Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1856 10 novembre 1856
Description : 1856/11/10 (A1,N10). 1856/11/10 (A1,N10).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020558
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
3 >2 L'ISTHME DE SUEZ,
francs à peu près. C'est une augmentation de plus de 80 mil-
lions de francs sur l'année précédente, qui porte surtout
sur les cotons, laines, épices, cafés, etc., tirés des ports indi-
gènes. Quant aux exportations, durant cette même année, elles
se sont élevées à 10,500,000 livres sterl., c'est-à-dire 262 mil-
lions de francs. L'accroissement sur l'année antérieure est
de 50 millions à peu près , et il porte presque tout entier sur
le coton expédié aux manufactures de la mère-patrie. L'aug-
mentation est de 40 millions de livres ou 20 millions de
kilogrammes.
La prospérité du commerce de Bombay n'a pas cessé de
s'accroître depuis six ou sept ans. En 1850, le commerce
général, importation et exportation, était de 16,800;000 livres
sterl. En 1855-1856 il est de 21,850,000 livres sterl. En
cinq ans , l'accroissement a été de plus de 125 millions de
francs.
— D'après les lettres les plus récentes de Calcutta et de
Bombay, l'expédition anglaise contre le golfe Persique doit
se composer de dix mille hommes, et non pas de quinze mille,
comme on l'avait d'abord annoncé. Le rendez-vous est l'île de
Karrack à l'entrée du golfe. L'expédition a pour but de secou-
rir Dost-Mohammed et de forcer la Perse à se retirer de devant
la forteresse de Hérat, qu'elle attaque malgré les traités. Le
commandant de l'expédition sera le brigadier Stalker, officier
distingué, mais trop vieux, à ce que l'on prétend, pour une
campagne de ce genre. Les navires de transport frétés à Bom-
bay sont au nombre de vingt et portent 16,000 tonneaux à
peu près. Le prix du tonneau est de 1 livre sterl. par mois.
A la date du 4 octobre de Bombay, un bâtiment à vapeur,
le Feroze, était déjà parti pour le golfe avec plusieurs officiers
de l'état-major et de l'administration. Malgré ces préparatifs,
qu'on poussait vivement, on croyait généralement que le schah
céderait, et que la question serait pacifiquement résolue.
- On écrit de Sydney (Australie), en date du 5 août,
qu'on vient de découvrir à Rocky-River, près de Bathurst, de
nouvelles mines d'or plus riches que toutes celles qu'on con-
naît. Les colons s'y rendaient en niasse, et quelques-uns en
une seule après-midi ont pu recueillir jusqu'à 300 onces d'or.
Les morceaux de minerai pur étaient énormes, et l'on en
rencontrait qui pesaient jusqu'à 130 onces.
Cette découverte, qui produisait naturellement un grand
effet, n'absorbait pas cependant tout à fait l'attention pu-
blique; et la colonie se préparait aux élections qui doivent
avoir eu lieu pour la chambre haute et la chambre basse en
septembre. Le parlement australien devait se réunir en octobre.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
La presse continue à s'occuper de l'opposition faite par la
diplomatie anglaise au projet de percement de l'isthme de
Suez. Partout cette opposition, jusqu'ici latente et inexpliquée,
avait d'abord produit une pénible sensation; d'après les nou-
veaux témoignages que nous avons sous les yeux, ce senti-
ment est loin de s'affaiblir.
L\p^i#i$ti^Friulano (Annotateur du Frioul) constate à
la ms ui accueille l'entreprise du canal de Suez,
etbTe qu'y rencontre la résistance britan-
~u~:~
:;" B~t~ovp~~ souscriptions se sont, dit-il, réalisées à Ve-
t!: 1'1'> '\;:'~1/
la.^oupu«c de l'isthme de Suez, et un plus grand
nombre les Sulvr^nès qu'on aura la sécurité que l'Angleterre
¡;~::.,,J
cessera de tracasser ceux qui veulent exécuter ce travail.
La ville des Doges travaille avec persévérance à se prepaier
pour ce grand événement. L'Annotatore Friulano annonce
que la jetée de Malamoco, connue de nos lecteurs par le beau
mémoire de M. Paléocapa, est terminée dans ses principales
parties, que le travail continue activement, et que de plus des
parties, que e travaJ contmue achvement, et que e p u
machines sont employées à nettoyer et approfondir les canaux
intérieurs et les bassins.
Dans le Bollettino dell' Istmo di Suez, M. le professeur Sca.
rabelli ne comprendrait pas comment lord Stratford de Red-
cliffe lui-même pourrait convaincre le Divan de l'inutilité d"
canal de Suez dans le moment où il s'occupe de l'établisse-
ment du chemin de fer de FEuphrate :
« Le chemin de fer ne peut tenir lieu du canal pour le
transport des marchandises. Le chemin asiatique rendra des
services aux peuples qui l'avoisinent, il en rendra de spéciau*
à l'Angleterre; mais il n'est pas possible qu'il prétende se sub'
stituer au canal de Suez, et qu'il serve les intérêts de toute
l'Europe, de l'Amérique septentrionale, de l'Afrique intérieur
et encore moins de l'Australie. Tous les États du monde rivi-
lisé n'entendent point se mettre à la discrétion de l'Angleterre-
Que l'Angleterre soit puissante, qu'elle soit même, si 10,1
veut, la plus puissante nation du monde, personne pourtant
ne soutiendra qu'elle le soit autant que tous les autres pays
ensemble ou seulement que le reste de l'Europe. »
Les journaux français sont unanimes pour condamner dans
les termes les plus vifs l'opposition faite au canal de Suez.
L'Assemblée nationale prétend que l'esprit de l'alliance oc.
cidentale est faussé; que l'on porte atteinte à l'indépendance
de l'Empire Ottoman. Elle termine ainsi un article intitulé les
Mystères de la diplomatie à Constantinople :
« En effet, l'on se rappelle ce qui s'est passé à l'occasion
de l'isthme de Suez. L'Europe entière est intéressée au perce-
ment de l'isthme et appuie à Constantinople les auteurs de ce
vaste projet. Le Sultan avait résolu de l'autoriser et de donner
à l'Occident ce gage de son entrée dans la grande famille des
puissances européennes. Lord Stratford de Redcliffe, seconde
par lord Palmerston, a manifesté son opposition; depuis, le
Divan fait attendre le firman qu'il avait promis, et ces jours
derniers les journaux de Constantinople ont naïvement an-
noncé qu'ils avaient reçu l'ordre de ne plus s'occuper d'un
sujet qui déplaisait à l'ambassadeur d'Angleterre.
» Ce qui vient de se passer n'est-il pas une nouvelle preuve
de cette omnipotence ? La guerre qui vient de finir ne semble
donc avoir eu d'autre résultat que de substituer l'influence de
l'Angleterre à celle de la Russie, et lord de Redcliffe, au prince
Menchikoff. Nous avouons qu'il nous est impossible de nous
résigner à cette situation. La France n'a pas versé tant de
sang et dépensé tant d'argent pour établir en Orient une pré-
pondérance plus redoutable que l'ancienne. )
Le Nouvelliste de Marseille contient sur le même sujet des
considérations d'un autre ordre et qui serviront aussi à don-
ner une idée de l'opinion française.
Après avoir, comme toutes les feuilles de l'Europe, signale
la lutte engagée par le représentant de la Grande-Bretagne
contre le canal de Suez , le publiciste reprend en ces
termes :
"Nous nous refusons formellement à croire que dans
cette circonstance le diplomate anglais agisse en vertu d( s
instructions de son gouvernement; car nous ne pouvons sup"
poser que les hommes éclairés qui composent le cabinet de
Londres légitiment par leur assentiment un antagonisme qui
contraste avec leurs relations intimes, et qu'ils se laissent en-
traîner à des méfiances que condamnent le bon sens, les
francs à peu près. C'est une augmentation de plus de 80 mil-
lions de francs sur l'année précédente, qui porte surtout
sur les cotons, laines, épices, cafés, etc., tirés des ports indi-
gènes. Quant aux exportations, durant cette même année, elles
se sont élevées à 10,500,000 livres sterl., c'est-à-dire 262 mil-
lions de francs. L'accroissement sur l'année antérieure est
de 50 millions à peu près , et il porte presque tout entier sur
le coton expédié aux manufactures de la mère-patrie. L'aug-
mentation est de 40 millions de livres ou 20 millions de
kilogrammes.
La prospérité du commerce de Bombay n'a pas cessé de
s'accroître depuis six ou sept ans. En 1850, le commerce
général, importation et exportation, était de 16,800;000 livres
sterl. En 1855-1856 il est de 21,850,000 livres sterl. En
cinq ans , l'accroissement a été de plus de 125 millions de
francs.
— D'après les lettres les plus récentes de Calcutta et de
Bombay, l'expédition anglaise contre le golfe Persique doit
se composer de dix mille hommes, et non pas de quinze mille,
comme on l'avait d'abord annoncé. Le rendez-vous est l'île de
Karrack à l'entrée du golfe. L'expédition a pour but de secou-
rir Dost-Mohammed et de forcer la Perse à se retirer de devant
la forteresse de Hérat, qu'elle attaque malgré les traités. Le
commandant de l'expédition sera le brigadier Stalker, officier
distingué, mais trop vieux, à ce que l'on prétend, pour une
campagne de ce genre. Les navires de transport frétés à Bom-
bay sont au nombre de vingt et portent 16,000 tonneaux à
peu près. Le prix du tonneau est de 1 livre sterl. par mois.
A la date du 4 octobre de Bombay, un bâtiment à vapeur,
le Feroze, était déjà parti pour le golfe avec plusieurs officiers
de l'état-major et de l'administration. Malgré ces préparatifs,
qu'on poussait vivement, on croyait généralement que le schah
céderait, et que la question serait pacifiquement résolue.
- On écrit de Sydney (Australie), en date du 5 août,
qu'on vient de découvrir à Rocky-River, près de Bathurst, de
nouvelles mines d'or plus riches que toutes celles qu'on con-
naît. Les colons s'y rendaient en niasse, et quelques-uns en
une seule après-midi ont pu recueillir jusqu'à 300 onces d'or.
Les morceaux de minerai pur étaient énormes, et l'on en
rencontrait qui pesaient jusqu'à 130 onces.
Cette découverte, qui produisait naturellement un grand
effet, n'absorbait pas cependant tout à fait l'attention pu-
blique; et la colonie se préparait aux élections qui doivent
avoir eu lieu pour la chambre haute et la chambre basse en
septembre. Le parlement australien devait se réunir en octobre.
Pour tous les faits divers :
ERNEST DESPLACES.
REVUE DE LA PRESSE.
La presse continue à s'occuper de l'opposition faite par la
diplomatie anglaise au projet de percement de l'isthme de
Suez. Partout cette opposition, jusqu'ici latente et inexpliquée,
avait d'abord produit une pénible sensation; d'après les nou-
veaux témoignages que nous avons sous les yeux, ce senti-
ment est loin de s'affaiblir.
L\p^i#i$ti^Friulano (Annotateur du Frioul) constate à
la ms ui accueille l'entreprise du canal de Suez,
etbTe qu'y rencontre la résistance britan-
~u~:~
:;" B~t~ovp~~ souscriptions se sont, dit-il, réalisées à Ve-
t!: 1'1'> '\;:'~1/
la.^oupu«c de l'isthme de Suez, et un plus grand
nombre les Sulvr^nès qu'on aura la sécurité que l'Angleterre
¡;~::.,,J
cessera de tracasser ceux qui veulent exécuter ce travail.
La ville des Doges travaille avec persévérance à se prepaier
pour ce grand événement. L'Annotatore Friulano annonce
que la jetée de Malamoco, connue de nos lecteurs par le beau
mémoire de M. Paléocapa, est terminée dans ses principales
parties, que le travail continue activement, et que de plus des
parties, que e travaJ contmue achvement, et que e p u
machines sont employées à nettoyer et approfondir les canaux
intérieurs et les bassins.
Dans le Bollettino dell' Istmo di Suez, M. le professeur Sca.
rabelli ne comprendrait pas comment lord Stratford de Red-
cliffe lui-même pourrait convaincre le Divan de l'inutilité d"
canal de Suez dans le moment où il s'occupe de l'établisse-
ment du chemin de fer de FEuphrate :
« Le chemin de fer ne peut tenir lieu du canal pour le
transport des marchandises. Le chemin asiatique rendra des
services aux peuples qui l'avoisinent, il en rendra de spéciau*
à l'Angleterre; mais il n'est pas possible qu'il prétende se sub'
stituer au canal de Suez, et qu'il serve les intérêts de toute
l'Europe, de l'Amérique septentrionale, de l'Afrique intérieur
et encore moins de l'Australie. Tous les États du monde rivi-
lisé n'entendent point se mettre à la discrétion de l'Angleterre-
Que l'Angleterre soit puissante, qu'elle soit même, si 10,1
veut, la plus puissante nation du monde, personne pourtant
ne soutiendra qu'elle le soit autant que tous les autres pays
ensemble ou seulement que le reste de l'Europe. »
Les journaux français sont unanimes pour condamner dans
les termes les plus vifs l'opposition faite au canal de Suez.
L'Assemblée nationale prétend que l'esprit de l'alliance oc.
cidentale est faussé; que l'on porte atteinte à l'indépendance
de l'Empire Ottoman. Elle termine ainsi un article intitulé les
Mystères de la diplomatie à Constantinople :
« En effet, l'on se rappelle ce qui s'est passé à l'occasion
de l'isthme de Suez. L'Europe entière est intéressée au perce-
ment de l'isthme et appuie à Constantinople les auteurs de ce
vaste projet. Le Sultan avait résolu de l'autoriser et de donner
à l'Occident ce gage de son entrée dans la grande famille des
puissances européennes. Lord Stratford de Redcliffe, seconde
par lord Palmerston, a manifesté son opposition; depuis, le
Divan fait attendre le firman qu'il avait promis, et ces jours
derniers les journaux de Constantinople ont naïvement an-
noncé qu'ils avaient reçu l'ordre de ne plus s'occuper d'un
sujet qui déplaisait à l'ambassadeur d'Angleterre.
» Ce qui vient de se passer n'est-il pas une nouvelle preuve
de cette omnipotence ? La guerre qui vient de finir ne semble
donc avoir eu d'autre résultat que de substituer l'influence de
l'Angleterre à celle de la Russie, et lord de Redcliffe, au prince
Menchikoff. Nous avouons qu'il nous est impossible de nous
résigner à cette situation. La France n'a pas versé tant de
sang et dépensé tant d'argent pour établir en Orient une pré-
pondérance plus redoutable que l'ancienne. )
Le Nouvelliste de Marseille contient sur le même sujet des
considérations d'un autre ordre et qui serviront aussi à don-
ner une idée de l'opinion française.
Après avoir, comme toutes les feuilles de l'Europe, signale
la lutte engagée par le représentant de la Grande-Bretagne
contre le canal de Suez , le publiciste reprend en ces
termes :
"Nous nous refusons formellement à croire que dans
cette circonstance le diplomate anglais agisse en vertu d( s
instructions de son gouvernement; car nous ne pouvons sup"
poser que les hommes éclairés qui composent le cabinet de
Londres légitiment par leur assentiment un antagonisme qui
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