Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 février 1858 10 février 1858
Description : 1858/02/10 (A3,N40). 1858/02/10 (A3,N40).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030864
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
76 .- L'ISTHME DE SUEZ, MERCREDI 10 FÉVRIER.
questions sont l'abolition de la Compagnie des Indes, la con-
Huite de la guerre, la motion d'enquête du général Evans et
la motion de M. Griffith sur le canal de Suez. M. P. B-s
Darnis parcourt successivement ces questions, et il montre
quels seront les embarras du Premier Ministre pour y ré-
pondre, victorieusement Il insiste surtout sur les avantages que
l'Angleterre retirerait du canal de Suez dans la guerre.
Le Moniteur industriel donne ensuite l'article du Morning
Chronicle que nous traduisons nous-mêmes. Puis il repro-
duit d'après notre journal le rapport si remarquable de M. le
baron de Czoernig. Enfin il donne la fin de la pétition de la
Compagnie des Indes au Parlement, et il se promet de revenir
sur ce sujet à propos des séances des 27 et 28 janvier de la
Cour des directeurs.
Le Moniteur de la colonisation, journal de l'Algérie, publie
4ans son numéro du 27 janvier un article sur le percement
de l'isthme de Suez, où M. Metgé, avocat, essaye d'indiquer
quelques-unes des conséquences civilisatrices de cette grande
entreprise. Nous regrettons que l'espace ne nous permette pas
de reproduire quelques extraits au moins de cet article.
Le Moniteur de la flotte du 24 janvier publie un article sur
la Compagnie des Indes orientales où il cherche à établir que,
selon toute apparence, cette compagnie sera sacrifiée. A son
pouvoir, aujourd'hui insuffisant, sera substitué le gouverne-
ment direct de la Reine. La Compagnie a rendu dans le passé
d'éminents services; mais son temps est fait; et l'Empire
Anglo-Indien ne peut plus être dirigé par une société com-
merciale. D'ailleurs voilà de longues années que l'on a succes-
sivement amoindri les attributions de la Cour des directeurs.
Elles sont aujourd'hui à peu près nulles ; et la déchéance de
la Compagnie ne sera guère que la proclamation d'un fait
désormais avéré.
Lo Moniteur de ht flotte du 28 janvier a publié plusieurs
articles qui nous intéressent : d'abord, les chiffres du tonnage
anglais d'après les tableaux de l'East India and China asso-
ciation, et ensuite une analyse du rapport de M. le baron de
Czœrnig et de la séance de l'Académie des sciences 1. et R. de
Vienne. Le Moniteur de laflotte a reproduit aussi notre notice
sur M. Aristide Lieussou. Enfin il a publié un article très-
favorable sur l'Egypte contemporaine de M. Paul Merruau,
dont nous-mêmes nous avons fait l'éloge dans notre dernier
numéro, et sur laquelle nous comptons bien revenir.
Dans son numéro du 31 janvier, le Moniteur de laflotte a
traité de la télégraphie électrique d'Angleterre aux Indes, et
il a rappelé les obstacles inexplicables que le Cabinet anglais
avait opposés à cette utile entreprise. On dirait en effet,
comme le répète le Moniteur de la flotte d'après un journal
anglais, que le ministère de lord Palmerston a « l'hydrophobie
4e la mer Rouge ».
Le Moniteur de la flotte du 4 février examine les questions
principales qui vont tout d'abord attirer l'attention du Parle-
ment anglais, et il indique en particulier les quatre suivantes:
l'abolition de la Compagnie des Indes, l'envoi des troupes par
Ie,cap de Bonne-Espérance au lieu de l'Egypte, le canal de
Suez et la télégraphie électrique par la mer Rouge. Le Moni-
teur de la flotte rappelle sous quel jour chacune de ces ques-
tions se présente actuellement devant le Parlement.
La Société impériale de géographie de Paris a publié à part la
lettre adressée par elle à M. Ferd. de Lesseps, et donnée par
nous dans notre numéro du 10 août 1857, page 302. On lit
en tête de cette publication qui a pour titre : Canal maritime
de Suez :
a A l'exemple d'un grand nombre de sociétés et institu-
tions savantes de l'Europe, la Société de géographie a voulu
manifester son opinion sur le projet du canal maritime à tra-
vers l'isthme de Suez, et elle a décidé qu'il serait écrit en con-
séquence à M. Ferd. de Lesseps, promoteur de cette grande
entreprise. »
Suit la lettre à M. Ferd. de Lesseps.
Nous remercions de nouveau la Société de géographie
d'avoir reproduit cet important document. Il est certain que
les sciences géographiques sont très-intéressées à notre suc-
cès; et l'ouverture de l'isthme de Suez favorisera éminemment
une foule d'explorations aujourd'hui trop rares parce qu'elles
sont trop difficiles et trop coûteuses.
Le Courrier du Commerce, après avoir cité dans son nu-
méro du 24 janvier le mémorandum de M. Ferd. de Lesseps,
le commente dans son numéro du 31 par les réflexions sui-
vantes que nous trouvons très-remarquables :
a Ainsi, d'après lord Palmerston lui-même, il ne s'agit
plus de l' Angleterre, mais uniquement des intérêts menacés
de la Turquie.
n Nous ne ferons pas ressortir ici la profonde différence
dont tout le monde a, du reste, été déjà frappé, qui résulte
du rapprochement de cet aveu avec le premier système adopté
par lord Palmerston. Nous dirons uniquement, ainsi que le,
fait judicieusement observer M. de Lesseps, que la question
étant actuellement renfermée dans ces termes , l'appréciation
de l'intérêt de l'Empire Ottoman ne peut évidemment et rai-
sonnablement être faite que par le gouvernement du Sultan.
C'est incontestablement à lui seul, dans ces conditions, qu'ap-
partient cette appréciation; et personne, certainement, ne
trouvera que c'est trop augurer de ses lumières et de son pa-
triotisme corroborés par l'examen réfléchi des faits, que d'es-
pérer de ses délibérations un prochain et favorable résultat.
Que de raisons, en effet, militent en faveur de l'entreprise
de Mï de Lesseps, tant au point de vue général qu'au point de
vue de l'heureuse influence qu'elle exercera sur l'avenir de la
Turquie!
» Le point capital, particulièrement pour cet Empire, ne
consiste-t-il pas à opérer une homogénéité aussi complète que
possible entre les différentes races qui forment sa. popula-
tion? car une agrégation hétérogène de nationalités diverses
est toujours une menace de discorde et un danger permanent.
Or, pour arriver à ce résultat, pour opérer celle fusion et la
circonscrire dans un cercle d'unité, lemoyen leplus efficacen est-
ce pas l'ouverture de grandes voies de communication? Ainsi
se resserrent les liens; les rapports des différentes races de.
viennent plus fréquents; elles finissent par se connaître, s'es-
timer, se confondre, et former un tout qui constitue la force
de la nation. Cependant, si l'on jette les yeux sur la carte de
Turquie, on s'étonne de son étendue; mais on s'étonne davan-
tage de l'absence presque complète de roules et de canaux,
ainsi que des difficultés des rapports entre Constantinople et
les nombreuses provinces dont cette ville est la capitale.
» Or, qui oserait contester que le canal de Suez ne soit pour
la Porte la plus belle et la plus féconde de toutes les voies de
communication? Par son exécution, l'Arabie se trouvera im-
médiatement à huit jours de Constantinople; la marine
turque, renfermée dans le cercle étroit de l'Archipel, pourra
aller jusqu'au golfe Persique, aux embouchures de l'Euphrate
et du Tigre, parcourir les côtes de la vaste péninsule arabique
et promener le pavillon ottoman sur des mers où il est presque
inconnu aujourd'hui. L'action du gouvernement central ainsi
portée directement aux extrémités les plus reculées des fron-
tières faciliterait singulièrement le travail d'homogénéité qui
intéresse si vivement l'avenir de la Turquie.
questions sont l'abolition de la Compagnie des Indes, la con-
Huite de la guerre, la motion d'enquête du général Evans et
la motion de M. Griffith sur le canal de Suez. M. P. B-s
Darnis parcourt successivement ces questions, et il montre
quels seront les embarras du Premier Ministre pour y ré-
pondre, victorieusement Il insiste surtout sur les avantages que
l'Angleterre retirerait du canal de Suez dans la guerre.
Le Moniteur industriel donne ensuite l'article du Morning
Chronicle que nous traduisons nous-mêmes. Puis il repro-
duit d'après notre journal le rapport si remarquable de M. le
baron de Czoernig. Enfin il donne la fin de la pétition de la
Compagnie des Indes au Parlement, et il se promet de revenir
sur ce sujet à propos des séances des 27 et 28 janvier de la
Cour des directeurs.
Le Moniteur de la colonisation, journal de l'Algérie, publie
4ans son numéro du 27 janvier un article sur le percement
de l'isthme de Suez, où M. Metgé, avocat, essaye d'indiquer
quelques-unes des conséquences civilisatrices de cette grande
entreprise. Nous regrettons que l'espace ne nous permette pas
de reproduire quelques extraits au moins de cet article.
Le Moniteur de la flotte du 24 janvier publie un article sur
la Compagnie des Indes orientales où il cherche à établir que,
selon toute apparence, cette compagnie sera sacrifiée. A son
pouvoir, aujourd'hui insuffisant, sera substitué le gouverne-
ment direct de la Reine. La Compagnie a rendu dans le passé
d'éminents services; mais son temps est fait; et l'Empire
Anglo-Indien ne peut plus être dirigé par une société com-
merciale. D'ailleurs voilà de longues années que l'on a succes-
sivement amoindri les attributions de la Cour des directeurs.
Elles sont aujourd'hui à peu près nulles ; et la déchéance de
la Compagnie ne sera guère que la proclamation d'un fait
désormais avéré.
Lo Moniteur de ht flotte du 28 janvier a publié plusieurs
articles qui nous intéressent : d'abord, les chiffres du tonnage
anglais d'après les tableaux de l'East India and China asso-
ciation, et ensuite une analyse du rapport de M. le baron de
Czœrnig et de la séance de l'Académie des sciences 1. et R. de
Vienne. Le Moniteur de laflotte a reproduit aussi notre notice
sur M. Aristide Lieussou. Enfin il a publié un article très-
favorable sur l'Egypte contemporaine de M. Paul Merruau,
dont nous-mêmes nous avons fait l'éloge dans notre dernier
numéro, et sur laquelle nous comptons bien revenir.
Dans son numéro du 31 janvier, le Moniteur de laflotte a
traité de la télégraphie électrique d'Angleterre aux Indes, et
il a rappelé les obstacles inexplicables que le Cabinet anglais
avait opposés à cette utile entreprise. On dirait en effet,
comme le répète le Moniteur de la flotte d'après un journal
anglais, que le ministère de lord Palmerston a « l'hydrophobie
4e la mer Rouge ».
Le Moniteur de la flotte du 4 février examine les questions
principales qui vont tout d'abord attirer l'attention du Parle-
ment anglais, et il indique en particulier les quatre suivantes:
l'abolition de la Compagnie des Indes, l'envoi des troupes par
Ie,cap de Bonne-Espérance au lieu de l'Egypte, le canal de
Suez et la télégraphie électrique par la mer Rouge. Le Moni-
teur de la flotte rappelle sous quel jour chacune de ces ques-
tions se présente actuellement devant le Parlement.
La Société impériale de géographie de Paris a publié à part la
lettre adressée par elle à M. Ferd. de Lesseps, et donnée par
nous dans notre numéro du 10 août 1857, page 302. On lit
en tête de cette publication qui a pour titre : Canal maritime
de Suez :
a A l'exemple d'un grand nombre de sociétés et institu-
tions savantes de l'Europe, la Société de géographie a voulu
manifester son opinion sur le projet du canal maritime à tra-
vers l'isthme de Suez, et elle a décidé qu'il serait écrit en con-
séquence à M. Ferd. de Lesseps, promoteur de cette grande
entreprise. »
Suit la lettre à M. Ferd. de Lesseps.
Nous remercions de nouveau la Société de géographie
d'avoir reproduit cet important document. Il est certain que
les sciences géographiques sont très-intéressées à notre suc-
cès; et l'ouverture de l'isthme de Suez favorisera éminemment
une foule d'explorations aujourd'hui trop rares parce qu'elles
sont trop difficiles et trop coûteuses.
Le Courrier du Commerce, après avoir cité dans son nu-
méro du 24 janvier le mémorandum de M. Ferd. de Lesseps,
le commente dans son numéro du 31 par les réflexions sui-
vantes que nous trouvons très-remarquables :
a Ainsi, d'après lord Palmerston lui-même, il ne s'agit
plus de l' Angleterre, mais uniquement des intérêts menacés
de la Turquie.
n Nous ne ferons pas ressortir ici la profonde différence
dont tout le monde a, du reste, été déjà frappé, qui résulte
du rapprochement de cet aveu avec le premier système adopté
par lord Palmerston. Nous dirons uniquement, ainsi que le,
fait judicieusement observer M. de Lesseps, que la question
étant actuellement renfermée dans ces termes , l'appréciation
de l'intérêt de l'Empire Ottoman ne peut évidemment et rai-
sonnablement être faite que par le gouvernement du Sultan.
C'est incontestablement à lui seul, dans ces conditions, qu'ap-
partient cette appréciation; et personne, certainement, ne
trouvera que c'est trop augurer de ses lumières et de son pa-
triotisme corroborés par l'examen réfléchi des faits, que d'es-
pérer de ses délibérations un prochain et favorable résultat.
Que de raisons, en effet, militent en faveur de l'entreprise
de Mï de Lesseps, tant au point de vue général qu'au point de
vue de l'heureuse influence qu'elle exercera sur l'avenir de la
Turquie!
» Le point capital, particulièrement pour cet Empire, ne
consiste-t-il pas à opérer une homogénéité aussi complète que
possible entre les différentes races qui forment sa. popula-
tion? car une agrégation hétérogène de nationalités diverses
est toujours une menace de discorde et un danger permanent.
Or, pour arriver à ce résultat, pour opérer celle fusion et la
circonscrire dans un cercle d'unité, lemoyen leplus efficacen est-
ce pas l'ouverture de grandes voies de communication? Ainsi
se resserrent les liens; les rapports des différentes races de.
viennent plus fréquents; elles finissent par se connaître, s'es-
timer, se confondre, et former un tout qui constitue la force
de la nation. Cependant, si l'on jette les yeux sur la carte de
Turquie, on s'étonne de son étendue; mais on s'étonne davan-
tage de l'absence presque complète de roules et de canaux,
ainsi que des difficultés des rapports entre Constantinople et
les nombreuses provinces dont cette ville est la capitale.
» Or, qui oserait contester que le canal de Suez ne soit pour
la Porte la plus belle et la plus féconde de toutes les voies de
communication? Par son exécution, l'Arabie se trouvera im-
médiatement à huit jours de Constantinople; la marine
turque, renfermée dans le cercle étroit de l'Archipel, pourra
aller jusqu'au golfe Persique, aux embouchures de l'Euphrate
et du Tigre, parcourir les côtes de la vaste péninsule arabique
et promener le pavillon ottoman sur des mers où il est presque
inconnu aujourd'hui. L'action du gouvernement central ainsi
portée directement aux extrémités les plus reculées des fron-
tières faciliterait singulièrement le travail d'homogénéité qui
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