Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1856 10 décembre 1856
Description : 1856/12/10 (A1,N12). 1856/12/10 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020573
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
IH8 L'ISTHME DE SUEZ,
grande pensée du Vice-roi d'Egypte , et il nous appartient de
constater à la fois et les nobles paroles de l'orateur, et les
vives sympathies de l'auditoire.
Cependant, l'opposition que rencontre le canal de Suez pro-
voque dans toute la presse européenne un résultat qu'il était
facile de prévoir. L'opinion s'anime de plus en plus; elle ne
comprend point comment quelques hommes d'Elat isolés
pourraient faire prévaloir, sur ce grand intérêt du monde
entier, des préoccupations peu fondées ou d'égoïstes jalousies.
Ce mécontcntenii ni se traduit déjà en défiance et en irritation.
Le chemin de 1er par la vallée de l'Euphrate n'y gagne pas en
popularité. Xous pourrions citer bien des extraits de journaux
qui donneraient une idée de la nature et de l'intensité des
senlimenls que celle résistance commence à répandre en
Europe. Xous nous bornons à indiquer Y Annota tore friulano
du 15 novembre , dont les plaintes sont exprimées de la
manière la plus vive :
« On travaille en même temps, dit-il, à retarder l'ouverture
du canal de Suez et à pousser la voie ferrée de Séleucie à
l'Euphrate le plus activement possible, et à établir la naviga-
tion à vapeur sur ce fleuve jusqu'au golfe Persique, bien
assuré qu'on y trouvera de bons prétextes d'intervenir à chaque
instant dans la politique de ces régions.
,, Dans la question de l'isthme de Suez, sur laquelle toute
l'Europe est d'accord, quelques hommes d'Etat anglais s'op-
posent au vœu commun d'une façon qui leur fait peu d'hon-
neur. La Presse d'Orient, à Constantinople, déclare qu'elle
ne peut plus aborder ce sujet parce qu'on lui ferme la bouche.
En même temps, lord Redcliffe poursuit ardemment l'œuvre du
chemin de fer de l'Euphrate, en faisant garantir par la Porte
Ottomane l'intérêt du capital que ce travail doit absorber, et
qui probablement s'élèvera à une somme capable d'embar-
rasser les finances ottomanes. »
Le Nouvelliste de Marseille du 27 novembre, en reprodui-
sant notre article sur la liberté commerciale et le canal de
Suez, y a joint quelques réflexions très-sensées et très-fermes.
Il signale, comme Y Annotatore friulano, l'opposition que ren-
contre notre grand projet de la part de ceux qui se donnent
pour les fervents apôtres de la liberté du commerce. C'est une
contradiction flagrante que blâme le Nouvelliste en termes
sévères. Il se demande également s'il est permis à quelques
hommes d'Etat, défenseurs d'une politique égoïste et suran-
née, de faire échec à la volonté et aux intérêts de toutes les
nations, y compris celle même dont la puissance est momen-
tanément remise entre leurs mains. Le Nouvelliste espère que
cette question sera bientôt résolue par les règles de la justice
et du bon sens.
Le Corriete lllercantile de Gènes du 18 novembre a repro-
duit des observations du Bollettino dell' Istmo di Suez des
30 octobre et 15 novembre, sur l'article du Journal de Con-
stantinople, article dont nous nous sommes nous-mêmes oc-
cupés.
Naturellement les adversaires du système économique de
l'Angleterre appliqué au continent tirent de cette opposition
au canal de Suez des arguments puissants pour contester au
gouvernement britannique la sincérité de son libéralisme
commercial. Ainsi, en discutant le discours prononcé à Man-
chester par lord Palmerston, le Moniteur industriel ajoute les
réflexions suivantes :
« Est-il vrai que l'Angleterre ait adopté si complétement et
sans réserve le principe de la liberté dans les relations inter-
nationales? Est-il vrai qu'elle applaudisse toutes les fois qu'un
progrès se manifeste ou se propose en ce genre ? Lord Pal-
merston à Manchester oubliait donc l'opposition qu'on fait à
l'ouverture de l'isthme de Suez? Voilà cependant une de ces
questions où peut se montrer facilement le libéralisme d'une
nation ou d'un orateur. Celui qui peut s'opposer à une seni-
blable rénovation est le moins libéral des hommes, et désor-
mais il est condamné à ne provoquer que le sourire quand il
aura le courage de parler publiquement de son libéralisme-
line barrière de quelques lieues sépare les plus riches contrées
du monde. Quelques coups de pioche peuvent mettre en rela-
tions rapides et fécondes le vieux monde et le nouveau, la
barbarie et la civilisation, six cents millions de consomma-
teurs d'un côté, toute l'industrie européenne de l'autre. Tous
les problèmes sont résolus, toutes les difficultés d'exécuté
sont aplanies; une révolution incalculable dans ses résultats
doit ressortir de la réalisation de ce projet, et pour l'Angle-
terre, et pour l'Europe, et pour l'Asie, et pour le développe*
ment du commerce dans l'extrême Orient ; tous les peuples y
aspirent, tous les gouvernements le favorisent; et un gouver-
nement tout seul veut conserver cette barrière, qui est tout
autre chose qu'une barrière de douanes ! Il veut maintenir la
navigation dans son immobilité ; il veut fermer les mers de
l'Asie à tous les peuples de l'Europe, à son propre détriment,
et pour cela il exerce sur l'Orient toute sa pression et toute
son influence. Et au moment même où on présente ce spec-
tacle à l'Europe, on vient lui déclarer que la politique qu'on
suit est celle de la plus large liberté, du plus absolu déve-
loppement des relations internationales dans le commerce du
monde ! »
Nous avons rapporté dans nos dernières revues l'apprécia-
tion du Times et des principaux journaux de Londres sur
l'opération du raihvay de l'Euphrate au point de vue financier.
Nous avons également fait connaître dans notre dernier nu-
méro, et nous rappelons encore dans celui-ci, comment elle est
jugée aux Indes au point de vue de son utilité commerciale.
Le Moniteur de la Flotte, de son côté, a consacré à l'examen
de ces mêmes sujets un article sur lequel nous croyons devoir
arrêter notre attention :
"Nous avons parlé, dit-il, de l'opposition que le chemin de
fer de l'Euphrate rencontrait à son début dans les Indes de
la part du commerce, pour lequel cependant on prétend le
faire. Mais nous ne nous doutions pas de la violence de cette
opposition. Nous avons sous les yeux les journaux qui ont
parlé de ce chemin pour le combattre, le Bombay- Times,
Y Englishman et autres. Ils blâment sévèrement le projet. Mais
ce n'est rien à côté d'un pamphlet qui a paru dernièrement et
qui est adressé à M. Andrew, président de la Compagnie. Nous
ne connaissons pas M. Andrew, et nous ne disons pas que les
imputations du pamphlet anonyme soient exactes. Mais elles
sont graves, et il nous parait assez difficile qu'elles restent
sans réponse. Le pamphlet dénonce tout simplement l'entre-
prise, non pas seulement comme chimérique et absurde, mais
aussi comme déloyale (untruth). »
Le Moniteur de la Flotte analyse ensuite la discussion de
l'auteur de la brochure, dont nous donnons nous-mêmes quel-
ques fragments d'après Y Englishman de Calcutta.
« L'auteur, dit le Moniteur de la Flotte, discute l'utilité du
projet; il n'a pas de peine à démontrer que les marchandises
ne prendront jamais le chemin qu'on prétend leur ouvrir (le
chemin de fer de Suédié à Jaber, et le fleuve, de Jaber à Bas-
sorah), et que les voyageurs eux-mêmes ne le prendront pas,
quoi qu'on fasse, parce que ce chemin sera à la fois plus long,
plus coûteux et plus pénible sur un fleuve dont le régime est
fort variable et qui offre les passes les plus redoutables. )
On pourrait croire que l'emportement de l'attaque en aurait
grande pensée du Vice-roi d'Egypte , et il nous appartient de
constater à la fois et les nobles paroles de l'orateur, et les
vives sympathies de l'auditoire.
Cependant, l'opposition que rencontre le canal de Suez pro-
voque dans toute la presse européenne un résultat qu'il était
facile de prévoir. L'opinion s'anime de plus en plus; elle ne
comprend point comment quelques hommes d'Elat isolés
pourraient faire prévaloir, sur ce grand intérêt du monde
entier, des préoccupations peu fondées ou d'égoïstes jalousies.
Ce mécontcntenii ni se traduit déjà en défiance et en irritation.
Le chemin de 1er par la vallée de l'Euphrate n'y gagne pas en
popularité. Xous pourrions citer bien des extraits de journaux
qui donneraient une idée de la nature et de l'intensité des
senlimenls que celle résistance commence à répandre en
Europe. Xous nous bornons à indiquer Y Annota tore friulano
du 15 novembre , dont les plaintes sont exprimées de la
manière la plus vive :
« On travaille en même temps, dit-il, à retarder l'ouverture
du canal de Suez et à pousser la voie ferrée de Séleucie à
l'Euphrate le plus activement possible, et à établir la naviga-
tion à vapeur sur ce fleuve jusqu'au golfe Persique, bien
assuré qu'on y trouvera de bons prétextes d'intervenir à chaque
instant dans la politique de ces régions.
,, Dans la question de l'isthme de Suez, sur laquelle toute
l'Europe est d'accord, quelques hommes d'Etat anglais s'op-
posent au vœu commun d'une façon qui leur fait peu d'hon-
neur. La Presse d'Orient, à Constantinople, déclare qu'elle
ne peut plus aborder ce sujet parce qu'on lui ferme la bouche.
En même temps, lord Redcliffe poursuit ardemment l'œuvre du
chemin de fer de l'Euphrate, en faisant garantir par la Porte
Ottomane l'intérêt du capital que ce travail doit absorber, et
qui probablement s'élèvera à une somme capable d'embar-
rasser les finances ottomanes. »
Le Nouvelliste de Marseille du 27 novembre, en reprodui-
sant notre article sur la liberté commerciale et le canal de
Suez, y a joint quelques réflexions très-sensées et très-fermes.
Il signale, comme Y Annotatore friulano, l'opposition que ren-
contre notre grand projet de la part de ceux qui se donnent
pour les fervents apôtres de la liberté du commerce. C'est une
contradiction flagrante que blâme le Nouvelliste en termes
sévères. Il se demande également s'il est permis à quelques
hommes d'Etat, défenseurs d'une politique égoïste et suran-
née, de faire échec à la volonté et aux intérêts de toutes les
nations, y compris celle même dont la puissance est momen-
tanément remise entre leurs mains. Le Nouvelliste espère que
cette question sera bientôt résolue par les règles de la justice
et du bon sens.
Le Corriete lllercantile de Gènes du 18 novembre a repro-
duit des observations du Bollettino dell' Istmo di Suez des
30 octobre et 15 novembre, sur l'article du Journal de Con-
stantinople, article dont nous nous sommes nous-mêmes oc-
cupés.
Naturellement les adversaires du système économique de
l'Angleterre appliqué au continent tirent de cette opposition
au canal de Suez des arguments puissants pour contester au
gouvernement britannique la sincérité de son libéralisme
commercial. Ainsi, en discutant le discours prononcé à Man-
chester par lord Palmerston, le Moniteur industriel ajoute les
réflexions suivantes :
« Est-il vrai que l'Angleterre ait adopté si complétement et
sans réserve le principe de la liberté dans les relations inter-
nationales? Est-il vrai qu'elle applaudisse toutes les fois qu'un
progrès se manifeste ou se propose en ce genre ? Lord Pal-
merston à Manchester oubliait donc l'opposition qu'on fait à
l'ouverture de l'isthme de Suez? Voilà cependant une de ces
questions où peut se montrer facilement le libéralisme d'une
nation ou d'un orateur. Celui qui peut s'opposer à une seni-
blable rénovation est le moins libéral des hommes, et désor-
mais il est condamné à ne provoquer que le sourire quand il
aura le courage de parler publiquement de son libéralisme-
line barrière de quelques lieues sépare les plus riches contrées
du monde. Quelques coups de pioche peuvent mettre en rela-
tions rapides et fécondes le vieux monde et le nouveau, la
barbarie et la civilisation, six cents millions de consomma-
teurs d'un côté, toute l'industrie européenne de l'autre. Tous
les problèmes sont résolus, toutes les difficultés d'exécuté
sont aplanies; une révolution incalculable dans ses résultats
doit ressortir de la réalisation de ce projet, et pour l'Angle-
terre, et pour l'Europe, et pour l'Asie, et pour le développe*
ment du commerce dans l'extrême Orient ; tous les peuples y
aspirent, tous les gouvernements le favorisent; et un gouver-
nement tout seul veut conserver cette barrière, qui est tout
autre chose qu'une barrière de douanes ! Il veut maintenir la
navigation dans son immobilité ; il veut fermer les mers de
l'Asie à tous les peuples de l'Europe, à son propre détriment,
et pour cela il exerce sur l'Orient toute sa pression et toute
son influence. Et au moment même où on présente ce spec-
tacle à l'Europe, on vient lui déclarer que la politique qu'on
suit est celle de la plus large liberté, du plus absolu déve-
loppement des relations internationales dans le commerce du
monde ! »
Nous avons rapporté dans nos dernières revues l'apprécia-
tion du Times et des principaux journaux de Londres sur
l'opération du raihvay de l'Euphrate au point de vue financier.
Nous avons également fait connaître dans notre dernier nu-
méro, et nous rappelons encore dans celui-ci, comment elle est
jugée aux Indes au point de vue de son utilité commerciale.
Le Moniteur de la Flotte, de son côté, a consacré à l'examen
de ces mêmes sujets un article sur lequel nous croyons devoir
arrêter notre attention :
"Nous avons parlé, dit-il, de l'opposition que le chemin de
fer de l'Euphrate rencontrait à son début dans les Indes de
la part du commerce, pour lequel cependant on prétend le
faire. Mais nous ne nous doutions pas de la violence de cette
opposition. Nous avons sous les yeux les journaux qui ont
parlé de ce chemin pour le combattre, le Bombay- Times,
Y Englishman et autres. Ils blâment sévèrement le projet. Mais
ce n'est rien à côté d'un pamphlet qui a paru dernièrement et
qui est adressé à M. Andrew, président de la Compagnie. Nous
ne connaissons pas M. Andrew, et nous ne disons pas que les
imputations du pamphlet anonyme soient exactes. Mais elles
sont graves, et il nous parait assez difficile qu'elles restent
sans réponse. Le pamphlet dénonce tout simplement l'entre-
prise, non pas seulement comme chimérique et absurde, mais
aussi comme déloyale (untruth). »
Le Moniteur de la Flotte analyse ensuite la discussion de
l'auteur de la brochure, dont nous donnons nous-mêmes quel-
ques fragments d'après Y Englishman de Calcutta.
« L'auteur, dit le Moniteur de la Flotte, discute l'utilité du
projet; il n'a pas de peine à démontrer que les marchandises
ne prendront jamais le chemin qu'on prétend leur ouvrir (le
chemin de fer de Suédié à Jaber, et le fleuve, de Jaber à Bas-
sorah), et que les voyageurs eux-mêmes ne le prendront pas,
quoi qu'on fasse, parce que ce chemin sera à la fois plus long,
plus coûteux et plus pénible sur un fleuve dont le régime est
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