Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-11-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 novembre 1856 25 novembre 1856
Description : 1856/11/25 (A1,N11). 1856/11/25 (A1,N11).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202056p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
172 L'ISTHME DE SUEZ,
bay dans le même état où elle a été embarquée sur la Tamise;
c'est que par le nombre des ports de ravitaillement, les petits
steamers eux-mêmes peuvent être avantageusement employés
au commerce de l'Inde, et que dès lors la route par la Médi-
terranée et la mer Rouge remplit toutes les conditions de ce
passage dans l'Inde: court, économique et sûr, qu'on recon-
naît pour un des besoins de notre siècle. Au contraire, lé che-
min par la Méditerranée et le golfe Persique améliore tout au
plus le transport des dépêches, de l'élite des voyageurs et des
paquets de peu de poids ou de grande valeur. -
» C'est donc pour nous un sujet de sincère regret que, sans
examiner le projet si plein d'avenir, prima facie, présenté par
les promoteurs du canal de Suez, le gouvernement, par des
actes désormais consommés, mais qui sont encore à expliquer,
se soit jeté sur le projet du chemin de l'Euphrate. »
Ici le Fraser s Magazine raconte, les diverses démarches
diplomatiques qui ont été faites pour amener cette affaire à
son état présent. Il blâme avec une grande énergie la garantie
de l'intérêt à 6 pour 100 exigé de la Turquie; il y voit « une
extorsion exercée sur la reconnaissance d'un allié embarrassé
et ruiné. ) Il juge que les avantages que l'Angleterre espère
tirer du chemin de l'Euphrate sont à peu près aussi bien réa-
lisés par le railwaiy égyptien, puisque de l'un à l'autre chemin
il y a, au maximum, une différence de deux ou trois jours.
Il se demande de nouveau comment le gouvernement, si zélé -
pour le railwày syrien, « a pu si obstinément repousser tout
examen de la canalisation de l'isthme de Suez, et se résumant,
il ajoute
Nous serions faché que ces observations fussent interpré-
tées comme impliquant la moindre hostilité envers le chemin
de fer par la vallée de l'Euphrate. Nous ne pouvons croire
qu'avec une charge de 4 à 5 livres par tonne pour le seul
transport de terre de la Méditerranée au golfe Persique, ce
chemin puisse faire baisser les prix et augmenter le commerce
entre l'Angleterre et l'extrême Orient. Nous ne pouvons penser
qu'il supprime la'nécessité du voyage autour du Cap ; mais
nous comprenons que, tracé au cœur de la Turquie asiatique,
touchant aux confins de la Perse , il puisse dans l'avenir exer-
cer une vaste irifluënce sur la civilisation du Levant, en même
temps que rétablir un commerce célèbre dans l'antiquité, et
dont il ne reste que de bien faibles traces. Dans la compa-
raison des deux projets proposés en vue non-seulement
d'abréger, mais encore de généraliser nos communications et
notre commerce avec l'Orient, nous avons désiré faire com-
prendre clairement que le projet appuyé par le gouverne-
ment , quels que soient ses autres mérites, n'a rien de com-
mun avec les avantages d'une communication maritime directe
avec l'Orient," telle que la proposent les promoteurs du canal
de Suez. Nous ne pouvons réprimer notre étonnement en
voyant qu'au moment où les concessions les plus onéreuses
sont extorquées au gouvernement du Sultan, par une pression
directe de là diplomatie en faveur du chemin de l'Eu-
phrate, les promoteurs du canal de Suez n'aient trouvé qu'un
hautain silence et une aveugle incrédulité dans le gouverne-
ment anglais, et à Constantinople le formidable antagonisme
, de lord Redcliffe. »
Le Fraser's Magazine déclare que tout cela lui semble d'au-
tant plus étrange et inexplicable que la Compagnie du canal
de Suez n'entend imposer aucune charge au trésor turc, que
toutes ses demandes se bornent à obtenir que l'ambassade
anglaise cesse des hostilités qu'on ne comprend pas, puisque
l'influence de l'ambassade est employée à la fois contre les in-
térêts de l'Angleterre, de l'Egypte et de la Turquie.
CI Enfin, dans cette importante question d'une route mari-
time abrégée vers l'Orient, c'est l'Angleterre qui arrête -tout.,
L'entreprise n'est rien de plus ni rien de moins que le cômp
ment du plan du lieutenant Waghorn, et elle a le bon vouloir
de la France, l'appui dé l'Autriche, de la Sardaigne, de la
Hollande, etc., etc. Elle n'a besoin ni de garanties ni n3ëifle
de l'assistance financière de notre pays. Mais l'exécution en Il
été jusqu'ici ajournée par une hostilité qui est d'autant plus
redoutable qu'elle est plus dissimulée dans ses manifestations,
Cette hostilité se défend de tout motif politique, et elle se re"
tranche derrière l'expression d'un doute sur la possibilité dun
projet qui, proposé par les plus habiles ingénieurs de 1ËU
rope, a pour lui la coopération spontanée de grands caplta"
listes et de corporations commerciales dans tous les pays du
continent. »
Est-il vrai toutefois que, si l'humanité entière doit participer
aux bénéfices de la route nouvelle, l'Angleterre ait quelque
crainte à concevoir pour sa prépondérance asiatique?
Voici encore sur ce point l'opinion par laquelle se termine
ce remarquable article :
« Pas un homme de sens ne peut se faire la moindre ilIL"
sion sur la partie du commerce oriental qui doit échoir à notre
pays. Ses possessions en Asie, ses factoreries, ses stations le
long de ces mers lui assurent la part du lion dans tout accrois
sement, dans toute extension des facilités qui peuvent être
fournies au commerce avec l'Orient. Si nous semblons 1 ou-
blier, on nous" rappelle qu'un canal traversant l'isthme. de.
Suez doit être toujours sous le contrôle de .la puissance qui
en commande l'entrée et la sortie par Malte et par Aden. pour
cette raison même, l'adhésion de l'Angleterre à la.canalisatiO"
de l'isthme est indispensable. Mais il n'est pas moins indispeft"
sable pour le pays de concevoir très-clairement les questions
politiques et commerciales, qui se rattachent à cette entrepr|Se'
La jonction des deux mers a été proposée; la moitié des JO
naux du Royaume-Uni en ont publié le programme ; si quel,
qu'un a un juste motif ou un empêchement légitime à opposel
à cette entreprise , il doit parler maintenant ou se taire à "ja-
mais. »
Nous avons cité dans notre dernière revue l'article du Jour-
nal de Constantinople -déclarant que l'ouverture de l'islbc16
de Suez, -ci considérée en elle-même, ne pouvait.pas trouver.
un contradicteur raisonnable. »
Cette déclaration d'un journal qui n'avait jusqu'ici' montre
que peu de sympathie pour ce projet, et dont les opinions sont
habituellement d'accord avec celles du Divan, montre ass^
quel serait l'état de la question à Con-stantinuple si elle ctai'
laissée au libre arbitre de la Porte. Cette opinion est d'ailleors
conforme à celle que le nouveau grand vizir, Reschid-Pacha,
exprimait pendant son précédent vizirat dans une lettre écrite.
par lui à S. A. Saïd-Pacha, et que M. Ferd. de Lesseps a reo"
due publique.
Sur la déclaration du Journal de Constantinople, le Jour'
nal-des Débats fait les observations suivantes
« Le Journal de Constantinople, qui s'était montré jusqu'à
présent si contraire au percement de l'isthme de Suez, s'ex,
prime aujourd'hui sur cette question dans des termes qui peO"
vent être considérés comme une amende honorable à l'opinion
presque unanime de l'Europe. Pour ceux qui connaissent les
relations de ce journal avec Reschid-Pacha, le chef du non*"
veàu ministère, un pareil revirement d'opinion mérite d'être
signalé.
Le Constitutionnel a fait également des réflexions sur cet
article : :
« Nous recevons, dit-il, notre courrier de l'Orient, dt
23 octobre. Le Journal de Constantinople, dans un article
bay dans le même état où elle a été embarquée sur la Tamise;
c'est que par le nombre des ports de ravitaillement, les petits
steamers eux-mêmes peuvent être avantageusement employés
au commerce de l'Inde, et que dès lors la route par la Médi-
terranée et la mer Rouge remplit toutes les conditions de ce
passage dans l'Inde: court, économique et sûr, qu'on recon-
naît pour un des besoins de notre siècle. Au contraire, lé che-
min par la Méditerranée et le golfe Persique améliore tout au
plus le transport des dépêches, de l'élite des voyageurs et des
paquets de peu de poids ou de grande valeur. -
» C'est donc pour nous un sujet de sincère regret que, sans
examiner le projet si plein d'avenir, prima facie, présenté par
les promoteurs du canal de Suez, le gouvernement, par des
actes désormais consommés, mais qui sont encore à expliquer,
se soit jeté sur le projet du chemin de l'Euphrate. »
Ici le Fraser s Magazine raconte, les diverses démarches
diplomatiques qui ont été faites pour amener cette affaire à
son état présent. Il blâme avec une grande énergie la garantie
de l'intérêt à 6 pour 100 exigé de la Turquie; il y voit « une
extorsion exercée sur la reconnaissance d'un allié embarrassé
et ruiné. ) Il juge que les avantages que l'Angleterre espère
tirer du chemin de l'Euphrate sont à peu près aussi bien réa-
lisés par le railwaiy égyptien, puisque de l'un à l'autre chemin
il y a, au maximum, une différence de deux ou trois jours.
Il se demande de nouveau comment le gouvernement, si zélé -
pour le railwày syrien, « a pu si obstinément repousser tout
examen de la canalisation de l'isthme de Suez, et se résumant,
il ajoute
Nous serions faché que ces observations fussent interpré-
tées comme impliquant la moindre hostilité envers le chemin
de fer par la vallée de l'Euphrate. Nous ne pouvons croire
qu'avec une charge de 4 à 5 livres par tonne pour le seul
transport de terre de la Méditerranée au golfe Persique, ce
chemin puisse faire baisser les prix et augmenter le commerce
entre l'Angleterre et l'extrême Orient. Nous ne pouvons penser
qu'il supprime la'nécessité du voyage autour du Cap ; mais
nous comprenons que, tracé au cœur de la Turquie asiatique,
touchant aux confins de la Perse , il puisse dans l'avenir exer-
cer une vaste irifluënce sur la civilisation du Levant, en même
temps que rétablir un commerce célèbre dans l'antiquité, et
dont il ne reste que de bien faibles traces. Dans la compa-
raison des deux projets proposés en vue non-seulement
d'abréger, mais encore de généraliser nos communications et
notre commerce avec l'Orient, nous avons désiré faire com-
prendre clairement que le projet appuyé par le gouverne-
ment , quels que soient ses autres mérites, n'a rien de com-
mun avec les avantages d'une communication maritime directe
avec l'Orient," telle que la proposent les promoteurs du canal
de Suez. Nous ne pouvons réprimer notre étonnement en
voyant qu'au moment où les concessions les plus onéreuses
sont extorquées au gouvernement du Sultan, par une pression
directe de là diplomatie en faveur du chemin de l'Eu-
phrate, les promoteurs du canal de Suez n'aient trouvé qu'un
hautain silence et une aveugle incrédulité dans le gouverne-
ment anglais, et à Constantinople le formidable antagonisme
, de lord Redcliffe. »
Le Fraser's Magazine déclare que tout cela lui semble d'au-
tant plus étrange et inexplicable que la Compagnie du canal
de Suez n'entend imposer aucune charge au trésor turc, que
toutes ses demandes se bornent à obtenir que l'ambassade
anglaise cesse des hostilités qu'on ne comprend pas, puisque
l'influence de l'ambassade est employée à la fois contre les in-
térêts de l'Angleterre, de l'Egypte et de la Turquie.
CI Enfin, dans cette importante question d'une route mari-
time abrégée vers l'Orient, c'est l'Angleterre qui arrête -tout.,
L'entreprise n'est rien de plus ni rien de moins que le cômp
ment du plan du lieutenant Waghorn, et elle a le bon vouloir
de la France, l'appui dé l'Autriche, de la Sardaigne, de la
Hollande, etc., etc. Elle n'a besoin ni de garanties ni n3ëifle
de l'assistance financière de notre pays. Mais l'exécution en Il
été jusqu'ici ajournée par une hostilité qui est d'autant plus
redoutable qu'elle est plus dissimulée dans ses manifestations,
Cette hostilité se défend de tout motif politique, et elle se re"
tranche derrière l'expression d'un doute sur la possibilité dun
projet qui, proposé par les plus habiles ingénieurs de 1ËU
rope, a pour lui la coopération spontanée de grands caplta"
listes et de corporations commerciales dans tous les pays du
continent. »
Est-il vrai toutefois que, si l'humanité entière doit participer
aux bénéfices de la route nouvelle, l'Angleterre ait quelque
crainte à concevoir pour sa prépondérance asiatique?
Voici encore sur ce point l'opinion par laquelle se termine
ce remarquable article :
« Pas un homme de sens ne peut se faire la moindre ilIL"
sion sur la partie du commerce oriental qui doit échoir à notre
pays. Ses possessions en Asie, ses factoreries, ses stations le
long de ces mers lui assurent la part du lion dans tout accrois
sement, dans toute extension des facilités qui peuvent être
fournies au commerce avec l'Orient. Si nous semblons 1 ou-
blier, on nous" rappelle qu'un canal traversant l'isthme. de.
Suez doit être toujours sous le contrôle de .la puissance qui
en commande l'entrée et la sortie par Malte et par Aden. pour
cette raison même, l'adhésion de l'Angleterre à la.canalisatiO"
de l'isthme est indispensable. Mais il n'est pas moins indispeft"
sable pour le pays de concevoir très-clairement les questions
politiques et commerciales, qui se rattachent à cette entrepr|Se'
La jonction des deux mers a été proposée; la moitié des JO
naux du Royaume-Uni en ont publié le programme ; si quel,
qu'un a un juste motif ou un empêchement légitime à opposel
à cette entreprise , il doit parler maintenant ou se taire à "ja-
mais. »
Nous avons cité dans notre dernière revue l'article du Jour-
nal de Constantinople -déclarant que l'ouverture de l'islbc16
de Suez, -ci considérée en elle-même, ne pouvait.pas trouver.
un contradicteur raisonnable. »
Cette déclaration d'un journal qui n'avait jusqu'ici' montre
que peu de sympathie pour ce projet, et dont les opinions sont
habituellement d'accord avec celles du Divan, montre ass^
quel serait l'état de la question à Con-stantinuple si elle ctai'
laissée au libre arbitre de la Porte. Cette opinion est d'ailleors
conforme à celle que le nouveau grand vizir, Reschid-Pacha,
exprimait pendant son précédent vizirat dans une lettre écrite.
par lui à S. A. Saïd-Pacha, et que M. Ferd. de Lesseps a reo"
due publique.
Sur la déclaration du Journal de Constantinople, le Jour'
nal-des Débats fait les observations suivantes
« Le Journal de Constantinople, qui s'était montré jusqu'à
présent si contraire au percement de l'isthme de Suez, s'ex,
prime aujourd'hui sur cette question dans des termes qui peO"
vent être considérés comme une amende honorable à l'opinion
presque unanime de l'Europe. Pour ceux qui connaissent les
relations de ce journal avec Reschid-Pacha, le chef du non*"
veàu ministère, un pareil revirement d'opinion mérite d'être
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