Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A1,N8). 1856/10/10 (A1,N8).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202053f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
120 L'ISTHME DE SUEZ,
» vigueront sous pavillon turc, et qu'ils seront soumis aux
» lois et règlements établis dans l'Empire Ottoman. Si je per-
» mettais aux marchands de toutes les nations de naviguer
» sous la protection de leurs pavillons respectifs, et de sous-
» traire, sous ce prétexte, leurs équipages à la juridiction des
» autorités locales, ce serait la fin du règne de la loi et de
» l'ordre public dans tout le parcours du Nil. Les marchands
» eux-mêmes seraient les premiers à me demander de re-
« mettre les choses dans l'état précédent. Non, tant que je
» serai responsable de la sécurité des personnes et des pro-
» priétés, ainsi que du maintien de l'ordre public en Egypte,
» mon autorité sur les Arabes devra être suprême. »
» Il n'y aurait rien d'étonnant que ce langage eût été réelle-
ment tenu par le pacha, et nous ne voyons pas ce qu'on pour-
rait y répondre. Donc, tandis que l'agent prussien accusait le
gouvernement de S. A. Mohammed-Saïd d'avoir enfreint la loi
internationale, c'était lui, au contraire, qui méconnaissait les
droits les plus élémentaires de l'autorité qu'exerce le Vice-roi
d'Egypte en vertu des traités. Ajouter que le consul a demandé
des dommages-intérêts pour son client, c'est dire qu'il a
mis le comble aux erreurs accumulées dans cette affaire. Il
avait été averti, dès avant qu'il autorisât l'entreprise, que la
navigation sur le Nil d'un bâtiment portant pavillon étranger,
sans la permission expresse du Vice-roi, était interdite. Il n'a
jamais obtenu cette permission; et si, nonobstant cet avertis-
sement, il a pris sur lui de dire à son protégé qu'il pouvait
passer outre, c'est lui seul qui est responsable de la perte que
ce dernier a pu éprouver. Mais, après tout, cette perte n'est,
comme disent les commerçants, qu'un manque à gagner, et
par conséquent le dommage n'est pas grand, si dommage il
y a.
» Tout ceci prouve qu'on ne saurait prendre trop de pré-
cautions et s'imposer trop de réserve avant d'intervenir, sous
quelque prétexte que ce soit, dans les affaires intérieures des
gouvernements de l'Orient. C'est assumer une grande respon.
sabilité que d'entraver, pour une cause frivole et pour un in-
térêt plus que médiocre, l'administration d'un gouvernement
qui est aussi bien dirigé que celui de Saïd-Pacha. L'Egypte
n'est que ce que la font ses souverains. C'est au génie civilisa-
teur de Méhémet-Ali, c'est à l'esprit éclairé, au mérite émi-
nent du Vice-roi actuel, que sont dus les progrès continuels de
ce pays. Il connaît bien, sans doute, les peuples placés sous
son gouvernement. Il sait, mieux que personne, par quels
chemins il faut les conduire pour qu'ils arrivent au rang des
peuples de l'Europe. A cet égard, le passé répond de l'avenir. »
P. DUBOIS.
OBSERVATIONS DE MARÉES A ALEXANDRIE.
M. Gottwa, ingénieur, chargé des observations de marées
dans le port d'Alexandrie, et non Gettara comme on l'a
imprimé, par erreur, dans notre numéro du 10 septembre
dernier, a dû finir ses travaux le 28 septembre. Nous en
ferons connaitre ultérieurement le résultat général. Ces obser-
vations compléteront utilement celles qui ont été faites à
Péluse, et celles mêmes de Suez.
REVUE DE LA PRESSE.
r%i\ m t
^fOfÎApeut dire avec vérité que toute l'Italie est en mouve-
:-41¡enr""l lans l'attente de l'exécution du canal des Deux-Mers,
4flcnërlans l'attente de l'exécution du canal des Deux-Mers.
Vîndpc, Venise, Gènes, Turin, Milan, Parme, Florence,
'.f (
Livourne, Rome, toutes les grandes villes, tous les foyers du
commerce, de l'industrie, de la science, ne cessent de procla-
mer l'importance capitale que les intérêts de la péninsule
attachent au succès de notre entreprise. le
El Annotatore Friulano (Annotateur du Frioul) consac e
de longues et remarquables considérations au concours que
l'Italie doit à une œuvre essentielle à sa prospérité. Il recher-
che et indique les moyens par lesquels elle pourra recueillir
tous les avantages qu'elle est en droit d'attendre de la coffl"
munication des deux mers. Il les trouve dans un système libe'
l'al de réciprocité entre les marines et le commerce des divers
États italiens; dans les travaux à faire pour l'amélioration des
ports, et dans des études destinées au développement du pro-
grès maritime; il excite les divers gouvernements à hàter
l'achèvement des voies ferrées, qui les mettront en commua
cation avec cette route principale du commerce du monde; Il
fait appel au zèle et à l'esprit d'entreprise des particuliers
« Quand on veut, ajoute-t-il, une chose qu'on croit bonne
et utile , il faut la vouloir de toute la force de l'âme, et chef
cher à l'emporter par tous les moyens. Si avec une infatigable
insistance on porte l'attention de tous sur ce qui serait néces"
saire pour profiter de notre excellente position au milieu de
la Méditerranée, redevenue le centre du monde civilisé; si 1'011
touche cette corde tous les jours sous diverses formes, 011
arrivera ainsi à former l'opinion publique, qui nous fera cOn"
quérir l'objet de nos désirs. »
Mais l'écrivain se préoccupe surtout du seul obstacle poli-
tique qu'ait rencontré l'exécution de la pensée du Vice-roi, e'
c'est par l'union de tous les gouvernements italiens avec le
reste du continent qu'il propose d'écarter cet obstacle :
« Poussons tous les gouvernements de la péninsule, quelque
modeste que soit leur importance dans les conseils de l'Eu'
rope, à associer leurs propres efforts à ceux de la France, de
l'Autriche et du Piémont, qui pressent avec tant de chaleur
l'exécution du canal de l'isthme. Qu'ils s'unissent avec ceS
puissances, avec la Hollande et les autres États pour faire
valoir par leurs représentants l'utilité du canal; de façon que,
si l'Angleterre, par une fausse appréciation de ses intérêts,
voulait soumettre l'entreprise à un vote commun, elle ne
puisse plus s'y opposer; qu'ils se présentent tous à la Turquie
comme un faisceau d'intérêts exprimant la grande majoritc
de l'Europe; qu'on détruise les soupçons qu'on peut lui insi'
nuer sous main; qu'on lui fasse voir que, dans une question
qui unit tant de confédérés, divisés entre eux par tant d'inté-
rêts divers , une usurpation n'est pas possible, et que la meil"
leure garantie de sa neutralité et de sa conservation se trou"
vera dans ce fait que tout le monde y est intéressé. La question
technique étant résolue, la question financière pouvant se
résoudre facilement par le concours de l'Europe, qui ne t-efti-
sera point deux cents millons à une œuvre comme celle-ci,
après en avoir dépensé vingt fois plus pour la guerre, Ie
gouvernement anglais ne fera plus obstacle, s'il trouve grands
et petits liés par la même volonté. »
Un des recueils les plus estimés de la Péninsule, la Corres"
pondance scientifique de Rome pour le progrès des sciences,
après avoir envisagé, à propos du chemin de fer projeté de Rome
à Bologne et Ancône, les conséquences du réseau des chemins
de fer de l'Italie pour son commerce intérieur, les examine
au point de vue de leur communication avec la mer :
« Il ne faut point regarder comme moindres les avantages
internationaux que procureront à l'Italie nos chemins de fer
unis avec les autres. Le développement que la civilisation
acquiert en Orient, l'extension de la colonisation française en
Algérie, la prochaine communication de la mer Rouge avec la
» vigueront sous pavillon turc, et qu'ils seront soumis aux
» lois et règlements établis dans l'Empire Ottoman. Si je per-
» mettais aux marchands de toutes les nations de naviguer
» sous la protection de leurs pavillons respectifs, et de sous-
» traire, sous ce prétexte, leurs équipages à la juridiction des
» autorités locales, ce serait la fin du règne de la loi et de
» l'ordre public dans tout le parcours du Nil. Les marchands
» eux-mêmes seraient les premiers à me demander de re-
« mettre les choses dans l'état précédent. Non, tant que je
» serai responsable de la sécurité des personnes et des pro-
» priétés, ainsi que du maintien de l'ordre public en Egypte,
» mon autorité sur les Arabes devra être suprême. »
» Il n'y aurait rien d'étonnant que ce langage eût été réelle-
ment tenu par le pacha, et nous ne voyons pas ce qu'on pour-
rait y répondre. Donc, tandis que l'agent prussien accusait le
gouvernement de S. A. Mohammed-Saïd d'avoir enfreint la loi
internationale, c'était lui, au contraire, qui méconnaissait les
droits les plus élémentaires de l'autorité qu'exerce le Vice-roi
d'Egypte en vertu des traités. Ajouter que le consul a demandé
des dommages-intérêts pour son client, c'est dire qu'il a
mis le comble aux erreurs accumulées dans cette affaire. Il
avait été averti, dès avant qu'il autorisât l'entreprise, que la
navigation sur le Nil d'un bâtiment portant pavillon étranger,
sans la permission expresse du Vice-roi, était interdite. Il n'a
jamais obtenu cette permission; et si, nonobstant cet avertis-
sement, il a pris sur lui de dire à son protégé qu'il pouvait
passer outre, c'est lui seul qui est responsable de la perte que
ce dernier a pu éprouver. Mais, après tout, cette perte n'est,
comme disent les commerçants, qu'un manque à gagner, et
par conséquent le dommage n'est pas grand, si dommage il
y a.
» Tout ceci prouve qu'on ne saurait prendre trop de pré-
cautions et s'imposer trop de réserve avant d'intervenir, sous
quelque prétexte que ce soit, dans les affaires intérieures des
gouvernements de l'Orient. C'est assumer une grande respon.
sabilité que d'entraver, pour une cause frivole et pour un in-
térêt plus que médiocre, l'administration d'un gouvernement
qui est aussi bien dirigé que celui de Saïd-Pacha. L'Egypte
n'est que ce que la font ses souverains. C'est au génie civilisa-
teur de Méhémet-Ali, c'est à l'esprit éclairé, au mérite émi-
nent du Vice-roi actuel, que sont dus les progrès continuels de
ce pays. Il connaît bien, sans doute, les peuples placés sous
son gouvernement. Il sait, mieux que personne, par quels
chemins il faut les conduire pour qu'ils arrivent au rang des
peuples de l'Europe. A cet égard, le passé répond de l'avenir. »
P. DUBOIS.
OBSERVATIONS DE MARÉES A ALEXANDRIE.
M. Gottwa, ingénieur, chargé des observations de marées
dans le port d'Alexandrie, et non Gettara comme on l'a
imprimé, par erreur, dans notre numéro du 10 septembre
dernier, a dû finir ses travaux le 28 septembre. Nous en
ferons connaitre ultérieurement le résultat général. Ces obser-
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Péluse, et celles mêmes de Suez.
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^fOfÎApeut dire avec vérité que toute l'Italie est en mouve-
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Vîndpc, Venise, Gènes, Turin, Milan, Parme, Florence,
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Livourne, Rome, toutes les grandes villes, tous les foyers du
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mer l'importance capitale que les intérêts de la péninsule
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l'Italie doit à une œuvre essentielle à sa prospérité. Il recher-
che et indique les moyens par lesquels elle pourra recueillir
tous les avantages qu'elle est en droit d'attendre de la coffl"
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l'achèvement des voies ferrées, qui les mettront en commua
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« Quand on veut, ajoute-t-il, une chose qu'on croit bonne
et utile , il faut la vouloir de toute la force de l'âme, et chef
cher à l'emporter par tous les moyens. Si avec une infatigable
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Mais l'écrivain se préoccupe surtout du seul obstacle poli-
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c'est par l'union de tous les gouvernements italiens avec le
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l'Autriche et du Piémont, qui pressent avec tant de chaleur
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valoir par leurs représentants l'utilité du canal; de façon que,
si l'Angleterre, par une fausse appréciation de ses intérêts,
voulait soumettre l'entreprise à un vote commun, elle ne
puisse plus s'y opposer; qu'ils se présentent tous à la Turquie
comme un faisceau d'intérêts exprimant la grande majoritc
de l'Europe; qu'on détruise les soupçons qu'on peut lui insi'
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et petits liés par la même volonté. »
Un des recueils les plus estimés de la Péninsule, la Corres"
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à Bologne et Ancône, les conséquences du réseau des chemins
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au point de vue de leur communication avec la mer :
« Il ne faut point regarder comme moindres les avantages
internationaux que procureront à l'Italie nos chemins de fer
unis avec les autres. Le développement que la civilisation
acquiert en Orient, l'extension de la colonisation française en
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