Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-04-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 avril 1858 10 avril 1858
Description : 1858/04/10 (A3,N44). 1858/04/10 (A3,N44).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030901
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
SAMEDI 10 AVRIL. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 163
Trésorerie et le Bureau du contrôle s'y sont refusés; mais
aujourd'hui ils se sont déclarés prêts à prendre part à cette
garantie.
L'historique des négociations et de ces changements d'opi-
nion est assez curieux. La première démarche concernant un
télégraphe pour l'Inde fut faite en 1854 par M. Lionel Gis-
borne, qui se rendit à Constantinople avec des lettres de re-
commandation de lord Clarendon à lord Strattford, pour
obtenir la concession d'une ligne sous-marine du cap Hellas
à Alexandrie, point de départ d'un télégraphe de l'Inde par
la mer Rouge. La Porte accorda la concession, dont les points
principaux étaient : durée de la convention de cinquante ans;
établissement d'une station à Chios et d'une autre à Rhodes;
payement annuel de 45,000 livres à la Compagnie, pour la
disposition d'un fil pendant quatre heures dans la journée;
exclusion de toute autre ligne des possessions ottomanes de la
Méditerranée en Egypte; la police de la ligne exercée par les
Turcs.
A cette époque, l'Empereur des Français fit proposer à la
Compagnie par le directeur général des lignes télégraphiques de
France, de substituer l'ile de Candie à celle de Rhodes, et de
s'arranger avec une Compagnie française qui poserait une ligne
de Toulon à l'extrémité sud de la Corse, de là à Malte, ensuite
à Candie, où elle joindrait la ligne des Dardanelles à Alexan-
drie. Cette proposition fut accueillie favorablement, et toute
la question soumise à la Compagnie des Indes, qui s'exprimait
ainsi le 1er juin 1855 : « La cour des directeurs me charge de
vous dire qu'ils seraient hautement satisfaits du succès d'une
entreprise aussi importante que celle que vous leur avez sou-
mise, et que pourvu que l'exécution de la ligne d'Alexandrie
soit assurée, ils prendraient en considération, dans un esprit
libéral, les propositions faites par les entrepreneurs du télé-
graphe de l'Inde. »
Six semaines après la réception de la lettre, l'auteur do
l'article que nous résumons fut envoyé à Constantinople
pour obtenir les firmans nécessaires, et une députation de la
cour des directeurs se présenta chez le secrétaire de la Tréso-
rerie, pour savoir si le gouvernement partageait les vues de la
Compagnie des Indes. Après quelques pourparlers sur la pro-
position de la ligne française, on fit clairement comprendre
aux directeurs qu'ils n'avaient à espérer aucune assistance de
la part de la Trésorerie. A la suite de ce refus, les sommes
versées par les actionnaires leur furent remboursées en entier,
et on laissa les premiers auteurs du projet poursuivre seuls
leur entreprise. Néanmoins lord Redcliffe continua à prêter à
l'auteur de cet article un concours noble et chaleureux, même
après que le gouvernement eut adopté la ligne de l'Euphrate.
Les principaux points de discussion avec la Porte furent, si
la Compagnie serait propriétaire de toute la ligne, ou si le
Pacha d'Egypte construirait la ligne à travers l'Egypte, et la
Porte, la ligne sous-marine dans la mer Rouge, la Compagnie
du télégraphe ne jouant que le rôle d'entrepreneur. On fit
observer à la Porte que toute la valeur politique de la ligne
disparaîtrait si elle devait être placée sous un contrôle étran-
ger, et que dans ces conditions le cabinet anglais ne prêterait
jamais son appui.
Enfin, sur les représentations de lord Redcliffe, une lettre
vizirielle fut envoyée au Pacha d'Egypte pour l'autoriser à re-
fuser la transmission des dépêches anglaises par ses propres
lignes, ou à permettre aux Anglais d'établir une ligne pour
eux-mêmes. Le Pacha comprenant bientôt l'importance vitale
de la question des communications avec l'Inde, accorda tous
les droits de propriété et de contrôle, satisfait de l'importance
qu'aurait son pays en devenant ainsi la clef de l'Inde. M. Fer-
dinand de Lesseps aida de sa grande influence personnelle
l'auteur de cet article pour lui faire obtenir les priviléges de-
mandés. Voici les conditions principales de la convention
avec l'Egypte : le terme de la concession est de quatre-vingt-
dix-neuf ans; la cession des terrains pour les stations est va-
lable pour quatre-vingt-dix-neuf ans; la Compagnie peut
établir tel nombre de fils qu'elle voudra d'Alexandrie au Caire
et de là à Suez; le Pacha se charge de la protection des fils et
des stations; la Compagnie nomme tous les employés ; les dé-
pêches adressées à des habitants de 1 Egypte ou envoyées par
eux seront expédiées par le bureau du télégraphe égyptien ;
les dépêches officielles de tous les gouvernements ont le pas
sur les dépêches privées; mais aucun gouvernement n'a la
préférence avant les autres; les dépêches officielles d'Egypte
payent la moitié des dépêches commerciales ; pour les dé-
pêches d'Egypte, la Compagnie paye 5 p. 0/0 de la taxe au
gouvernement. Ainsi les dépêches de passage ne payent
aucun impôt et ne sont soumises à aucune espèce de contrôle.
Un terme de quatre ans fut accordé pour la construction de la
ligne de la mer Rouge, à l'exclusion de toute autre ligne
jusqu'à l'expiration de ce délai.
L'auteur de cet article retourna alors à Constantinople
après trois mois de séjour en Egypte, pour obtenir la conlir-
mation de la convention d'Egypte et la concession nécessaire
pour l'établissement de stations sur la côte d'Arabie jusqu'à
Aden. La convention d'Egypte fut confirmée au mois de mai
1856 ; les arrangements pour les stations de la mer Rouge ne
furent fixés qu'au 24 décembre 1856, aux mêmes conditions
que les arrangements avec l'Egypte; seulement on ajouta
cette clause, que la Compagnie du télégraphe serait soumise
dans ses stations aux lois de l'Empire turc. Djeddah fut dé-
signé comme une des stations.
Pendant que la Compagnie obtenait ainsi tous les priviléges
nécessaires pour l'établissement d'un télégraphe des Darda-
nelles à l'embouchure de l'tndus, elle eut les mains liées en
Angleterre; la Trésorerie ne prenant pas la moindre connais-
sance d'aucune communication à ce sujet, ignorant tout à fait
l'existence d'un projet de télégraphe par la mer Rouge, et
faisant ainsi croire aux auteurs du projet qu'elle avait l'in-
tention de l'empêcher s'il était possible.
Or, il faut faire observer que les télégraphes pour des pays
éloignés ne sont encore que des essais, et que le gouverne-
ment anglais lui-même a admis le principe de leur garantir
certains intérêts. Ainsi une ligne pour l'Inde ne peut réussir
qu'avec la garantie du gouvernement, et la Trésorerie ainsi
que les entrepreneurs des deux lignes concurrentes le savaient
très-bien. De plus, elles auraient été en concurrence trop di-
recte, commençant toutes les deux à Alexandrie pour aboutir
à Kourrachie ; elles n'auraient pas pu prospérer toutes les deux
simultanément. Au mois de juillet de l'an dernier, le pro-
spectus de la Compagnie du télégraphe entre l'Europe et l'Inde
fut publié. Il y fut proposé de lever une somme de 200,000
livres pour construire une ligne de Seleucia à Korna , au
confluent du Tigre et de l'Euphrate. Ce prospectus annonça
en même temps que le gouvernement autrichien poserait un
cible de Cattaro à Corfou, Candie, Alexandrie, et de là à Se-
leucia, et que la Compagnie de l'Inde poserait un autre câble
de Korna à Kourrachie. Au mois de novembre, la Trésorerie
accorda à cette Compagnie une subvention annuelle de 12,000
livres, ou de 6 p. 100 du capital de 200,000 livres, et la Com-
pagnie eut le privilège exclusif de la transmission des dépê-
ches officielles. En même temps la Trésorerie fit promettre à
la Compagnie de l'Inde de poser le câble sous-marin de Korna
a Kourrachie, au prix de. 300,000 livres; et on commença
Trésorerie et le Bureau du contrôle s'y sont refusés; mais
aujourd'hui ils se sont déclarés prêts à prendre part à cette
garantie.
L'historique des négociations et de ces changements d'opi-
nion est assez curieux. La première démarche concernant un
télégraphe pour l'Inde fut faite en 1854 par M. Lionel Gis-
borne, qui se rendit à Constantinople avec des lettres de re-
commandation de lord Clarendon à lord Strattford, pour
obtenir la concession d'une ligne sous-marine du cap Hellas
à Alexandrie, point de départ d'un télégraphe de l'Inde par
la mer Rouge. La Porte accorda la concession, dont les points
principaux étaient : durée de la convention de cinquante ans;
établissement d'une station à Chios et d'une autre à Rhodes;
payement annuel de 45,000 livres à la Compagnie, pour la
disposition d'un fil pendant quatre heures dans la journée;
exclusion de toute autre ligne des possessions ottomanes de la
Méditerranée en Egypte; la police de la ligne exercée par les
Turcs.
A cette époque, l'Empereur des Français fit proposer à la
Compagnie par le directeur général des lignes télégraphiques de
France, de substituer l'ile de Candie à celle de Rhodes, et de
s'arranger avec une Compagnie française qui poserait une ligne
de Toulon à l'extrémité sud de la Corse, de là à Malte, ensuite
à Candie, où elle joindrait la ligne des Dardanelles à Alexan-
drie. Cette proposition fut accueillie favorablement, et toute
la question soumise à la Compagnie des Indes, qui s'exprimait
ainsi le 1er juin 1855 : « La cour des directeurs me charge de
vous dire qu'ils seraient hautement satisfaits du succès d'une
entreprise aussi importante que celle que vous leur avez sou-
mise, et que pourvu que l'exécution de la ligne d'Alexandrie
soit assurée, ils prendraient en considération, dans un esprit
libéral, les propositions faites par les entrepreneurs du télé-
graphe de l'Inde. »
Six semaines après la réception de la lettre, l'auteur do
l'article que nous résumons fut envoyé à Constantinople
pour obtenir les firmans nécessaires, et une députation de la
cour des directeurs se présenta chez le secrétaire de la Tréso-
rerie, pour savoir si le gouvernement partageait les vues de la
Compagnie des Indes. Après quelques pourparlers sur la pro-
position de la ligne française, on fit clairement comprendre
aux directeurs qu'ils n'avaient à espérer aucune assistance de
la part de la Trésorerie. A la suite de ce refus, les sommes
versées par les actionnaires leur furent remboursées en entier,
et on laissa les premiers auteurs du projet poursuivre seuls
leur entreprise. Néanmoins lord Redcliffe continua à prêter à
l'auteur de cet article un concours noble et chaleureux, même
après que le gouvernement eut adopté la ligne de l'Euphrate.
Les principaux points de discussion avec la Porte furent, si
la Compagnie serait propriétaire de toute la ligne, ou si le
Pacha d'Egypte construirait la ligne à travers l'Egypte, et la
Porte, la ligne sous-marine dans la mer Rouge, la Compagnie
du télégraphe ne jouant que le rôle d'entrepreneur. On fit
observer à la Porte que toute la valeur politique de la ligne
disparaîtrait si elle devait être placée sous un contrôle étran-
ger, et que dans ces conditions le cabinet anglais ne prêterait
jamais son appui.
Enfin, sur les représentations de lord Redcliffe, une lettre
vizirielle fut envoyée au Pacha d'Egypte pour l'autoriser à re-
fuser la transmission des dépêches anglaises par ses propres
lignes, ou à permettre aux Anglais d'établir une ligne pour
eux-mêmes. Le Pacha comprenant bientôt l'importance vitale
de la question des communications avec l'Inde, accorda tous
les droits de propriété et de contrôle, satisfait de l'importance
qu'aurait son pays en devenant ainsi la clef de l'Inde. M. Fer-
dinand de Lesseps aida de sa grande influence personnelle
l'auteur de cet article pour lui faire obtenir les priviléges de-
mandés. Voici les conditions principales de la convention
avec l'Egypte : le terme de la concession est de quatre-vingt-
dix-neuf ans; la cession des terrains pour les stations est va-
lable pour quatre-vingt-dix-neuf ans; la Compagnie peut
établir tel nombre de fils qu'elle voudra d'Alexandrie au Caire
et de là à Suez; le Pacha se charge de la protection des fils et
des stations; la Compagnie nomme tous les employés ; les dé-
pêches adressées à des habitants de 1 Egypte ou envoyées par
eux seront expédiées par le bureau du télégraphe égyptien ;
les dépêches officielles de tous les gouvernements ont le pas
sur les dépêches privées; mais aucun gouvernement n'a la
préférence avant les autres; les dépêches officielles d'Egypte
payent la moitié des dépêches commerciales ; pour les dé-
pêches d'Egypte, la Compagnie paye 5 p. 0/0 de la taxe au
gouvernement. Ainsi les dépêches de passage ne payent
aucun impôt et ne sont soumises à aucune espèce de contrôle.
Un terme de quatre ans fut accordé pour la construction de la
ligne de la mer Rouge, à l'exclusion de toute autre ligne
jusqu'à l'expiration de ce délai.
L'auteur de cet article retourna alors à Constantinople
après trois mois de séjour en Egypte, pour obtenir la conlir-
mation de la convention d'Egypte et la concession nécessaire
pour l'établissement de stations sur la côte d'Arabie jusqu'à
Aden. La convention d'Egypte fut confirmée au mois de mai
1856 ; les arrangements pour les stations de la mer Rouge ne
furent fixés qu'au 24 décembre 1856, aux mêmes conditions
que les arrangements avec l'Egypte; seulement on ajouta
cette clause, que la Compagnie du télégraphe serait soumise
dans ses stations aux lois de l'Empire turc. Djeddah fut dé-
signé comme une des stations.
Pendant que la Compagnie obtenait ainsi tous les priviléges
nécessaires pour l'établissement d'un télégraphe des Darda-
nelles à l'embouchure de l'tndus, elle eut les mains liées en
Angleterre; la Trésorerie ne prenant pas la moindre connais-
sance d'aucune communication à ce sujet, ignorant tout à fait
l'existence d'un projet de télégraphe par la mer Rouge, et
faisant ainsi croire aux auteurs du projet qu'elle avait l'in-
tention de l'empêcher s'il était possible.
Or, il faut faire observer que les télégraphes pour des pays
éloignés ne sont encore que des essais, et que le gouverne-
ment anglais lui-même a admis le principe de leur garantir
certains intérêts. Ainsi une ligne pour l'Inde ne peut réussir
qu'avec la garantie du gouvernement, et la Trésorerie ainsi
que les entrepreneurs des deux lignes concurrentes le savaient
très-bien. De plus, elles auraient été en concurrence trop di-
recte, commençant toutes les deux à Alexandrie pour aboutir
à Kourrachie ; elles n'auraient pas pu prospérer toutes les deux
simultanément. Au mois de juillet de l'an dernier, le pro-
spectus de la Compagnie du télégraphe entre l'Europe et l'Inde
fut publié. Il y fut proposé de lever une somme de 200,000
livres pour construire une ligne de Seleucia à Korna , au
confluent du Tigre et de l'Euphrate. Ce prospectus annonça
en même temps que le gouvernement autrichien poserait un
cible de Cattaro à Corfou, Candie, Alexandrie, et de là à Se-
leucia, et que la Compagnie de l'Inde poserait un autre câble
de Korna à Kourrachie. Au mois de novembre, la Trésorerie
accorda à cette Compagnie une subvention annuelle de 12,000
livres, ou de 6 p. 100 du capital de 200,000 livres, et la Com-
pagnie eut le privilège exclusif de la transmission des dépê-
ches officielles. En même temps la Trésorerie fit promettre à
la Compagnie de l'Inde de poser le câble sous-marin de Korna
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