Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1856 10 décembre 1856
Description : 1856/12/10 (A1,N12). 1856/12/10 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020573
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
- JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 191
quelque sorte un axiome social. Il a fallu bien des siècles pour
que ce terrible et noble besoin de l'État apparût ce'qu'il est,
et que tout le monde se soumît à cette corvée fréquemment
Mortelle. Mais enfin la plupart des nations civilisées en ont
Pris bravement leur parti ; et chez presque tous les peuples
de l'Europe contemporaine, le service militaire est accepté
sans trop de peine, lors môme qu'il ne semble pas ou un hon-
neur ou un devoir.
Mais ici, et dans toutes les sociétés qui ne sont pas plus
avancées que la société égyptienne, il en est tout autrement.
La nature, aveugle et brutale même dans ses meilleurs in-
stincts, l'emporte sur la raison; et l'on ne saurait dire la ter-
reur frénétique que la conscription inspire aux familles, sur-
tout aux mères, si ce n'est à leurs fils. On a vingt fois raconté
les résistances furieuses que Méhémet-Ali eut à subir quand
il commença l'organisation de l'armée égyptienne, et les habi-
letés prudentes qu'il dut avoir pour la former presque dans
le secret et à petit bruit. Les officiers albanais et turcs qu'il
avait à sa solde méprisaient profondément les Fellahs, et les
croyaient incapables de courage et de discipline. Les Fellahs,
de leur côté, étaient remplis d'épouvante, et il n'y avait pas
sorte de mutilations qu'ils ne risquassent dans l'espoir de se
soustraire à ce qu'ils regardaient comme le dernier des sup-
plices.
Il a fallu toute la persévérance et l'adresse du chef pour
constituer enfin cette armée que des officiers français, le co-
lonel Sèves en tête (Soliman-Pacha), exerçaient au fond de
l'Egypte, à Assouan, près de la première cataracte, loin des
regards et des luttes d'Alexandrie et du Caire. L'homme de
génie parvint enfin à son but; et l'armée égyptienne, qui avait
coûté tant de mal à former, battait les Turcs à Koniah et à
Nézib, comme elle battait tout récemment les Russes à Silis-
trie. Grand résultat! immense service rendu à l'Egypte, qui
commence à miéux apprécier ce que valent des institutions de
cet ordre, et qui comprend de jour en jour davantage ce
qu'elles méritent de sacrifices en retour du bien qu'elles
font!
Mais, comme dans ce pays il n'y a point d'état civil, il faut
bien que quelqu'un désigne les jeunes gens qui doivent se
rendre sous les drapeaux. Il suffit, chez nous, de l'acte de
naissance et des registres qui en font foi. A leur défaut, c'est
ici le scheik-el-béled qui parle, et rien ne l'empêche de faire
tomber le sort sur le premier venu. Il juge, de son autorité
privée, qu'un tel, fils d'un tel, a l'âge voulu pour servir; il le
soumet à la conscription, et sa décision est sans appel, at-
tendu qu'il serait au moins aussi impossible au jeune homme
de produire des témoignages contre le choix du scheik-el-béled
qu'à lui-même de le justifier. Quel âge a cet adolescent? Le
père et la mère elle-même l'ignorent, ou du moins sont hors
d'état de prouver celui qu'ils lui donnent. Mais le garçon est
bien fait, comme tout le monde l'est dans ce pays presque sans
aucune exception. Il est fort, il est bien portant; le scheik lui
suppose l'âge convenable: il faut partir; l'ordre est donné ; on
va l'exécuter.
C'est alors que la résistance commence. Le jeune homme se
laisserait faire assez aisément; car il sait maintenant qu'on est
mieux à l'armée qu'à la maison; et la preuve, c'est qu'il n'y a
presque pas de déserteurs. Mais le père, mais la mère surtout
ne veulent pas se soumettre. Le jeune homme se cache ; et il
faut qu'on vienne l'enlever de force. Ce sont des soldats qui
sont chargés de la mission; et , bien qu'ils y procèdent sans
brutalité, il faut cependant qu'ils remplissent leur consigne;
ils n'y manquent pas, malgré les scènes de violence dont ils
sont assez souvent les occasions et les victimes.
En passant à Réneh, nous avons été les témoins d'un de ces
rapts qui désolent les familles, et surtout les pauvres veuves
qui n'ont pas d'autre soutien que leur fils. A la porte de la
caserne, qui est fort belle, une femme assise sous un acacia
poussait des cris à fendre le cœur. Ses joues étaient baignées
de larmes; ses cheveux en désordre tombaient sur son visage,
qui n'était pas voilé; ses mains crispées, ses sanglots , ses ob-
jurgations aux soldats, qui restaient impassibles à ses menaces
et à ses prières, tout en elle ahnoncait la plus violente douleur
et la plus sincère. C'était une mère à qui on venait d'enlever
son fils par ordre du scheik. Elle avait perdu son mari quelque
temps auparavant, et le seul fils qu'elle eût venait de lui être
arraché. Qu'allait-elle devenir? qu'allait-elle faire? Comment
vivre et trouver son pain, quand elle n'aurait plus celui qui
l'aidait à le gagner? Nous nous approchâmes d'elle. Un de
nous, qui parlait arabe, lui adressa quelques mots pour la
calmer. Elle ne répondit pas. Nous lui offrîmes de l'argent,
espérant l'apaiser par cet irrésistible remède; elle le refusa;
et cette indifférence, à peu près inouïe dans ce pays, nous
convainquit que sa désolation était sans bornes. L'infortunée
était comme Rachel : elle ne voulait pas être consolée, parce
qu'elle avait perdu son fils. C'était la conscription qui le lui
avait ravi.
Il est vrai qu'elle pouvait se dire que dans deux ans tout au
plus il pourrait lui être rendu; car on ne reste guère davan-
tage au régiment. Mais cette séparation, quoique assez courte,
lui produisait l'effet de la mort.
Chez nous la loi, plus équitable et plus douce, laisse aux
veuves le fils aîné soutien de famille. Mais ici il n'y a point et
il ne peut y avoir de règlement. Tous les éléments sur lesquels
on pourrait l'appuyer manquent absolument; et comme l'acte
de mariage fait ausi bien défaut que l'acte de naissance, la
qualité réelle des individus reste ignorée et ne peut sertir de
base à aucune mesure générale et législative. Seulement, le
scheik-el-béled, qui savait sans doute la vraie situation de la
pauvre femme, aurait dû la respecter et lui laisser son enfant,
en désignant une autre recrue à sa place. Elle 'n'aura pas
manqué d'accuser le scheik-el-bcled de cruauté, mais moins
encore que de vénalité. Elle aura dit sans doute que, si elle eût
été moins misérable, elle aurait gagné sa faveur par quelque
présent, et que si elle eût été un peu plus riche, elle aurait
gardé son fils comme tant d'autres.
Je ne dis pas que ces accusations , si souvent portées contre
les scheiks, soient toujours méritées. Mais quand nous voyons
que, chez nous, nos tribunaux ont à poursuivre encore quel-
quefois des concussionnaires de cette odieuse espèce, on peut
croire que les scheiks-el-béled, qui n'ont guère de tribunal à
craindre, se laissent assez aisément corrompre.
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'à moins d'une vocation bien
prononcée, leurs fils ne sont jamais désignés par eux; et les
excellents pères, qui sacrifient si lestement les enfants des au..
tres, gardent soigneusement les leurs. C'est fort naturel; mais
c'est fort inique. Le recrutement se faisait chez nous, avant
1789, avec beaucoup de désordre, et même avec des violences
analogues à celles que je viens de rappeler. Mais ce n'étaient
pas les maires de village ou les échevins qui désignaient arbi..
trairement les futurs soldats. Il n'y a dans ces douloureux ha-
sards qu'un juge équitable; c'est le sort, tout aveugle qu'il
est. Mais nous ne sommes pas venus du premier coup à ce
moyen si simple, et je ne m'étonne pas trop que l'Égypte n'y
soit pas encore arrivée. Il suppose trop d'antécédents qu'elle n'a
point.
Vous voyez donc de quelle autorité immense le scheik-el-
béled est le dépositaire, et jusqu'où son despotisme peut aller,
quelque sorte un axiome social. Il a fallu bien des siècles pour
que ce terrible et noble besoin de l'État apparût ce'qu'il est,
et que tout le monde se soumît à cette corvée fréquemment
Mortelle. Mais enfin la plupart des nations civilisées en ont
Pris bravement leur parti ; et chez presque tous les peuples
de l'Europe contemporaine, le service militaire est accepté
sans trop de peine, lors môme qu'il ne semble pas ou un hon-
neur ou un devoir.
Mais ici, et dans toutes les sociétés qui ne sont pas plus
avancées que la société égyptienne, il en est tout autrement.
La nature, aveugle et brutale même dans ses meilleurs in-
stincts, l'emporte sur la raison; et l'on ne saurait dire la ter-
reur frénétique que la conscription inspire aux familles, sur-
tout aux mères, si ce n'est à leurs fils. On a vingt fois raconté
les résistances furieuses que Méhémet-Ali eut à subir quand
il commença l'organisation de l'armée égyptienne, et les habi-
letés prudentes qu'il dut avoir pour la former presque dans
le secret et à petit bruit. Les officiers albanais et turcs qu'il
avait à sa solde méprisaient profondément les Fellahs, et les
croyaient incapables de courage et de discipline. Les Fellahs,
de leur côté, étaient remplis d'épouvante, et il n'y avait pas
sorte de mutilations qu'ils ne risquassent dans l'espoir de se
soustraire à ce qu'ils regardaient comme le dernier des sup-
plices.
Il a fallu toute la persévérance et l'adresse du chef pour
constituer enfin cette armée que des officiers français, le co-
lonel Sèves en tête (Soliman-Pacha), exerçaient au fond de
l'Egypte, à Assouan, près de la première cataracte, loin des
regards et des luttes d'Alexandrie et du Caire. L'homme de
génie parvint enfin à son but; et l'armée égyptienne, qui avait
coûté tant de mal à former, battait les Turcs à Koniah et à
Nézib, comme elle battait tout récemment les Russes à Silis-
trie. Grand résultat! immense service rendu à l'Egypte, qui
commence à miéux apprécier ce que valent des institutions de
cet ordre, et qui comprend de jour en jour davantage ce
qu'elles méritent de sacrifices en retour du bien qu'elles
font!
Mais, comme dans ce pays il n'y a point d'état civil, il faut
bien que quelqu'un désigne les jeunes gens qui doivent se
rendre sous les drapeaux. Il suffit, chez nous, de l'acte de
naissance et des registres qui en font foi. A leur défaut, c'est
ici le scheik-el-béled qui parle, et rien ne l'empêche de faire
tomber le sort sur le premier venu. Il juge, de son autorité
privée, qu'un tel, fils d'un tel, a l'âge voulu pour servir; il le
soumet à la conscription, et sa décision est sans appel, at-
tendu qu'il serait au moins aussi impossible au jeune homme
de produire des témoignages contre le choix du scheik-el-béled
qu'à lui-même de le justifier. Quel âge a cet adolescent? Le
père et la mère elle-même l'ignorent, ou du moins sont hors
d'état de prouver celui qu'ils lui donnent. Mais le garçon est
bien fait, comme tout le monde l'est dans ce pays presque sans
aucune exception. Il est fort, il est bien portant; le scheik lui
suppose l'âge convenable: il faut partir; l'ordre est donné ; on
va l'exécuter.
C'est alors que la résistance commence. Le jeune homme se
laisserait faire assez aisément; car il sait maintenant qu'on est
mieux à l'armée qu'à la maison; et la preuve, c'est qu'il n'y a
presque pas de déserteurs. Mais le père, mais la mère surtout
ne veulent pas se soumettre. Le jeune homme se cache ; et il
faut qu'on vienne l'enlever de force. Ce sont des soldats qui
sont chargés de la mission; et , bien qu'ils y procèdent sans
brutalité, il faut cependant qu'ils remplissent leur consigne;
ils n'y manquent pas, malgré les scènes de violence dont ils
sont assez souvent les occasions et les victimes.
En passant à Réneh, nous avons été les témoins d'un de ces
rapts qui désolent les familles, et surtout les pauvres veuves
qui n'ont pas d'autre soutien que leur fils. A la porte de la
caserne, qui est fort belle, une femme assise sous un acacia
poussait des cris à fendre le cœur. Ses joues étaient baignées
de larmes; ses cheveux en désordre tombaient sur son visage,
qui n'était pas voilé; ses mains crispées, ses sanglots , ses ob-
jurgations aux soldats, qui restaient impassibles à ses menaces
et à ses prières, tout en elle ahnoncait la plus violente douleur
et la plus sincère. C'était une mère à qui on venait d'enlever
son fils par ordre du scheik. Elle avait perdu son mari quelque
temps auparavant, et le seul fils qu'elle eût venait de lui être
arraché. Qu'allait-elle devenir? qu'allait-elle faire? Comment
vivre et trouver son pain, quand elle n'aurait plus celui qui
l'aidait à le gagner? Nous nous approchâmes d'elle. Un de
nous, qui parlait arabe, lui adressa quelques mots pour la
calmer. Elle ne répondit pas. Nous lui offrîmes de l'argent,
espérant l'apaiser par cet irrésistible remède; elle le refusa;
et cette indifférence, à peu près inouïe dans ce pays, nous
convainquit que sa désolation était sans bornes. L'infortunée
était comme Rachel : elle ne voulait pas être consolée, parce
qu'elle avait perdu son fils. C'était la conscription qui le lui
avait ravi.
Il est vrai qu'elle pouvait se dire que dans deux ans tout au
plus il pourrait lui être rendu; car on ne reste guère davan-
tage au régiment. Mais cette séparation, quoique assez courte,
lui produisait l'effet de la mort.
Chez nous la loi, plus équitable et plus douce, laisse aux
veuves le fils aîné soutien de famille. Mais ici il n'y a point et
il ne peut y avoir de règlement. Tous les éléments sur lesquels
on pourrait l'appuyer manquent absolument; et comme l'acte
de mariage fait ausi bien défaut que l'acte de naissance, la
qualité réelle des individus reste ignorée et ne peut sertir de
base à aucune mesure générale et législative. Seulement, le
scheik-el-béled, qui savait sans doute la vraie situation de la
pauvre femme, aurait dû la respecter et lui laisser son enfant,
en désignant une autre recrue à sa place. Elle 'n'aura pas
manqué d'accuser le scheik-el-bcled de cruauté, mais moins
encore que de vénalité. Elle aura dit sans doute que, si elle eût
été moins misérable, elle aurait gagné sa faveur par quelque
présent, et que si elle eût été un peu plus riche, elle aurait
gardé son fils comme tant d'autres.
Je ne dis pas que ces accusations , si souvent portées contre
les scheiks, soient toujours méritées. Mais quand nous voyons
que, chez nous, nos tribunaux ont à poursuivre encore quel-
quefois des concussionnaires de cette odieuse espèce, on peut
croire que les scheiks-el-béled, qui n'ont guère de tribunal à
craindre, se laissent assez aisément corrompre.
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'à moins d'une vocation bien
prononcée, leurs fils ne sont jamais désignés par eux; et les
excellents pères, qui sacrifient si lestement les enfants des au..
tres, gardent soigneusement les leurs. C'est fort naturel; mais
c'est fort inique. Le recrutement se faisait chez nous, avant
1789, avec beaucoup de désordre, et même avec des violences
analogues à celles que je viens de rappeler. Mais ce n'étaient
pas les maires de village ou les échevins qui désignaient arbi..
trairement les futurs soldats. Il n'y a dans ces douloureux ha-
sards qu'un juge équitable; c'est le sort, tout aveugle qu'il
est. Mais nous ne sommes pas venus du premier coup à ce
moyen si simple, et je ne m'étonne pas trop que l'Égypte n'y
soit pas encore arrivée. Il suppose trop d'antécédents qu'elle n'a
point.
Vous voyez donc de quelle autorité immense le scheik-el-
béled est le dépositaire, et jusqu'où son despotisme peut aller,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.84%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.84%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k62020573/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k62020573/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k62020573/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k62020573
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k62020573
Facebook
Twitter