Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A1,N8). 1856/10/10 (A1,N8).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202053f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 121
Méd
éditerranée par l'isthme de Suez, donnent et donneront tou-
jours un mouvement gigantesques entre l'Orient et l'Occident.
OllJe pourra prendre une position des plus "favorables et des
plus importantes dans ce mouvement.
* Rome au moyen de nos ports d'Anzio et de Civita Vecchia,
et par l'union des mers à nos voies ferrées convergeant sur
les grands centres ou correspondant avec les meilleures lignes
des Etats limitrophes, possédera, comme toute autre échelle de
Premier ordre, le dépôt d'une partie des cotons de l'Inde , des
cafés, des poivres de Sumatra et de Java, des suifs, des laines,
des cuirs de l'Australie , des denrées médicinales les plus cou-
rses et les plus recherchées; elle sera un lieu de transit
Pour une quantité d'autres produits, destinés à se consommer
dans l'intérieur de ses États où à se diriger vers l'Italie cen-
trale.
11 Nos établissements de raffineries s'augmenteraient avec
rapidité par les sucres bruts que nous enverraient directement
les Philippines. Nous aurons un commerce important des soies
8reges venues de la Chine, du Bengale, de la Perse. Le commerce
de la soie est d'un caractère tout italien. Dans cette branche
de produits, notre agriculture est en progrès, et comme fila-
ture, nos fabriques commencent à rivaliser avec les pays les
plus habiles en ce genre, grâce à la protection de notre gou-
vernement.
» Sans aucun doute les navigateurs et les commerçants ita-
hpus, et particulièrement ceux des États pontificaux, voudront
et sauront profiter de la brillante occasion que leur offre leur
fortune. »
- En même temps le Bollettino dell' Islmo di Suez, nous
Slgnale un opuscule du général Albert de la Marmora intitulé :
l Isthme de Suez et la station télégraphico-électrique de Ca-
9liari. Dès 1826, l'illustre sénateur écrivait ces paroles qui
Prouvent la sagacité de ses vues :
« Qui sait si un jour, par suite des progrès que fait jour-
nellement l'Égypte moderne, le commerce des Indes orienta-
les ne prendra pas la route de la mer Rouge et de Suez ? La
Sardaigne alors ne pourrait-elle pas devenir la plus belle et
la plus commode échelle du commerce de la Méditerranée? »
Cette pensée est l'épigraphe et en quelque sorte la thèse du
Nouvel écrit consacré, en vue du percement de l'isthme de
Suez, à la recherche des moyens d'améliorer et d'étendre le
commerce de la Sardaigne.
Les ports de la Turquie s'émeuvent de leur côté, et récla-
ment des améliorations. Cette heureuse agitation est retra-
cée en ces termes dans une correspondance de Constanti-
nople, publiée par la Presse sous la date du Il septembre :
« Cette impulsion a eu son contre-coup dans l'intérieur. De
toutes parts, les villes réclament le concours du gouvernement
Pour des travaux d'assainissement, de curage de ports, des
phares , etc. La Presse d'Orient publie aujourd'hui même des
Correspondances pleines d'intérêt sur les besoins des diverses
localités.
» En première ligne, Smyrne réclame pour la conservation
de bon beau port, que l'Hermus envase sans cesse par les
alluvions qu'il roule à son embouchure. A l'heure qu'il est,
la rade, si facile jadis, est d'une approche difficile et même
dangereuse. Depuis dix ans, les plaintes des habitants n'ont
Pas cessé; seront-ils plus heureux cette fois? A défaut du
gouvernement, l'Angleterre et la France avaient fait faire des
études qui remontent à 1851; les capitaines anglais Grives et
Spratt, et le commandant français du Mercure, M. Gicquel des
touches, avaient établi des lignes de bouées qui traçaient le
chenal navigable. Rien n'est resté de leurs travaux ; les bouées
Ont été enlevées par les pêcheurs et sont entrées dans la
construction de leurs cabanes, sans que l'autorité locale s'en
soit préoccupée. Le port n'était pas même éclairé; à peine
une mauvaise lanterne, très-souvent invisible, servait-elle de
point de repère aux nombreux vapeurs qui fréquentent Smyrne.
Il a fallu que les administrations des Messageries impériales
et du Lloyd se cotisassent pour alimenter ce triste fanal. Le
gouvernement a enfin ouvert les yeux, et deux officiers de la
marine française, MM. Michel et Garbeyron, vont établir un
phare à l'entrée de la rade.
« Puis vient Andrinople, qui voudrait profiter des admi-
rables ressources naturelles qu'elle a à ses portes, et qui en
feraient bientôt, s'il était possible de les utiliser, le centre d'un
commerce immense. Placée au confluent d'un fleuve, la Ma-
rilza, et de deux rivières, la Toundja et l'Arda, Andrinople
en est réduite à transporter à dos de bêtes de somme les riches
produits des fertiles provinces dont elle est la capitale. Jadis,
des études ont été faites pour la canalisation de la Maritza ;
rien ne serait plus facile que de la rendre complétement navi-
gable d'Andrinople à la mer, et même au-dessus d'Andrinople, -
depuis Philippopoli. Le gouvernement s'est laissé arrêter par
des motifs qu'on ne saurait apprécier, puisqu'on ne les con-
naît pas. Le chiffre des dépenses était si peu élevé, relative-
ment au bien qu'eût produit ce grand travail, qu'il ne peut
compter comme une fin de non-recevoir.
» Dans la mer Noire, ce sont Trébizonde et Samsoun, qui
demandent aussi des phares et des routes. »
En France les manifestations officielles des corps élus sui-
vent ce courant universel, et s'associent aux vœux de la science,
de la presse, de l'opinion publique.
On lit dans le Mémorial de la Loire, 19 septembre :
« Plusieurs conseils généraux, entre autres ceux du Rhône
et de la Drôme, ont émis des vœux fortement motivés en fa-
veur de toutes les mesures qui pourraient être prises pour
sauver la batellerie du Rhône du péril qui la menace. Leurs
principaux arguments se basent sur les services incontestables
qu'elle a rendus , sur ceux qu'elle peut rendre encore et sur
l'utilité évidente qu'il y a de maintenir deux voies au service
du grand courant qui existe du nord au midi, et qui s'accroîtra
avec l'extension du commerce méditerranéen, destiné lui-
même à prendre des proportions colossales, le jour où l'isthme
de Suez sera percé. )
De son côté, le vœu du Congrès scientifique de la Rochelle
a produit partout le plus sympathique retentissement. Il a été
accueilli en quelque sorte comme une protestation de la con-
science publique contre des résistances si mal fondées qu'elles
auraient honte de s'avouer et n'oseraient agir que dans l'ombre.
Pour citer tous ceux qui se sont rendus les échos de cette mani-
festation, il faudrait nommer presque tous les organes de la
publicité au dehors et au dedans de la France. L'esprit qui a
dirigé la publicité dans cette occasion peut se résumer en
cette appréciation dont le Moniteur de l'assurance a-fait pré-
céder le texte du Congrès :
« Chaque occasion nouvelle amène une adhésion nou-
velle au projet du percement de l'isthme de Suez. Les
commissions nommées par les divers gouvernements, les
commissions scientifiques, la presse tout entière, sont una-
nimes pour hâter de leurs vœux sa prompte exécution. Il n'est
pns de port un peu important qui ne s'agrandisse en vue de
cet événement, pas de place de commerce qui n'en comprenne
les avantages. »
Nous continuons à remarquer l'affectueuse bienveillance,
avec laquelle un très-grand nombre de feuilles publiques em-
pruntent à notre recueil les articles qu'ils jugent les plus
propres à faire connaître et faire avancer la question. L'ana-
Méd
éditerranée par l'isthme de Suez, donnent et donneront tou-
jours un mouvement gigantesques entre l'Orient et l'Occident.
OllJe pourra prendre une position des plus "favorables et des
plus importantes dans ce mouvement.
* Rome au moyen de nos ports d'Anzio et de Civita Vecchia,
et par l'union des mers à nos voies ferrées convergeant sur
les grands centres ou correspondant avec les meilleures lignes
des Etats limitrophes, possédera, comme toute autre échelle de
Premier ordre, le dépôt d'une partie des cotons de l'Inde , des
cafés, des poivres de Sumatra et de Java, des suifs, des laines,
des cuirs de l'Australie , des denrées médicinales les plus cou-
rses et les plus recherchées; elle sera un lieu de transit
Pour une quantité d'autres produits, destinés à se consommer
dans l'intérieur de ses États où à se diriger vers l'Italie cen-
trale.
11 Nos établissements de raffineries s'augmenteraient avec
rapidité par les sucres bruts que nous enverraient directement
les Philippines. Nous aurons un commerce important des soies
8reges venues de la Chine, du Bengale, de la Perse. Le commerce
de la soie est d'un caractère tout italien. Dans cette branche
de produits, notre agriculture est en progrès, et comme fila-
ture, nos fabriques commencent à rivaliser avec les pays les
plus habiles en ce genre, grâce à la protection de notre gou-
vernement.
» Sans aucun doute les navigateurs et les commerçants ita-
hpus, et particulièrement ceux des États pontificaux, voudront
et sauront profiter de la brillante occasion que leur offre leur
fortune. »
- En même temps le Bollettino dell' Islmo di Suez, nous
Slgnale un opuscule du général Albert de la Marmora intitulé :
l Isthme de Suez et la station télégraphico-électrique de Ca-
9liari. Dès 1826, l'illustre sénateur écrivait ces paroles qui
Prouvent la sagacité de ses vues :
« Qui sait si un jour, par suite des progrès que fait jour-
nellement l'Égypte moderne, le commerce des Indes orienta-
les ne prendra pas la route de la mer Rouge et de Suez ? La
Sardaigne alors ne pourrait-elle pas devenir la plus belle et
la plus commode échelle du commerce de la Méditerranée? »
Cette pensée est l'épigraphe et en quelque sorte la thèse du
Nouvel écrit consacré, en vue du percement de l'isthme de
Suez, à la recherche des moyens d'améliorer et d'étendre le
commerce de la Sardaigne.
Les ports de la Turquie s'émeuvent de leur côté, et récla-
ment des améliorations. Cette heureuse agitation est retra-
cée en ces termes dans une correspondance de Constanti-
nople, publiée par la Presse sous la date du Il septembre :
« Cette impulsion a eu son contre-coup dans l'intérieur. De
toutes parts, les villes réclament le concours du gouvernement
Pour des travaux d'assainissement, de curage de ports, des
phares , etc. La Presse d'Orient publie aujourd'hui même des
Correspondances pleines d'intérêt sur les besoins des diverses
localités.
» En première ligne, Smyrne réclame pour la conservation
de bon beau port, que l'Hermus envase sans cesse par les
alluvions qu'il roule à son embouchure. A l'heure qu'il est,
la rade, si facile jadis, est d'une approche difficile et même
dangereuse. Depuis dix ans, les plaintes des habitants n'ont
Pas cessé; seront-ils plus heureux cette fois? A défaut du
gouvernement, l'Angleterre et la France avaient fait faire des
études qui remontent à 1851; les capitaines anglais Grives et
Spratt, et le commandant français du Mercure, M. Gicquel des
touches, avaient établi des lignes de bouées qui traçaient le
chenal navigable. Rien n'est resté de leurs travaux ; les bouées
Ont été enlevées par les pêcheurs et sont entrées dans la
construction de leurs cabanes, sans que l'autorité locale s'en
soit préoccupée. Le port n'était pas même éclairé; à peine
une mauvaise lanterne, très-souvent invisible, servait-elle de
point de repère aux nombreux vapeurs qui fréquentent Smyrne.
Il a fallu que les administrations des Messageries impériales
et du Lloyd se cotisassent pour alimenter ce triste fanal. Le
gouvernement a enfin ouvert les yeux, et deux officiers de la
marine française, MM. Michel et Garbeyron, vont établir un
phare à l'entrée de la rade.
« Puis vient Andrinople, qui voudrait profiter des admi-
rables ressources naturelles qu'elle a à ses portes, et qui en
feraient bientôt, s'il était possible de les utiliser, le centre d'un
commerce immense. Placée au confluent d'un fleuve, la Ma-
rilza, et de deux rivières, la Toundja et l'Arda, Andrinople
en est réduite à transporter à dos de bêtes de somme les riches
produits des fertiles provinces dont elle est la capitale. Jadis,
des études ont été faites pour la canalisation de la Maritza ;
rien ne serait plus facile que de la rendre complétement navi-
gable d'Andrinople à la mer, et même au-dessus d'Andrinople, -
depuis Philippopoli. Le gouvernement s'est laissé arrêter par
des motifs qu'on ne saurait apprécier, puisqu'on ne les con-
naît pas. Le chiffre des dépenses était si peu élevé, relative-
ment au bien qu'eût produit ce grand travail, qu'il ne peut
compter comme une fin de non-recevoir.
» Dans la mer Noire, ce sont Trébizonde et Samsoun, qui
demandent aussi des phares et des routes. »
En France les manifestations officielles des corps élus sui-
vent ce courant universel, et s'associent aux vœux de la science,
de la presse, de l'opinion publique.
On lit dans le Mémorial de la Loire, 19 septembre :
« Plusieurs conseils généraux, entre autres ceux du Rhône
et de la Drôme, ont émis des vœux fortement motivés en fa-
veur de toutes les mesures qui pourraient être prises pour
sauver la batellerie du Rhône du péril qui la menace. Leurs
principaux arguments se basent sur les services incontestables
qu'elle a rendus , sur ceux qu'elle peut rendre encore et sur
l'utilité évidente qu'il y a de maintenir deux voies au service
du grand courant qui existe du nord au midi, et qui s'accroîtra
avec l'extension du commerce méditerranéen, destiné lui-
même à prendre des proportions colossales, le jour où l'isthme
de Suez sera percé. )
De son côté, le vœu du Congrès scientifique de la Rochelle
a produit partout le plus sympathique retentissement. Il a été
accueilli en quelque sorte comme une protestation de la con-
science publique contre des résistances si mal fondées qu'elles
auraient honte de s'avouer et n'oseraient agir que dans l'ombre.
Pour citer tous ceux qui se sont rendus les échos de cette mani-
festation, il faudrait nommer presque tous les organes de la
publicité au dehors et au dedans de la France. L'esprit qui a
dirigé la publicité dans cette occasion peut se résumer en
cette appréciation dont le Moniteur de l'assurance a-fait pré-
céder le texte du Congrès :
« Chaque occasion nouvelle amène une adhésion nou-
velle au projet du percement de l'isthme de Suez. Les
commissions nommées par les divers gouvernements, les
commissions scientifiques, la presse tout entière, sont una-
nimes pour hâter de leurs vœux sa prompte exécution. Il n'est
pns de port un peu important qui ne s'agrandisse en vue de
cet événement, pas de place de commerce qui n'en comprenne
les avantages. »
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