Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1858 10 février 1858
Description : 1858/02/10 (A3,N40). 1858/02/10 (A3,N40).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030864
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
MJERGRETM 10 FÉVRIER. JOURNAL DE L'!UNION*
principalement des agriculteurs; ils produisent le dourah et
Je coton, qui constitue un article de commerce très-estime pour
l'Abyssinie. Galabat fournit en outre quelques dents d'élé-
phants, du musc, de la viverra civetta, du bétail, des mou-
ton^ des chameaux, des chevaux, des ânes, des mulets, du
miel et de la cire, etc.
Galabat était un État indépendant déjà longtemps avant
l'invasion des Turcs au Soudan; il était autrefois un entrepôt
très-important pour le commerce de l'Afrique centrale, qui a
diminué de plus en plus à mesure que le commerce entre
l'Egypte et le Soudan a pris du développement. Les princes
d'Abyssinie et leurs soi-disant douaniers ont rendu de
plus l'importation en Abyssinie très-difficile jusqu'à nos
jours; et il y a peu d'espérance d'une situation plus prospère
de l'agriculture, de l'industrie et du commerce. Le sol est
extrêmement fertile, l'eau y est en quantité su ffisante pour
introduire toutes les plantes des tropiques susceptibles de cul-
ture. L'industrie se borne au tissage d'étoffes de coton et à
la fabrication de divers articles en ivoire, de bracelets, de
bagues, de petits vases, de joujoux, etc.
La rivière de l'Atbara et ses rives. — De Méthemmeh, les
voyageurs prirent une direction vers l'est pour arriver au vil-
lage de Dendetti, sur l'Atbara. Le lit de la rivière est creusé
à une grande profondeur dans des roches noires d'origine
volcanique, et la rivière est bordée de forêts presque impéné-
trables habitées par des lions, des buffles, des rhinocéros et
de grands antilopes. On assure que les éléphants ne s'y ren-
contrent qu'à l'époque des grandes pluies. En fait d'oiseaux
on a vu : Pandion haliaetos et quelques petites espèces d'éper-
viers; Malaconotus olivaceus; Ixos leucocephalus; diverses
espèces de Lampro-ornis; Psittacus Meyeri; Centropus mena-
chus; Picus procephalus et P. Hemprichii; Merops Bullochii;
Pterodes fasciatus; Francolinus Ruppelli, etc. La quantité
d'eau de la rivière ainsi que sa chute y sont assez considé-
rables, et c'est dans ce pays qu'elle change de nom et de direc-
tion. En coulant à peu près vers l'ouest, elle arrive sous le
nom dp Goang jusqu'à Dendelti, d'où elle prend le nom
d'Atbara en se dirigeant presque tout à fait vers le nord. Du
côté de l'embouchure de la Gandowa, le pays est sans traces
de culture, plat et sillonné de nombreux cours d'eau profonds
quP contiennent pour la plupart des eaux courantes et très-
bonnes; de hautes graminées et d'épaisses broussailles cou-
vrent Je paysage, tandis que les environs des cours d'eau sont
fréquemment ornés d'épais bois d'arbres très-élevés. La Gan-
dowa a sa source sur la montagne de l'Abretchok, dans le dis-
trict de Tangab, à l'ouest du lac Tana; elle se dirige d'abord
vers le nord-ouest et ensuite vers le nord, roulant une grande
quantité d'eau; et ses rives, surtout vers le nord, sont cou"
vertes d'épaisses forêts. Dans les matières entraînées par les
eaux, on trouve des morceaux de quartz avec un peu d& car-
bonate de cuivre.
Le district de rVochni, les hautes montagnes d'Abyssinie.
— A l'ouest de la Gandowa, le pays devient de plus en plus
montagneux; dans les éboulis, composés de lave, de dolérite,
de trachyte, etc., on trouve entre autres d'assez grandes par-
ties d'hyalite formant des gouttes comme à l'ordinaire, mais
souvent couvertes d'une peau verte, ensuite de très-belles
formations de stilbite et de feldspath vitreux. C'est dans ces
montagnes aussi que commence la véritable patrie du bam-
bou. Les hauteurs sont les contre-forts d'une chaîne de mon-
tagnes escarpées, profondément crevassées, et que l'on ap-
pelle Matchala.
Au pied de cette chaîne est situé l'endroit appelé Wochni,
où se tient toutes les semaines une foire très-fréquentée. La
contrée a tout à fait le caractère des pays kollaet est sans
culture, à peu d'exceptions près; mais la végétation est extrê-
mement abondante. Partout on rencontre des ruisseaux, des
fontaines et de petits marais masqués d'une épaisse végétation
de bambou; les cours d'eau et les ravins sont bordés d'arbres
à feuillage épais et d'une hauteur inconnue jusqu'alors; là
aussi on aperçoit pour la première fois les Euphorbias en
forme de candélabres, et dont les voyageurs ont trouvé les
nombreuses branches couvertes de fleurs. C'est sans doute ■
l'Euphorbia gigantesque des îles Canaries et Açores, et que
l'on appelle Kolqual en Abyssinie.-
Dans une direction à peu près parallèle à celle de la mon-
tagne Matchala, on trouve une chaîne encore plus élevée dont
la partie la plus haute s'appelle l'Angedibba; la chaîne au
sud-est de cette dernière a les noms de Tchanawa et Tchako ;
et derrière celle-ci on aperçoit dans le lointain les montagnes
et les pics encore plus élevés de Tangab. On assure que le
Matchala et les pays au sud-ouest de l'Angedibba sont très-
peuplés. -
Les habitants de Wochni sont des chrétiens abyssiniens qui
parlent la langue amhara et qui- ont les mêmes mœurs et
* coutumes que leurs voisins de l'est, professant la même reli-
gion et étant de la même origine. Les habitants de Wali-
Dabba, pays montagneux élevé à l'ouest de Tchelga, descen-
dent probablement aussi de chrétiens, bien qu'au fond ils ne
professent aucune religion. Les caravanes les craignent beau-
coup à cause de leur réputation de brigands et de voleurs de
profession; maison assure qu'ils sont des créatures bien moins
redoutables que l'on ne croit généralement.
On doit voir par ces curieux extraits, que nous empruntonsà
la Gazette de Trieste, combien le voyage de M. de Heuglin doit
intéresser la science, le commerce et l'industrie. M. de Heuglin
est ce courageux et savant missionnaire que M. de Lesseps a
rencontré à Kartoum il y a un an, et dont il a parlé avec des
éloges si mérités dans son mémoire à l'Académie des sciences
sur le Nil blanc et le Soudan.
La mission de Kartoum peut rendre et a déjà rendu de bien
grands services ; et si les sources du Nil doivent être décou-
vertes, comme nous le croyons, c'est elle qui préparera tous
les éléments de cette heureuse investigation. L'état des pays
que parcourt M. de Heuglin intéresse au plus haut degré le gou-
vernement égyptien, dont les possessions sont limitrophes, et
tous les peuples qui ont des relations avec l'Abyssinie et avec
cette partie des côles de la mer Rouge.
Nous pourrons revenir sur ce voyage de M. de Heuglin, qui
a dans cette course visité bien d'autres pays, et qu1 a été reçu
par le Detchatch Kasa (le roi Théodore). On sait que le com-
pagnon de M. de Heuglin, le D'Reitz, succomba le 16 mai 1853
à la fatigue et à la maladie. M. de Heuglin put rentr.er à Kar-
toum le 17 juin 1853, après plus de six mois d'absence.
G. WAGENER.
AGRICULTURE CHINOISE.
Le correspondant du Times dont nous avons déjà
parlé (voir notre numéro du 25 novembre 1857), fait
le tableau suivant de l'agriculture en Chine :
Hong-kong, novembre 1857.
D'après ce que j'ai vu pendant une excursion dans les en-
virons de Shang-haï, j'ai pu me convaincre que l'Angleterre
ne peut rien apprendre aux Chinois sur l'art de l'agriculture.
Ni le chiendent ni le chardon ne se disputent le sol, comme
principalement des agriculteurs; ils produisent le dourah et
Je coton, qui constitue un article de commerce très-estime pour
l'Abyssinie. Galabat fournit en outre quelques dents d'élé-
phants, du musc, de la viverra civetta, du bétail, des mou-
ton^ des chameaux, des chevaux, des ânes, des mulets, du
miel et de la cire, etc.
Galabat était un État indépendant déjà longtemps avant
l'invasion des Turcs au Soudan; il était autrefois un entrepôt
très-important pour le commerce de l'Afrique centrale, qui a
diminué de plus en plus à mesure que le commerce entre
l'Egypte et le Soudan a pris du développement. Les princes
d'Abyssinie et leurs soi-disant douaniers ont rendu de
plus l'importation en Abyssinie très-difficile jusqu'à nos
jours; et il y a peu d'espérance d'une situation plus prospère
de l'agriculture, de l'industrie et du commerce. Le sol est
extrêmement fertile, l'eau y est en quantité su ffisante pour
introduire toutes les plantes des tropiques susceptibles de cul-
ture. L'industrie se borne au tissage d'étoffes de coton et à
la fabrication de divers articles en ivoire, de bracelets, de
bagues, de petits vases, de joujoux, etc.
La rivière de l'Atbara et ses rives. — De Méthemmeh, les
voyageurs prirent une direction vers l'est pour arriver au vil-
lage de Dendetti, sur l'Atbara. Le lit de la rivière est creusé
à une grande profondeur dans des roches noires d'origine
volcanique, et la rivière est bordée de forêts presque impéné-
trables habitées par des lions, des buffles, des rhinocéros et
de grands antilopes. On assure que les éléphants ne s'y ren-
contrent qu'à l'époque des grandes pluies. En fait d'oiseaux
on a vu : Pandion haliaetos et quelques petites espèces d'éper-
viers; Malaconotus olivaceus; Ixos leucocephalus; diverses
espèces de Lampro-ornis; Psittacus Meyeri; Centropus mena-
chus; Picus procephalus et P. Hemprichii; Merops Bullochii;
Pterodes fasciatus; Francolinus Ruppelli, etc. La quantité
d'eau de la rivière ainsi que sa chute y sont assez considé-
rables, et c'est dans ce pays qu'elle change de nom et de direc-
tion. En coulant à peu près vers l'ouest, elle arrive sous le
nom dp Goang jusqu'à Dendelti, d'où elle prend le nom
d'Atbara en se dirigeant presque tout à fait vers le nord. Du
côté de l'embouchure de la Gandowa, le pays est sans traces
de culture, plat et sillonné de nombreux cours d'eau profonds
quP contiennent pour la plupart des eaux courantes et très-
bonnes; de hautes graminées et d'épaisses broussailles cou-
vrent Je paysage, tandis que les environs des cours d'eau sont
fréquemment ornés d'épais bois d'arbres très-élevés. La Gan-
dowa a sa source sur la montagne de l'Abretchok, dans le dis-
trict de Tangab, à l'ouest du lac Tana; elle se dirige d'abord
vers le nord-ouest et ensuite vers le nord, roulant une grande
quantité d'eau; et ses rives, surtout vers le nord, sont cou"
vertes d'épaisses forêts. Dans les matières entraînées par les
eaux, on trouve des morceaux de quartz avec un peu d& car-
bonate de cuivre.
Le district de rVochni, les hautes montagnes d'Abyssinie.
— A l'ouest de la Gandowa, le pays devient de plus en plus
montagneux; dans les éboulis, composés de lave, de dolérite,
de trachyte, etc., on trouve entre autres d'assez grandes par-
ties d'hyalite formant des gouttes comme à l'ordinaire, mais
souvent couvertes d'une peau verte, ensuite de très-belles
formations de stilbite et de feldspath vitreux. C'est dans ces
montagnes aussi que commence la véritable patrie du bam-
bou. Les hauteurs sont les contre-forts d'une chaîne de mon-
tagnes escarpées, profondément crevassées, et que l'on ap-
pelle Matchala.
Au pied de cette chaîne est situé l'endroit appelé Wochni,
où se tient toutes les semaines une foire très-fréquentée. La
contrée a tout à fait le caractère des pays kollaet est sans
culture, à peu d'exceptions près; mais la végétation est extrê-
mement abondante. Partout on rencontre des ruisseaux, des
fontaines et de petits marais masqués d'une épaisse végétation
de bambou; les cours d'eau et les ravins sont bordés d'arbres
à feuillage épais et d'une hauteur inconnue jusqu'alors; là
aussi on aperçoit pour la première fois les Euphorbias en
forme de candélabres, et dont les voyageurs ont trouvé les
nombreuses branches couvertes de fleurs. C'est sans doute ■
l'Euphorbia gigantesque des îles Canaries et Açores, et que
l'on appelle Kolqual en Abyssinie.-
Dans une direction à peu près parallèle à celle de la mon-
tagne Matchala, on trouve une chaîne encore plus élevée dont
la partie la plus haute s'appelle l'Angedibba; la chaîne au
sud-est de cette dernière a les noms de Tchanawa et Tchako ;
et derrière celle-ci on aperçoit dans le lointain les montagnes
et les pics encore plus élevés de Tangab. On assure que le
Matchala et les pays au sud-ouest de l'Angedibba sont très-
peuplés. -
Les habitants de Wochni sont des chrétiens abyssiniens qui
parlent la langue amhara et qui- ont les mêmes mœurs et
* coutumes que leurs voisins de l'est, professant la même reli-
gion et étant de la même origine. Les habitants de Wali-
Dabba, pays montagneux élevé à l'ouest de Tchelga, descen-
dent probablement aussi de chrétiens, bien qu'au fond ils ne
professent aucune religion. Les caravanes les craignent beau-
coup à cause de leur réputation de brigands et de voleurs de
profession; maison assure qu'ils sont des créatures bien moins
redoutables que l'on ne croit généralement.
On doit voir par ces curieux extraits, que nous empruntonsà
la Gazette de Trieste, combien le voyage de M. de Heuglin doit
intéresser la science, le commerce et l'industrie. M. de Heuglin
est ce courageux et savant missionnaire que M. de Lesseps a
rencontré à Kartoum il y a un an, et dont il a parlé avec des
éloges si mérités dans son mémoire à l'Académie des sciences
sur le Nil blanc et le Soudan.
La mission de Kartoum peut rendre et a déjà rendu de bien
grands services ; et si les sources du Nil doivent être décou-
vertes, comme nous le croyons, c'est elle qui préparera tous
les éléments de cette heureuse investigation. L'état des pays
que parcourt M. de Heuglin intéresse au plus haut degré le gou-
vernement égyptien, dont les possessions sont limitrophes, et
tous les peuples qui ont des relations avec l'Abyssinie et avec
cette partie des côles de la mer Rouge.
Nous pourrons revenir sur ce voyage de M. de Heuglin, qui
a dans cette course visité bien d'autres pays, et qu1 a été reçu
par le Detchatch Kasa (le roi Théodore). On sait que le com-
pagnon de M. de Heuglin, le D'Reitz, succomba le 16 mai 1853
à la fatigue et à la maladie. M. de Heuglin put rentr.er à Kar-
toum le 17 juin 1853, après plus de six mois d'absence.
G. WAGENER.
AGRICULTURE CHINOISE.
Le correspondant du Times dont nous avons déjà
parlé (voir notre numéro du 25 novembre 1857), fait
le tableau suivant de l'agriculture en Chine :
Hong-kong, novembre 1857.
D'après ce que j'ai vu pendant une excursion dans les en-
virons de Shang-haï, j'ai pu me convaincre que l'Angleterre
ne peut rien apprendre aux Chinois sur l'art de l'agriculture.
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