Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1856 10 décembre 1856
Description : 1856/12/10 (A1,N12). 1856/12/10 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020573
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 189
diminue l'effet sur le public. Il n'en serait rien cependant, si
l'on en croit le Moniteur de la Flotte :
« Il faut dire que cette brochure virulente a trouvé de l'écho
aussitôt qu'elle a paru, et qu'elle a été patronée sur-le-champ
par les journaux les mieux placés. VEnglishman, par exemple,
qui l'analyse et qui l'approuve, est le principal journal quoti-
dien de Calcutta, où il n'en paraît guère que quatre ou cinq.
Il n'y joue pas tout à fait le rôle que joue le Times en Angle-
terre; mais, en ce qui regarde les grands intérêts locaux, il a
Une influence décisive, bien qu'il soit très-souvent l'adver-
saire passionné de la Compagnie des Indes. Si YEnglishman
attaque le projet de chemin de fer et de navigation sur l'Eu-
phrate, le Bombay- Times, à l'autre extrémité de la presqu'île
Jndienne, l'attaque avec la même amertume. Personne ne dé-
fend ce malencontreux projet. La Compagnie des Indes, toute-
puissante qu'elle est, et dont lord Clarendon a promis l'appui
à M. Andrew, ne paraît pas très-soucieuse d'acquitter la traite
qu'on a si imprudemment tirée sur elle, probablement .sans
la consulter à l'avance et sans lui avoir demandé son accep-
tation. »
De ces incidents nouveaux et graves, le journal parisien
tire les conclusions suivantes :
« Nous ne savons pas encore le contre-coup de l'opposition
indienne sur le cabinet anglais, et nous ne connaîtrons ce
petit mystère que dans quelque temps. Mais il est probable
que cet obstacle tout à fait imprévu ne laissera pas que d'être
fort désagréable. Ce qui le sera peut-être encore plus dans un
temps peu éloigné, c'est que les journaux indiens, ennemis
déclarés du chemin de fer de l'Euphrate, pourront bien se dé-
clarer les partisans non moins ardents du canal de Suez. Les
voilà déjà qui comparent la route par la mer Rouge et l'Égypte,
- telle qu'elle est actuellement, avec celle de l'Euphrate, et ils
donnent hautement la préférence au golfe Arabique sur la
navigation fabuleuse que M. Andrew leur promet sur son
fleuve, à 100 lieues par jour. La traversée de l'Égypte est au-
jourd'hui assez pénible, même pour les voyageurs, et elle est
impossible aux marchandises, qu'il faudrait transborder à
grands frais. Quand le canal de Suez sera ouvert, le voyage
sera aussi facile que rapide ; et les journaux de l'Inde qui at-
taquent le projet de M. Chesney ne peuvent être que favora-
bles à un canal qui permettra aux navires partis de l'Asie
d'arriver à Londres sans avoir à craindre de transbordements,
en faisant une route deux fois plus courte. Mais c'est là juste-
ment, à ce qu'il semble, ce que lord Clarendon ne voudrait
pas. Lui seul sait pourquoi. »
Ainsi l'opposition faite au canal de Suez a jusqu'à présent
abouti à ces deux résultats : elle a éveillé contre l'Angleterre
elle-même des soupçons fâcheux et des défiances unanimes
dans la presse européenne; et de plus l'Angleterre voit atta-
quer sur ses propres domaines et par ses nationaux eux-mêmes
la moralité de l'entreprise dont ses hommes d'Etat se sont faits
les instruments actifs et avoués. Voilà où conduit toujours
l'aveuglement de ces luttes engagées contre la nature des choses
et contre les intérêts généraux de l'humanité.
La Gazette de Cologne a reproduit en partie ou textuelle-
ment plusieurs des articles de notre numéro du 25 novembre.
Le concours qu'elle prête à notre entreprise est aussi actif
qu'intelligent; et, grâce à elle, le public allemand peut se
tenir au courant de toutes les phases de l'affaire du canal de
Suez.
Le Portafoglio Maltese du 1er novembre a répété, d'après
le Bollettino dell' Istmo di Suez, notre article du 25 sep-
tembre sur les chemins de fer d'Alexandrie et de l'Euphrate.
Nous avons eu déjà plus d'une fois l'occasion de citer le Por-
tafoglio Maltese, qui n'a cessé de montrer la plus vive sym-
pathie pour notre grande entreprise.
L'Incoraggiamento de Ferrare a donné dans ses numéros
des 6 et 13 novembre la traduction du discours de M. le pro-
fesseur Baruffi au congrès scientifique de la Rochelle. Cette
traduction élégante et fidèle est due à M. G.-M. Bozoli, qui
dans le n° du 18 novembre, a aussi donné la suite de ses
articles sur le canal de Suez.
Le Diario de Barcelone a traduit dans son numéro du
17 novembre l'article du Times que nous avions donné nous-
mêmes sur l'attitude singulière de la diplomatie anglaise à
Constantinople.
L'International de Londres du 29 novembre a reproduit
notre article sur la Liberté commerciale et le Canal de Suez.
Pour extraits : ERNEST DESPLACES.
VARIÉTÉS.
ÉTUDES SUR L'ADMINISTRATION ÉGYPTIENNE.
LE SCHEIK-EL-BÉLED
(le chef de village).
Le scheik-el-béled est le chef du village. Mais il ne l'est pas
à la façon de nos maires de campagne, qui n'ont guère de
pouvoir, quoiqu'ils soient encore en mesure de faire beaucoup
de bien à leurs administrés, et quelquefois aussi trop de
mal, quand ils ne sont pas choisis avec assez de soin. Au con-
traire, dans un pays où l'organisation administrative est
peu avancée, le scheik-el-béled peut tout sur les Fellahs, sur
les paysans qui lui sont subordonnés. S'il est éclairé et bien-
veillant, il les ménage; s'il est avide et cruel, il peut les pres-
surer sans mesure; et sa tyrannie, quand il veut l'exercer, ne
rencontre pour ainsi dire aucune limite.
Voici en peu de mots les immenses pouvoirs lui sont remis
presque entièrement à sa discrétion, et dont il use comme bon
lui plaît, C'est lui qui répartit l'impôt entre les contribuables;
c'est lui qui, dans bien des cas, répartit les terres ; c'est lui
qui répartit les corvées; c'est lui enfin qui répartit la con-
scription.
En France , nous regardons notre système d'impôts , sous
le rapport de la répartition , comme un chef-d'œuvre ; et nous
n'avons pas tort d'en être fiers, si on le compare aux autres
pays, et si l'on se rappelle la difficulté prodigieuse de cette opé-
ration. Mais que de temps n'a-t-il pas fallu'pour le constituer
pièce à pièce depuis le moyen âge ! que de soins intelligents et
continuels pour y obtenir enfin cette savante équité ! que d'é-
chelons divers et habilement concertés, depuis la législature
qui le vote jusqu'au dernier des percepteurs qui le reçoit de la
main du contribuable! quelle hiérarchie merveilleuse! que
d'agents honnêtes et dûment éclairés elle exige! que d'écri-
tures ! que de publications de toute espèce ! que de garanties !
que de précautions ! -
Ici, tout est bien plus simple; mais aussi tout est bien plus
arbitraire et bien plus irrégulier. Tel village qui a tant de
terres à cultiver est taxé à tant par le Moudir, qui reçoit lui-
même l'ordre du pouvoir supérieur, c'est-à-dire du Pacha.
Le village doit la somme. Mais ce n' est pas lui qui la paye
immédiatement; c'est le scheik-el-béled. Il l'acquitte en tota-
lité , sauf à la recouvrer à son tour sur les pères de famille et
les cultivateurs qui composent l'agglomération à laquelle il
commande. S'il est probe, il ne reprend à ses inférieurs que
diminue l'effet sur le public. Il n'en serait rien cependant, si
l'on en croit le Moniteur de la Flotte :
« Il faut dire que cette brochure virulente a trouvé de l'écho
aussitôt qu'elle a paru, et qu'elle a été patronée sur-le-champ
par les journaux les mieux placés. VEnglishman, par exemple,
qui l'analyse et qui l'approuve, est le principal journal quoti-
dien de Calcutta, où il n'en paraît guère que quatre ou cinq.
Il n'y joue pas tout à fait le rôle que joue le Times en Angle-
terre; mais, en ce qui regarde les grands intérêts locaux, il a
Une influence décisive, bien qu'il soit très-souvent l'adver-
saire passionné de la Compagnie des Indes. Si YEnglishman
attaque le projet de chemin de fer et de navigation sur l'Eu-
phrate, le Bombay- Times, à l'autre extrémité de la presqu'île
Jndienne, l'attaque avec la même amertume. Personne ne dé-
fend ce malencontreux projet. La Compagnie des Indes, toute-
puissante qu'elle est, et dont lord Clarendon a promis l'appui
à M. Andrew, ne paraît pas très-soucieuse d'acquitter la traite
qu'on a si imprudemment tirée sur elle, probablement .sans
la consulter à l'avance et sans lui avoir demandé son accep-
tation. »
De ces incidents nouveaux et graves, le journal parisien
tire les conclusions suivantes :
« Nous ne savons pas encore le contre-coup de l'opposition
indienne sur le cabinet anglais, et nous ne connaîtrons ce
petit mystère que dans quelque temps. Mais il est probable
que cet obstacle tout à fait imprévu ne laissera pas que d'être
fort désagréable. Ce qui le sera peut-être encore plus dans un
temps peu éloigné, c'est que les journaux indiens, ennemis
déclarés du chemin de fer de l'Euphrate, pourront bien se dé-
clarer les partisans non moins ardents du canal de Suez. Les
voilà déjà qui comparent la route par la mer Rouge et l'Égypte,
- telle qu'elle est actuellement, avec celle de l'Euphrate, et ils
donnent hautement la préférence au golfe Arabique sur la
navigation fabuleuse que M. Andrew leur promet sur son
fleuve, à 100 lieues par jour. La traversée de l'Égypte est au-
jourd'hui assez pénible, même pour les voyageurs, et elle est
impossible aux marchandises, qu'il faudrait transborder à
grands frais. Quand le canal de Suez sera ouvert, le voyage
sera aussi facile que rapide ; et les journaux de l'Inde qui at-
taquent le projet de M. Chesney ne peuvent être que favora-
bles à un canal qui permettra aux navires partis de l'Asie
d'arriver à Londres sans avoir à craindre de transbordements,
en faisant une route deux fois plus courte. Mais c'est là juste-
ment, à ce qu'il semble, ce que lord Clarendon ne voudrait
pas. Lui seul sait pourquoi. »
Ainsi l'opposition faite au canal de Suez a jusqu'à présent
abouti à ces deux résultats : elle a éveillé contre l'Angleterre
elle-même des soupçons fâcheux et des défiances unanimes
dans la presse européenne; et de plus l'Angleterre voit atta-
quer sur ses propres domaines et par ses nationaux eux-mêmes
la moralité de l'entreprise dont ses hommes d'Etat se sont faits
les instruments actifs et avoués. Voilà où conduit toujours
l'aveuglement de ces luttes engagées contre la nature des choses
et contre les intérêts généraux de l'humanité.
La Gazette de Cologne a reproduit en partie ou textuelle-
ment plusieurs des articles de notre numéro du 25 novembre.
Le concours qu'elle prête à notre entreprise est aussi actif
qu'intelligent; et, grâce à elle, le public allemand peut se
tenir au courant de toutes les phases de l'affaire du canal de
Suez.
Le Portafoglio Maltese du 1er novembre a répété, d'après
le Bollettino dell' Istmo di Suez, notre article du 25 sep-
tembre sur les chemins de fer d'Alexandrie et de l'Euphrate.
Nous avons eu déjà plus d'une fois l'occasion de citer le Por-
tafoglio Maltese, qui n'a cessé de montrer la plus vive sym-
pathie pour notre grande entreprise.
L'Incoraggiamento de Ferrare a donné dans ses numéros
des 6 et 13 novembre la traduction du discours de M. le pro-
fesseur Baruffi au congrès scientifique de la Rochelle. Cette
traduction élégante et fidèle est due à M. G.-M. Bozoli, qui
dans le n° du 18 novembre, a aussi donné la suite de ses
articles sur le canal de Suez.
Le Diario de Barcelone a traduit dans son numéro du
17 novembre l'article du Times que nous avions donné nous-
mêmes sur l'attitude singulière de la diplomatie anglaise à
Constantinople.
L'International de Londres du 29 novembre a reproduit
notre article sur la Liberté commerciale et le Canal de Suez.
Pour extraits : ERNEST DESPLACES.
VARIÉTÉS.
ÉTUDES SUR L'ADMINISTRATION ÉGYPTIENNE.
LE SCHEIK-EL-BÉLED
(le chef de village).
Le scheik-el-béled est le chef du village. Mais il ne l'est pas
à la façon de nos maires de campagne, qui n'ont guère de
pouvoir, quoiqu'ils soient encore en mesure de faire beaucoup
de bien à leurs administrés, et quelquefois aussi trop de
mal, quand ils ne sont pas choisis avec assez de soin. Au con-
traire, dans un pays où l'organisation administrative est
peu avancée, le scheik-el-béled peut tout sur les Fellahs, sur
les paysans qui lui sont subordonnés. S'il est éclairé et bien-
veillant, il les ménage; s'il est avide et cruel, il peut les pres-
surer sans mesure; et sa tyrannie, quand il veut l'exercer, ne
rencontre pour ainsi dire aucune limite.
Voici en peu de mots les immenses pouvoirs lui sont remis
presque entièrement à sa discrétion, et dont il use comme bon
lui plaît, C'est lui qui répartit l'impôt entre les contribuables;
c'est lui qui, dans bien des cas, répartit les terres ; c'est lui
qui répartit les corvées; c'est lui enfin qui répartit la con-
scription.
En France , nous regardons notre système d'impôts , sous
le rapport de la répartition , comme un chef-d'œuvre ; et nous
n'avons pas tort d'en être fiers, si on le compare aux autres
pays, et si l'on se rappelle la difficulté prodigieuse de cette opé-
ration. Mais que de temps n'a-t-il pas fallu'pour le constituer
pièce à pièce depuis le moyen âge ! que de soins intelligents et
continuels pour y obtenir enfin cette savante équité ! que d'é-
chelons divers et habilement concertés, depuis la législature
qui le vote jusqu'au dernier des percepteurs qui le reçoit de la
main du contribuable! quelle hiérarchie merveilleuse! que
d'agents honnêtes et dûment éclairés elle exige! que d'écri-
tures ! que de publications de toute espèce ! que de garanties !
que de précautions ! -
Ici, tout est bien plus simple; mais aussi tout est bien plus
arbitraire et bien plus irrégulier. Tel village qui a tant de
terres à cultiver est taxé à tant par le Moudir, qui reçoit lui-
même l'ordre du pouvoir supérieur, c'est-à-dire du Pacha.
Le village doit la somme. Mais ce n' est pas lui qui la paye
immédiatement; c'est le scheik-el-béled. Il l'acquitte en tota-
lité , sauf à la recouvrer à son tour sur les pères de famille et
les cultivateurs qui composent l'agglomération à laquelle il
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