Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-12-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 décembre 1856 10 décembre 1856
Description : 1856/12/10 (A1,N12). 1856/12/10 (A1,N12).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020573
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
186 L'ISTHME DE SUEZ,
nécessaire. Au contraire, par la route qu'ouvrira le canal de
Suez, les navires trouveront autant de dépôts qu'on le voudra:
à Gibraltar, à Malte, à Alexandrie, à Suez, à Djeddah, à
Aden, etc. On n'a qu'à voir ce qui vient de se passer pour la
nouvelle Compagnie de la malle australienne. Son service a
pu être rapidement monté, grâce aux dépôts de charbon que
lui a offerts généreusement la Compagnie Péninsulaire et
Orientale, vaincue par elle dans l'adjudication.
Mais l'hélice même ne sert encore aujourd'hui dans ces
grands trajets que pour les dépêches et les voyageurs. Quand
l'isthme de Suez sera coupé, rien n'empêchera que la totalité
des marchandises ne soit transportée également par ce moyen,
dont le prix ne dépassera plus celui de la voile. D'après les
faits dès à présent accomplis, ces prévisions n'ont rien d'hy-
pothétique; et la plus froide raison doit avoir fui dans l'avenir
prochain qui les verra se réaliser.
G. LOTHES.
FAITS DIVERS.
— D'après le bulletin que publient tous les mois MM. VV. et
H. Laird de Londres, l'exportation totale du charbon de terre
anglais a été pour le mois d'octobre dernier de 516,070 tonnes.
Dans le mois correspondant de l'année 1855, l'exportation
n'avait été que de 404,086 tonnes. L'augmentation a surtout
porté sur l'Amérique, le Danemark, la Prusse, la Suède, la
France, etc. Il paraît que pour l'année entière l'exportation
sera de 6 millions de tonneaux au moins. C'est une portion
considérable de l'exportation générale de l'Angleterre.
— L'activité commerciale ne se ralentit pas dans le port de
Londres. Durant la semaine du 16 au 23 novembre, il est
entré 280 navires, et il en est sorti 103.
Le nombre des vaisseaux en partance pour les colonies aus-
traliennes avait beaucoup diminué ; il n'était plus que de 45.
Dans la même semaine, 7 navires étaient partis pour l'Aus-
tralie, formant en tout 5,594 tonneaux.
- Les commissaires de l'émigration à Londres ont fait sa-
voir au public que quatre navires pour Melbourne, Sydney et
Adélaïde seraient disposés à recevoir les passagers du 12 au
19 janvier prochain.
— Le général sir James Outram est parti de Southampton
le 20 novembre, pour prendre le commandement militaire de
l'expédition anglaise dans le golfe Persique. L'amiral sir
Henry Leeke, commandant en chef de la marine de l'Inde,
a été autorisé à prendre le commandement des forces navales
de l'expédition, qui se montent à quarante voiles, dont douze
bâtiments de guerre à vapeur.
— Il paraît que l'expédition anglaise dans le golfe Persique
trouvera dans ces parages un ennemi plus redoutable que les
Persans contre qui elle est dirigée. Le choléra sévit dans ces
contrées avec une grande violence; et l'armée de la Compagnie
des Indes pourrait essuyer, même sans combattre, les plus af-
freux désastres. Le fléau a été apporté à Bagdad par des pèle-
rins persans qui ont foreS la quarantaine sur les frontières de
la Perse et de l'Irak. Ils étaient au nombre de plus de trois mille,
décidés à se rendre, malgré les défenses qui leur étaient inti-
mées, à un lieu qui est sacré pour eux, Imam-Mouça, à quel-
ques lieues de Bagdad. On voulait les retenir pendant dix
jours à Hanakin pour leur faire purger la quarantaine. Ils ont
franchi la frontière, et se sont dirigés sur Bagdad et Méched-
Ali.
Ces nouvelles de Bagdad sont du 15 octobre; et l'expédition
anglaise a dû partir de Bombay dans les derniers jours du
même mois. La ville de Hérat s'est rendue aux Persans veis
la même époque à peu près, si l'on en croit les dernières
nouvelles.
— On sait que la Compagnie des Indes orientales a corn*
mencé, sous l'administration de lord Dalhousie, d'immenses
travaux d'utilité publique, et surtout des chemins de fer qUI
doivent sillonner le pays dans ses directions principales. Les
distances sont énormes, et la fourniture des rails est considé-
rable. Les faire venir d'Angleterre, à 6,000 lieues d'éloigne-
ment, c'est un moyen fort coûteux. Il est donc tout simple que
la Compagnie ait cherché à s'affranchir de cet embarras, qUI
peut entraver l'exécution de travaux qu'on veut pousser avec
le plus d'activité possible, et qui doivent être si productifs
pour l'Inde. La Compagnie a donc fait faire des recherches
dans toutes les parties de ses domaines par les ingénieurs les
plus habiles. Il parait, par un mémoire fort intéressant de 11111
d'eux, que l'on a découvert dans les montagnes de l'Himàlaya
des gisements magnifiques de fer et de houille placés assez
près les uns des autres. Ce serait pour l'Inde une incalculable
richesse; et cette découverte, si elle est aussi réelle qu'on le
prétend, serait de nature à faire une révolution dans les des-
tinées de la presqu'île indienne et des possessions britan-
niques.
A côté de l'Inde, l'Australie n'a pas un moindre besoin de
fer pour les chemins qu'elle se construit avec la plus éner-
gique ardeur. Ce serait un très-grand bénéfice pour l'Inde si
elle pouvait fournir l'Australie de métal et de combustible, en
même temps qu'elle se fournirait elle-même.
— On écrit de Melbourne (Australie), 4 septembre der-
nier :
« Il y a eu une émigration considérable de Melbourne pour
la Nouvelle-Galles du Sud, par suite des récits miraculeux que
faisaient les journaux de Sydney sur le rendement des fouilles
jk Stony-Creek et Louisa-Creek. On avait de beaucoup exagéré
les résultats obtenus; et plusieurs de nos mineurs ont été dés-
appointés ; car les bénéfices moyens sont moindres que ceux
qu'on peut obtenir à Ballarat et à Bendigo. Mais, néanmoins,
il y en a beaucoup qui réussissent parfaitement dans des
fouilles plus profondes que celles de Ballarat : ce qui aura
pour résultat un accroissement de production dans la Nou-
velle-Galles du Sud. Les besoins de l'hôtel des monnaies de
Sydney seront comblés, sans avoir recours à une importation
de Victoria, dont les produits accroîtront l'exportation du mi-
nerai d'or sur le marché de Londres. Je n'ai aucun doute que
les gisements d'or de la Nouvelle-Galles du Sud ne soient sus-
ceptibles de recevoir un développement beaucoup plus consi-
dérable que celui qu'ils ont eu jusqu'à présent. La découverte
en eut lieu en mai 1851, et l'accroissement fut rapide ; mais
au mois d'août de cette année l'or fut découvert dans d'autres
parties de l'Australie, et le rendement fut si considérable que
les mines de la Nouvelle-Galles du Sud furent bientôt négli-
gées. A Louisa-Creek, Nouvelle-Galles du Sud, on assure qu'il
se trouve trois mille mineurs qui travaillent sur un terrain que
possédait la Compagnie générale de Nugget-Vein (veine deg
pépites), nom bien attrayant, mais qui n'a pas suffi pour la
sauver du sort qu'ont subi ses émuh s. Des morceaux d'or de
132, 54, 48 onces et au-dessous on été recueillis dans des
terrains voisins du lieu où le docteur Kerr trouva en 1851 la
grande pépite de 106 livres. Le propriétaire d'une fouille ob-
tint 53 onces par le lavage d'un tube, et un grand nombre de
mineurs obtiennent de bons résultats. A S'ony-Creek, une
réunion d'ouvriers, dont on ne dit pas le nombre, ramassa
nécessaire. Au contraire, par la route qu'ouvrira le canal de
Suez, les navires trouveront autant de dépôts qu'on le voudra:
à Gibraltar, à Malte, à Alexandrie, à Suez, à Djeddah, à
Aden, etc. On n'a qu'à voir ce qui vient de se passer pour la
nouvelle Compagnie de la malle australienne. Son service a
pu être rapidement monté, grâce aux dépôts de charbon que
lui a offerts généreusement la Compagnie Péninsulaire et
Orientale, vaincue par elle dans l'adjudication.
Mais l'hélice même ne sert encore aujourd'hui dans ces
grands trajets que pour les dépêches et les voyageurs. Quand
l'isthme de Suez sera coupé, rien n'empêchera que la totalité
des marchandises ne soit transportée également par ce moyen,
dont le prix ne dépassera plus celui de la voile. D'après les
faits dès à présent accomplis, ces prévisions n'ont rien d'hy-
pothétique; et la plus froide raison doit avoir fui dans l'avenir
prochain qui les verra se réaliser.
G. LOTHES.
FAITS DIVERS.
— D'après le bulletin que publient tous les mois MM. VV. et
H. Laird de Londres, l'exportation totale du charbon de terre
anglais a été pour le mois d'octobre dernier de 516,070 tonnes.
Dans le mois correspondant de l'année 1855, l'exportation
n'avait été que de 404,086 tonnes. L'augmentation a surtout
porté sur l'Amérique, le Danemark, la Prusse, la Suède, la
France, etc. Il paraît que pour l'année entière l'exportation
sera de 6 millions de tonneaux au moins. C'est une portion
considérable de l'exportation générale de l'Angleterre.
— L'activité commerciale ne se ralentit pas dans le port de
Londres. Durant la semaine du 16 au 23 novembre, il est
entré 280 navires, et il en est sorti 103.
Le nombre des vaisseaux en partance pour les colonies aus-
traliennes avait beaucoup diminué ; il n'était plus que de 45.
Dans la même semaine, 7 navires étaient partis pour l'Aus-
tralie, formant en tout 5,594 tonneaux.
- Les commissaires de l'émigration à Londres ont fait sa-
voir au public que quatre navires pour Melbourne, Sydney et
Adélaïde seraient disposés à recevoir les passagers du 12 au
19 janvier prochain.
— Le général sir James Outram est parti de Southampton
le 20 novembre, pour prendre le commandement militaire de
l'expédition anglaise dans le golfe Persique. L'amiral sir
Henry Leeke, commandant en chef de la marine de l'Inde,
a été autorisé à prendre le commandement des forces navales
de l'expédition, qui se montent à quarante voiles, dont douze
bâtiments de guerre à vapeur.
— Il paraît que l'expédition anglaise dans le golfe Persique
trouvera dans ces parages un ennemi plus redoutable que les
Persans contre qui elle est dirigée. Le choléra sévit dans ces
contrées avec une grande violence; et l'armée de la Compagnie
des Indes pourrait essuyer, même sans combattre, les plus af-
freux désastres. Le fléau a été apporté à Bagdad par des pèle-
rins persans qui ont foreS la quarantaine sur les frontières de
la Perse et de l'Irak. Ils étaient au nombre de plus de trois mille,
décidés à se rendre, malgré les défenses qui leur étaient inti-
mées, à un lieu qui est sacré pour eux, Imam-Mouça, à quel-
ques lieues de Bagdad. On voulait les retenir pendant dix
jours à Hanakin pour leur faire purger la quarantaine. Ils ont
franchi la frontière, et se sont dirigés sur Bagdad et Méched-
Ali.
Ces nouvelles de Bagdad sont du 15 octobre; et l'expédition
anglaise a dû partir de Bombay dans les derniers jours du
même mois. La ville de Hérat s'est rendue aux Persans veis
la même époque à peu près, si l'on en croit les dernières
nouvelles.
— On sait que la Compagnie des Indes orientales a corn*
mencé, sous l'administration de lord Dalhousie, d'immenses
travaux d'utilité publique, et surtout des chemins de fer qUI
doivent sillonner le pays dans ses directions principales. Les
distances sont énormes, et la fourniture des rails est considé-
rable. Les faire venir d'Angleterre, à 6,000 lieues d'éloigne-
ment, c'est un moyen fort coûteux. Il est donc tout simple que
la Compagnie ait cherché à s'affranchir de cet embarras, qUI
peut entraver l'exécution de travaux qu'on veut pousser avec
le plus d'activité possible, et qui doivent être si productifs
pour l'Inde. La Compagnie a donc fait faire des recherches
dans toutes les parties de ses domaines par les ingénieurs les
plus habiles. Il parait, par un mémoire fort intéressant de 11111
d'eux, que l'on a découvert dans les montagnes de l'Himàlaya
des gisements magnifiques de fer et de houille placés assez
près les uns des autres. Ce serait pour l'Inde une incalculable
richesse; et cette découverte, si elle est aussi réelle qu'on le
prétend, serait de nature à faire une révolution dans les des-
tinées de la presqu'île indienne et des possessions britan-
niques.
A côté de l'Inde, l'Australie n'a pas un moindre besoin de
fer pour les chemins qu'elle se construit avec la plus éner-
gique ardeur. Ce serait un très-grand bénéfice pour l'Inde si
elle pouvait fournir l'Australie de métal et de combustible, en
même temps qu'elle se fournirait elle-même.
— On écrit de Melbourne (Australie), 4 septembre der-
nier :
« Il y a eu une émigration considérable de Melbourne pour
la Nouvelle-Galles du Sud, par suite des récits miraculeux que
faisaient les journaux de Sydney sur le rendement des fouilles
jk Stony-Creek et Louisa-Creek. On avait de beaucoup exagéré
les résultats obtenus; et plusieurs de nos mineurs ont été dés-
appointés ; car les bénéfices moyens sont moindres que ceux
qu'on peut obtenir à Ballarat et à Bendigo. Mais, néanmoins,
il y en a beaucoup qui réussissent parfaitement dans des
fouilles plus profondes que celles de Ballarat : ce qui aura
pour résultat un accroissement de production dans la Nou-
velle-Galles du Sud. Les besoins de l'hôtel des monnaies de
Sydney seront comblés, sans avoir recours à une importation
de Victoria, dont les produits accroîtront l'exportation du mi-
nerai d'or sur le marché de Londres. Je n'ai aucun doute que
les gisements d'or de la Nouvelle-Galles du Sud ne soient sus-
ceptibles de recevoir un développement beaucoup plus consi-
dérable que celui qu'ils ont eu jusqu'à présent. La découverte
en eut lieu en mai 1851, et l'accroissement fut rapide ; mais
au mois d'août de cette année l'or fut découvert dans d'autres
parties de l'Australie, et le rendement fut si considérable que
les mines de la Nouvelle-Galles du Sud furent bientôt négli-
gées. A Louisa-Creek, Nouvelle-Galles du Sud, on assure qu'il
se trouve trois mille mineurs qui travaillent sur un terrain que
possédait la Compagnie générale de Nugget-Vein (veine deg
pépites), nom bien attrayant, mais qui n'a pas suffi pour la
sauver du sort qu'ont subi ses émuh s. Des morceaux d'or de
132, 54, 48 onces et au-dessous on été recueillis dans des
terrains voisins du lieu où le docteur Kerr trouva en 1851 la
grande pépite de 106 livres. Le propriétaire d'une fouille ob-
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