Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-03-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 mars 1858 10 mars 1858
Description : 1858/03/10 (A3,N42). 1858/03/10 (A3,N42).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203088z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
110 L'ISTHME DE SUEZ, MERCREDI 10 MARS.
et, après m'être entendu avec le colonel Graham du 59e régi-
ment, pour l'occupation delà porte de l'Est, je mis en marche
le premier bataillon dans la même direction ; les hauteurs
connues sous le nom de City Hill étaient, en effet, le point
essentiel à occuper, et le seul où nous pussions éprouver quel-
que résistance sérieuse. Cette résistance n'eut pas lieu ; les
Chinois abandonnèrent une à une toutes les positions, non
cependant sans maintenir pendant l'attaque et durant le reste
de la journée un feu très-vif de tirailleurs. De la grande pa-
gode à cinq étages que nos bataillons occupaient, de City
Hill et d'une batterie chinoise située près de City Hill, dont
la brigade navale anglaise s'était emparée, nous dominions
les forts extérieurs. On ouvrit sur ces forts le feu de quelques
pièces d'artillerie et un feu plongeant de mousqueterie. Suc-
cessivement nous vîmes leurs défenseurs les abandonner, et
dans l'après-midi le commodore Elliot occupait le fort Gough,
à la tête d'un détachement de la brigade navale anglaise. La
brigade de réserve occupait le fort Lyn et protégeait la ligne
de communication. La porte du Nord-Est, ouverte, donnait
passage à l'artillerie la plus lourde et aux ambulances; Far-
tillerie légère , hissée rapidement sur les remparts, avait suivi
les colonnes d'assaut. Le succès était aussi complet que pos-
sible. Les drapeaux de l'Angleterre et de la France, sous les-
quels venaient de rivaliser d'ardeur et de courage les soldats et
les marins des deux nations, lfottaient au sommet de la pa-
gode de City Hill; la ville était à nos pieds, et dès ce moment
à notre discrétion.
J'ai eu l'onneur de vousfaireconnaître, monsieur le Ministre,
dans ma dépêche télégraphique, l'entrain et l'ardeur dont tout
le corps expéditionnaire avait fait preuve; comme je vous l'ai
dit, chacun a fait admirablement son devoir. J'envoie à Votre
Excellence, par ce courrier, les propositions de récompenses
que j'ai établies en faveur des officiers, des marins et des sol-
dats placés sous mon commandement. J'espère que Votre
Excellence voudra bien les prendre en considération, et que
l'Empereur honorera de ses bontés les braves gens qui ont
soutenu si vaillamment, sur ces lointains rivages, l'honneur
du drapeau de la France.
Nos pertes s'élèvent à deux hommes tués et à trente blessés ;
tin seul officier, M. Maduron, a été atteint par le feu de l'en-
nemi ; mais sa blessure ne présente aucune gravité. Nos alliés
ont eu, tant dans les troupes de toutes armes que dans la
brigade navale anglaise, soixante-dix-neuf hommes atteints
par le feu de l'ennemi, dont huit tués. Une perte douloureuse,
et qui a excité de grandes sympathies, est celle du capitaine
de vaisseau William Baies, officier de la plus haute distinc-
tion, aussi savant hydrographe que brave militaire, tué d'une
balle au cœur au moment de l'assaut.
Je joins à cette dépêche un plan de la ville et de ses envi-
rons, exécuté par le sous-ingénieur hydrographe Ploix, sur
lequel se trouve tracée la marche de notre colonne. M. Ploix,
pendant toutes les opérations, a rempli près de moi les fonc-
tions d'officier d'ordonnance et s'est montré aussi brave qu'in-
telligent. M. de Gnancey, mon officier d'ordonnance, est
• attaché depuis le commencement des opérations à l'élat-major
du général Straubensée. J'envoie aussi à Votre Excellence
plusieurs dessins faits par M. Roux, mon secrétaire, qui re-
produisent avec talent et une grande exactitude les différents
détails de l'attaque; ces dessins ont été pris sous le feu de
l'ennemi.
1 La nuit du 29 au 30 s'écoula très-paisiblement. Dans la
journée du 30 nous arrêtâmes, deconcert avec le général Strau-
bensée, la distribution des différents postes. Les troupes,
aujourd'hui, sont toutes abritées et ne sont plus au bivouac.
Dans cette même journée commencèrent les travaux pour éta-
blir une nouvelle ligne de communication par une brèche
pratiquée dans le faubourg de l'Est et par le faubourg qui lui
est contigu. Cette ligne de communication est complètement
ouverte aujourd'hui ; c'est par elle que nous parviennent nos
vivres et nos munitions de guerre. Le commandant Reynaud
a pourvu, du reste, dès les premiers jours, à notre ravitaille-
ment avec un zèle et une sollicitude qui ne se décourageaient
devant aucun obstacle. Il a su communiquer son ardeur à
tous les officiers et matelots placés sous ses odres; et sous
l'inspiration de la fraternité d'armes, cette tâche si ingrate et
si laborieuse, faite en vue de l'ennemi, a été exécutée avec un
dévouement sans égal. Pour régulariser ce service d'une ma-
nière définitive, je fais en ce moment former deux compagnies
de coulies chinois, qui, à l'instar de ce qui se pratique chez
les Anglais, seront formés en train militaire. Cette organisa-
tion me permettra de renvoyer à bord des bâtiments les com-
pagnies d'abordage, employées jusqu'à ce jour aux transports,
et de commencer la réorganisation des équipages. Les deux
bataillons demeureront à terre sous mon commandement,
jusqu'à ce que la défense générale soit complétement assurée,
la ville parfaitement soumise et l'ordre établi sur les bases les
plus solides. Alors seulement l'un des bataillons retournera
sur l'escadre.
La première communication avec les Chinois a eu lieu dans
la journée du 30 décembre. Ce jour-là, un mandarin militaire
inférieur vint, de la part du général tartare, pour entamer
des pourparlers, affirmant que ce général n'était pour rien
dans les proclamations qui avaient mis à prix la tête des com-
mandants en chef, et qu'elles étaient l'oeuvre exclusive du
commissaire impérial Yeh. Il fut répondu à ce messager que
si le général tartare avait quelques propositions sérieuses à
faire, il devait les apporter lui-même, à deux heures, aux
avant-postes (il était alors midi), où les commandants en
chef iraient à sa rencontre ; que tout autre mode de traiter ne
saurait être accueilli. On prépara en même temps une forte
escorte anglo-française pour accompagner le commandant en
chef dans l'entrevue avec le général tartare, et dans l'inten-
tion de pousser une reconnaissance jusqu'à la porte de l'Ouest,
si l'entrevue n'avait pas lieu. Elle n'eut pas lieu, en effet, le
général tartare ne s'étant pas présenté. Ou poussa d'abord
jusqu'à la porte de l'Ouest, et là il fut décidé entre les com-
mandants en chef qu'on ferait le tour complet des murailles.
Nous revînmes en effet au quartier général par les murailles de
l'est, après avoir suivi l'enceinte entière de la ville. Cette pro-
menade militaire fut d'un excellent effet ; elle prouva aux Chi-
nois que tous les points de l'enceinte nous étaient accessibles,
et que nous pouvions choisir partout nos débouchés dans cette
cité orgueilleuse qui avait voulu rester à toujours fermée aux
barbares.
Le 1er janvier, les ambassadeurs de France et d'Angleterre
honorèrent de leur visite le quartier général. Ils furent reçus
avec tous les honneurs dus à leur rang, les troupes sous les
armes, et salués sur leur passage de nombreux hourras et de
vigoureuses acclimations de Vire l'Empereur! A l'occasion de
cette visite, on fit sauter deux, des forts du nord, lé fort Gough
et le plus au sud des forts Blue Jackets. Les travaux de mine
pratiqués sous ce dernier ouvrage avaient été exécutés par nos
hommes; les marins anglais avaient été chargés des travaux
entrepris sous le fort. Gough. Cette visite des ambassadeurs
n'amena d'ailleurs aucune résolution nouvelle. Les populations
flottaient entre le désir de venir à nous et de voir la paix réta-
plie , et la crainte que leur inspiraient les mandarins, et sur-
tout Yeh, qui était resté dans la ville. Tout ce que nous avions
et, après m'être entendu avec le colonel Graham du 59e régi-
ment, pour l'occupation delà porte de l'Est, je mis en marche
le premier bataillon dans la même direction ; les hauteurs
connues sous le nom de City Hill étaient, en effet, le point
essentiel à occuper, et le seul où nous pussions éprouver quel-
que résistance sérieuse. Cette résistance n'eut pas lieu ; les
Chinois abandonnèrent une à une toutes les positions, non
cependant sans maintenir pendant l'attaque et durant le reste
de la journée un feu très-vif de tirailleurs. De la grande pa-
gode à cinq étages que nos bataillons occupaient, de City
Hill et d'une batterie chinoise située près de City Hill, dont
la brigade navale anglaise s'était emparée, nous dominions
les forts extérieurs. On ouvrit sur ces forts le feu de quelques
pièces d'artillerie et un feu plongeant de mousqueterie. Suc-
cessivement nous vîmes leurs défenseurs les abandonner, et
dans l'après-midi le commodore Elliot occupait le fort Gough,
à la tête d'un détachement de la brigade navale anglaise. La
brigade de réserve occupait le fort Lyn et protégeait la ligne
de communication. La porte du Nord-Est, ouverte, donnait
passage à l'artillerie la plus lourde et aux ambulances; Far-
tillerie légère , hissée rapidement sur les remparts, avait suivi
les colonnes d'assaut. Le succès était aussi complet que pos-
sible. Les drapeaux de l'Angleterre et de la France, sous les-
quels venaient de rivaliser d'ardeur et de courage les soldats et
les marins des deux nations, lfottaient au sommet de la pa-
gode de City Hill; la ville était à nos pieds, et dès ce moment
à notre discrétion.
J'ai eu l'onneur de vousfaireconnaître, monsieur le Ministre,
dans ma dépêche télégraphique, l'entrain et l'ardeur dont tout
le corps expéditionnaire avait fait preuve; comme je vous l'ai
dit, chacun a fait admirablement son devoir. J'envoie à Votre
Excellence, par ce courrier, les propositions de récompenses
que j'ai établies en faveur des officiers, des marins et des sol-
dats placés sous mon commandement. J'espère que Votre
Excellence voudra bien les prendre en considération, et que
l'Empereur honorera de ses bontés les braves gens qui ont
soutenu si vaillamment, sur ces lointains rivages, l'honneur
du drapeau de la France.
Nos pertes s'élèvent à deux hommes tués et à trente blessés ;
tin seul officier, M. Maduron, a été atteint par le feu de l'en-
nemi ; mais sa blessure ne présente aucune gravité. Nos alliés
ont eu, tant dans les troupes de toutes armes que dans la
brigade navale anglaise, soixante-dix-neuf hommes atteints
par le feu de l'ennemi, dont huit tués. Une perte douloureuse,
et qui a excité de grandes sympathies, est celle du capitaine
de vaisseau William Baies, officier de la plus haute distinc-
tion, aussi savant hydrographe que brave militaire, tué d'une
balle au cœur au moment de l'assaut.
Je joins à cette dépêche un plan de la ville et de ses envi-
rons, exécuté par le sous-ingénieur hydrographe Ploix, sur
lequel se trouve tracée la marche de notre colonne. M. Ploix,
pendant toutes les opérations, a rempli près de moi les fonc-
tions d'officier d'ordonnance et s'est montré aussi brave qu'in-
telligent. M. de Gnancey, mon officier d'ordonnance, est
• attaché depuis le commencement des opérations à l'élat-major
du général Straubensée. J'envoie aussi à Votre Excellence
plusieurs dessins faits par M. Roux, mon secrétaire, qui re-
produisent avec talent et une grande exactitude les différents
détails de l'attaque; ces dessins ont été pris sous le feu de
l'ennemi.
1 La nuit du 29 au 30 s'écoula très-paisiblement. Dans la
journée du 30 nous arrêtâmes, deconcert avec le général Strau-
bensée, la distribution des différents postes. Les troupes,
aujourd'hui, sont toutes abritées et ne sont plus au bivouac.
Dans cette même journée commencèrent les travaux pour éta-
blir une nouvelle ligne de communication par une brèche
pratiquée dans le faubourg de l'Est et par le faubourg qui lui
est contigu. Cette ligne de communication est complètement
ouverte aujourd'hui ; c'est par elle que nous parviennent nos
vivres et nos munitions de guerre. Le commandant Reynaud
a pourvu, du reste, dès les premiers jours, à notre ravitaille-
ment avec un zèle et une sollicitude qui ne se décourageaient
devant aucun obstacle. Il a su communiquer son ardeur à
tous les officiers et matelots placés sous ses odres; et sous
l'inspiration de la fraternité d'armes, cette tâche si ingrate et
si laborieuse, faite en vue de l'ennemi, a été exécutée avec un
dévouement sans égal. Pour régulariser ce service d'une ma-
nière définitive, je fais en ce moment former deux compagnies
de coulies chinois, qui, à l'instar de ce qui se pratique chez
les Anglais, seront formés en train militaire. Cette organisa-
tion me permettra de renvoyer à bord des bâtiments les com-
pagnies d'abordage, employées jusqu'à ce jour aux transports,
et de commencer la réorganisation des équipages. Les deux
bataillons demeureront à terre sous mon commandement,
jusqu'à ce que la défense générale soit complétement assurée,
la ville parfaitement soumise et l'ordre établi sur les bases les
plus solides. Alors seulement l'un des bataillons retournera
sur l'escadre.
La première communication avec les Chinois a eu lieu dans
la journée du 30 décembre. Ce jour-là, un mandarin militaire
inférieur vint, de la part du général tartare, pour entamer
des pourparlers, affirmant que ce général n'était pour rien
dans les proclamations qui avaient mis à prix la tête des com-
mandants en chef, et qu'elles étaient l'oeuvre exclusive du
commissaire impérial Yeh. Il fut répondu à ce messager que
si le général tartare avait quelques propositions sérieuses à
faire, il devait les apporter lui-même, à deux heures, aux
avant-postes (il était alors midi), où les commandants en
chef iraient à sa rencontre ; que tout autre mode de traiter ne
saurait être accueilli. On prépara en même temps une forte
escorte anglo-française pour accompagner le commandant en
chef dans l'entrevue avec le général tartare, et dans l'inten-
tion de pousser une reconnaissance jusqu'à la porte de l'Ouest,
si l'entrevue n'avait pas lieu. Elle n'eut pas lieu, en effet, le
général tartare ne s'étant pas présenté. Ou poussa d'abord
jusqu'à la porte de l'Ouest, et là il fut décidé entre les com-
mandants en chef qu'on ferait le tour complet des murailles.
Nous revînmes en effet au quartier général par les murailles de
l'est, après avoir suivi l'enceinte entière de la ville. Cette pro-
menade militaire fut d'un excellent effet ; elle prouva aux Chi-
nois que tous les points de l'enceinte nous étaient accessibles,
et que nous pouvions choisir partout nos débouchés dans cette
cité orgueilleuse qui avait voulu rester à toujours fermée aux
barbares.
Le 1er janvier, les ambassadeurs de France et d'Angleterre
honorèrent de leur visite le quartier général. Ils furent reçus
avec tous les honneurs dus à leur rang, les troupes sous les
armes, et salués sur leur passage de nombreux hourras et de
vigoureuses acclimations de Vire l'Empereur! A l'occasion de
cette visite, on fit sauter deux, des forts du nord, lé fort Gough
et le plus au sud des forts Blue Jackets. Les travaux de mine
pratiqués sous ce dernier ouvrage avaient été exécutés par nos
hommes; les marins anglais avaient été chargés des travaux
entrepris sous le fort. Gough. Cette visite des ambassadeurs
n'amena d'ailleurs aucune résolution nouvelle. Les populations
flottaient entre le désir de venir à nous et de voir la paix réta-
plie , et la crainte que leur inspiraient les mandarins, et sur-
tout Yeh, qui était resté dans la ville. Tout ce que nous avions
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6203088z/f6.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6203088z/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6203088z/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6203088z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6203088z
Facebook
Twitter