Presse et revues
32 pages
Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-04-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 avril 1858 25 avril 1858
Description : 1858/04/25 (A3,N45). 1858/04/25 (A3,N45).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203091f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
208 L'ISTHME DE SUEZ. DIMAKCHE 25 AVRIL.
sagréablcs, à nous maltraiter mémo, et à contrecarrer notre
politique. »
L'auteur en vient ensuite au canal de Suez et à l'ile Périm.
Cet article remarquable est signé de M. Eugène Yvert.
M. Léon Lavedan a publié un article très-étudié sur l'île
Périm dans le Moniteur du Loiret, Orléans, 11 avril. Il blâme
vivement cette usurpation de territoire.
L'Echo Rochellois du 10 avril réfute l'article du Times avec
une grande vigueur de logique et d'excellents arguments. Cet
article est signé de M. H. Rioubland.
Le Courrier du Bas-Rhin, journal français allemand, Stras-
bourg, 10 avril, réfute également en très-bons termes l'article
du Times. Ces réflexions très-remarquables sont signées par
M. Charles Bœrsch.
L'Indicateur de Bordeaux, 10 avril, fait aussi une réponse
non moins péremptoire à l'article du Times. M. H. Messier,
l'auteur de l'article, insiste sur ce fait avéré, bien que mécon-
nu par le journal anglais, que le canal de Suez est un projet
européen, et non un projet simplement français.
Le Courrier de la Vienne, Poitiers, 13 avril, réfute l'article
du Times :
« Le Journal des Débats répond avec vivacité au Times,
qui a traité de chimérique le projet de percer l'isthme de
Suez. Il rappelle qu'en France ce projet a trouvé l'appui des
Conseils généraux, de l'Académie des sciences, des hommes
les plus éclairés; qu'en Angleterre, vingt meetings d'arma-
teurs et de commerçants y ont adhéré. Sont-ce là des esprits
chimériques ? »
Le Journal de la Vienne, Poitiers, 13 avril, reproduit l'ar-
ticle de la Presse signé CHAROLAIS. Nous le donnons plus haut.
La France centrale, Blois, 4 avril, discute la question de
Périm.
La Sentinelle toulonnaise du 9 avril rend un compte très-
favorable de l'ouvrage de M. Adolphe Meyer sur le percement
de l'isthme de Suez. Nos lecteurs se rappellent tout le bien
que nous en avons dit nous-mêmes dans notre dernier nu-
méro.
Le Journal dIndre-et-Loire, Tours, 8 avril, réfute l'article
du Times, qui n'était encore connu que par une dépêche télé-
graphique de la veille.
Le Journal de Seine-et-Marne, Meaux, 10 avril, public un
article intitulé : Napoléon 1er et l'isthme de Suez. Il rapporte
et commente les paroles du général Bonaparte telles que les
cite M. Lepère. Nous les avons nous-mêmes déjà rappelées
plusieurs fois.
La Revue de l'Ouest, Niort, 6 avril, discute la question de
Périm.
Le Mémorial de la Loire, 8 avril, dément la nouvelle rela-
tive aux prétendues démarches de M. Thouvenel.
Le Nouvelliste de Marseille du 6 avril dément la nouvelle
donnée par plusieurs journaux d'une note remise par M. Thou-
venel à la Porte sur le canal de Suez :
« La nouvelle apportée par une dépêche de Trieste annon-
çant que la Porte venait de rejeter la demande qui lui avait
été faite par M. Thouvenel au sujet du percement de l'isthme
de Suez, n'avait été acceptée qu'avec une extrême défiance;
elle est formellement démentie aujourd'hui par le Pays, qui
est, dit-il, en mesure de déclarer, d'après des renseignements
précis, que cette nouvelle est entièrement dénuée de fonde-
ment. Le Constitutionnel ajoute que M. Thouvenel n'ayant
été chargé de faire aucune démarche officielle, n'a pu éprou-
ver un refus. »
Le Nouvelliste de Marseille du 11 avril a réfuté avec beau-
coup de force l'article du Times contre le canal de Suez.
Le Nouvelliste de Marseille reproduit notre article du 10
sur le discours de M. Disraëli.
La Gazette du Midi du 4 avril dément, d'après le Consti-
tutionnel, la nouvelle relative aux prétendues démarches de
M. Thouvenel près de la Porte.
Le Journal de Rennes, 6 avril, discute, dans un article re-
marquable de M. P.-S. Vert, la question de l'occupation de
Périm.
Le Vœu national, Metz, 31 mars, publie un article très-
ferme de M. Vaillant contre la politique du Cabinet Derby,
qui, dans la question du canal de Suez, paraît vouloir suivre
la politique de lord Palmerston.
Dans le Vœu national, journal de Metz, 9 avril, M. Vail-
lant a fait un article dans le même sens.
On lit dans le Toulonnais du 1er avril :
u Nous nous faisons un devoir de publier, dans notre
journal, le compte rendu des travaux de la Chambre de com-
merce de Toulon, parce qu'il témoigne du zèle et de l'intelli-
gence déployés par cette association en faveur de l'avenir
commercial et des intérêts de notre ville.
« Si nous sommes aujourd'hui, au point de vue du com-
merce, placés à un degré modeste, en nous comparant à notre
puissante voisine, Marseille, Toulon a cependant une bril-
lante carrière à fournir, soit par elle-même, soit par les îles
voisines de la Seyne etd'Hyères, parce que ces points, le der-
nier surtout, sont destinés à recevoir le transit de tout le Le-
vant, et de l'Inde lorsque l'isthme de Suez .aura été percé.
« Voilà ce qui explique le vote de la Chambre de commerce
en faveur du percement de cet isthme; voilà pourquoi nous
nous prononcions naguère, avec conviction, pour le tracé du
chemin de fer d'Italie passant à Hyères même, et se ména-
geant, pour un avenir peut-être bien prochain, cet immense
débouché. »
Le Journal de Saône-et-Loire, Mâcon, 31 mars, analyse la
réponse de M. Disraëii à M. Griffith, et il s'en montre très-peu
satisfait.
L'Aube, Troyes, 30 mars, fait des réflexions analogues
sur le même sujet.
Le Mémorial de la Loire, Saint-Etienne, 3 avril, s'élève
avec force contre la politique anglaise qui s'oppose au canal
de Suez et fortifie Périm. Le Mémorial rappelle qu'il s'est
fréquemment occupé de la question du canal maritime. Nous
l'en remercions sincèrement, et nos lecteurs ont pu voir quel
défenseur nous avions dans le Mémorial de la Loire par les
citations nombreuses que nous en avons extraites.
M. E. Mouttet, dans le Journal du Havre, a combattu
très-vivement la réponse de M. Disraëli à M. Griffith.
Le Sémaphore de Marseille du 3 avril, après avoir analysé
l'ouvrage de M. Adolphe Meyer, ainsi que nous l'avons fait
nous-mêmes, ajoute :
Il Nous regrettons que le peu d'espace dont nous disposons
ne nous permette pas de donner de l'ouvrage de M. Meyer
une analyse plus complète; mais nous ne quitterons pas la
plume sans le féliciter pour s'être maintenu constamment à
la hauteur de son sujet et avoir su joindre aux questions
techniques des considérations morales et philosophiques de
l'ordre le plus élevé. Le canal de Suez n'est pas seulement
une entreprise commerciale et maritime, une voie de circula-
tion abrégée et économique ; c'est plus encore un moyen
puissant de civilisation pour ces immenses agglomérations
humaines de l'extrême Orient. M. Meyer a parfaitement indi-
qué cette tendance des diverses races, particulière à notre
époque, à se mêler et à se confondre, non plus par la guerre,
la conquête et l'asservissement des vaincus, mais par la paix,
sagréablcs, à nous maltraiter mémo, et à contrecarrer notre
politique. »
L'auteur en vient ensuite au canal de Suez et à l'ile Périm.
Cet article remarquable est signé de M. Eugène Yvert.
M. Léon Lavedan a publié un article très-étudié sur l'île
Périm dans le Moniteur du Loiret, Orléans, 11 avril. Il blâme
vivement cette usurpation de territoire.
L'Echo Rochellois du 10 avril réfute l'article du Times avec
une grande vigueur de logique et d'excellents arguments. Cet
article est signé de M. H. Rioubland.
Le Courrier du Bas-Rhin, journal français allemand, Stras-
bourg, 10 avril, réfute également en très-bons termes l'article
du Times. Ces réflexions très-remarquables sont signées par
M. Charles Bœrsch.
L'Indicateur de Bordeaux, 10 avril, fait aussi une réponse
non moins péremptoire à l'article du Times. M. H. Messier,
l'auteur de l'article, insiste sur ce fait avéré, bien que mécon-
nu par le journal anglais, que le canal de Suez est un projet
européen, et non un projet simplement français.
Le Courrier de la Vienne, Poitiers, 13 avril, réfute l'article
du Times :
« Le Journal des Débats répond avec vivacité au Times,
qui a traité de chimérique le projet de percer l'isthme de
Suez. Il rappelle qu'en France ce projet a trouvé l'appui des
Conseils généraux, de l'Académie des sciences, des hommes
les plus éclairés; qu'en Angleterre, vingt meetings d'arma-
teurs et de commerçants y ont adhéré. Sont-ce là des esprits
chimériques ? »
Le Journal de la Vienne, Poitiers, 13 avril, reproduit l'ar-
ticle de la Presse signé CHAROLAIS. Nous le donnons plus haut.
La France centrale, Blois, 4 avril, discute la question de
Périm.
La Sentinelle toulonnaise du 9 avril rend un compte très-
favorable de l'ouvrage de M. Adolphe Meyer sur le percement
de l'isthme de Suez. Nos lecteurs se rappellent tout le bien
que nous en avons dit nous-mêmes dans notre dernier nu-
méro.
Le Journal dIndre-et-Loire, Tours, 8 avril, réfute l'article
du Times, qui n'était encore connu que par une dépêche télé-
graphique de la veille.
Le Journal de Seine-et-Marne, Meaux, 10 avril, public un
article intitulé : Napoléon 1er et l'isthme de Suez. Il rapporte
et commente les paroles du général Bonaparte telles que les
cite M. Lepère. Nous les avons nous-mêmes déjà rappelées
plusieurs fois.
La Revue de l'Ouest, Niort, 6 avril, discute la question de
Périm.
Le Mémorial de la Loire, 8 avril, dément la nouvelle rela-
tive aux prétendues démarches de M. Thouvenel.
Le Nouvelliste de Marseille du 6 avril dément la nouvelle
donnée par plusieurs journaux d'une note remise par M. Thou-
venel à la Porte sur le canal de Suez :
« La nouvelle apportée par une dépêche de Trieste annon-
çant que la Porte venait de rejeter la demande qui lui avait
été faite par M. Thouvenel au sujet du percement de l'isthme
de Suez, n'avait été acceptée qu'avec une extrême défiance;
elle est formellement démentie aujourd'hui par le Pays, qui
est, dit-il, en mesure de déclarer, d'après des renseignements
précis, que cette nouvelle est entièrement dénuée de fonde-
ment. Le Constitutionnel ajoute que M. Thouvenel n'ayant
été chargé de faire aucune démarche officielle, n'a pu éprou-
ver un refus. »
Le Nouvelliste de Marseille du 11 avril a réfuté avec beau-
coup de force l'article du Times contre le canal de Suez.
Le Nouvelliste de Marseille reproduit notre article du 10
sur le discours de M. Disraëli.
La Gazette du Midi du 4 avril dément, d'après le Consti-
tutionnel, la nouvelle relative aux prétendues démarches de
M. Thouvenel près de la Porte.
Le Journal de Rennes, 6 avril, discute, dans un article re-
marquable de M. P.-S. Vert, la question de l'occupation de
Périm.
Le Vœu national, Metz, 31 mars, publie un article très-
ferme de M. Vaillant contre la politique du Cabinet Derby,
qui, dans la question du canal de Suez, paraît vouloir suivre
la politique de lord Palmerston.
Dans le Vœu national, journal de Metz, 9 avril, M. Vail-
lant a fait un article dans le même sens.
On lit dans le Toulonnais du 1er avril :
u Nous nous faisons un devoir de publier, dans notre
journal, le compte rendu des travaux de la Chambre de com-
merce de Toulon, parce qu'il témoigne du zèle et de l'intelli-
gence déployés par cette association en faveur de l'avenir
commercial et des intérêts de notre ville.
« Si nous sommes aujourd'hui, au point de vue du com-
merce, placés à un degré modeste, en nous comparant à notre
puissante voisine, Marseille, Toulon a cependant une bril-
lante carrière à fournir, soit par elle-même, soit par les îles
voisines de la Seyne etd'Hyères, parce que ces points, le der-
nier surtout, sont destinés à recevoir le transit de tout le Le-
vant, et de l'Inde lorsque l'isthme de Suez .aura été percé.
« Voilà ce qui explique le vote de la Chambre de commerce
en faveur du percement de cet isthme; voilà pourquoi nous
nous prononcions naguère, avec conviction, pour le tracé du
chemin de fer d'Italie passant à Hyères même, et se ména-
geant, pour un avenir peut-être bien prochain, cet immense
débouché. »
Le Journal de Saône-et-Loire, Mâcon, 31 mars, analyse la
réponse de M. Disraëii à M. Griffith, et il s'en montre très-peu
satisfait.
L'Aube, Troyes, 30 mars, fait des réflexions analogues
sur le même sujet.
Le Mémorial de la Loire, Saint-Etienne, 3 avril, s'élève
avec force contre la politique anglaise qui s'oppose au canal
de Suez et fortifie Périm. Le Mémorial rappelle qu'il s'est
fréquemment occupé de la question du canal maritime. Nous
l'en remercions sincèrement, et nos lecteurs ont pu voir quel
défenseur nous avions dans le Mémorial de la Loire par les
citations nombreuses que nous en avons extraites.
M. E. Mouttet, dans le Journal du Havre, a combattu
très-vivement la réponse de M. Disraëli à M. Griffith.
Le Sémaphore de Marseille du 3 avril, après avoir analysé
l'ouvrage de M. Adolphe Meyer, ainsi que nous l'avons fait
nous-mêmes, ajoute :
Il Nous regrettons que le peu d'espace dont nous disposons
ne nous permette pas de donner de l'ouvrage de M. Meyer
une analyse plus complète; mais nous ne quitterons pas la
plume sans le féliciter pour s'être maintenu constamment à
la hauteur de son sujet et avoir su joindre aux questions
techniques des considérations morales et philosophiques de
l'ordre le plus élevé. Le canal de Suez n'est pas seulement
une entreprise commerciale et maritime, une voie de circula-
tion abrégée et économique ; c'est plus encore un moyen
puissant de civilisation pour ces immenses agglomérations
humaines de l'extrême Orient. M. Meyer a parfaitement indi-
qué cette tendance des diverses races, particulière à notre
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