Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-03-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 mars 1858 10 mars 1858
Description : 1858/03/10 (A3,N42). 1858/03/10 (A3,N42).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203088z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
[ MERCREDI 10 MARS. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. * 119
monstre, et on a été obligé de choisir un endroit dans la ri-
vière Mersey, entre Woodude et Birkenhead, où le navire, au
moment des hautes eaux, sera dirigé sur un fondement de pi-
liers enfoncés dans le liL de la rivière, pour être laissé libre
lorsque les eaux baisseront. Cette opération ne sera pas sans
danger, le Mersey étant une rivière très-rapide, et il est à re-
gretter que l'on n'ait pu trouver un endroit convenable dans
la Tamise.
Tels sont les détails donnés par le Times j on voit que le
Léviathan est encore assez loin d'être complet.
G. WAGENER.
FAITS DIVERS.
Les dernières nouvelles des Indes apportées à Suez par le
Pollinguer, de la Compagnie Péninsulaire et Orientale, sont
de Calcutta, 28 janvier.
A cette date, l'insurrection paraissait tout à fait concentrée
dans le royaume d'Oude, où les rebelles étaient encore, dit-
on, au nombre de 100,000. Le général en chef, sir Colin
Campbell, à la tête de 25,000 hommes, qu'il a successive-
ment réunis, se disposait à entrer dans le royaume d'Oude,
par le sud, en même temps que les Gourkhas devaient y en-
trer par le nord. Il est évident que des événements décisifs
se préparent, et l'on ne peut tarder à les connaître.
Quelques dépêches annoncent que la discorde est parmi
les insurgés et qu'ils se combattent entre eux. 'Si ce bruit est
vrai, la victoire des Anglais serait d'autant plus facile et plus
prompte.
— On écrit au Times, de Vienne, le 20 février :
« Le projet de poser un câble électrique entre Raguse et
Alexandrie sera très-probablement abandonné. Au mois de
septembre dernier, le comte Clarendon informa le gouverne-
ment d'Autriche que le Cabinet anglais ne pourrait sanc-
tionner l'offre faite par la Trésorerie au printemps de 1857.
Le Cabinet autrichien fut grandement surpris en recevant
cette communication; mais on supposa que M. Wilson, signa-
taire de l'offre à laquelle nous avons fait allusion, avait outre-
passé ses pouvoirs, et le Cabinet autrichien consentit volon-
tairement à recommencer les négociations. Le sens de la
première dépêche envoyée à Londres fut que, le Cabinet an-
glais ne pouvant s'engager à se servir exclusivement de la
ligne entre Raguse et Alexandrie, le gouvernement autrichien
proposait qu'il prit l'engagement ou de garantir une partie
des intérêts du capital, ou d'envoyer par cette ligne des dé-
pêches pour une somme de 10,000 livres sterling annuelle-
ment pendant un certain nombre d'années. Le comte Appony
et lord Palmerston eurent une entrevue à ce sujet, et ce der-
nier déclara la dernière des 1 deux propositions acceptable.
Dans le courant du mois d'octobre, le directeur des télégra-
phes en Autriche se rendit à Constantinople pour obtenir de
la Porte un firman autorisant son gouvernement à établir une
station télégraphique entre Candie et Alexandrie. Il rencontra
des difficultés; et comme sa présence était nécessaire ici, il
quitta la capitale de Turquie au mois de décembre dernier,
laissant au baron de Prokesch le soin de régler l'affaire avec
la Porte. Bientôt après son retour à Vienne, il fut résolu de
commencer sans retard la ligne de Raguse à Alexandrie, et le
gouvernement anglais fut informé que les autorités autri-
chiennes avaient l'intention de charger M. Brett de la pose du
câble entre Raguse et Corfou , et entre Corfou et Zante. En
même temps on demanda à M. Brett s'il voulait entreprendre
le travail aux conditions proposées par l'Autriche, et, sur sa
réponse affirmative, on pensa qu'il pourrait achever la ligne
de Raguse à Zante au mois de mai. Tout parut marcher
d'une manière satisfaisante jusqu'à dimanche dernier, où sir
Hamilton Seymour informa le comte Buol que le gouverne-
ment de Sa Majesté ne pouvait permettre à l'Autriche d'a-
voir des stations télégraphiques à Corfou ou à Zante. Dans sa
dépêche, lord Clarendon fit observer qu'il y a deux ans la
Porte refusait sa permission à l'établissement d'un télégraphe
anglais sur les bords de l'Euphrate. Le gouvernement anglais
ayant permis à la Sardaigne d'avoir une station à Malte, il est
quelque peu difficile de comprendre pourquoi il ne veut pas
permettre à l'Autriche d'avoir des établissements pareils à
Corfou et à Zante. On assure que l'ingénieur Bonelli va conti-
nuer le télégraphe sarde jusqu'à Alexandrie; mais, dans ce
cas même, la politique du gouvernement anglais ne s'explique
pas d'une manière satisfaisante. Il
Il faut attendre en effet quelques manifestations nouvelles
pour comprendre quelle est l'intention de l'Angleterre dans
toute cette négociation. Si le correspondant du Times n'a pu
percer ce secret, il est accroire qu'il est bien caché. Avec
quelque patience, on ne tardera pas à le découvrir.
— Il paraît, d'après un article du Times du 24 février, que
les îles Kouria-Mouria, dans la mer des Indes, ne tiennent
pas toutes les promesses qu'on avait conçues. Dans une réu-
nion des maîtres de trente-neuf navires, tenue dans les îles
Kouria-Mouria le 14 janvier dernier, il a été constaté que les
trois îles Haski, Jibleea et Ghurzoud ne sont pas couvertes de
guano, comme l'avaient prétendu les sieurs Ord, Hindson et
Hayes, entrepreneurs; que la qualité n'égale aucunement celle
du guano d'Ichaboë et du Pérou; que les facilités de charge-
ment ne sont pas les mêmes qu'à Ichaboë; que la mer est
très-souvent agitée, et que plusieurs navires ont perdu des
ancres; qu'il n'y a pas de ports sûrs dans l'île de Jibleea, les
canots mêmes n'étant pas toujours en sûreté; qu'il est impos-
sible d'avoir un nombre de bras suffisant à Aden, le gouver-
nement de l'Inde ayant défendu aux travailleurs de quitter
cette ville; que la prétendue sécheresse de climat n'existe pas,
la pluie étant tombée très-fréquemment; que personne n'a
pu enlever et charger une demi-tonne par jour; qu'aucun
navire ne peut rester en sûreté à un demi-mille de Jibleea.
En conséquence , le meeting est d'avis que les entrepre-
neurs devaient perdre le montant de la licence, et qu'aucun
maître de bâtiment aux îles Kouria-Mouria ne devait signer,
si ce n'est avec protestation, des contrats de chargement de
guano pris dans cet endroit. Le meeting a conclu par une ré-
solution condamnant tous ceux qui mettent en circulation de
faux rapports sur la qualité et la quantité du guano, et il a ex-
primé son regret de ce que le rapport du capitaine Freementle,
constatant le véritable état des choses, n'ait pas été publié
plus tôt.
Il est donc probable que cette spéculation sera prochaine-
ment abandonnée, sans parler des poursuites judiciaires aux-
quelles elle peut donner lieu.
— Les journaux anglais de la fin de février ont publié les
chiffres des exportations de la Grande-Bretagne pendant l'an-
née 1857. Les exportations pour les possessions anglaises
constituent presque un tiers du total général ; et bien que le
commerce de l'Inde se soit ressenti de l'insurrection, celui de
l'Australie et de l'Amérique anglaise s'est constamment accru;
il a presque doublé en deux ans. Malheureusement cet ac-
croissement a été en grande partie la suite des spéculations
de maisons peu solides, soutenues par les banques provin-
ciales qui sont tombées dernièrement en déconfiture-, et on
monstre, et on a été obligé de choisir un endroit dans la ri-
vière Mersey, entre Woodude et Birkenhead, où le navire, au
moment des hautes eaux, sera dirigé sur un fondement de pi-
liers enfoncés dans le liL de la rivière, pour être laissé libre
lorsque les eaux baisseront. Cette opération ne sera pas sans
danger, le Mersey étant une rivière très-rapide, et il est à re-
gretter que l'on n'ait pu trouver un endroit convenable dans
la Tamise.
Tels sont les détails donnés par le Times j on voit que le
Léviathan est encore assez loin d'être complet.
G. WAGENER.
FAITS DIVERS.
Les dernières nouvelles des Indes apportées à Suez par le
Pollinguer, de la Compagnie Péninsulaire et Orientale, sont
de Calcutta, 28 janvier.
A cette date, l'insurrection paraissait tout à fait concentrée
dans le royaume d'Oude, où les rebelles étaient encore, dit-
on, au nombre de 100,000. Le général en chef, sir Colin
Campbell, à la tête de 25,000 hommes, qu'il a successive-
ment réunis, se disposait à entrer dans le royaume d'Oude,
par le sud, en même temps que les Gourkhas devaient y en-
trer par le nord. Il est évident que des événements décisifs
se préparent, et l'on ne peut tarder à les connaître.
Quelques dépêches annoncent que la discorde est parmi
les insurgés et qu'ils se combattent entre eux. 'Si ce bruit est
vrai, la victoire des Anglais serait d'autant plus facile et plus
prompte.
— On écrit au Times, de Vienne, le 20 février :
« Le projet de poser un câble électrique entre Raguse et
Alexandrie sera très-probablement abandonné. Au mois de
septembre dernier, le comte Clarendon informa le gouverne-
ment d'Autriche que le Cabinet anglais ne pourrait sanc-
tionner l'offre faite par la Trésorerie au printemps de 1857.
Le Cabinet autrichien fut grandement surpris en recevant
cette communication; mais on supposa que M. Wilson, signa-
taire de l'offre à laquelle nous avons fait allusion, avait outre-
passé ses pouvoirs, et le Cabinet autrichien consentit volon-
tairement à recommencer les négociations. Le sens de la
première dépêche envoyée à Londres fut que, le Cabinet an-
glais ne pouvant s'engager à se servir exclusivement de la
ligne entre Raguse et Alexandrie, le gouvernement autrichien
proposait qu'il prit l'engagement ou de garantir une partie
des intérêts du capital, ou d'envoyer par cette ligne des dé-
pêches pour une somme de 10,000 livres sterling annuelle-
ment pendant un certain nombre d'années. Le comte Appony
et lord Palmerston eurent une entrevue à ce sujet, et ce der-
nier déclara la dernière des 1 deux propositions acceptable.
Dans le courant du mois d'octobre, le directeur des télégra-
phes en Autriche se rendit à Constantinople pour obtenir de
la Porte un firman autorisant son gouvernement à établir une
station télégraphique entre Candie et Alexandrie. Il rencontra
des difficultés; et comme sa présence était nécessaire ici, il
quitta la capitale de Turquie au mois de décembre dernier,
laissant au baron de Prokesch le soin de régler l'affaire avec
la Porte. Bientôt après son retour à Vienne, il fut résolu de
commencer sans retard la ligne de Raguse à Alexandrie, et le
gouvernement anglais fut informé que les autorités autri-
chiennes avaient l'intention de charger M. Brett de la pose du
câble entre Raguse et Corfou , et entre Corfou et Zante. En
même temps on demanda à M. Brett s'il voulait entreprendre
le travail aux conditions proposées par l'Autriche, et, sur sa
réponse affirmative, on pensa qu'il pourrait achever la ligne
de Raguse à Zante au mois de mai. Tout parut marcher
d'une manière satisfaisante jusqu'à dimanche dernier, où sir
Hamilton Seymour informa le comte Buol que le gouverne-
ment de Sa Majesté ne pouvait permettre à l'Autriche d'a-
voir des stations télégraphiques à Corfou ou à Zante. Dans sa
dépêche, lord Clarendon fit observer qu'il y a deux ans la
Porte refusait sa permission à l'établissement d'un télégraphe
anglais sur les bords de l'Euphrate. Le gouvernement anglais
ayant permis à la Sardaigne d'avoir une station à Malte, il est
quelque peu difficile de comprendre pourquoi il ne veut pas
permettre à l'Autriche d'avoir des établissements pareils à
Corfou et à Zante. On assure que l'ingénieur Bonelli va conti-
nuer le télégraphe sarde jusqu'à Alexandrie; mais, dans ce
cas même, la politique du gouvernement anglais ne s'explique
pas d'une manière satisfaisante. Il
Il faut attendre en effet quelques manifestations nouvelles
pour comprendre quelle est l'intention de l'Angleterre dans
toute cette négociation. Si le correspondant du Times n'a pu
percer ce secret, il est accroire qu'il est bien caché. Avec
quelque patience, on ne tardera pas à le découvrir.
— Il paraît, d'après un article du Times du 24 février, que
les îles Kouria-Mouria, dans la mer des Indes, ne tiennent
pas toutes les promesses qu'on avait conçues. Dans une réu-
nion des maîtres de trente-neuf navires, tenue dans les îles
Kouria-Mouria le 14 janvier dernier, il a été constaté que les
trois îles Haski, Jibleea et Ghurzoud ne sont pas couvertes de
guano, comme l'avaient prétendu les sieurs Ord, Hindson et
Hayes, entrepreneurs; que la qualité n'égale aucunement celle
du guano d'Ichaboë et du Pérou; que les facilités de charge-
ment ne sont pas les mêmes qu'à Ichaboë; que la mer est
très-souvent agitée, et que plusieurs navires ont perdu des
ancres; qu'il n'y a pas de ports sûrs dans l'île de Jibleea, les
canots mêmes n'étant pas toujours en sûreté; qu'il est impos-
sible d'avoir un nombre de bras suffisant à Aden, le gouver-
nement de l'Inde ayant défendu aux travailleurs de quitter
cette ville; que la prétendue sécheresse de climat n'existe pas,
la pluie étant tombée très-fréquemment; que personne n'a
pu enlever et charger une demi-tonne par jour; qu'aucun
navire ne peut rester en sûreté à un demi-mille de Jibleea.
En conséquence , le meeting est d'avis que les entrepre-
neurs devaient perdre le montant de la licence, et qu'aucun
maître de bâtiment aux îles Kouria-Mouria ne devait signer,
si ce n'est avec protestation, des contrats de chargement de
guano pris dans cet endroit. Le meeting a conclu par une ré-
solution condamnant tous ceux qui mettent en circulation de
faux rapports sur la qualité et la quantité du guano, et il a ex-
primé son regret de ce que le rapport du capitaine Freementle,
constatant le véritable état des choses, n'ait pas été publié
plus tôt.
Il est donc probable que cette spéculation sera prochaine-
ment abandonnée, sans parler des poursuites judiciaires aux-
quelles elle peut donner lieu.
— Les journaux anglais de la fin de février ont publié les
chiffres des exportations de la Grande-Bretagne pendant l'an-
née 1857. Les exportations pour les possessions anglaises
constituent presque un tiers du total général ; et bien que le
commerce de l'Inde se soit ressenti de l'insurrection, celui de
l'Australie et de l'Amérique anglaise s'est constamment accru;
il a presque doublé en deux ans. Malheureusement cet ac-
croissement a été en grande partie la suite des spéculations
de maisons peu solides, soutenues par les banques provin-
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