Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-03-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 mars 1858 25 mars 1858
Description : 1858/03/25 (A3,N43). 1858/03/25 (A3,N43).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203089c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
JEUDI 25 MARS. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 143
ateliers de M. Laird, pour y être mis en état de prendre la mer.
— La frégate autrichienne Novara, qui exécute en ce mo-
ment un voyage de circumnavigation, et dont nous avons
plusieurs fois parlé, a mouillé le 24 janvier dernier à la Pointe-
de-Galles, port situé à l'extrémité sud de l'ile de Ceylan, ve-
nant du Cap. Elle doit se rendre à Colombo, chef-lieu de l'ile,
sur la côte occidentale, et visiter ensuite les principaux points
de la côte de Coromandel, Karikal, Tranquebar, Pondichéry,
Madras. Plusieurs membres de la Commission scientifique em-
barqués sur la Novara ont quitté la frégate à Ceylan et sont
arrivés d'avance à Madras, afin d'avoir dans cette ville impor-
tante plus de temps à consacrer à leurs études.
On voit que la Novara ne tardera point à arriver en Chine,
et que le pavillon autrichien sera représenté dans ce grand
concours de nations civilisées réunies sur les côtes du Céleste
Empire pour assister ou prendre part aux événements considé-
rables qui s'y passent.
— On écrit de Liverpool, le 4 mars :
« Le steamer Pearl, capitaine Bedingfield, est arrivé hier
dans la Mersey, ayant à bord le révérend docteur Livingslone,
sa femme, son fils, son frère et les personnes qui doivent
l'accompagner à la côte sud-ouest de l'Afrique. Aujourd'hui,
le grand voyageur a consacré une partie de la journée à visi-
ter les chantiers de construction de navires de M. John Laird;
il a assisté.aux dispositions prises pour le départ de l'expédi-
tion, c'est-à-dire l'équipement du petit vapeur doublé en fer
qui est destiné à la navigation et à l'exploration de la rivière
Zambèse. Les instruments scientifiques et les bagages de l'ex-
pédition seront placés demain à bord du Pearl, et la mission,
selon toute probabilité, mettra à la voile samedi et se dirigera
de ce port au lieu de sa destination. Le docteur Livingstone,
sa femme et son fils ont été les hôtes de M. Crosfield jusqu'à
ce jour ; demain ils seront reçus par M. Laird et habiteront
chez lui jusqu'au moment de leur départ. M. John Laird est
frère de M. Mac-Grégor, dont le nom est connu par les ré-
sultats de l'exploration de la Pléiade dans le Niger, à la côte
occidentale d'Afrique. »
Pour tous les faits divers : ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'ÉGYPTE.
(Correspondance particulière de /'ISTHME DE SUEZ.)
Alexandrie, 7 mars 1858.
Ma dernière lettre était du 25 février. Depuis cette époque
le Vice-roi est de retour à Alexandrie, où il séjourne actuelle-
ment. Il souffrait ces jours derniers d'une ophthalmie, qui heu-
reusement s'est dissipée.
Préoccupée du bien de son pays, Son Altesse vient de pro-
jeter une grande amélioration qui est une nouvelle preuve de
la sollicitude éclairée de ce prince, et qui lui vaudra la recon-
naissance de tout le commerce qui fréquente le port d'Alexan-
drie. Voici de quoi il s'agit : l'augmentation progressive de
l'exportation et de l'importation faisait journellement sentir la
nécessité d'un local et d'un emplacement plus convenable
pour l'embarquement et le débarquement des marchandises.
Jusqu'à présent toutes les opérations de magasinage, de
transport et d'embarquement pour les marchandises d'expor-
tation avaient lieu au Mahmoudiéh, à l'embouchure du grand
canal de ce nom, tandis que tout ce qui avait rapport aux
marchandises d'importation se passait à une assez grande dis-
tance de ce même canal ainsi que de la gare du chemin de
fer. En outre ces emplacements qui suffisaient au mouvement
commercial d'il y a dix ans devenaient chaque jour plus res-
treints par suite tfe l'extension du commerce,
Son Altesse vient de donner les ordres pour qu'au Mahmou-
diéh le terrain actuellement occupé par des parapets, des fos-
sés et autres ouvrages de fortification soient nivelés et que les
fossés soient comblés, qu'une route plus directe jusqu'à la mer
soit établie pour le transport des marchandises d'exportation,
et que deux nouveaux môles d'embarquement soient immédia-
tement construits. L'emplacement qui résultera à la suite de ces
travaux sera considérable, et facilitera beaucoup le commerce.
De plus, tout à côté de l'embouchure du canal se trouvent
de grands magasins qui ont servi anciennement pour les ré-
serves et les dépôts de comestibles du gouvernement. L'ordre
vient d'être donné également de les réparer afin de les faire
servir à la douane d'importation, que l'on y transportera, de
manière que tout le commerce se trouvera concentré au même
point et à portée des écluses qu'on établit à l'endroit où leca-
nal débouche dans le port, ainsi que du chemin de fer, dont
la gare se trouve à quelques pas de là. Outre les facilités que
le commerce d'exportation en retirera, on épargnera sur les
marchandises d'importation des frais énormes de transport,
que maintenant on doit subir pour arriver aux deux grandes
artères du pays, le chemin de fer et le Mahmoudiéh.
Il est inutile d'appuyer davantage sur de pareilles mesurez
et d'en faire l'éloge qu'elles méritent. La simple exposition
suffit pour faire comprendre la haute intelligence du Prince
et son désir de continuer les traditions civilisatrices de son
père en développant dans le pays qu'il commande les éléments
de fortune qu'il y trouve.
Je dois ajouter cependant que la ville d'Alexandrie, une fois
ces améliorations obtenues, rivalisera pour les facilités qu'elle
offrira au commerce avec les ports les plus favorisés et les
plus considérables de l'Europe; et, ce qui est à citer encore,
c'est que les frais énormes qui seront nécessaires pour couvrir
toutes les dépenses occasionnées par ces travaux seront faits
entièrement par le Vice-roi, sans que le commerce, qui en
retirera les premiers fruits, ait à s'en occuper.
Ainsi qu'on le sait, le grand canal Mahmoudiéh, qui ali-
mente la ville d'Alexandrie, est alimenté lui-même pendant l'été
par un autre canal dérivé du Nil à quelques lieues en aval du
barrage, et qui a nom Hattat-bey; comme le Hattat-bey seit
en même temps à arroser les campagnes qu'il traverse, il se
comble vite par suite de son peu de vitesse d'écoulement et
du limon qu'il dépose après l'avoir tenu en suspension. Son
Altesse vient de donner l'ordre de le creuser profondément
afin de pouvoir en toute saison le faire servir à la navigation,
à l'agriculture et à l'alimentation du Mahmoudiéh, et par suite
de la ville d'Alexandrie.
Cette mesure est encore un grand bienfait pour la popu-
lation du pays, sous le double point de vue du commerce et
de l'agriculture.
Dans une lettre précédente, je vous parlais des fouilles que
Son Altesse avait ordonnées aux environs de la ville de Sais.
Ces fouilles sont effectivement commencées; malheureusement
les eaux d'infiltration ont été si abondantes qu'il a fallu
suspendre les travaux pour le moment, et on ne pourra les
recommencer que beaucoup plus tard.
Son Altesse a ensuite chargé M. Mariette d'essayer d'autres
fouilles sur le vaste emplacement de l'antique Memphis; les
mêmes inconvénients se sont présentés, la majeure partie des
terrains voisins étant en culture et contenant encore beaucoup
d'eau d'infiltration.
On assure que le Vice-roi, avec cette persévérance qui lui
est propre, vient d'ordonner à M. Mariette d'essayer s'il serait
plus heureux en creusant la terre qui recouvre l'ancienne ville
ateliers de M. Laird, pour y être mis en état de prendre la mer.
— La frégate autrichienne Novara, qui exécute en ce mo-
ment un voyage de circumnavigation, et dont nous avons
plusieurs fois parlé, a mouillé le 24 janvier dernier à la Pointe-
de-Galles, port situé à l'extrémité sud de l'ile de Ceylan, ve-
nant du Cap. Elle doit se rendre à Colombo, chef-lieu de l'ile,
sur la côte occidentale, et visiter ensuite les principaux points
de la côte de Coromandel, Karikal, Tranquebar, Pondichéry,
Madras. Plusieurs membres de la Commission scientifique em-
barqués sur la Novara ont quitté la frégate à Ceylan et sont
arrivés d'avance à Madras, afin d'avoir dans cette ville impor-
tante plus de temps à consacrer à leurs études.
On voit que la Novara ne tardera point à arriver en Chine,
et que le pavillon autrichien sera représenté dans ce grand
concours de nations civilisées réunies sur les côtes du Céleste
Empire pour assister ou prendre part aux événements considé-
rables qui s'y passent.
— On écrit de Liverpool, le 4 mars :
« Le steamer Pearl, capitaine Bedingfield, est arrivé hier
dans la Mersey, ayant à bord le révérend docteur Livingslone,
sa femme, son fils, son frère et les personnes qui doivent
l'accompagner à la côte sud-ouest de l'Afrique. Aujourd'hui,
le grand voyageur a consacré une partie de la journée à visi-
ter les chantiers de construction de navires de M. John Laird;
il a assisté.aux dispositions prises pour le départ de l'expédi-
tion, c'est-à-dire l'équipement du petit vapeur doublé en fer
qui est destiné à la navigation et à l'exploration de la rivière
Zambèse. Les instruments scientifiques et les bagages de l'ex-
pédition seront placés demain à bord du Pearl, et la mission,
selon toute probabilité, mettra à la voile samedi et se dirigera
de ce port au lieu de sa destination. Le docteur Livingstone,
sa femme et son fils ont été les hôtes de M. Crosfield jusqu'à
ce jour ; demain ils seront reçus par M. Laird et habiteront
chez lui jusqu'au moment de leur départ. M. John Laird est
frère de M. Mac-Grégor, dont le nom est connu par les ré-
sultats de l'exploration de la Pléiade dans le Niger, à la côte
occidentale d'Afrique. »
Pour tous les faits divers : ERNEST DESPLACES.
NOUVELLES D'ÉGYPTE.
(Correspondance particulière de /'ISTHME DE SUEZ.)
Alexandrie, 7 mars 1858.
Ma dernière lettre était du 25 février. Depuis cette époque
le Vice-roi est de retour à Alexandrie, où il séjourne actuelle-
ment. Il souffrait ces jours derniers d'une ophthalmie, qui heu-
reusement s'est dissipée.
Préoccupée du bien de son pays, Son Altesse vient de pro-
jeter une grande amélioration qui est une nouvelle preuve de
la sollicitude éclairée de ce prince, et qui lui vaudra la recon-
naissance de tout le commerce qui fréquente le port d'Alexan-
drie. Voici de quoi il s'agit : l'augmentation progressive de
l'exportation et de l'importation faisait journellement sentir la
nécessité d'un local et d'un emplacement plus convenable
pour l'embarquement et le débarquement des marchandises.
Jusqu'à présent toutes les opérations de magasinage, de
transport et d'embarquement pour les marchandises d'expor-
tation avaient lieu au Mahmoudiéh, à l'embouchure du grand
canal de ce nom, tandis que tout ce qui avait rapport aux
marchandises d'importation se passait à une assez grande dis-
tance de ce même canal ainsi que de la gare du chemin de
fer. En outre ces emplacements qui suffisaient au mouvement
commercial d'il y a dix ans devenaient chaque jour plus res-
treints par suite tfe l'extension du commerce,
Son Altesse vient de donner les ordres pour qu'au Mahmou-
diéh le terrain actuellement occupé par des parapets, des fos-
sés et autres ouvrages de fortification soient nivelés et que les
fossés soient comblés, qu'une route plus directe jusqu'à la mer
soit établie pour le transport des marchandises d'exportation,
et que deux nouveaux môles d'embarquement soient immédia-
tement construits. L'emplacement qui résultera à la suite de ces
travaux sera considérable, et facilitera beaucoup le commerce.
De plus, tout à côté de l'embouchure du canal se trouvent
de grands magasins qui ont servi anciennement pour les ré-
serves et les dépôts de comestibles du gouvernement. L'ordre
vient d'être donné également de les réparer afin de les faire
servir à la douane d'importation, que l'on y transportera, de
manière que tout le commerce se trouvera concentré au même
point et à portée des écluses qu'on établit à l'endroit où leca-
nal débouche dans le port, ainsi que du chemin de fer, dont
la gare se trouve à quelques pas de là. Outre les facilités que
le commerce d'exportation en retirera, on épargnera sur les
marchandises d'importation des frais énormes de transport,
que maintenant on doit subir pour arriver aux deux grandes
artères du pays, le chemin de fer et le Mahmoudiéh.
Il est inutile d'appuyer davantage sur de pareilles mesurez
et d'en faire l'éloge qu'elles méritent. La simple exposition
suffit pour faire comprendre la haute intelligence du Prince
et son désir de continuer les traditions civilisatrices de son
père en développant dans le pays qu'il commande les éléments
de fortune qu'il y trouve.
Je dois ajouter cependant que la ville d'Alexandrie, une fois
ces améliorations obtenues, rivalisera pour les facilités qu'elle
offrira au commerce avec les ports les plus favorisés et les
plus considérables de l'Europe; et, ce qui est à citer encore,
c'est que les frais énormes qui seront nécessaires pour couvrir
toutes les dépenses occasionnées par ces travaux seront faits
entièrement par le Vice-roi, sans que le commerce, qui en
retirera les premiers fruits, ait à s'en occuper.
Ainsi qu'on le sait, le grand canal Mahmoudiéh, qui ali-
mente la ville d'Alexandrie, est alimenté lui-même pendant l'été
par un autre canal dérivé du Nil à quelques lieues en aval du
barrage, et qui a nom Hattat-bey; comme le Hattat-bey seit
en même temps à arroser les campagnes qu'il traverse, il se
comble vite par suite de son peu de vitesse d'écoulement et
du limon qu'il dépose après l'avoir tenu en suspension. Son
Altesse vient de donner l'ordre de le creuser profondément
afin de pouvoir en toute saison le faire servir à la navigation,
à l'agriculture et à l'alimentation du Mahmoudiéh, et par suite
de la ville d'Alexandrie.
Cette mesure est encore un grand bienfait pour la popu-
lation du pays, sous le double point de vue du commerce et
de l'agriculture.
Dans une lettre précédente, je vous parlais des fouilles que
Son Altesse avait ordonnées aux environs de la ville de Sais.
Ces fouilles sont effectivement commencées; malheureusement
les eaux d'infiltration ont été si abondantes qu'il a fallu
suspendre les travaux pour le moment, et on ne pourra les
recommencer que beaucoup plus tard.
Son Altesse a ensuite chargé M. Mariette d'essayer d'autres
fouilles sur le vaste emplacement de l'antique Memphis; les
mêmes inconvénients se sont présentés, la majeure partie des
terrains voisins étant en culture et contenant encore beaucoup
d'eau d'infiltration.
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est propre, vient d'ordonner à M. Mariette d'essayer s'il serait
plus heureux en creusant la terre qui recouvre l'ancienne ville
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