Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-11-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 novembre 1856 25 novembre 1856
Description : 1856/11/25 (A1,N11). 1856/11/25 (A1,N11).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202056p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
JOURNAL DE L'UNÏON DES DEUX MERS. 175
"De 1852 à 1855, y compris cette dernière année, le
rnunerce de Suez a continué de s'accroître dans une très-
forte proportion comme depuis dix années, ou, pour mieux
Ire, depuis que Méhémet-AIi a renoncé au monopole. Le
nombre des charges de chameaux qui de Suez au Caire, aller
et retour, était de soixante-dix mille environ en 1849, a été
de quatre-vingt-onze mille cinq cents en 1852, et il dépas-
sera probablement cent vingt mille pour l'année qui va expi-
rer« Les chameaux mettent trois jours pleins de Suez au Caire,
OÙ Ils arrivent le quatrième jour. Du Caire à Suez, le voyage
Coûte douze francs par chameau et vingt francs à l'époque
exceptionnelle du pèlerinage. De Suez au Caire, ils sont un
Peu moins chers; et d'ordinaire c'est de sept francs à dix francs.
O,n ne se trompera donc point en prenant une moyenne de
dix francs par voyage; et c'est par conséquent une somme
d'un million, cent mille francs ou un million deux cent mille
francs qu'il convient d'ajouter au mouvement général de
Suez. Chaque chameau de fellah porte de deux cent vingt-
cinq à deux cent quatre-vingts kilogrammes; en moyenne,
deux cent cinquante kilogrammes, ou cinq cents livres. Les
hameaux des Bédouins sont moins forts, et ils sont plutôt
des coureurs, des dromadaires. Ainsi, il faut de quatre à cinq
hameaux pour une tonne de mille kilogrammes; et l'on sera
bien près de la vérité en adoptant pour le chiffre des tonnes
le quart du chiffre des animaux qui les transportent.
» J'ai achevé ce tableau en raccourci du commerce de Suez ;
mais je n'en ai touché que le côté matériel. Je voudrais y
ajouter quelques traits pour montrer dans quelles conditions
tnoralés il s'exerce. La civilisation, en venant s'implanter sur
Abords de la mer Rouge, ne compte pas, apparemment,
n y apporter que la richesse et le bien-être; elle n'aurait
Accompli que la moitié de son œuvre, si elle n'essayait d'y
produire aussi l'ordre et la justice. Elle aura bien de la peine
à changer des mœurs aussi invétérées que mauvaises ; et si
elle rend ici le commerce facile et honnête, dans la mesure
même où il l'est parmi nous, j'affirme qu'elle aura fait une
œuvre très-méritoire et beaucoup plus difficile que le perce-
ment de l'isthme d'une mer à l'autre. »
A la suite de cette première lettre sur Suez et son
commerce, M. Barthélemy Saint-Hilaire en a donné une
seconde où nous trouvons des détails qui complètent
ceux qui précèdent.
« Deux fois par mois, les navires de la Compagnie Pénin-
sulaire et Orientale partent : un de Bombay et un de Calcutta;
ils portent, en outre de la malle de l'Inde, des passagers et
des marchandises légères et précieuses, dont je vous ai donné
Un aperçu. La Compagnie des Indes orientales avait autrefois
son service particulier entre Boînbay et Suez. Mais elle a
trouvé plus sage d'y renoncer et de s'en remettre, pour le
transport des dépêches, à la Compagnie Péninsulaire, qui
Mérite toute confiance. Elle envoie d'ailleurs ses vaisseaux à
Suez dans toutes les occasions où elle le juge nécessaire ; et,
par exemple, c'est un des siens qui viendra prendre dans le
golfe le nouveau gouverneur des Indes, lord Canning, à qui
110us avons rendu visite à son passage au Caire, il y a trois
semaines, lorsqu'il allait partir pour parcourir la haute
Egypte, avant de se rendre dans sa vice-royauté, la plus belle
du monde.
» La rade de Suez voit donc dans l'année quarante ou cin-
quante navires anglais, qui y viennent aussi régulièrement
que le permet ce long trajet. Il faut y ajouter cinq ou six au-
tres navires qui, doublant le cap de Bonne-Espérance, ap-
portent le charbon de la Compagnie Péninsulaire. La Compa-
gnie des Indes fait venir le sien par Alexandrie, et du Caire à
Suez par terre. En 1855, le transport de ce combustible a
exigé plus de vingt-cinq mille chameaux; et ce n'est pas,
soyez-en sûr, le gouvernement des Indes qui trouvera que le
percement de l'isthme soit une entreprise inutile.
» En 1855, le nombre exact des navires anglais a été de
cinquante-deux. Sur ce totale vingt-trois venaient de Calcutta,
vingt-deux de Bombay. Il y en avait deux qui étaient partis
d'Aden, et enfin cinq qui arrivaient d'Angleterre directement.
Ce nombre tend à s'accroître d'année en année.
» Dès que le bateau des Indes est en vue dans la rade de
Suez, on le signale sur-le-champ par le télégraphe à Alexan-
drie , et tout se prépare pour que le passage des Anglais se
fasse avec le plus de célérité possible. C'est une sorte d'ou-
ragan pendant qu'ils traversent l'Egypte; on dirait qu'elle
leur appartient, soit qu'ils aillent dans l'Inde, soit qu'ils en
reviennent. Tous les moyens de transport, de Suez au Caire
et du Caire au port d'Alexandrie, leur sont exclusivement
livrés. Quand nous sommes arrivés en Egypte, nous avons
dû attendre trois jours que l'unique voie du chemin de fer fût
libre, de peur que notre convoi ne gênât celui des Anglais,
qui pouvait avoir lieu d'heure en heure. Aujourd'hui que le
chemin de fer est ouvert jusqu'au Caire, le service public
aura naturellement le pas sur ce service spécial, auquel jus-
qu'à présent tout le reste était subordonné.
« Le navire que j'ai vu à Suez le 20 décembre, il y a six
jours, n'amenait que soixante-dix passagers avec des mar-
chandises. D'ordinaire, ils sont plus nombreux ; et parfois, ils
sont le double. En moyenne, il passe à peu près dix-huit
cents voyageurs d'Europe en Asie, et il en revient un peu
plus. L'administration du transit, comme on l'appelle, pour-
rait aisément donner le chiffre exact qu'elle doit avoir. En
1849, le, mouvement des voyageurs était à l'aller de mille
soixante-trois, et au retour de treize cent quarante - neuf.
Depuis lors, il a fort augmenté; et en 1855 il s'est monté
jusqu'à cinq mille cinq cent trois, aller et retour,
» Le gouvernement égyptien s'est chargé, par le traité con-
clu avec l'Angleterre, de prendre les voyageurs et les mar-
chandises bord à bord et de les transporter de la Méditerranée
à la mer Rouge, et vice versa. Mais le traité expire cette an-
née ; et, par suite de quelques difficultés pratiques, le gou-
vernement égyptien ne recevra et ne rendra plus, dit-on, les
voyageurs et les marchandises qu'à terre, sans aller les cher-
cher ou les porter en mer. .-
» Du reste, l'achèvement du chemin de fer, qui, dans peu
de temps, se prolongera du Caire jusqu'à Suez, rendra toutes
ces transactions beaucoup plus aisées. En attendant ce per-
fectionnement nouveau, qui ne peut larder, on se trouve déjà
fort heureux de voyager par une poste très-bien servie du
Caire à la mer Rouge en dix ou douze heures. C'est aux An-
glais et à Abbas-Pacha qu'on doit cette route, excellente r tra-
cée par l'habile ingénieur M. Linant-Bey, qui nous accom-
pagne et nous guide en ce moment pour notre exploration de
l'isthme.
» Des voyageurs anglais, je passe aux dévots pèlerins de la
Mecque, dont je ne dirai que quelques mots, parce que je n'ai
pas eu l'occasion de voir moi-même la grande caravane, qui
se compose quelquefois de cinq à six mille chameaux.
» La Mecque est un lieu saint que visite la piété des fidèles.
Mais c'est en même temps une foire considérable qu'exploite
le commerce. Beaucoup de ces pèlerins sont aussi des mar-
chands qui cumulent les profits temporels du voyage avec ses
"De 1852 à 1855, y compris cette dernière année, le
rnunerce de Suez a continué de s'accroître dans une très-
forte proportion comme depuis dix années, ou, pour mieux
Ire, depuis que Méhémet-AIi a renoncé au monopole. Le
nombre des charges de chameaux qui de Suez au Caire, aller
et retour, était de soixante-dix mille environ en 1849, a été
de quatre-vingt-onze mille cinq cents en 1852, et il dépas-
sera probablement cent vingt mille pour l'année qui va expi-
rer« Les chameaux mettent trois jours pleins de Suez au Caire,
OÙ Ils arrivent le quatrième jour. Du Caire à Suez, le voyage
Coûte douze francs par chameau et vingt francs à l'époque
exceptionnelle du pèlerinage. De Suez au Caire, ils sont un
Peu moins chers; et d'ordinaire c'est de sept francs à dix francs.
O,n ne se trompera donc point en prenant une moyenne de
dix francs par voyage; et c'est par conséquent une somme
d'un million, cent mille francs ou un million deux cent mille
francs qu'il convient d'ajouter au mouvement général de
Suez. Chaque chameau de fellah porte de deux cent vingt-
cinq à deux cent quatre-vingts kilogrammes; en moyenne,
deux cent cinquante kilogrammes, ou cinq cents livres. Les
hameaux des Bédouins sont moins forts, et ils sont plutôt
des coureurs, des dromadaires. Ainsi, il faut de quatre à cinq
hameaux pour une tonne de mille kilogrammes; et l'on sera
bien près de la vérité en adoptant pour le chiffre des tonnes
le quart du chiffre des animaux qui les transportent.
» J'ai achevé ce tableau en raccourci du commerce de Suez ;
mais je n'en ai touché que le côté matériel. Je voudrais y
ajouter quelques traits pour montrer dans quelles conditions
tnoralés il s'exerce. La civilisation, en venant s'implanter sur
Abords de la mer Rouge, ne compte pas, apparemment,
n y apporter que la richesse et le bien-être; elle n'aurait
Accompli que la moitié de son œuvre, si elle n'essayait d'y
produire aussi l'ordre et la justice. Elle aura bien de la peine
à changer des mœurs aussi invétérées que mauvaises ; et si
elle rend ici le commerce facile et honnête, dans la mesure
même où il l'est parmi nous, j'affirme qu'elle aura fait une
œuvre très-méritoire et beaucoup plus difficile que le perce-
ment de l'isthme d'une mer à l'autre. »
A la suite de cette première lettre sur Suez et son
commerce, M. Barthélemy Saint-Hilaire en a donné une
seconde où nous trouvons des détails qui complètent
ceux qui précèdent.
« Deux fois par mois, les navires de la Compagnie Pénin-
sulaire et Orientale partent : un de Bombay et un de Calcutta;
ils portent, en outre de la malle de l'Inde, des passagers et
des marchandises légères et précieuses, dont je vous ai donné
Un aperçu. La Compagnie des Indes orientales avait autrefois
son service particulier entre Boînbay et Suez. Mais elle a
trouvé plus sage d'y renoncer et de s'en remettre, pour le
transport des dépêches, à la Compagnie Péninsulaire, qui
Mérite toute confiance. Elle envoie d'ailleurs ses vaisseaux à
Suez dans toutes les occasions où elle le juge nécessaire ; et,
par exemple, c'est un des siens qui viendra prendre dans le
golfe le nouveau gouverneur des Indes, lord Canning, à qui
110us avons rendu visite à son passage au Caire, il y a trois
semaines, lorsqu'il allait partir pour parcourir la haute
Egypte, avant de se rendre dans sa vice-royauté, la plus belle
du monde.
» La rade de Suez voit donc dans l'année quarante ou cin-
quante navires anglais, qui y viennent aussi régulièrement
que le permet ce long trajet. Il faut y ajouter cinq ou six au-
tres navires qui, doublant le cap de Bonne-Espérance, ap-
portent le charbon de la Compagnie Péninsulaire. La Compa-
gnie des Indes fait venir le sien par Alexandrie, et du Caire à
Suez par terre. En 1855, le transport de ce combustible a
exigé plus de vingt-cinq mille chameaux; et ce n'est pas,
soyez-en sûr, le gouvernement des Indes qui trouvera que le
percement de l'isthme soit une entreprise inutile.
» En 1855, le nombre exact des navires anglais a été de
cinquante-deux. Sur ce totale vingt-trois venaient de Calcutta,
vingt-deux de Bombay. Il y en avait deux qui étaient partis
d'Aden, et enfin cinq qui arrivaient d'Angleterre directement.
Ce nombre tend à s'accroître d'année en année.
» Dès que le bateau des Indes est en vue dans la rade de
Suez, on le signale sur-le-champ par le télégraphe à Alexan-
drie , et tout se prépare pour que le passage des Anglais se
fasse avec le plus de célérité possible. C'est une sorte d'ou-
ragan pendant qu'ils traversent l'Egypte; on dirait qu'elle
leur appartient, soit qu'ils aillent dans l'Inde, soit qu'ils en
reviennent. Tous les moyens de transport, de Suez au Caire
et du Caire au port d'Alexandrie, leur sont exclusivement
livrés. Quand nous sommes arrivés en Egypte, nous avons
dû attendre trois jours que l'unique voie du chemin de fer fût
libre, de peur que notre convoi ne gênât celui des Anglais,
qui pouvait avoir lieu d'heure en heure. Aujourd'hui que le
chemin de fer est ouvert jusqu'au Caire, le service public
aura naturellement le pas sur ce service spécial, auquel jus-
qu'à présent tout le reste était subordonné.
« Le navire que j'ai vu à Suez le 20 décembre, il y a six
jours, n'amenait que soixante-dix passagers avec des mar-
chandises. D'ordinaire, ils sont plus nombreux ; et parfois, ils
sont le double. En moyenne, il passe à peu près dix-huit
cents voyageurs d'Europe en Asie, et il en revient un peu
plus. L'administration du transit, comme on l'appelle, pour-
rait aisément donner le chiffre exact qu'elle doit avoir. En
1849, le, mouvement des voyageurs était à l'aller de mille
soixante-trois, et au retour de treize cent quarante - neuf.
Depuis lors, il a fort augmenté; et en 1855 il s'est monté
jusqu'à cinq mille cinq cent trois, aller et retour,
» Le gouvernement égyptien s'est chargé, par le traité con-
clu avec l'Angleterre, de prendre les voyageurs et les mar-
chandises bord à bord et de les transporter de la Méditerranée
à la mer Rouge, et vice versa. Mais le traité expire cette an-
née ; et, par suite de quelques difficultés pratiques, le gou-
vernement égyptien ne recevra et ne rendra plus, dit-on, les
voyageurs et les marchandises qu'à terre, sans aller les cher-
cher ou les porter en mer. .-
» Du reste, l'achèvement du chemin de fer, qui, dans peu
de temps, se prolongera du Caire jusqu'à Suez, rendra toutes
ces transactions beaucoup plus aisées. En attendant ce per-
fectionnement nouveau, qui ne peut larder, on se trouve déjà
fort heureux de voyager par une poste très-bien servie du
Caire à la mer Rouge en dix ou douze heures. C'est aux An-
glais et à Abbas-Pacha qu'on doit cette route, excellente r tra-
cée par l'habile ingénieur M. Linant-Bey, qui nous accom-
pagne et nous guide en ce moment pour notre exploration de
l'isthme.
» Des voyageurs anglais, je passe aux dévots pèlerins de la
Mecque, dont je ne dirai que quelques mots, parce que je n'ai
pas eu l'occasion de voir moi-même la grande caravane, qui
se compose quelquefois de cinq à six mille chameaux.
» La Mecque est un lieu saint que visite la piété des fidèles.
Mais c'est en même temps une foire considérable qu'exploite
le commerce. Beaucoup de ces pèlerins sont aussi des mar-
chands qui cumulent les profits temporels du voyage avec ses
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.69%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.69%.
- Collections numériques similaires Thématique : ingénierie, génie civil Thématique : ingénierie, génie civil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCthèm02"Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp11" Corpus : ports et travaux maritimes Corpus : ports et travaux maritimes /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPCcorp16"
- Auteurs similaires Desplaces Ernest Desplaces Ernest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Desplaces Ernest" or dc.contributor adj "Desplaces Ernest")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6202056p/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6202056p/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6202056p/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6202056p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://heritage.ecoledesponts.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6202056p
Facebook
Twitter