Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-11-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 novembre 1856 10 novembre 1856
Description : 1856/11/10 (A1,N10). 1856/11/10 (A1,N10).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020558
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
158 L'ISTHME DE SUEZ,
élevées, en 1854, à 13,761,000 fr. Quant à notre exporta-
tion, elle ne dépasse pas, en 1854, 328,000 fr. Ce résultat
ne montre que trop combien sont rares, dans nos comptoirs,
les consommateurs de nos produits. -
Les guinées, la graine de sésame, l'indigo et l'huile de
palme, de coco et d'illipé forment aujourd'hui la majeure
partie de nos importations; en seconde ligne, viennent se placer
le riz, les peaux brutes et le café.
La navigation présente un mouvement analogue. On y
voit bien un certain accroissement; mais ce n'est plus, hélas!
que l'ombre presque effacée de notre ancienne prospérité.
ENTRÉE. SORTIE. TOTAL.
Narires. Tonnage. Navires. Tonnage. Navires. Tonnage.
1834. 5 1,089 5 1,647 10 2,736
1854. 19 5,320 4 1,257 23 6,577
PAYS ÉTRANGERS,
Passons maintenant au mouvement des pays étrangers :
Phïlippines. -— Nos échanges avec cette possession espa-
gnole ont tellement décru, que c'est grâce à l'extension consi-
dérable de nos transactions avec la Chine, la Çochinchine et
l'Océanie qu'on doit de n'avoir à noter, dans le chiffre collec-
tif de ce groupe de pays, qu'un état stationnaire au lieu d'une
décroissance marquée. Ce chiffre collectif s'élève en 1854
à 7,069,000 fr., contre 7,464,000 fr. en 1834
Notre commerce avec les Philippines est tombé de 1 million
981,000 fr. en 1841, à 1 million 462,000 fr. en 1854. Quant
au mouvement de la navigation, on peut le considérer comme
nul; le chiffre le plus élevé qu'il ait atteint est celui de 1847,
ou l'on ne comptait, entrée et sortie réunies, que neuf bâti-
ments jaugeant 2,777 tonnes. C'est bien peu, mais encore
étaient-ils tous sous pavillon français. En 1854, les données
officielles n'accusent aucune intercourse.
Chine. — L'exportation avec le Céleste Empire présente
des résultats fort remarquables, particulièrement durant les
deux derniers exercices. De 201,000 fr. en 1852, elle s'élève
à 3,537,000 fr. en 1853, et à 2,698,000 fr. en 1854. Or, ce
mouvement, y compris même celui des Philippines, n'était,
il y a vingt ans, que de 198,000 fr.
Beaucoup de nos produits, en effet, très-peu répandus, et
même pour certains, complètement inconnus, au commence-
ment de cette période, sont aujourd'hui l'objet d'un commerce
très-actif. Tels sont les vins et les eaux-de-vie, dont l'expor-
tation s'élève, en 1854, à une valeur de près de 900,000 fr.,
les peaux ouvrées, les poissons marinés et à l'huile, les meu-
bles, tous de fabrication française, les modes, dont Paris a le
monopole, etc. ,
L'importation s'est aussi beaucoup modifiée. Comme pour
l'exportation, bon nombre d'articles portés sur les tableaux de
douanes, en 1854, n'étaient pas mentionnés en 1834. Nous
citerons entre autres : les laines en masse, le-Cachou, la por-
celaine, la gutta-percha, les peaux brutes, fraîches, gran-
des, etc. Mais, d'une autre part, le thé, qui, durant la pre-
mière année de cette période vicennale, donnait lieu à 3 mil-
lions 900,000 fr. d'échanges, a vu son chiffre tomber
à 1 million en 1854.
1- La navigation, comme on doit s'y attendre, a ressenti les
heureux effets d'un tel état de choses. La moyenne des bâti-
ments entrés dans les ports de la Chine, de 1841 à 1846, est
de 6 navires jaugeant 1,986 tonneaux; en 1854, le mouve-
ment atteint 22 bâtiments et 7,805 tonneaux, tous sous
pavillon français. Pour le poids des marchandises transportées,
c'est un accroissement de 693 pour 100.
Inde anglaise. — Nos échanges avec cette importante partie
du monde anglo-indien présentent un progrès de 59 pour 100 *
au commerce, et de 215 pour 100 au tonnage des bâtiments- j
Le nombre de ces bâtiments était de 58 en 1834, et de 156
en 1851; ce dernier mouvement s'est donc accru de 16
pour 100. Nos principaux échanges avec l'Inde anglaise con-
sistent, on le sait, en indigo, en graines oléagineuses, en riz, ;
en grains, en café, en tissus, en vins, etc., etc. J
Est-il besoin d'insister sur les bénéfices que notre commerce
est appelé à réaliser dans ses opérations avec ces contrée ;
par l'économie considérable qui résultera de la nouvelle voie
de Péluse à Suez, voie qui lui épargnera le long et coûteux
trajet du Cap? Pour gagner Bombay, par exemple, la tra.
versée sera abrégée de 3,276 lieues pour les navires paetit
de Marseille, de 2,850 pour ceux faisant voile de Bordeaux
et de 2,979 pour les bâtiments venant du Havre. Ayant à d
courir un trajet moins long de moitié, un même nombre
bâtiments pourra , à frais égaux, transporter un poids douf
de marchandises, ce qui nécessairement amènera dans le pflJ
des transports une réduction très-considérable, dont les effets
seront d'affaiblir d'autant le prix vénal des marchandises, et
par suite d'accroître nos débouchés.
Indes néerlandaises. — Les mêmes observations sappl"
quent ici. Les riz, cafés, sucres, thés, cochenille de Java,
vont se trouver beaucoup plus à portée de nos marchés ; les
tabac, poivre et cannelle de cette colonie entrent tous les jours
pour une part plus grande dans notre consommation; nou
enverrons en échange, à Java, des vins et des tissus en quan-
tités certainement de beaucoup supérieures à celles que nd^
y expédions actuellement. Ce fait est d'autant plus à noter
ces colonies, d'une étendue tfoiâ fois plus considérable <1^
celles de la France, et douées d'une très-grande fertilité, ne
pourront manquer, en étendant leurs ^débouchés, d'accroître
leur production. - --.
Le commerce de la France avec l'Inde hollandaise a triplé
depuis vingt ans; de 3,375,000 fr. à 10,127,000 fr, en 1854
Ce progrès est dû entièrement aux importations ; nos exp.
tations sont restées dans un état tout à fait stationnaire, conlWM
on peut en juger par le tableau suivant :
Importations Exportallons
Années. en France. de France. Tolal.
1834. 2,344,000 fr. 1,031,000 fr. 3,375,000 fr.
1835. 2,685,000 318,000 3,003,000 -
1836. 5,561,000 551,000 6,112,000
1837-1846. 6,415,000 1,012,000 7,427,000
1847. - 6,496,000 1,066,000 8,012,000
1848. 5,314,000 941,000 6,255,000
1849. 6,828,000 J, 116,000 7,944,000
1850. 5,332,000 1,736,000 7,068,000
1851. 5,381,000 1,045,000 6,426,000
1852. 6,589,000 700,000 7,289,000
1853. 8,921,000 1,003,000 9,924,000
1854. 8,953,000 1,174,000 10,127,000
La navigation a, comme toujours , suivi le mouvement du
commerce. Au lieu de 8 bâtiments et 2J762 tonneaux, on ob"
tient, en 1854, 29 bâtiments et 10,631 tonneaux, dont, à
l'entrée, 21 navires et 6,999 tonneaux, et, à la sortie, 8 bâ-
timents et 3,632 tonneaux. Tout ce transport s'est effectué sous
pavillon français.
Ile Maurice. — Ancienne possession de la France, que
nous ravirent les traités de'1815, Maurice est une des îles des
mers africo-indiennes le plus richement dotées sous le rapport
de la fertilité, et le mieux situées pour profiter du mouvement
que créera l'ouverture de l'Isthme de Suez. Placée entre le
bassin de la mer Rouge, le Cap, l'Inde et l'Océanie, elle de-
élevées, en 1854, à 13,761,000 fr. Quant à notre exporta-
tion, elle ne dépasse pas, en 1854, 328,000 fr. Ce résultat
ne montre que trop combien sont rares, dans nos comptoirs,
les consommateurs de nos produits. -
Les guinées, la graine de sésame, l'indigo et l'huile de
palme, de coco et d'illipé forment aujourd'hui la majeure
partie de nos importations; en seconde ligne, viennent se placer
le riz, les peaux brutes et le café.
La navigation présente un mouvement analogue. On y
voit bien un certain accroissement; mais ce n'est plus, hélas!
que l'ombre presque effacée de notre ancienne prospérité.
ENTRÉE. SORTIE. TOTAL.
Narires. Tonnage. Navires. Tonnage. Navires. Tonnage.
1834. 5 1,089 5 1,647 10 2,736
1854. 19 5,320 4 1,257 23 6,577
PAYS ÉTRANGERS,
Passons maintenant au mouvement des pays étrangers :
Phïlippines. -— Nos échanges avec cette possession espa-
gnole ont tellement décru, que c'est grâce à l'extension consi-
dérable de nos transactions avec la Chine, la Çochinchine et
l'Océanie qu'on doit de n'avoir à noter, dans le chiffre collec-
tif de ce groupe de pays, qu'un état stationnaire au lieu d'une
décroissance marquée. Ce chiffre collectif s'élève en 1854
à 7,069,000 fr., contre 7,464,000 fr. en 1834
Notre commerce avec les Philippines est tombé de 1 million
981,000 fr. en 1841, à 1 million 462,000 fr. en 1854. Quant
au mouvement de la navigation, on peut le considérer comme
nul; le chiffre le plus élevé qu'il ait atteint est celui de 1847,
ou l'on ne comptait, entrée et sortie réunies, que neuf bâti-
ments jaugeant 2,777 tonnes. C'est bien peu, mais encore
étaient-ils tous sous pavillon français. En 1854, les données
officielles n'accusent aucune intercourse.
Chine. — L'exportation avec le Céleste Empire présente
des résultats fort remarquables, particulièrement durant les
deux derniers exercices. De 201,000 fr. en 1852, elle s'élève
à 3,537,000 fr. en 1853, et à 2,698,000 fr. en 1854. Or, ce
mouvement, y compris même celui des Philippines, n'était,
il y a vingt ans, que de 198,000 fr.
Beaucoup de nos produits, en effet, très-peu répandus, et
même pour certains, complètement inconnus, au commence-
ment de cette période, sont aujourd'hui l'objet d'un commerce
très-actif. Tels sont les vins et les eaux-de-vie, dont l'expor-
tation s'élève, en 1854, à une valeur de près de 900,000 fr.,
les peaux ouvrées, les poissons marinés et à l'huile, les meu-
bles, tous de fabrication française, les modes, dont Paris a le
monopole, etc. ,
L'importation s'est aussi beaucoup modifiée. Comme pour
l'exportation, bon nombre d'articles portés sur les tableaux de
douanes, en 1854, n'étaient pas mentionnés en 1834. Nous
citerons entre autres : les laines en masse, le-Cachou, la por-
celaine, la gutta-percha, les peaux brutes, fraîches, gran-
des, etc. Mais, d'une autre part, le thé, qui, durant la pre-
mière année de cette période vicennale, donnait lieu à 3 mil-
lions 900,000 fr. d'échanges, a vu son chiffre tomber
à 1 million en 1854.
1- La navigation, comme on doit s'y attendre, a ressenti les
heureux effets d'un tel état de choses. La moyenne des bâti-
ments entrés dans les ports de la Chine, de 1841 à 1846, est
de 6 navires jaugeant 1,986 tonneaux; en 1854, le mouve-
ment atteint 22 bâtiments et 7,805 tonneaux, tous sous
pavillon français. Pour le poids des marchandises transportées,
c'est un accroissement de 693 pour 100.
Inde anglaise. — Nos échanges avec cette importante partie
du monde anglo-indien présentent un progrès de 59 pour 100 *
au commerce, et de 215 pour 100 au tonnage des bâtiments- j
Le nombre de ces bâtiments était de 58 en 1834, et de 156
en 1851; ce dernier mouvement s'est donc accru de 16
pour 100. Nos principaux échanges avec l'Inde anglaise con-
sistent, on le sait, en indigo, en graines oléagineuses, en riz, ;
en grains, en café, en tissus, en vins, etc., etc. J
Est-il besoin d'insister sur les bénéfices que notre commerce
est appelé à réaliser dans ses opérations avec ces contrée ;
par l'économie considérable qui résultera de la nouvelle voie
de Péluse à Suez, voie qui lui épargnera le long et coûteux
trajet du Cap? Pour gagner Bombay, par exemple, la tra.
versée sera abrégée de 3,276 lieues pour les navires paetit
de Marseille, de 2,850 pour ceux faisant voile de Bordeaux
et de 2,979 pour les bâtiments venant du Havre. Ayant à d
courir un trajet moins long de moitié, un même nombre
bâtiments pourra , à frais égaux, transporter un poids douf
de marchandises, ce qui nécessairement amènera dans le pflJ
des transports une réduction très-considérable, dont les effets
seront d'affaiblir d'autant le prix vénal des marchandises, et
par suite d'accroître nos débouchés.
Indes néerlandaises. — Les mêmes observations sappl"
quent ici. Les riz, cafés, sucres, thés, cochenille de Java,
vont se trouver beaucoup plus à portée de nos marchés ; les
tabac, poivre et cannelle de cette colonie entrent tous les jours
pour une part plus grande dans notre consommation; nou
enverrons en échange, à Java, des vins et des tissus en quan-
tités certainement de beaucoup supérieures à celles que nd^
y expédions actuellement. Ce fait est d'autant plus à noter
ces colonies, d'une étendue tfoiâ fois plus considérable <1^
celles de la France, et douées d'une très-grande fertilité, ne
pourront manquer, en étendant leurs ^débouchés, d'accroître
leur production. - --.
Le commerce de la France avec l'Inde hollandaise a triplé
depuis vingt ans; de 3,375,000 fr. à 10,127,000 fr, en 1854
Ce progrès est dû entièrement aux importations ; nos exp.
tations sont restées dans un état tout à fait stationnaire, conlWM
on peut en juger par le tableau suivant :
Importations Exportallons
Années. en France. de France. Tolal.
1834. 2,344,000 fr. 1,031,000 fr. 3,375,000 fr.
1835. 2,685,000 318,000 3,003,000 -
1836. 5,561,000 551,000 6,112,000
1837-1846. 6,415,000 1,012,000 7,427,000
1847. - 6,496,000 1,066,000 8,012,000
1848. 5,314,000 941,000 6,255,000
1849. 6,828,000 J, 116,000 7,944,000
1850. 5,332,000 1,736,000 7,068,000
1851. 5,381,000 1,045,000 6,426,000
1852. 6,589,000 700,000 7,289,000
1853. 8,921,000 1,003,000 9,924,000
1854. 8,953,000 1,174,000 10,127,000
La navigation a, comme toujours , suivi le mouvement du
commerce. Au lieu de 8 bâtiments et 2J762 tonneaux, on ob"
tient, en 1854, 29 bâtiments et 10,631 tonneaux, dont, à
l'entrée, 21 navires et 6,999 tonneaux, et, à la sortie, 8 bâ-
timents et 3,632 tonneaux. Tout ce transport s'est effectué sous
pavillon français.
Ile Maurice. — Ancienne possession de la France, que
nous ravirent les traités de'1815, Maurice est une des îles des
mers africo-indiennes le plus richement dotées sous le rapport
de la fertilité, et le mieux situées pour profiter du mouvement
que créera l'ouverture de l'Isthme de Suez. Placée entre le
bassin de la mer Rouge, le Cap, l'Inde et l'Océanie, elle de-
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