'opinion sur des sujets qui eux-mêmes n'ont
point changé?
Dans aucun cas, il Be s'est présenté d'exemple plus frap-
pant qu'à l'occasion du projet du canal de Suez. Le 5 juin 1855
le journal en question a parlé du projet d'une manière favo-
rable. Il signala son caractère universel et reproduisit, en les
approuvant, les termes de la concession, dans laquelle il ne
trouvait rien d'exclusif, rien de ce qui aurait pu blesser ou
alarmer notre pays. Le 8 août de la même année, il accorda à
l'entreprise et à son premier auteur toutes les sympathies de
l'Angleterre, dont ce canal ne manquerait pas de faciliter et
d'accroître les relations commerciales. Le 16 janvier 1856, il
publia un résumé du rapport de la Commission internatio-
nale, document dont il trouve maintenant à propos d'ignorer
l'existence; et le 5 août, il signala tout l'honneur que l'An-
gleterre avait fait retomber sur elle-même en reconnaissant le
caractère. universel du projet du canal, destiné à servir les
intérêts de toutes les nations. Le pays fut alors informé qu'il
n'avait à craindre aucune rivalité, et que nulle concurrence
ne pourrait l'emporter sur lui.
Nous ne voulons pas fatiguer nos lecteurs d'autres exemples
où l'entreprise est traitée d'une manière semblable, comme
une affaire qui assurerait l'indépendance de la Turquie et
l'accroissement du commerce anglais. Mais assurément on ne
voudra pas croire, excepté ceux qui connaissent l'intérieur des
bureaux de rédaction, que, malgré tous ces commeniaires
favorables, et quoique nulle partie de la concession n'ait subi
quelque modification, le Times attaque le projet tout à coup
et sans aucun motif apparent, d'une manière aussi violente
et aussi hostile. Bien que l'accusation- portée généralement
contre un journal pour la mobilité de ses opinions soit assez
grave par elle-même, une telle accusation devient insigni-
fiante en face d'une semblable conduite. Qu'est-ce qui peut
être plus injuste envers M. Ferdinand de Lesseps que de pré-
tendre que, « si la concession était accordée par la Porte, on
» se servirait du canal pour nous contre-carrer dans tous nos
» projets de perfectionner le mode de transit" à travers
l'Egypte ? * Quand on réfléchit que nous sommes redevables
à ce gentleman d'avoir écarté toutes les difficultés qui s'oppo-
saient à l'établissement d'un chemin de fer du Caire à Alexan-
drie, cela ressemble-t-il à une tentative de nous contre-carrer
dans nos efforts de perfectionner le système de transit par
l'Égypte ? Cette accusation de déloyauté devient encore plus
grave quand on se souvient que c'est à M. de Lesseps,. et à lui
seul, que M. Gishorne doit la concession d'une ligne télégra-
phique par la mer Rauge. M, F. Gighorne a publiquement
avancé, "dans les Cambridge Essais de 1857., qu'il en est ai h si.
Les Anglais n'ont pour aucune chose une considération plus
tenace que pour le principe du franc jeu envers des amis ou
des ennemis également; et il n'y a rien de si contraire à leurs
sentiments que d'arriver au but par des moyens déloyaux. Lc1
conduite de tels journaux doit réveiller l'indignation dans ie
cœur des hommes de principes et de sentiments honorables. Ne
lésinons pas avec l'honneur envers celui à qui il est dû. Ne re-
fusons pas nos éloges à ceux dont l'énergie et la persévérance
ont éveillé de la sympathie et de l'adaiiration. Ce ne doit pas
avoir été une tâche facile que de se mettre en face des hommes
les plus intelligents de nos Chambres de commerce et de nos
Corps municipaux, de Londres, Liverpool, Manchester, Glas..
cow, Newcastle, Leith, Edimbourg, Aberdeen, Dublin, Bel"
fast, Cork, Birmingham, Hull et Bristol; de s'exposer à
des questions minutieuses et à un interrogatoire habile de la
part de nos banquiers, armateurs et marchands, les plus in-
telligents et les plus expérimentés, qui se sont rendus dans
différentes occasions aux meetings avec des sentiments de pré-
vention contre le projet du canal ; de répondre à toutes leurs
questions, de vaincre leurs doutes, et finalement d'obtenir
uonfseulement des résolutions témoignant leurs profondes
sympathies, mais aussi leurs remercîments pour la franchise
et la sincérité avec lesquelles on avait répondu à toutes les
questions; et de plus, des promesses de coopération. M. deLes-
seps, en obtenant ce succès, a trouvé sa satisfaction dans la con-
viction d'accomplir son devoir d'une manière consciencieuse
et sans ostentalion , et dans une affaire qui serait un bienfait
pour les intérêts mercantiles d'un grand nombre de pays, et
qui donnerait plus d'extension au commerce entre l'Europe et
l'Asie. C'est à M. Daniel Lange que, selon toute justice, on doit
témoigner de l'admiration pour sa persévérance et son énergie
dans une lâche excessivement difficile. Nous espérons sincère-
ment que les efforts futurs de ces messieurs seront couronnés
de succès, et en dépit d'un journalisme qui d'abord caresse,
et ensuite cherche à étrangler.
RAPPORT DE M. F. W. CONRAD
A L'ACADÉMIE DES SCIENCES D'AMSTERDAM
SUR LE CANAL DE SUEZ.
Nous avons déjà parlé de l'excellent rapport que
M. F. W. Conrad , président de la Commission interna"
tionale et inspecteur du Vaterstaat de Hollande, a pré-
senté à l'Académie royale des sciences d'Amsterdam.
Nous avons analysé ce rapport d'après les journaux
hollandais (Voir notre numéro du 10 décembre 1857,
page 514); et nous avons annoncé plus tard qu'il venait
de paraître dans le recueil de la savante Compagnie.
(Voir notre numéro du 10 mars 1858, page 107.) Nous
recevons aujourd'hui ce document, dont on a fait un
tirage à part, et qui forme une brochure in-8° de plus de
deux feuilles en hollandais.
Ce qui donne un prix particulier à cette publication,
ce sont les cartes dont elle est accompagnée. Ces cartes
sont au nombre de sept; et elles se rapportent pour la
plupart aux détails techniques du percement de l'isthme
de Suez. Elles se recommandent plus spécialement à l'at-
d'Égypte en 1854 m'ont subi aucune nnodifieation, et qu'il
s'a élé fait aucune tentative pour .placer la nation anglaise
, dans une condition désavantageuse en comparaison des autres
peuples. Personne, au courant de la conduite observée par
les promoteurs du canal, lie peut &voir lu l'article en ques-
tion sans un sentiment de surprise ou de mépris ; et cette
partie du public qui est habituée à se laisser guider dans ses
opinions par les observations d'un pareil journal ferait bien
d'hésiter avant de régler son jugement d'après ce qu'il peut
dire. Il faudrait de nouveau rappeler à ces personnes que ce
système de journalisme n'est que l'écho de ce que l'on prend par
supposition pour l'opinion prédominante du moment. L'ha-
bileté avec laquelle ceci a été effectué a sans doute eu un
grand succès; mais la partie intelligente du public a depuis
longtemps deviné le tour, et de là cette dimimaJion des abon-
t nés qui s'en est suivie nécessairement. Le véritable devoir
d'un journaliste est de s'efforcer, par la connaissance et
l'étude de faits iijconnus au grand public, de se former une
opinion, et alors de guider le public selon son meilleur in-
térêt et celui de la nation en général. Mais quelle valeur
saurait-on accorder aux assertions d'un journal qui change
continuellement d'opinion sur des sujets qui eux-mêmes n'ont
point changé?
Dans aucun cas, il Be s'est présenté d'exemple plus frap-
pant qu'à l'occasion du projet du canal de Suez. Le 5 juin 1855
le journal en question a parlé du projet d'une manière favo-
rable. Il signala son caractère universel et reproduisit, en les
approuvant, les termes de la concession, dans laquelle il ne
trouvait rien d'exclusif, rien de ce qui aurait pu blesser ou
alarmer notre pays. Le 8 août de la même année, il accorda à
l'entreprise et à son premier auteur toutes les sympathies de
l'Angleterre, dont ce canal ne manquerait pas de faciliter et
d'accroître les relations commerciales. Le 16 janvier 1856, il
publia un résumé du rapport de la Commission internatio-
nale, document dont il trouve maintenant à propos d'ignorer
l'existence; et le 5 août, il signala tout l'honneur que l'An-
gleterre avait fait retomber sur elle-même en reconnaissant le
caractère. universel du projet du canal, destiné à servir les
intérêts de toutes les nations. Le pays fut alors informé qu'il
n'avait à craindre aucune rivalité, et que nulle concurrence
ne pourrait l'emporter sur lui.
Nous ne voulons pas fatiguer nos lecteurs d'autres exemples
où l'entreprise est traitée d'une manière semblable, comme
une affaire qui assurerait l'indépendance de la Turquie et
l'accroissement du commerce anglais. Mais assurément on ne
voudra pas croire, excepté ceux qui connaissent l'intérieur des
bureaux de rédaction, que, malgré tous ces commeniaires
favorables, et quoique nulle partie de la concession n'ait subi
quelque modification, le Times attaque le projet tout à coup
et sans aucun motif apparent, d'une manière aussi violente
et aussi hostile. Bien que l'accusation- portée généralement
contre un journal pour la mobilité de ses opinions soit assez
grave par elle-même, une telle accusation devient insigni-
fiante en face d'une semblable conduite. Qu'est-ce qui peut
être plus injuste envers M. Ferdinand de Lesseps que de pré-
tendre que, « si la concession était accordée par la Porte, on
» se servirait du canal pour nous contre-carrer dans tous nos
» projets de perfectionner le mode de transit" à travers
l'Egypte ? * Quand on réfléchit que nous sommes redevables
à ce gentleman d'avoir écarté toutes les difficultés qui s'oppo-
saient à l'établissement d'un chemin de fer du Caire à Alexan-
drie, cela ressemble-t-il à une tentative de nous contre-carrer
dans nos efforts de perfectionner le système de transit par
l'Égypte ? Cette accusation de déloyauté devient encore plus
grave quand on se souvient que c'est à M. de Lesseps,. et à lui
seul, que M. Gishorne doit la concession d'une ligne télégra-
phique par la mer Rauge. M, F. Gighorne a publiquement
avancé, "dans les Cambridge Essais de 1857., qu'il en est ai h si.
Les Anglais n'ont pour aucune chose une considération plus
tenace que pour le principe du franc jeu envers des amis ou
des ennemis également; et il n'y a rien de si contraire à leurs
sentiments que d'arriver au but par des moyens déloyaux. Lc1
conduite de tels journaux doit réveiller l'indignation dans ie
cœur des hommes de principes et de sentiments honorables. Ne
lésinons pas avec l'honneur envers celui à qui il est dû. Ne re-
fusons pas nos éloges à ceux dont l'énergie et la persévérance
ont éveillé de la sympathie et de l'adaiiration. Ce ne doit pas
avoir été une tâche facile que de se mettre en face des hommes
les plus intelligents de nos Chambres de commerce et de nos
Corps municipaux, de Londres, Liverpool, Manchester, Glas..
cow, Newcastle, Leith, Edimbourg, Aberdeen, Dublin, Bel"
fast, Cork, Birmingham, Hull et Bristol; de s'exposer à
des questions minutieuses et à un interrogatoire habile de la
part de nos banquiers, armateurs et marchands, les plus in-
telligents et les plus expérimentés, qui se sont rendus dans
différentes occasions aux meetings avec des sentiments de pré-
vention contre le projet du canal ; de répondre à toutes leurs
questions, de vaincre leurs doutes, et finalement d'obtenir
uonfseulement des résolutions témoignant leurs profondes
sympathies, mais aussi leurs remercîments pour la franchise
et la sincérité avec lesquelles on avait répondu à toutes les
questions; et de plus, des promesses de coopération. M. deLes-
seps, en obtenant ce succès, a trouvé sa satisfaction dans la con-
viction d'accomplir son devoir d'une manière consciencieuse
et sans ostentalion , et dans une affaire qui serait un bienfait
pour les intérêts mercantiles d'un grand nombre de pays, et
qui donnerait plus d'extension au commerce entre l'Europe et
l'Asie. C'est à M. Daniel Lange que, selon toute justice, on doit
témoigner de l'admiration pour sa persévérance et son énergie
dans une lâche excessivement difficile. Nous espérons sincère-
ment que les efforts futurs de ces messieurs seront couronnés
de succès, et en dépit d'un journalisme qui d'abord caresse,
et ensuite cherche à étrangler.
RAPPORT DE M. F. W. CONRAD
A L'ACADÉMIE DES SCIENCES D'AMSTERDAM
SUR LE CANAL DE SUEZ.
Nous avons déjà parlé de l'excellent rapport que
M. F. W. Conrad , président de la Commission interna"
tionale et inspecteur du Vaterstaat de Hollande, a pré-
senté à l'Académie royale des sciences d'Amsterdam.
Nous avons analysé ce rapport d'après les journaux
hollandais (Voir notre numéro du 10 décembre 1857,
page 514); et nous avons annoncé plus tard qu'il venait
de paraître dans le recueil de la savante Compagnie.
(Voir notre numéro du 10 mars 1858, page 107.) Nous
recevons aujourd'hui ce document, dont on a fait un
tirage à part, et qui forme une brochure in-8° de plus de
deux feuilles en hollandais.
Ce qui donne un prix particulier à cette publication,
ce sont les cartes dont elle est accompagnée. Ces cartes
sont au nombre de sept; et elles se rapportent pour la
plupart aux détails techniques du percement de l'isthme
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