Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-04-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 avril 1858 10 avril 1858
Description : 1858/04/10 (A3,N44). 1858/04/10 (A3,N44).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030901
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
174 L'ISTHME DE SUEZ, SAMEDI 10 AVRIL.
glais, tout en reconnaissant qu'il serait imprudent de consi-
dérer comme certain le consentement du Cabinet Derby.
Cependant la décision n'est pas seulement à Londres; et
M. Szarvady confirme toutes les bonnes nouvelles sur les dis-
positions du ministère ottoman, sans annoncer quelque chose
de décisif; mais il dément formellement les bruits secrète-
ment répandus par le chargé d'affaires anglais à Constanti-
nople et d'après lesquels le gouvernement turc serait décidé à
refuser son consentement. Quant à l'intervention diplomatique
de la France, l'auteur de l'article de la Gazette de Cologne ne
croit pas qu'il y ait lieu à cette intervention, le moment n'é-
tant pas trèc-opportun. Il faut que l'entente cordiale soit par-
faitement rétablie, et que le nouveau ministère se soit suffi-
samment consolidé.
La Gazette de Cologne reproduit en outre l'article de la
Presse d'Orient : « Les Sultans ottomans et l'isthme de Suez, »
ainsi qu'un extrait du travail de M. Bozoli sur l'empire des
Indes,
La Gazette de Cologne est, comme on voit, toujours très-
sympathique à notre grande entreprise; et nous l'en remer-
cions sincèrement, ainsi que M. Szarvady.
Dans notre dernier numéro nous avons déjà reproduit une
réponse de la Gazelle des Postes de Francfort à certains ar-
ticles malveillants de la Gazette universelle de Leipzig. Au-
jourd'hui nous trouvons dans la Gazette de Cologne du 3 avril
une autre réponse adressée par M. Frédéric Szarvady à la di-
rection du Journal de Leipzig et conçue en ces termes :
« Monsieur le directeur, dans les numéros 51, 53 et 54, votre
journal publie trois articles sur le canal de Suez, datés de
Vienne, et qui sont bien certainement la chose la plus origi-
nale qui ait jamais été écrite sur cette question, sauf peut-
être cette partie des articles qui traite du côté politique et éco-
nomique de l'affaire, l'auteur des articles s'étant borné à
répéter des erreurs réfutées depuis longtemps. Ce qu'il y a
surtout de curieux dans ces notices, c'est l'endroit où il est
question de l'influence de la nouvelle entreprise sur le com-
merce de l'Autriche.
« L'auteur commence par nier les sympathies autrichiennes
pour le canal de Suez ; et, ce qui prouve la vérité de son asser-
tion, c'est qu'il est obligé de soutenir sa thèse dans un journal
extra-autrichien; en Autriche, où « le petit nombre de parti-
sans de la politique moderne s'efforcent par toutes sortes de
démonstrations (sic) et par la voie des journaux de faire la
propagande de cette entreprise, aucun journal ne se serait
prêté à la publication de ses articles. Et cependant il est
permis aux feuilles autrichiennes de se prononcer d'une ma-
nière libre et indépendante sur des questions d'économie po-
litique.
« L'auteur, en estimant si petite la sympathie du gouverne-
ment d'Autriche, paraît oublier que les premières explora-
tions de l'isthme ont été entreprises sous ses auspices et par
l'influence de M. de Metternich. Il devrait connaître assez les
habitudes du Cabinet de Vienne pour savoir que l'on n'aurait
pas accueilli M. de Lesseps d'une manière aussi éclatante en
Autriche si l'on n'était pas tout à fait disposé en faveur de
son projet.
« On peut s'étonner de voir contester des faits aussi évi-
dents et aussi connus ; mais ce n'est pas là la plus grande sur-
prise que le correspondant de votre journal nous ménage.
« Nous apprenons que le canal de Suez réaliserait le rêve
des sept vaches maigres qui sont venues dévorer les sept va-
ches grasses. Le canal d'eau douce, destiné à fertiliser un vaste
terrain, aurait plutôt, suivant ce nouvel interprète de rêves, la
conséquence de compromettre la fertilité de l'Egypte en enle-
vant au Nil une grande masse d'eau. Nous aurions cru qu'il y
aurait plutôt lieu de penser que les ingénieurs égyptiens,
premiers auteurs de ce projet, ont assez de patriotisme pour
ne pas exposer leur patrie à la famine, et qu'ils ont le bien-
être de l'Egypte au moins autant à cœur que le publicité au-
trichien.
« La sollicitude du correspondant pour le bien-être de l'E-
gypte et la logique de son argumentation ressortent principa-
lement lorsque ce même écrivain , qui prévoit la ruine du pays
à la suite de l'ouverture de l'isthme, est tourmenté plus tard
par la crainte de voir les forces de l'Egypte augmenter à la
suite de l'exécution du canal d'une telle manière qu'il lui serait
facile de se soustraire à la suprématie de la Turquie.
« Mais le commerce et l'industrie de l'Autriche n'ont pas non
plus à y gagner; ce qu'il leur faut, ce n'est pas de nouveaux
moyens de communications- ou de nouveaux marchés, mais
avant tout a l'affranchissement de toutes entraves sous le rap-
port matériel, intellectuel et professionnel. » Nous aurions
pensé que toute extension du commerce, toute augmentation
des communications était un pas de plus vers l'abolition des
entraves que le correspondant a raison de blâmer. Le canal
de Suez et la révolution amenée par ce grand travail contri-
bueraient précisément de la manière la plus puissante à l'af-
franchissement de l'industrie autrichienne. Le baron de Czœr-
nig, dans son excellent discours sur le canal de Suez , a in-
sisté avec raison sur cette conséquence de l'entreprise.
« Il est vrai que l'industrie autrichienne ne se sert pas encore,
de la manière dont il serait à désirer, des marchés qui lui
sont ouverts; mais le percement de l'isthme, en donnant une
vigoureuse impulsion à toute l'activité industrielle et com-
merciale, ne manquera pas d'exercer aussi à cet égard une
influence salutaire. En élargissant le cercle de l'activité, on
augmente aussi les forces, et l'énergie croissante, quoique
produite par une cause lointaine, porte aussi profit à ce qui
est tout près; c'est ce que l'expérience de tous les pays a con-
staté lors de* l'établissement des chemins de fer de l'Europe.
» Quant au renchérissement du coton d'Egypte, nous ne le
comprenons pas davantage que la fâcheuse influence de la
nouvelle route maritime sur le commerce autrichien avec les
principautés danubiennes. Marseille et Liverpool sont aujour-
d'hui aussi loin d'Egypte qu'ils le seront après l'établissement
du canal; et nous avons plutôt lieu de croire à une baisse du
coton en Égypte, par suite de la possibilité d'importer rapide-
ment en Europe du coton d'Inde et d'Australie.
» Mais si l'auteur des articles en question veut se défendre
contre la concurrence des Français et des Anglais dans les
principautés danubiennes, qu'il prenne alors soin de leur
faire fermer le détroit de Gibraltar et les Dardanelles au lieu
de s'escrimer contre le canal de Suez. La concurrence de ces
deux nations n'a pas empêché que le commerce de l'Autriche
avec le Levant n'augmente tous les ans.
ii Nous pouvons encore tranquilliser le correspondant quant
à la fâcheuse influence du canal sur le marché financier de
Vienne. Les financiers autrichiens ne sont pas forcés de prendre
part à l'entreprise; les actions de la compagnie trouveront
assez d'amateurs à Londres et à Paris. Du reste ce ne sont
pas les bonnes valeurs qui compromettent une situation finan-
cière , mais les mauvaises. Enfin que le correspondant réflé-
chisse seulement au grand nombre de capitaux triestins et
vénitiens placés dans des entreprises anglaises ou françaises,
et qui pourraient s'engager dans celle du canal, sans enlever
un sou au marché de Vienne. Quant à la confiance dans la
nouvelle entreprise, la première maison venue de Trieste lui
apprendra qu'il n'en manque pas à Trieste ni à Venise.
glais, tout en reconnaissant qu'il serait imprudent de consi-
dérer comme certain le consentement du Cabinet Derby.
Cependant la décision n'est pas seulement à Londres; et
M. Szarvady confirme toutes les bonnes nouvelles sur les dis-
positions du ministère ottoman, sans annoncer quelque chose
de décisif; mais il dément formellement les bruits secrète-
ment répandus par le chargé d'affaires anglais à Constanti-
nople et d'après lesquels le gouvernement turc serait décidé à
refuser son consentement. Quant à l'intervention diplomatique
de la France, l'auteur de l'article de la Gazette de Cologne ne
croit pas qu'il y ait lieu à cette intervention, le moment n'é-
tant pas trèc-opportun. Il faut que l'entente cordiale soit par-
faitement rétablie, et que le nouveau ministère se soit suffi-
samment consolidé.
La Gazette de Cologne reproduit en outre l'article de la
Presse d'Orient : « Les Sultans ottomans et l'isthme de Suez, »
ainsi qu'un extrait du travail de M. Bozoli sur l'empire des
Indes,
La Gazette de Cologne est, comme on voit, toujours très-
sympathique à notre grande entreprise; et nous l'en remer-
cions sincèrement, ainsi que M. Szarvady.
Dans notre dernier numéro nous avons déjà reproduit une
réponse de la Gazelle des Postes de Francfort à certains ar-
ticles malveillants de la Gazette universelle de Leipzig. Au-
jourd'hui nous trouvons dans la Gazette de Cologne du 3 avril
une autre réponse adressée par M. Frédéric Szarvady à la di-
rection du Journal de Leipzig et conçue en ces termes :
« Monsieur le directeur, dans les numéros 51, 53 et 54, votre
journal publie trois articles sur le canal de Suez, datés de
Vienne, et qui sont bien certainement la chose la plus origi-
nale qui ait jamais été écrite sur cette question, sauf peut-
être cette partie des articles qui traite du côté politique et éco-
nomique de l'affaire, l'auteur des articles s'étant borné à
répéter des erreurs réfutées depuis longtemps. Ce qu'il y a
surtout de curieux dans ces notices, c'est l'endroit où il est
question de l'influence de la nouvelle entreprise sur le com-
merce de l'Autriche.
« L'auteur commence par nier les sympathies autrichiennes
pour le canal de Suez ; et, ce qui prouve la vérité de son asser-
tion, c'est qu'il est obligé de soutenir sa thèse dans un journal
extra-autrichien; en Autriche, où « le petit nombre de parti-
sans de la politique moderne s'efforcent par toutes sortes de
démonstrations (sic) et par la voie des journaux de faire la
propagande de cette entreprise, aucun journal ne se serait
prêté à la publication de ses articles. Et cependant il est
permis aux feuilles autrichiennes de se prononcer d'une ma-
nière libre et indépendante sur des questions d'économie po-
litique.
« L'auteur, en estimant si petite la sympathie du gouverne-
ment d'Autriche, paraît oublier que les premières explora-
tions de l'isthme ont été entreprises sous ses auspices et par
l'influence de M. de Metternich. Il devrait connaître assez les
habitudes du Cabinet de Vienne pour savoir que l'on n'aurait
pas accueilli M. de Lesseps d'une manière aussi éclatante en
Autriche si l'on n'était pas tout à fait disposé en faveur de
son projet.
« On peut s'étonner de voir contester des faits aussi évi-
dents et aussi connus ; mais ce n'est pas là la plus grande sur-
prise que le correspondant de votre journal nous ménage.
« Nous apprenons que le canal de Suez réaliserait le rêve
des sept vaches maigres qui sont venues dévorer les sept va-
ches grasses. Le canal d'eau douce, destiné à fertiliser un vaste
terrain, aurait plutôt, suivant ce nouvel interprète de rêves, la
conséquence de compromettre la fertilité de l'Egypte en enle-
vant au Nil une grande masse d'eau. Nous aurions cru qu'il y
aurait plutôt lieu de penser que les ingénieurs égyptiens,
premiers auteurs de ce projet, ont assez de patriotisme pour
ne pas exposer leur patrie à la famine, et qu'ils ont le bien-
être de l'Egypte au moins autant à cœur que le publicité au-
trichien.
« La sollicitude du correspondant pour le bien-être de l'E-
gypte et la logique de son argumentation ressortent principa-
lement lorsque ce même écrivain , qui prévoit la ruine du pays
à la suite de l'ouverture de l'isthme, est tourmenté plus tard
par la crainte de voir les forces de l'Egypte augmenter à la
suite de l'exécution du canal d'une telle manière qu'il lui serait
facile de se soustraire à la suprématie de la Turquie.
« Mais le commerce et l'industrie de l'Autriche n'ont pas non
plus à y gagner; ce qu'il leur faut, ce n'est pas de nouveaux
moyens de communications- ou de nouveaux marchés, mais
avant tout a l'affranchissement de toutes entraves sous le rap-
port matériel, intellectuel et professionnel. » Nous aurions
pensé que toute extension du commerce, toute augmentation
des communications était un pas de plus vers l'abolition des
entraves que le correspondant a raison de blâmer. Le canal
de Suez et la révolution amenée par ce grand travail contri-
bueraient précisément de la manière la plus puissante à l'af-
franchissement de l'industrie autrichienne. Le baron de Czœr-
nig, dans son excellent discours sur le canal de Suez , a in-
sisté avec raison sur cette conséquence de l'entreprise.
« Il est vrai que l'industrie autrichienne ne se sert pas encore,
de la manière dont il serait à désirer, des marchés qui lui
sont ouverts; mais le percement de l'isthme, en donnant une
vigoureuse impulsion à toute l'activité industrielle et com-
merciale, ne manquera pas d'exercer aussi à cet égard une
influence salutaire. En élargissant le cercle de l'activité, on
augmente aussi les forces, et l'énergie croissante, quoique
produite par une cause lointaine, porte aussi profit à ce qui
est tout près; c'est ce que l'expérience de tous les pays a con-
staté lors de* l'établissement des chemins de fer de l'Europe.
» Quant au renchérissement du coton d'Egypte, nous ne le
comprenons pas davantage que la fâcheuse influence de la
nouvelle route maritime sur le commerce autrichien avec les
principautés danubiennes. Marseille et Liverpool sont aujour-
d'hui aussi loin d'Egypte qu'ils le seront après l'établissement
du canal; et nous avons plutôt lieu de croire à une baisse du
coton en Égypte, par suite de la possibilité d'importer rapide-
ment en Europe du coton d'Inde et d'Australie.
» Mais si l'auteur des articles en question veut se défendre
contre la concurrence des Français et des Anglais dans les
principautés danubiennes, qu'il prenne alors soin de leur
faire fermer le détroit de Gibraltar et les Dardanelles au lieu
de s'escrimer contre le canal de Suez. La concurrence de ces
deux nations n'a pas empêché que le commerce de l'Autriche
avec le Levant n'augmente tous les ans.
ii Nous pouvons encore tranquilliser le correspondant quant
à la fâcheuse influence du canal sur le marché financier de
Vienne. Les financiers autrichiens ne sont pas forcés de prendre
part à l'entreprise; les actions de la compagnie trouveront
assez d'amateurs à Londres et à Paris. Du reste ce ne sont
pas les bonnes valeurs qui compromettent une situation finan-
cière , mais les mauvaises. Enfin que le correspondant réflé-
chisse seulement au grand nombre de capitaux triestins et
vénitiens placés dans des entreprises anglaises ou françaises,
et qui pourraient s'engager dans celle du canal, sans enlever
un sou au marché de Vienne. Quant à la confiance dans la
nouvelle entreprise, la première maison venue de Trieste lui
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