Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1858 10 février 1858
Description : 1858/02/10 (A3,N40). 1858/02/10 (A3,N40).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030864
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
72 L'ISTHME DE SUEZ, MERCREDI 10 FÉVRIER.
■ Gênes, Nice et Bologne, que nous avons reproduites d'après le
Bollettino dellhtmo di Suez, et enfin un extrait du vœu de
la Chambre de commerce de Syra.
M. Griffith, membre du Parlement anglais, qui a an-
noncé des interpellations à lord Palmerston au sujet de sa
politique dans l'affaire du canal, adresse au Railway Times
du 30 janvier, la lettre suivante, que notre impartialité nous
fait un devoir de reproduire :
» Monsieur, ayant par hasard trouvé mon nom cité dans votre
numéro du 19 décembre, où vous dites que mes opinions sur
le projet du canal vous paraissent se contredire, je crois ne
pas faire une chose superflue en vous précisant en peu de
mots mes opinions sur le canal. Remarquez donc bien que je
suis en désaccord avec lord Palmerston plutôt sur des prin-
cipes que sur des faits. Ma position est celle-ci : en admettant
même que les faits soient défavorables à l'exécution de l'en-
treprise, comme lord Palmerston le dit, ce n'est pas une rai-
son pour s'opposer au projet par un ntoLif totalement diffé-
rent, c'est-à-dire par une hostilité jalouse contre la France ou
toute autre puissance européenne. Je considère un semblable
motif d'opposition comme au-dessous de l'honneur, de la
dignité et des intérêts réels de ce pays; et c'est sur ce point
que ma manière de voir diffère complétement de celle exprimée
par lord Palmerston.
» Quant aux faits physiques et techniques, je ne suis pas en
désaccord avec le Ministre et M. Stephenson. Comme eux, je
doute extrêmement de la prospérité commerciale du canal,
c'est-à-dire d'un revenu suffisant; car je suis convaincu qu'il
sera impossible de maintenir les frais d'exécution dans les
limites du devis de la commission ou de tout autre devis fait
à priori. Comme pour d'autres Léviathans, le projet et
l'exécution peuvent être admirables et réussir ; mais les frais
peuvent bien être illimités, et les revenus, incertains.
» J'avoue ne pas voir en quoi ces opinions se contredisent,
bien qu'elles ne soient pas exactement celles de diplomates
influents et de spéculateurs enthousiastes. w -
Je suis, etc. C. DARBY GRIFFITH.
Nous avons parlé de la partie technique de notre projet
trop souvent pour que nous croyions devoir y revenir, même
pour répondre à l'honorable M. Griffith. Nous nous en tenons
pour notre part au rapport si étudié et si exact de la Commis-
sion internationale; et nous opposons ce document à toutes
les assertions générales qui peuvent sembler défàvorables à
l'exécution du canal. Quand les chiffres les plus précis ont été
donnés avec tous les détails justificatifs, ce sont ces chiffres
et ces faits qu'il faut discuter, et c'est seulement ainsi que la
discussion pourrait être sérieuse et utile. Autrement, nous
pensons qu'elle serait sans résultat.
La Presse d'Orient du 9 janvier donne le sommaire de notre
numéro du 25 décembre 1857 et le sommaire du Bollettino
detf Istmo di Suez du 17 décembre 1857:
La Presse d'Orient du 20 janvier a reproduit d'après le
Constitutionnel le mémorandum que M. Ferd. de Lesseps
a adressé le 29 décembre 1857 à la Porte Ottomane.
r. La Presse d'Orient du 23-janvier reproduit plusieurs ar-
ticles sur le canal de Suez, qu'elle emprunte au Moniteur in-
düstrîel, - au Moniteur de la flotte et au Liverpool Journal.
Nous avons donné dans le temps une analyse de ces articles à
nos lecteurs.
La Presse dHOrient da 27 janvier publie un article piquant
intitulé : Les Chinois et l'isthme de Suez. Nous en extrayons
quelques passages. Après avoir rappelé l'assentiment una-
nime des peuples_civilisés, la Presse d'Orient ajoute, en par-
lant des sympathies excitées parmi les peuples de l Orient :
« On peut encore expliquer ces sympathies par les rapports
continuels des ports de l'Inde, de ses archipels et de la Chine
avec le commerce de l'Europe et de l'Amérique; mais ce qui
paraîtra peut-être curieux, et ce qui l'est en effet, c'est que le
projet du canal de Suez ait été connu, depuis longtemps déjà,
jusque dans le cœur de la Chine! Nous relisions res jours der-
niers l'excellent ouvrage : l'Empire Chinois, de M. Hue, prêtre- 1
missionnaire lazariste, l'intrépide et savant voyageur auquel
on doit encore un remarquable livre sur la Tartarie, le Thibet
et la Chine. M. Hue rapporte que, se trouvant, en 1846, à
l-tou-hien, il reçut l'hospitalité d'un jeune mandarin chi-
nois, homme de fort bonnes manières, de bon sens et d'in-
struction. Ce fonctionnaire questionnait M. Huc et M. Gabet,
son confrère, sur les divers peuples de l'Occident. CI Il nous
étonna beaucou p, rapportent les missionnaires, en nous de-
mandant si les gouvernements européens n'avaient pas encore
réalisé le projet de couper -l'isthme de Suez pour joindre
l'Océan à la Méditerranée. » Le mandarin n'apprit pas sans
surprise que l'isthme de Suez existait toujours. Si cette terre
appartenait au Céleste Empire, semblait-il dire, il y a bien
longtemps que les navires se rendraient directement des ports
européens dans les mers de l'Inde et de la Chine.
n N'est-ce pas un fait vraiment intéressant à jioter que
cette intelligente remarque du mandarin d'1-tou-hien ! S'il a
échappé à l'attention de nos confrères d'Europe, nous avons
voulu le consigner ici, comme une preuve inattendue et fort
curieuse à l'appui des réflexions que nous avons émisés - au
début de cet article.,
» Nous ne saurions dire si le mandarin d'I-tou-hién a en-
trevu la portée économique du percement de l'isthme de Suez
pour le commerce de la Chine; mais à coup sûr, le Céleste
Empire ne pourra que gagner à l'établissement du canal ma-
ritime. Tout ce qui a été dit du raccourcissement des distances
pour les ports européens s'applique vice versa aux ports de
l'Indo-Chine. Et pourquoi cet horizon ne se serait-iLpas ou-
vert devant les yeux des Chinois? Notre orgueilleuse civilisa-
tion n'est pas moins injuste peut-être en les jugeant qu'ils ne
le sont en jugeant l'Europe. Rappelons-nous que laChine a de-
vancé l'Europe dans presque toutes les grandes découvertes. Qui
ne sait que dès les temps très-reculés, la polarité de l'aimant y
avait été observée et mise en œuvre; que la poudre explosive
était connue dans l'extrême Orient de temps immémorial; que
les hordes de Houlagou, le conquérant mongol de la Perse,
traînaient après elles des chars à foudre et des pierriers à/eu
qui n'étaient autre chose que des canons rudimentaires; que
les Chinois ont des livres classiques imprimés dès l'année 952,
plus de quatre siècles avant les premiers essais de Guttemberg;
qu'ils avaient établi au milieu du douzième siècle des comp-
toirs de change et le papier-monnaie; qu'à la même époque
ils avaient imaginé les cartes à jouer, que l'imagier Jean Grin-
gonneur inventa beaucoup plus tard pour distraire un roi de
France frappé de folie; puis le Souan-pan, cette curieuse
machine arithmétique, universellement en usage en Russie et en
Pologne; puis tant d'autres machines non moins ingénieuses?
Parlerons-nous enfin de leurs inimitables porcelaines, de leur
prodigieuse habileté d'exécution dans la sculpture, etc.? Que
ne peut-on espérer d'une race aussi intelligente dès que le con-
tact européen, après avoir brisé ses habitudes de tyrannie et
de fanatisme, après lui avoir imposé le respect des individus
et des cultes, lui aura fait entrevoir les bénéfices considéra-
bles que lui assure un commerce libre avec le reste du monde ?
» Puissent les efforts combinés de l'Angleterre, de la France,
de la Russie et des États-Unis décider le gouvernement de Pékin
à entrer en relations directes et suivies avec les Cabinets de
■ Gênes, Nice et Bologne, que nous avons reproduites d'après le
Bollettino dellhtmo di Suez, et enfin un extrait du vœu de
la Chambre de commerce de Syra.
M. Griffith, membre du Parlement anglais, qui a an-
noncé des interpellations à lord Palmerston au sujet de sa
politique dans l'affaire du canal, adresse au Railway Times
du 30 janvier, la lettre suivante, que notre impartialité nous
fait un devoir de reproduire :
» Monsieur, ayant par hasard trouvé mon nom cité dans votre
numéro du 19 décembre, où vous dites que mes opinions sur
le projet du canal vous paraissent se contredire, je crois ne
pas faire une chose superflue en vous précisant en peu de
mots mes opinions sur le canal. Remarquez donc bien que je
suis en désaccord avec lord Palmerston plutôt sur des prin-
cipes que sur des faits. Ma position est celle-ci : en admettant
même que les faits soient défavorables à l'exécution de l'en-
treprise, comme lord Palmerston le dit, ce n'est pas une rai-
son pour s'opposer au projet par un ntoLif totalement diffé-
rent, c'est-à-dire par une hostilité jalouse contre la France ou
toute autre puissance européenne. Je considère un semblable
motif d'opposition comme au-dessous de l'honneur, de la
dignité et des intérêts réels de ce pays; et c'est sur ce point
que ma manière de voir diffère complétement de celle exprimée
par lord Palmerston.
» Quant aux faits physiques et techniques, je ne suis pas en
désaccord avec le Ministre et M. Stephenson. Comme eux, je
doute extrêmement de la prospérité commerciale du canal,
c'est-à-dire d'un revenu suffisant; car je suis convaincu qu'il
sera impossible de maintenir les frais d'exécution dans les
limites du devis de la commission ou de tout autre devis fait
à priori. Comme pour d'autres Léviathans, le projet et
l'exécution peuvent être admirables et réussir ; mais les frais
peuvent bien être illimités, et les revenus, incertains.
» J'avoue ne pas voir en quoi ces opinions se contredisent,
bien qu'elles ne soient pas exactement celles de diplomates
influents et de spéculateurs enthousiastes. w -
Je suis, etc. C. DARBY GRIFFITH.
Nous avons parlé de la partie technique de notre projet
trop souvent pour que nous croyions devoir y revenir, même
pour répondre à l'honorable M. Griffith. Nous nous en tenons
pour notre part au rapport si étudié et si exact de la Commis-
sion internationale; et nous opposons ce document à toutes
les assertions générales qui peuvent sembler défàvorables à
l'exécution du canal. Quand les chiffres les plus précis ont été
donnés avec tous les détails justificatifs, ce sont ces chiffres
et ces faits qu'il faut discuter, et c'est seulement ainsi que la
discussion pourrait être sérieuse et utile. Autrement, nous
pensons qu'elle serait sans résultat.
La Presse d'Orient du 9 janvier donne le sommaire de notre
numéro du 25 décembre 1857 et le sommaire du Bollettino
detf Istmo di Suez du 17 décembre 1857:
La Presse d'Orient du 20 janvier a reproduit d'après le
Constitutionnel le mémorandum que M. Ferd. de Lesseps
a adressé le 29 décembre 1857 à la Porte Ottomane.
r. La Presse d'Orient du 23-janvier reproduit plusieurs ar-
ticles sur le canal de Suez, qu'elle emprunte au Moniteur in-
düstrîel, - au Moniteur de la flotte et au Liverpool Journal.
Nous avons donné dans le temps une analyse de ces articles à
nos lecteurs.
La Presse dHOrient da 27 janvier publie un article piquant
intitulé : Les Chinois et l'isthme de Suez. Nous en extrayons
quelques passages. Après avoir rappelé l'assentiment una-
nime des peuples_civilisés, la Presse d'Orient ajoute, en par-
lant des sympathies excitées parmi les peuples de l Orient :
« On peut encore expliquer ces sympathies par les rapports
continuels des ports de l'Inde, de ses archipels et de la Chine
avec le commerce de l'Europe et de l'Amérique; mais ce qui
paraîtra peut-être curieux, et ce qui l'est en effet, c'est que le
projet du canal de Suez ait été connu, depuis longtemps déjà,
jusque dans le cœur de la Chine! Nous relisions res jours der-
niers l'excellent ouvrage : l'Empire Chinois, de M. Hue, prêtre- 1
missionnaire lazariste, l'intrépide et savant voyageur auquel
on doit encore un remarquable livre sur la Tartarie, le Thibet
et la Chine. M. Hue rapporte que, se trouvant, en 1846, à
l-tou-hien, il reçut l'hospitalité d'un jeune mandarin chi-
nois, homme de fort bonnes manières, de bon sens et d'in-
struction. Ce fonctionnaire questionnait M. Huc et M. Gabet,
son confrère, sur les divers peuples de l'Occident. CI Il nous
étonna beaucou p, rapportent les missionnaires, en nous de-
mandant si les gouvernements européens n'avaient pas encore
réalisé le projet de couper -l'isthme de Suez pour joindre
l'Océan à la Méditerranée. » Le mandarin n'apprit pas sans
surprise que l'isthme de Suez existait toujours. Si cette terre
appartenait au Céleste Empire, semblait-il dire, il y a bien
longtemps que les navires se rendraient directement des ports
européens dans les mers de l'Inde et de la Chine.
n N'est-ce pas un fait vraiment intéressant à jioter que
cette intelligente remarque du mandarin d'1-tou-hien ! S'il a
échappé à l'attention de nos confrères d'Europe, nous avons
voulu le consigner ici, comme une preuve inattendue et fort
curieuse à l'appui des réflexions que nous avons émisés - au
début de cet article.,
» Nous ne saurions dire si le mandarin d'I-tou-hién a en-
trevu la portée économique du percement de l'isthme de Suez
pour le commerce de la Chine; mais à coup sûr, le Céleste
Empire ne pourra que gagner à l'établissement du canal ma-
ritime. Tout ce qui a été dit du raccourcissement des distances
pour les ports européens s'applique vice versa aux ports de
l'Indo-Chine. Et pourquoi cet horizon ne se serait-iLpas ou-
vert devant les yeux des Chinois? Notre orgueilleuse civilisa-
tion n'est pas moins injuste peut-être en les jugeant qu'ils ne
le sont en jugeant l'Europe. Rappelons-nous que laChine a de-
vancé l'Europe dans presque toutes les grandes découvertes. Qui
ne sait que dès les temps très-reculés, la polarité de l'aimant y
avait été observée et mise en œuvre; que la poudre explosive
était connue dans l'extrême Orient de temps immémorial; que
les hordes de Houlagou, le conquérant mongol de la Perse,
traînaient après elles des chars à foudre et des pierriers à/eu
qui n'étaient autre chose que des canons rudimentaires; que
les Chinois ont des livres classiques imprimés dès l'année 952,
plus de quatre siècles avant les premiers essais de Guttemberg;
qu'ils avaient établi au milieu du douzième siècle des comp-
toirs de change et le papier-monnaie; qu'à la même époque
ils avaient imaginé les cartes à jouer, que l'imagier Jean Grin-
gonneur inventa beaucoup plus tard pour distraire un roi de
France frappé de folie; puis le Souan-pan, cette curieuse
machine arithmétique, universellement en usage en Russie et en
Pologne; puis tant d'autres machines non moins ingénieuses?
Parlerons-nous enfin de leurs inimitables porcelaines, de leur
prodigieuse habileté d'exécution dans la sculpture, etc.? Que
ne peut-on espérer d'une race aussi intelligente dès que le con-
tact européen, après avoir brisé ses habitudes de tyrannie et
de fanatisme, après lui avoir imposé le respect des individus
et des cultes, lui aura fait entrevoir les bénéfices considéra-
bles que lui assure un commerce libre avec le reste du monde ?
» Puissent les efforts combinés de l'Angleterre, de la France,
de la Russie et des États-Unis décider le gouvernement de Pékin
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