Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-02-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 février 1858 25 février 1858
Description : 1858/02/25 (A3,N41). 1858/02/25 (A3,N41).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203087j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2012
JEUDI 2o FÊviiiER. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 103
1848 , faisait une enquête sur les douanes de la Chine , avait
constaté l'existence de ces obstacles de douanes pour le port
Je Shang-haï ; les difficultés de transport des marchandises
anglaises au-delà de Sou-chou sont si grandes, que les mar-
chands de thé préfèrent vendre à perte les produits qu'ils ont
eus en échange de leurs marchandises, au lieu de risquer le
transport dans l'intérieur.
Sans doute, les douanes de Hang-chou, connues sous le
nom des douanes de Teh-sin, et celles de Sou-chou sont pla-
cées de façon à intercepter presque la totalité des importations
et exportations de Shang-haï, à l'exception de la soie, qui à
son arrivée au port de Shang-haï paye le total des droits
payables aux douanes de Teh-sin, Taé-ping et Kan. C'est la
route qu'elle aurait dû prendre pour aller à Canton; et les
droits ont été triplés à Shang-haï, pour que les barbares ne
gagnent rien à avoir un port ouvert plus près des contrées où
se produit la matière première. En général, un décret impérial
de 1844, publié dans la gazette de Pé-king, prescrit que les
marchands de soie, quel que soit celui des cinq ports ouverts
où ils apportent leurs marchandises, doivent payer les mêmes
droits que s'ils avaient porté leur soie au seul port de Canton.
Il y a des prescriptions semblables pour le thé et la soie ouvrée.
Quant aux droits payables pour les différentes marchandises,
ils ne sent pas exorbitants ; et quoiqu'il arrive quelquefois que
les mandarins cherchent à rançonner les marchands chinois
J'une manière ou d'une autre, on a toujours beaucoup exagéré
la portée de ces extorsions chinoises, et on aurait tort de les
considérer comme un obstacle insurmontablé pour le com-
merce. "Pour le démontrer, on n'a qu'à se rappeler le fait sui-
vant : il n'y a pas d'importation directe à Xing-po; presque
toutes les marchandises anglaises débitées dans ce port, et
leur quantité est considérable, viennent de Shang-haï; mais
au lieu de prendre la voie de mer, qui serait certainement la
moins coûteuse, on les expédie par la voie de terre, bien
qu'elles soient ainsi obligées de passer par cette terrible douane
Je Sou-chou. On ne s'expliquerait pas cette manière de pro-
céder, si les marchands ne trouvaient à Sou-chou, marché très-
important, toutes les facilités possibles pour écouler leurs mar-
chandises; mais en même temps il en résulte que les droits ne
iOnt pas aussi élevés qu'on l'a toujours prétendu. Les négo-
ciants de Ning-po, que le correspondant du Times a pu ques-
tionner, ont tous été d'accord sur ce sujet. Cependant il ne
raut pas conclure de ces faits que les douanes de Sou-chou
n'opposent aucun obstacle à l'importation anglaise; seulement
leur influence a été exagérée, et on peut dire qu'elles ne sont
vas toujours un obstacle insurmontable.
De tout cet exposé des causes qui, suivant l'opinion géné-
rale, empêchent principalement l'accroissement du commerce
d'importation en Chine, il semble résulter qu'on leur attribue
i tort une influence aussi funeste; et le correspondant du
Times indique encore quatre autres causes qui lui paraissent
jtre d'une importance bien plus grande; ce sont :
1° la rude concurrence des étrangers sur les marchés de
Chine;
2Q l'ignorance des fabricants anglais relativement aux be-
soins de la Chine;
3° l'impopularité du commerce d'importation chez les
maisons anglaises en Chine ;
4° et la fermeture du pays au commerce étranger.
Les Américains battent les Anglais dans l'importation des
toiles ( drills et clieetings ) ; à Shang-haï ils ont importé en
1856 , 236,136 pièces de toile contre 9,980 pièces anglaises:
En ce qui concerne les lainages, les Anglais ont à combattre
la concurrence allemande et russe. A Hong-kosig presque toutes
les couvertures de table sont d'origine allemande. Les Chinois
préfèrent les bons tissus anglais, mais ils sont trop chers pour
eux; et les tissus russes ont l'avantage d'être excessivement
solides; aussi ne reviennent-ils pas bien cher, parce qu'ils
sont échanges contre du thé compté par les Chinois à un prix
très-élevé dans ces échanges. Il n'en est pas moins vrai, que
les Anglais sont vaincus par les Russes sur le marché de
Chine.
Si les Anglais ont dans ce moment une espèce de monopole
pour les cotonnades à Chan-tong, Cbin-kiang et Corée, ils ne
doivent cette fortune qu'à la mauvaise récolte du coton en Chine,
et il suffit d'une bonne année pour que les Chinois reprennent
leur ancienne supériorité sur les Anglais pour les exportations
des cotonnades dans les provinces du Nord. Les Anglais pour-
raient peut-être conserver leur position actuelle, s'ils possé-
daient eux-mêmes des magasins et entrepôts dans ces pro-
vinces , au lieu de se servir comme intermédiaires des
marchands chinois du Sud. Il ne peut y avoir de doute qu'il
serait facile pour l'industrie anglaise de l'emporter en peu
de temps sur toute concurrence étrangère, si les fabricants
anglais connaissaient mieux les besoins des Chinois. Il est vrai
que les Anglais établis en Chine pourraient donner des ren-
seignements précieux; mais ils ne s'occupent pas des questions
qui se rattachent au commerce d'importation. Ces négociants
s'établissent en Chine avec l'intention de s'enrichir en six ou
sept ans au plus ; ils se contentent donc d'acheter des produits
de la Chine pour les exporter en Angleterre, et ils se soucient
fort peu de se hasarder dans des entreprises d'importations
qui exigeraient une connaissance spéciale du pays et des efforts
énergiques pour l'acquérir.
Mais la cause principale qui empêche tout progrès dans le*
commerce d'importation en Chine, c'est que la Chine n'est
pas ouverte aux marchandises étrangères. Cette résistance
contre tout ce qui vient du dehors n'émane que des manda-
rins et des fonctionnaires publics, mais nullement de la po-
pulation elle-même. Le Chinois est l'incarnation de ce qu'on
appelle chez nous le bon sens; il n'a pas de préjugés natio*
naux ni religieux, ni de sentimentalité; il est très-égoïste,
voilà tout. Que les négociants de l'Europe lui fassent seule,
ment comprendre qn'ils peuvent lui fournir tout ce qu'il dé-
sire à des prix plus bas que ne le pourraient ses compatriotes,
et il achètera toutes les marchandises possibles. La popula-
tion une fois pénétrée de cette conviction , le gouvernement
changera bientôt de politique; car en Chine il est tout à fait
impuissant contre les sentiments populaires; et, sous ce rap-
port, la Chine est le pays le plus démocrate du monde. En
preuves on peut citer la culture du pavot, la difficulté que
les mandarins rencontrent à lever de nouveaux impôts, la
chute de tout fonctionnaire qui n'est pas populaire, et l'im-
possibilité où s'est trouvé le gouvernement de mettre en cir-
culation des pièces de monnaie dont la valeur nominale était
bien au-dessus de la valeur intrinsèque.
Le malheur est que les produits anglais n'arrivent pas sous
les yeux des habitants des villes intérieures. Tout le commerce
étranger se borne au littoral, et les cinq ports ouverts, excepté
Shang-haï, sont séparés des eaux intérieures par une chaine de
montagnes, au delà desquelles est situé le gros du vaste Em-
pire chinois. Toutes les marchandises venant de l'intérieur
doivent passer cette barrière ; mais, pour aller de Ning-po à
Hang-chana, il faut faire deux transbordements; la même
chose a lieu entre Amoï et Fou-chou, et Canton souffre des
mêmes inconvénients. Chaque ballot de marchandise est
obligé de passer rojlo r|jaînp de montagnes sur un parcours
,3,
de 20 milles, d'hommes. Heureusement les
~~-~ Heureusement les
~l~
1848 , faisait une enquête sur les douanes de la Chine , avait
constaté l'existence de ces obstacles de douanes pour le port
Je Shang-haï ; les difficultés de transport des marchandises
anglaises au-delà de Sou-chou sont si grandes, que les mar-
chands de thé préfèrent vendre à perte les produits qu'ils ont
eus en échange de leurs marchandises, au lieu de risquer le
transport dans l'intérieur.
Sans doute, les douanes de Hang-chou, connues sous le
nom des douanes de Teh-sin, et celles de Sou-chou sont pla-
cées de façon à intercepter presque la totalité des importations
et exportations de Shang-haï, à l'exception de la soie, qui à
son arrivée au port de Shang-haï paye le total des droits
payables aux douanes de Teh-sin, Taé-ping et Kan. C'est la
route qu'elle aurait dû prendre pour aller à Canton; et les
droits ont été triplés à Shang-haï, pour que les barbares ne
gagnent rien à avoir un port ouvert plus près des contrées où
se produit la matière première. En général, un décret impérial
de 1844, publié dans la gazette de Pé-king, prescrit que les
marchands de soie, quel que soit celui des cinq ports ouverts
où ils apportent leurs marchandises, doivent payer les mêmes
droits que s'ils avaient porté leur soie au seul port de Canton.
Il y a des prescriptions semblables pour le thé et la soie ouvrée.
Quant aux droits payables pour les différentes marchandises,
ils ne sent pas exorbitants ; et quoiqu'il arrive quelquefois que
les mandarins cherchent à rançonner les marchands chinois
J'une manière ou d'une autre, on a toujours beaucoup exagéré
la portée de ces extorsions chinoises, et on aurait tort de les
considérer comme un obstacle insurmontablé pour le com-
merce. "Pour le démontrer, on n'a qu'à se rappeler le fait sui-
vant : il n'y a pas d'importation directe à Xing-po; presque
toutes les marchandises anglaises débitées dans ce port, et
leur quantité est considérable, viennent de Shang-haï; mais
au lieu de prendre la voie de mer, qui serait certainement la
moins coûteuse, on les expédie par la voie de terre, bien
qu'elles soient ainsi obligées de passer par cette terrible douane
Je Sou-chou. On ne s'expliquerait pas cette manière de pro-
céder, si les marchands ne trouvaient à Sou-chou, marché très-
important, toutes les facilités possibles pour écouler leurs mar-
chandises; mais en même temps il en résulte que les droits ne
iOnt pas aussi élevés qu'on l'a toujours prétendu. Les négo-
ciants de Ning-po, que le correspondant du Times a pu ques-
tionner, ont tous été d'accord sur ce sujet. Cependant il ne
raut pas conclure de ces faits que les douanes de Sou-chou
n'opposent aucun obstacle à l'importation anglaise; seulement
leur influence a été exagérée, et on peut dire qu'elles ne sont
vas toujours un obstacle insurmontable.
De tout cet exposé des causes qui, suivant l'opinion géné-
rale, empêchent principalement l'accroissement du commerce
d'importation en Chine, il semble résulter qu'on leur attribue
i tort une influence aussi funeste; et le correspondant du
Times indique encore quatre autres causes qui lui paraissent
jtre d'une importance bien plus grande; ce sont :
1° la rude concurrence des étrangers sur les marchés de
Chine;
2Q l'ignorance des fabricants anglais relativement aux be-
soins de la Chine;
3° l'impopularité du commerce d'importation chez les
maisons anglaises en Chine ;
4° et la fermeture du pays au commerce étranger.
Les Américains battent les Anglais dans l'importation des
toiles ( drills et clieetings ) ; à Shang-haï ils ont importé en
1856 , 236,136 pièces de toile contre 9,980 pièces anglaises:
En ce qui concerne les lainages, les Anglais ont à combattre
la concurrence allemande et russe. A Hong-kosig presque toutes
les couvertures de table sont d'origine allemande. Les Chinois
préfèrent les bons tissus anglais, mais ils sont trop chers pour
eux; et les tissus russes ont l'avantage d'être excessivement
solides; aussi ne reviennent-ils pas bien cher, parce qu'ils
sont échanges contre du thé compté par les Chinois à un prix
très-élevé dans ces échanges. Il n'en est pas moins vrai, que
les Anglais sont vaincus par les Russes sur le marché de
Chine.
Si les Anglais ont dans ce moment une espèce de monopole
pour les cotonnades à Chan-tong, Cbin-kiang et Corée, ils ne
doivent cette fortune qu'à la mauvaise récolte du coton en Chine,
et il suffit d'une bonne année pour que les Chinois reprennent
leur ancienne supériorité sur les Anglais pour les exportations
des cotonnades dans les provinces du Nord. Les Anglais pour-
raient peut-être conserver leur position actuelle, s'ils possé-
daient eux-mêmes des magasins et entrepôts dans ces pro-
vinces , au lieu de se servir comme intermédiaires des
marchands chinois du Sud. Il ne peut y avoir de doute qu'il
serait facile pour l'industrie anglaise de l'emporter en peu
de temps sur toute concurrence étrangère, si les fabricants
anglais connaissaient mieux les besoins des Chinois. Il est vrai
que les Anglais établis en Chine pourraient donner des ren-
seignements précieux; mais ils ne s'occupent pas des questions
qui se rattachent au commerce d'importation. Ces négociants
s'établissent en Chine avec l'intention de s'enrichir en six ou
sept ans au plus ; ils se contentent donc d'acheter des produits
de la Chine pour les exporter en Angleterre, et ils se soucient
fort peu de se hasarder dans des entreprises d'importations
qui exigeraient une connaissance spéciale du pays et des efforts
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Mais la cause principale qui empêche tout progrès dans le*
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pas ouverte aux marchandises étrangères. Cette résistance
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pulation elle-même. Le Chinois est l'incarnation de ce qu'on
appelle chez nous le bon sens; il n'a pas de préjugés natio*
naux ni religieux, ni de sentimentalité; il est très-égoïste,
voilà tout. Que les négociants de l'Europe lui fassent seule,
ment comprendre qn'ils peuvent lui fournir tout ce qu'il dé-
sire à des prix plus bas que ne le pourraient ses compatriotes,
et il achètera toutes les marchandises possibles. La popula-
tion une fois pénétrée de cette conviction , le gouvernement
changera bientôt de politique; car en Chine il est tout à fait
impuissant contre les sentiments populaires; et, sous ce rap-
port, la Chine est le pays le plus démocrate du monde. En
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bien au-dessus de la valeur intrinsèque.
Le malheur est que les produits anglais n'arrivent pas sous
les yeux des habitants des villes intérieures. Tout le commerce
étranger se borne au littoral, et les cinq ports ouverts, excepté
Shang-haï, sont séparés des eaux intérieures par une chaine de
montagnes, au delà desquelles est situé le gros du vaste Em-
pire chinois. Toutes les marchandises venant de l'intérieur
doivent passer cette barrière ; mais, pour aller de Ning-po à
Hang-chana, il faut faire deux transbordements; la même
chose a lieu entre Amoï et Fou-chou, et Canton souffre des
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~~-~ Heureusement les
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