Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-01-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 janvier 1858 25 janvier 1858
Description : 1858/01/25 (A3,N39). 1858/01/25 (A3,N39).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6203085q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
48 L'ISTHME DE SUEZ, LUNDI 25 JANVIER.
vres contre 22,988,400 livres en 1854, 20,842,591 livres en
1853, et 20,047,453 livres en 1852. 437,570 acres de terre
ont été vendus par le gouvernement en 1855.
Il y avait dans la colonie 46 mines d'or, 17 bancs de quartz,
16 carrières de pierres calcaires, 155 fabriques de briques,
et 27 carrières de pierres grises (bluestone). Le nombre des
fabriques était de 1,9-44, dont 1,507 des établissements de
puddlage et 159 des machines pour écraser le quartz.
La terre cultivée en 1855 a eu une surface de 115,135 acres,
et la production s'est élevée à. 1,148,011 boisseaux de fro-
ment , 614,614 boisseaux d'avoine, 62,378 tonneaux de légu-
mes, non compris la racine du mangold, 83,i76 tonneaux
de foin , 488,832 livres de raisin et 9,371 gallons de vin. Le
nombre des propriétaires de champs était de 4,326. La ri-
chesse en bétail a été en 1855 de 33,430 chevaux, 534,123
bêtes à cornes, 4,577,872 moutons et 20,686 porcs.
Le Times du 9 janvier ajoute que l'exploitation des gise-
ments aurifères continue toujours à être aussi prospère qu'au-
trefois; la production a été plus considérable en 1857 qu'en
1856, et s'élève à la quantité énorme de 100 tonneaux d'or,
350 millions de francs. Le nombre des nouveaux arrivés
vers la fin de 1857 a été très-grand; malheureusement la si-
tuation actuelle de la colonie n'est pas telle qu'elle puisse leur
assurer promptemenUine occupation ; ceux qui veulent émigrer
pour l'Australie devraient attendre le moment où les questions
pendantes des chemins de fer et de la distribution des terrains
seront définitivement réglées.
Le Times du 11 janvier revient avec plus de force sur
ses conseils aux émigrants, et il leur signale dans l'Australie un
état des choses très-remarquable, et tout à fait inattendu
surtout pour une colonie aussi jeune et aussi riche que la
Nouvelle-Hollande. Le mouvement du commerce et de la po-
pulation est arrivé à un terme où quelques mois de repos pour
l'importation des marchandises, ainsi que pour l'immigration,
paraissent absolument nécessaires. L'impulsion donnée à l'im-
portation par la découverte des minès d'or et leur production
toujours croissante a eu les conséquences qui se manifestent
partout où un débouché nouveau s'ouvre tout à coup au
commerce de l'Europe; il y a abondance de marchandises sur
le marché d'Australie, abondance même pour les chercheurs
d'or, dont les besoins sont cependant assez illimités. Mais l'af-
flux des produits de l'Europe a été si considérable, que la
place en est encombrée pour le moment; et il est indispen-
sable de laisser s'écouler les provisions actuelles, avant de
reprendre l'importation sur l'ancienne échelle.
La même chose est arsivée pour la demande de travailleurs;
tous les emplois de commerce, de domestiques , etc., sont oc-
cupés, et le gouvernement a même été obligé de donner de
l'ouvrage aux gens sans emploi. Ainsi les émigrants sur le
point de partir pour l'Australie feraient mieux d'ajourner le
voyage à moins d'avoir toutes les précautions nécessaires pour
s'assurer leur subsistance en arrivant. On pourrait croire que
dans un pays où une partie si minime de la surface totale est
mise en culture, les nouveaux arrivés n'auraient qu'à choisir
un morceau de terre à leur gré, pour s'établir colons et pour
trouver les moyens d'une existence aisée et heureuse. Mais par
suite d'un système funeste qui date des premiers jours de la
colonie, de vastes territoires ont été mis en possession d'un
petit nombre de personnes, de sorte que l'Australie manque
de cette ressource de l'Amérique, qui est en mesure de donner
aux colons des terres à leur convenance, d'autant plus facile-
ment que d'excellents moyens de communication leur per-
mettent d'arriver à peu de frais et en peu de temps aux limites
du territoire déjà occupé par des travailleurs. En Australie, un
voyage que des nouveaux arrivés entreprendraient dans l'inté-
rieur pour choisir un terrain convenable absorberait leur
petit avoir, et il ne leur resterait rien pour s'établir. Aussi
dans les dernières années les immigrants ont tous cherché à
trouver d'autres emplois, soit dans les mines, pour construire
des logements, servir de manœuvres, etc., soit dans les
villes, soit enfin comme travailleurs dans les fermes. De cette
façon il est arrivé que toutes ces diTférentes places ont élé
occupées, et que les immigrants ne trouvent plus de ressources
de subsistance à moins de se mettre chercheurs d'or.
— On lit dans l'Auslralian and New-Zealand Gazelle:
à La production de l'or va en croissant. Au commence-
ment de l'année il y avait lieu de croire que le total des ex-
portations serait inférieur à celui de 1856. L'extrême séche-
resse de l'hiver a été peu favorable à la plupart des districts
aurifères. Cependant,dernièrement les envois par escorte ont
été meilleurs. Pendant le trimestre finissant le 10 septembre
on a reçu 632,284 onces contre 583,888 onces dans la même
période de 1856. Ainsi donc, si le beau temps continue, on
peut s'attendre à un accroissement considérable de la pro-
duction. Un printemps très-humide a suivi un hiver excessi-
vement sec, et l'abondance de l'eau favorise les travaux des
mineurs. »
Pour tous les faits divers : ERXEST DEsn.ACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Le Times du 14 janvier se plaint amèrement de ce qu'il n'y
a pas encore de communication télégraphique avec les Indes.
« Il y a sept mois, dit-il, le télégraphe devait être immédiate-
ment établi, et la seule question était s'il fallait commencer
par l'une ou par l'autre des deux lignes projetées, l'Euphrate
ou la mer Rouge. Selon tous les calculs, la ligne de l'Euphrate
devrait être achevée dans un mois à dater de ce jour, celle de
Suez dans six mois. L'on devrait déjà pouvoir envoyer des
dépêches d'Aden à Suez, -ce qui accélérerait d'une semaine
l'arrivée des nouvelles. Mais rien n'est fait encore, absolu-
ment rien. Les Compagnies sont sur le point de se dissoudre,
n'ayant pu lutter contre l'indifférence du gouvernement et les
effets des intrigues diplomatiques sur le continent. On a dit
que la Turquie elle-même se chargerait de l'établissement de
cette partie de la ligne qui passe par son territoire ; mais on
sait-ce que l'on peut attendre des entreprises turques. A-t-on
même commencé les travaux? est-ce que la Compagnie
indienne a fait la moindre des choses pour la ligne de Bas-
sora à Kourrachi? La science moderne a rendu ces sortes
d'entreprises si faciles que, dans l'histoire de notre temps,
c'est une véritable ironie qu'au moment où nous risquons de
perdre un empire de 200 millions de sujets, où il s'agit de
conserver une armée, où il faut protéger le plus riche com-
merce du monde, nous n'ayons pas assez d'énergie ni d'habi-
leté pour déposer quelques rouleaux de câble entre cet em-
pire et l'Angleterre. En restant encore au-dessous de la vérité,
on peut estimer les perles résultant de l'absence du télégraphe,
l'an dernier, à une somme de 10 à 15 millions de livres ster-
ling; car, à part les dépenses militaires, les sommes sauvées
par le commerce à l'aide d'une communication télégraphiquf
auraient été énormes; tout le monde comprendra quelle im-
mense influence une rapide communication avec l'Inde aurail
eue sur la marche de l'insurrection. »
Le Times du 15 janvier publie une réponse à cet article
émanant du secrétaire de la Compagnie du télégraphe de 1<
vres contre 22,988,400 livres en 1854, 20,842,591 livres en
1853, et 20,047,453 livres en 1852. 437,570 acres de terre
ont été vendus par le gouvernement en 1855.
Il y avait dans la colonie 46 mines d'or, 17 bancs de quartz,
16 carrières de pierres calcaires, 155 fabriques de briques,
et 27 carrières de pierres grises (bluestone). Le nombre des
fabriques était de 1,9-44, dont 1,507 des établissements de
puddlage et 159 des machines pour écraser le quartz.
La terre cultivée en 1855 a eu une surface de 115,135 acres,
et la production s'est élevée à. 1,148,011 boisseaux de fro-
ment , 614,614 boisseaux d'avoine, 62,378 tonneaux de légu-
mes, non compris la racine du mangold, 83,i76 tonneaux
de foin , 488,832 livres de raisin et 9,371 gallons de vin. Le
nombre des propriétaires de champs était de 4,326. La ri-
chesse en bétail a été en 1855 de 33,430 chevaux, 534,123
bêtes à cornes, 4,577,872 moutons et 20,686 porcs.
Le Times du 9 janvier ajoute que l'exploitation des gise-
ments aurifères continue toujours à être aussi prospère qu'au-
trefois; la production a été plus considérable en 1857 qu'en
1856, et s'élève à la quantité énorme de 100 tonneaux d'or,
350 millions de francs. Le nombre des nouveaux arrivés
vers la fin de 1857 a été très-grand; malheureusement la si-
tuation actuelle de la colonie n'est pas telle qu'elle puisse leur
assurer promptemenUine occupation ; ceux qui veulent émigrer
pour l'Australie devraient attendre le moment où les questions
pendantes des chemins de fer et de la distribution des terrains
seront définitivement réglées.
Le Times du 11 janvier revient avec plus de force sur
ses conseils aux émigrants, et il leur signale dans l'Australie un
état des choses très-remarquable, et tout à fait inattendu
surtout pour une colonie aussi jeune et aussi riche que la
Nouvelle-Hollande. Le mouvement du commerce et de la po-
pulation est arrivé à un terme où quelques mois de repos pour
l'importation des marchandises, ainsi que pour l'immigration,
paraissent absolument nécessaires. L'impulsion donnée à l'im-
portation par la découverte des minès d'or et leur production
toujours croissante a eu les conséquences qui se manifestent
partout où un débouché nouveau s'ouvre tout à coup au
commerce de l'Europe; il y a abondance de marchandises sur
le marché d'Australie, abondance même pour les chercheurs
d'or, dont les besoins sont cependant assez illimités. Mais l'af-
flux des produits de l'Europe a été si considérable, que la
place en est encombrée pour le moment; et il est indispen-
sable de laisser s'écouler les provisions actuelles, avant de
reprendre l'importation sur l'ancienne échelle.
La même chose est arsivée pour la demande de travailleurs;
tous les emplois de commerce, de domestiques , etc., sont oc-
cupés, et le gouvernement a même été obligé de donner de
l'ouvrage aux gens sans emploi. Ainsi les émigrants sur le
point de partir pour l'Australie feraient mieux d'ajourner le
voyage à moins d'avoir toutes les précautions nécessaires pour
s'assurer leur subsistance en arrivant. On pourrait croire que
dans un pays où une partie si minime de la surface totale est
mise en culture, les nouveaux arrivés n'auraient qu'à choisir
un morceau de terre à leur gré, pour s'établir colons et pour
trouver les moyens d'une existence aisée et heureuse. Mais par
suite d'un système funeste qui date des premiers jours de la
colonie, de vastes territoires ont été mis en possession d'un
petit nombre de personnes, de sorte que l'Australie manque
de cette ressource de l'Amérique, qui est en mesure de donner
aux colons des terres à leur convenance, d'autant plus facile-
ment que d'excellents moyens de communication leur per-
mettent d'arriver à peu de frais et en peu de temps aux limites
du territoire déjà occupé par des travailleurs. En Australie, un
voyage que des nouveaux arrivés entreprendraient dans l'inté-
rieur pour choisir un terrain convenable absorberait leur
petit avoir, et il ne leur resterait rien pour s'établir. Aussi
dans les dernières années les immigrants ont tous cherché à
trouver d'autres emplois, soit dans les mines, pour construire
des logements, servir de manœuvres, etc., soit dans les
villes, soit enfin comme travailleurs dans les fermes. De cette
façon il est arrivé que toutes ces diTférentes places ont élé
occupées, et que les immigrants ne trouvent plus de ressources
de subsistance à moins de se mettre chercheurs d'or.
— On lit dans l'Auslralian and New-Zealand Gazelle:
à La production de l'or va en croissant. Au commence-
ment de l'année il y avait lieu de croire que le total des ex-
portations serait inférieur à celui de 1856. L'extrême séche-
resse de l'hiver a été peu favorable à la plupart des districts
aurifères. Cependant,dernièrement les envois par escorte ont
été meilleurs. Pendant le trimestre finissant le 10 septembre
on a reçu 632,284 onces contre 583,888 onces dans la même
période de 1856. Ainsi donc, si le beau temps continue, on
peut s'attendre à un accroissement considérable de la pro-
duction. Un printemps très-humide a suivi un hiver excessi-
vement sec, et l'abondance de l'eau favorise les travaux des
mineurs. »
Pour tous les faits divers : ERXEST DEsn.ACES.
REVUE DE LA PRESSE.
Le Times du 14 janvier se plaint amèrement de ce qu'il n'y
a pas encore de communication télégraphique avec les Indes.
« Il y a sept mois, dit-il, le télégraphe devait être immédiate-
ment établi, et la seule question était s'il fallait commencer
par l'une ou par l'autre des deux lignes projetées, l'Euphrate
ou la mer Rouge. Selon tous les calculs, la ligne de l'Euphrate
devrait être achevée dans un mois à dater de ce jour, celle de
Suez dans six mois. L'on devrait déjà pouvoir envoyer des
dépêches d'Aden à Suez, -ce qui accélérerait d'une semaine
l'arrivée des nouvelles. Mais rien n'est fait encore, absolu-
ment rien. Les Compagnies sont sur le point de se dissoudre,
n'ayant pu lutter contre l'indifférence du gouvernement et les
effets des intrigues diplomatiques sur le continent. On a dit
que la Turquie elle-même se chargerait de l'établissement de
cette partie de la ligne qui passe par son territoire ; mais on
sait-ce que l'on peut attendre des entreprises turques. A-t-on
même commencé les travaux? est-ce que la Compagnie
indienne a fait la moindre des choses pour la ligne de Bas-
sora à Kourrachi? La science moderne a rendu ces sortes
d'entreprises si faciles que, dans l'histoire de notre temps,
c'est une véritable ironie qu'au moment où nous risquons de
perdre un empire de 200 millions de sujets, où il s'agit de
conserver une armée, où il faut protéger le plus riche com-
merce du monde, nous n'ayons pas assez d'énergie ni d'habi-
leté pour déposer quelques rouleaux de câble entre cet em-
pire et l'Angleterre. En restant encore au-dessous de la vérité,
on peut estimer les perles résultant de l'absence du télégraphe,
l'an dernier, à une somme de 10 à 15 millions de livres ster-
ling; car, à part les dépenses militaires, les sommes sauvées
par le commerce à l'aide d'une communication télégraphiquf
auraient été énormes; tout le monde comprendra quelle im-
mense influence une rapide communication avec l'Inde aurail
eue sur la marche de l'insurrection. »
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