Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1858-02-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 février 1858 10 février 1858
Description : 1858/02/10 (A3,N40). 1858/02/10 (A3,N40).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62030864
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
#
MERCREDI 10 FtVRIER. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 67
On nous écrit de Macao, le 14 décembre :
f u Notre rade, ordinairement un peu solitaire, a été animée
ces jours-ci par la présence de l'escadre française dans nos
eaux. L'amiral Rigault de Genouilly a quitte, le 21 novembre,
le mouillage de Castle-Peak Bay pour celui de Macao. Le
transport la Durance et la corvette la Capricieuse étant ré-
cemment arrivés de Shang-haï, l'amiral a réuni sous son pa-
villon tous les bâtiments dont il peut disposer.
Le baron Gros a passé quelques jours à Macao à la légation
de France. Le ministre de Russie, le vice-amiral comte Pou-
tiatine et le plénipotentiaire américain, M. Reed, se (couvaient
en même temps dans nos murs. Enfin, le haut commi>saire
de Sa Majesté Britannique est venu de Hong-kong faire une
visite à son honorable collègue de France; de sorte que nous
avons possédé à la fois dans notre ville les plénipotentiaires
des quatre puissances.
L'amiral Poutiatine est depuis peu de temps dans nos pa-
rages. Il est venu par terre de Saint-Pétersbourg, traversant
toute la Sibérie, et descendant le fleuve Amour. Il attend plu-
sieurs navires russes qui doivent être déjà partis de Cronstadt.
Parmi les personnes attachées à sa mission, il s'en trouve
deux qui ont fait partie du collége russe de Pékin et ont sé-
journé dix ans dans cette capitale; l'un est l'aumônier, l'autre
le médecin de la mission. On dit aussi qu'un officier d'artille-
rie en fait partie.
Les derniers renforts anglais sont arrivés. L'Adélaïde et
V Assistince ont successivement apporté au général van Strau-
benzel, commandant en chef les troupes anglaises, 1,500
hommes des Royal-marines, venant d'Angleterre ou de Cal-
cutta. On attend encore à Hong-kong le Sans-Pareil et la
Princesse-Charlotte, L'amiral Seymour a près de 60 bâtiments
échelonnés dans la rivière, depuis Bocca-Tigris jusqu'à Can-
ton. Le moment d'agir semble donc arrivé, et personne ne
doute ici que les forces françaises et anglaises ne fassent
promptement une tentative sur Canton.
Le 11 décembre, l'escadre française a remonté la rivière et
a'mouillé à Bocca- Tigris. Les gros bâtiments profiteront de
la marée du 16 pour franchir la barre et remonter jusqu'à
Wampoa. On dit que lord Elgin et le baron Gros attendront à
ce dernier mouillage ou plus près de Canton, s'il le faut, le
résultat des événements, prêts à entrer en conférence avec le
commissaire impérial Yeh, s'il se décide à faire enfin droit aux
justes griefs de la France et de l'Angleterre. Un dernier ulti-
matum a été adressé au Vice-roi par les deux hauts commis-
saires de France et d'Angleterre, et un délai lui a été accordé
pour qu'il puisse envoyer sa réponse. Après quoi les amiraux
agiront contre Canton dès qu'ils le jugeront convenable.
C'est le 12 à midi que la canonnière la Dragonne et une
canonnière anglaise, portant pavillon parlementaire, ont dû
remettre l'ultimatum à Yeh. Une courte proclamation, desti-
née à rassurer les gens paisibles et à leur annoncer qu'ils
n'auront rien à craindre des armes alliées, a été répandue
dans les villages. »
Le Times donne aussi des renseignements sur la si-
tuation des choses à Canton : ;
La force qui doit attaquer Canton, indépendamment des
navires, est ainsi composée :
Troupes de la garnison de Hong-kong, comprenant le
59e régiment, l'artillerie, le génie et une partie des troupes
de Madras, 800 hommes; troupes de marine, 2,500; brigade
navale, 1,500 ; troupes et matelots français, 000; total 5,700;
Coolies, 671; attachés à l'état-major médical, 85; commis-
sariat, 48; Malwys, 183. Les deux escadres anglaise et fran-
çaise ont échangé des courtoisies. A l'occasion de la déclara-
tion du blocus par la France, l'amiral anglais a arboré le
pavillon français au grand mât et publié un ordre du jour de
félicitations. L'amiral français a répondu à ce compliment
dans les termes les plus chaleureux. L'escadre française a
donné à l'escadre anglaise des représentations théâtrales; il y
a eu souper après le spectacle.
Le 16 décembre a eu lieu l'occupation d'Honan. La vue
du fort de Macao a été intéressante pendant quelques minutes.
Un bataillon de nos soldats de marine et 150 matelots fran-
çais ont débarqué sous les canons de la marine, derrière l'île
et hors de la vue de Canton. Pendant qu'ils avançaient dans
l'île, on voyait s'allonger les deux lignes rouge et bleue, et
l'on s'attendait à chaque instant à ce que de la fumée annon-
çât que l'on en était venu aux mains. Les Chinois avaient
compris qu'il n'était pas possible de défendre l'ile et l'avaient
évacuée.
Les soldats, s'il y en avait là, avaient été prudemment re*
tirés, lorsque les Chinois avaient appris que nous entendions
prendre tranquillement possession de l'ile.
Quelques tentes ont été dressées, on a disposé des avant-
postes: les positions anglaise et française ont été étabiies,
Notre garantie matérielle était prise. Le lieutenant Pym,
quelques jours avant, avait quitté son bâtiment le Banterer,
et il avait débarqué dans le voisinage d'un village; il était
accompagné de quelques hommes du bord et de M. Wiegman,
artiste qui fait ici des dessins pour Yllliulrated News. Attirés
par l'attitude amicale des habitants, ils étaient entrés dans le
village et ils avaient été reçus dans la maison du mandarin.
Lorsqu'ils voulurent retourner à leur embarcation, toute la
population du village les enveloppa et se servit contre eux
d'armes à feu. 5 hommes furent tués, le lieutenant Pym fut
blessé aux deux jambes; 6 hommes furent blessés. Tout cela
se passait en vue dû Nankin, qui arriva à propos pour sauver
le lieutenant Pym; il tenait les Chinois en respect avec son
épée et son revolver. M. VViegman et deux matelots furent les
seuls non blessés. Le Nankin a attaqué ensuite le village; sa
première tentative n'a pas réussi.
L' Overland China Mail du 16 décembre 1857 an-
nonce la déclaration du blocus de Canton par M. le
contre-amiral Rigault de Genouilly. Les deux flottes al-
liées faisaient tous les préparatifs pour la prochaine at-
taque de Canton , et les amiraux avaient déjà envoyé des
avis aux habitants de la ritriêré de Canton , pour les pré-
venir des opérations militaires imminentes.
Nous trouvons dans une lettre de Macao 16 décembre
de curieux détails sur la ville de Canton. L'auteur de
cette lettre a remonté la rivière, et du haut d'une pagode
occupée par les Anglais, il a pu observer la ville à une
demi-lieue environ :
Arrivés près de l'île des Marins, nous laissâmes sur notre
gauche une ramification de la rivière, qui conduit à la ville
de Fatbsam, célèbre par l'expédition que le commodore El-
liot y dirigea dans le courant du mois de mai dernier avec
un plein succès. A peu de distance de ce petit bras, ndus
nous trouvâmes en vue du fort Maeao; situé sur un petit îlot
à 2 milles 1/4 seulement de Canton. Cette position, qu'un
bombardement enleva aux Chinois dans les premiers jours
de l'année, est le point le plus avancé de l'occupation anglaise
à l'extrémité de la rivière. Une embarcation nous conduisit
devant la porte d'entrée du fort, que nous fûmes admis à vi-
MERCREDI 10 FtVRIER. JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 67
On nous écrit de Macao, le 14 décembre :
f u Notre rade, ordinairement un peu solitaire, a été animée
ces jours-ci par la présence de l'escadre française dans nos
eaux. L'amiral Rigault de Genouilly a quitte, le 21 novembre,
le mouillage de Castle-Peak Bay pour celui de Macao. Le
transport la Durance et la corvette la Capricieuse étant ré-
cemment arrivés de Shang-haï, l'amiral a réuni sous son pa-
villon tous les bâtiments dont il peut disposer.
Le baron Gros a passé quelques jours à Macao à la légation
de France. Le ministre de Russie, le vice-amiral comte Pou-
tiatine et le plénipotentiaire américain, M. Reed, se (couvaient
en même temps dans nos murs. Enfin, le haut commi>saire
de Sa Majesté Britannique est venu de Hong-kong faire une
visite à son honorable collègue de France; de sorte que nous
avons possédé à la fois dans notre ville les plénipotentiaires
des quatre puissances.
L'amiral Poutiatine est depuis peu de temps dans nos pa-
rages. Il est venu par terre de Saint-Pétersbourg, traversant
toute la Sibérie, et descendant le fleuve Amour. Il attend plu-
sieurs navires russes qui doivent être déjà partis de Cronstadt.
Parmi les personnes attachées à sa mission, il s'en trouve
deux qui ont fait partie du collége russe de Pékin et ont sé-
journé dix ans dans cette capitale; l'un est l'aumônier, l'autre
le médecin de la mission. On dit aussi qu'un officier d'artille-
rie en fait partie.
Les derniers renforts anglais sont arrivés. L'Adélaïde et
V Assistince ont successivement apporté au général van Strau-
benzel, commandant en chef les troupes anglaises, 1,500
hommes des Royal-marines, venant d'Angleterre ou de Cal-
cutta. On attend encore à Hong-kong le Sans-Pareil et la
Princesse-Charlotte, L'amiral Seymour a près de 60 bâtiments
échelonnés dans la rivière, depuis Bocca-Tigris jusqu'à Can-
ton. Le moment d'agir semble donc arrivé, et personne ne
doute ici que les forces françaises et anglaises ne fassent
promptement une tentative sur Canton.
Le 11 décembre, l'escadre française a remonté la rivière et
a'mouillé à Bocca- Tigris. Les gros bâtiments profiteront de
la marée du 16 pour franchir la barre et remonter jusqu'à
Wampoa. On dit que lord Elgin et le baron Gros attendront à
ce dernier mouillage ou plus près de Canton, s'il le faut, le
résultat des événements, prêts à entrer en conférence avec le
commissaire impérial Yeh, s'il se décide à faire enfin droit aux
justes griefs de la France et de l'Angleterre. Un dernier ulti-
matum a été adressé au Vice-roi par les deux hauts commis-
saires de France et d'Angleterre, et un délai lui a été accordé
pour qu'il puisse envoyer sa réponse. Après quoi les amiraux
agiront contre Canton dès qu'ils le jugeront convenable.
C'est le 12 à midi que la canonnière la Dragonne et une
canonnière anglaise, portant pavillon parlementaire, ont dû
remettre l'ultimatum à Yeh. Une courte proclamation, desti-
née à rassurer les gens paisibles et à leur annoncer qu'ils
n'auront rien à craindre des armes alliées, a été répandue
dans les villages. »
Le Times donne aussi des renseignements sur la si-
tuation des choses à Canton : ;
La force qui doit attaquer Canton, indépendamment des
navires, est ainsi composée :
Troupes de la garnison de Hong-kong, comprenant le
59e régiment, l'artillerie, le génie et une partie des troupes
de Madras, 800 hommes; troupes de marine, 2,500; brigade
navale, 1,500 ; troupes et matelots français, 000; total 5,700;
Coolies, 671; attachés à l'état-major médical, 85; commis-
sariat, 48; Malwys, 183. Les deux escadres anglaise et fran-
çaise ont échangé des courtoisies. A l'occasion de la déclara-
tion du blocus par la France, l'amiral anglais a arboré le
pavillon français au grand mât et publié un ordre du jour de
félicitations. L'amiral français a répondu à ce compliment
dans les termes les plus chaleureux. L'escadre française a
donné à l'escadre anglaise des représentations théâtrales; il y
a eu souper après le spectacle.
Le 16 décembre a eu lieu l'occupation d'Honan. La vue
du fort de Macao a été intéressante pendant quelques minutes.
Un bataillon de nos soldats de marine et 150 matelots fran-
çais ont débarqué sous les canons de la marine, derrière l'île
et hors de la vue de Canton. Pendant qu'ils avançaient dans
l'île, on voyait s'allonger les deux lignes rouge et bleue, et
l'on s'attendait à chaque instant à ce que de la fumée annon-
çât que l'on en était venu aux mains. Les Chinois avaient
compris qu'il n'était pas possible de défendre l'ile et l'avaient
évacuée.
Les soldats, s'il y en avait là, avaient été prudemment re*
tirés, lorsque les Chinois avaient appris que nous entendions
prendre tranquillement possession de l'ile.
Quelques tentes ont été dressées, on a disposé des avant-
postes: les positions anglaise et française ont été étabiies,
Notre garantie matérielle était prise. Le lieutenant Pym,
quelques jours avant, avait quitté son bâtiment le Banterer,
et il avait débarqué dans le voisinage d'un village; il était
accompagné de quelques hommes du bord et de M. Wiegman,
artiste qui fait ici des dessins pour Yllliulrated News. Attirés
par l'attitude amicale des habitants, ils étaient entrés dans le
village et ils avaient été reçus dans la maison du mandarin.
Lorsqu'ils voulurent retourner à leur embarcation, toute la
population du village les enveloppa et se servit contre eux
d'armes à feu. 5 hommes furent tués, le lieutenant Pym fut
blessé aux deux jambes; 6 hommes furent blessés. Tout cela
se passait en vue dû Nankin, qui arriva à propos pour sauver
le lieutenant Pym; il tenait les Chinois en respect avec son
épée et son revolver. M. VViegman et deux matelots furent les
seuls non blessés. Le Nankin a attaqué ensuite le village; sa
première tentative n'a pas réussi.
L' Overland China Mail du 16 décembre 1857 an-
nonce la déclaration du blocus de Canton par M. le
contre-amiral Rigault de Genouilly. Les deux flottes al-
liées faisaient tous les préparatifs pour la prochaine at-
taque de Canton , et les amiraux avaient déjà envoyé des
avis aux habitants de la ritriêré de Canton , pour les pré-
venir des opérations militaires imminentes.
Nous trouvons dans une lettre de Macao 16 décembre
de curieux détails sur la ville de Canton. L'auteur de
cette lettre a remonté la rivière, et du haut d'une pagode
occupée par les Anglais, il a pu observer la ville à une
demi-lieue environ :
Arrivés près de l'île des Marins, nous laissâmes sur notre
gauche une ramification de la rivière, qui conduit à la ville
de Fatbsam, célèbre par l'expédition que le commodore El-
liot y dirigea dans le courant du mois de mai dernier avec
un plein succès. A peu de distance de ce petit bras, ndus
nous trouvâmes en vue du fort Maeao; situé sur un petit îlot
à 2 milles 1/4 seulement de Canton. Cette position, qu'un
bombardement enleva aux Chinois dans les premiers jours
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à l'extrémité de la rivière. Une embarcation nous conduisit
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