Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A1,N8). 1856/10/10 (A1,N8).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202053f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
128 L'ISTHME DE SUEZ.
Mais ce n'est pas tout que de monter à chameau et de s'y
tenir; il faut de plus savoir en descendre, et il y a ici encore
un procédé qu'il faut connaître. On a des oscillations et du
tangage comme pour monter; seulement les mouvements sont
contraires. On avertit d'abord le chameau en le touchant à
l'épaule, et en recommençant ce bruit spécial du gosier, sem-
blable à l'effort qu'on fait pour rejeter quelque chose qui gène
la gorge. Le dromadaire s'arrête, et après quelques grogne-
ments qui n'ont rien de mutin et qui sont comme un acquit de
conscience, il se décide à plier une jambe et à incliner un ge-
nou de devant; vous insistez pour déterminer le mouvement.
Il plie alors une jambe, puis deux, et comme il se trouve alors
beaucoup plus bas sur le devant, vous êtes jeté en ce sens sur
la selle, et vous pourriez croire, sans le pommeau, que vous
allez tomber. Puis il plie ses jambes de derrière, et vous êtes
rejeté aussi lourdement en arrière que vous venez de l'être en
avant. Il appuie son ventre à terre, et après une ou deux pe-
tites oscillations qui l'asseyent, vous pouvez descendre avec ou
sans le secours de letricr.
!, Il est une autre méthode plus expéditive, où l'on ne fait
point agenouiller le dromadaire ; mais je ne la conseille qu'aux
gens qui sont sûrs de leur adresse et de leur force. On passe
la jambe droite par-dessus le col de l'animal pour la ramener
près de la gauche qui a quitté l'étrier. On est alors assis de
côté, les deux jambes pendantes sur le flanc gauche du cha-
meau ; dans cette posture, on prend de la main droite le pom-
meau de devant, et l'on se laisse glisser en protégeant la des-
cente avec le bras, qui se détend peu à peu. Le corps se trouve
bientôt suspendu; il ne touche pas tout à fait la terre; on
lâche la main accrochée au pommeau, et l'on saute de deux
ou trois pieds sur le sol. Cette seconde méthode est plus rapide
et plus simple quand on est adroit; mais elle n'est pas, je le
répète, à l'usage de tout le monde.
Tout compris, je déclare que le chameau est une monture
excellente. Malgré les petits inconvénients que je viens de si-
gnaler, on y est parfaitement à son aise, et je ne crois pas
exagérer en assurant qu'on y pourrait dormir, manger et même
écrire sans trop de gêne. Dans les énormes sacoches qu'on a
de chaque côté sous ses jambes, on peut mettre tout ce dont
on a besoin; et comme je n'ai jamais senti Ja plus légère fa-
tigue dans mes excursions, je présume que je pourrais voya-
ger bien longtemps de cette façon sans en souffrir en quoi
que ce soit.
Si par hasard on est malade, les chameaux, réunis deux à
deux, peuvent porter des palanquins, où l'on s'étend sur un
bon lit. Celui de devant a la tête haute, et les brancards sont
soutenus par une sangle passée sur son dos. Celui de derrière,
dans une situation fort incommode, a la tête baissée sous le
palanquin qu'il charrie. Mais sa patience et sa force ne s'épui-
sent pas dans ces pénibles efforts; et le malade ne s'aperçoit
pas de toute la journée, tant l'allure est régulière et douce,
que le pauvre animal est sans cesse courbé sous un effrayant
fardeau qui entrave et obstrue tous ses mouvements.
J'ai vu souvent dans les rues du Caire et sur les rives du Nil
des chameaux qui portaient jusqu'à quatre femmes. On avait
fait une installation et comme une maison provisoire où ces
dames, fort aisément voiturées, étaient à l'abri du soleil et de
la poussière. C'étaient des harems qui se déplaçaient; et la
Prise de la Smalah de M. Horace Vernet doit vous donner une
idée de tout ce qu'on peut faire en ce genre. Une famille en-
tière peut voyager sur le dos d'un chameau.
Aussi, je vous l'avoue, monsieur le rédacteur, je trouve bien
peu justifiée cette moquerie dont quelques voyageurs euro-
péens se sont plu à poursuivre le pauvre chameau. Un auteur
anglais, que je préfère ne pas nommer, s'est diverti, dans un
livre qui a eu plusieurs éditions, à faire une véritable diatribe
contre lui : « C'est la plus vilaine bête qu'on puisse voir; elle
» est insupportable et d'une impatience sans frein, puisqu'elle
« grogne toujours. Le chameau a la physionomie maligne; on
» dirait d'un animal damné; et les peintres, dans leurs scènes
» de démons et de sabbat, ont grand tort de ne pas le placer
» dans l'enfer, où il ferait excellente figure. » Enfin l'auteur,
tout en reconnaissant que le chameau, qui ne boit presque
point, est assez utile dans un pays où il n'y a point d'eau, af-
firme qu'il n'y a pas de gentleman-rider qui voulût échangé"
son cheval contre cette affreuse monture. Je vous fais grâce,
monsieur le rédacteur, de bien d'autres quolibets, qui sans
doute paraissent des plus spirituels à celui qui se les permet-
Mais pour tout homme de bon sens ils sont bien pitoyables,
et je suis assuré que tout gentleman-rider, pour peu qu'il eût
le sentiment de sa conservation, s'estimerait trop heureux de
quitter son cheval à la limite du désert, et de trouver un so-
lide chameau pour l'y porter. L'auteur que je critique n'a qui
le demander à son compatriote, M. le lieutenant Wellsted, q"l
apprécie le chameau précisément comme je le fais.
Quant à moi, je suis dans de tout autres dispositions qt:c
cet humoriste anglais, qui a trop compté sur la tolérance de
ses lecteurs pour leur débiter de pareilles sornettes. Je we
range de l'avis de Buffon, qui, après avoir longuement étudié
tous les mérites du chameau, le proclame « la plus utile el
» la plus précieuse de toutes les créatures subordonnées à
» l'homme. » Il en fait la véritable richesse de l'Orient, Ie
trésor de l'Asie, et il termine cet hymne en déclarant que le
chameau vaut non-seulement mieux que l'éléphant, mais qu'il
vaut peut-être à lui seul autant que le cheval, l'âne et le bœuf
réunis tous ensemble. Il n'est pas besoin d'avoir habité bien
longtemps les climats où vit le chameau pour comprendre
toute la vérité et la parfaite justesse de cet éloge.
Je plains les esprits faux qui, pour s'amuser un instant et
pour faire briller leur talent de satire aux yeux des sols, se
plaisent à méconnaître de telles beautés et de telles harmonies
dans la création. Il me semble qu'il suflit de rapprocher la
tempérance du chameau du climat desséché où il doit vivre, et
la forme de son pied, du sol qu'il foule, pour sentir aussitôt
un rapport profond et admirable. L'homme a sans doute mo-
difié beaucoup ce merveilleux animal en le soumettant à son
usage, bien qu'il ne soit pas probable, comme le croyait
Buffon, que ce soit l'homme qui lui ait donné son cinquième
estomac, sa bosse ou ses bosses et ses callosités. Mais si
l'homme a pu changer le chameau en le faisant si compléte-
ment domestique qu'on ne l'a jamais trouvé à l'état sauvage,
c'est la Providence qui l'a créé apparemment ; et comme
M. llellsted, dans les déserts de l'Yémen, je m'incline devai t
elle en pénétrant ses desseins. Oui, le chameau a été fait pour
le désert; et je laisse à des intelligences plus clairvoyantes que
la mienne le soin de nier une vérité aussi certaine et aussi
consolante.
Agréez, etc.
BARTHÉLÉMY SAINT-HILAIRE.
Erratum. Dans notre dernier numéro, page 99, ligne 24,
lisez 40 francs au lieu de 100.
Le Gérant, ERNEST DESPLACES.
PARIS. TYPOGRAPHIE DE HENRI PLOX. IMPRIMEUR DE L'EMPEREUB, nUE GARAXClÈRE , 8.
Mais ce n'est pas tout que de monter à chameau et de s'y
tenir; il faut de plus savoir en descendre, et il y a ici encore
un procédé qu'il faut connaître. On a des oscillations et du
tangage comme pour monter; seulement les mouvements sont
contraires. On avertit d'abord le chameau en le touchant à
l'épaule, et en recommençant ce bruit spécial du gosier, sem-
blable à l'effort qu'on fait pour rejeter quelque chose qui gène
la gorge. Le dromadaire s'arrête, et après quelques grogne-
ments qui n'ont rien de mutin et qui sont comme un acquit de
conscience, il se décide à plier une jambe et à incliner un ge-
nou de devant; vous insistez pour déterminer le mouvement.
Il plie alors une jambe, puis deux, et comme il se trouve alors
beaucoup plus bas sur le devant, vous êtes jeté en ce sens sur
la selle, et vous pourriez croire, sans le pommeau, que vous
allez tomber. Puis il plie ses jambes de derrière, et vous êtes
rejeté aussi lourdement en arrière que vous venez de l'être en
avant. Il appuie son ventre à terre, et après une ou deux pe-
tites oscillations qui l'asseyent, vous pouvez descendre avec ou
sans le secours de letricr.
!, Il est une autre méthode plus expéditive, où l'on ne fait
point agenouiller le dromadaire ; mais je ne la conseille qu'aux
gens qui sont sûrs de leur adresse et de leur force. On passe
la jambe droite par-dessus le col de l'animal pour la ramener
près de la gauche qui a quitté l'étrier. On est alors assis de
côté, les deux jambes pendantes sur le flanc gauche du cha-
meau ; dans cette posture, on prend de la main droite le pom-
meau de devant, et l'on se laisse glisser en protégeant la des-
cente avec le bras, qui se détend peu à peu. Le corps se trouve
bientôt suspendu; il ne touche pas tout à fait la terre; on
lâche la main accrochée au pommeau, et l'on saute de deux
ou trois pieds sur le sol. Cette seconde méthode est plus rapide
et plus simple quand on est adroit; mais elle n'est pas, je le
répète, à l'usage de tout le monde.
Tout compris, je déclare que le chameau est une monture
excellente. Malgré les petits inconvénients que je viens de si-
gnaler, on y est parfaitement à son aise, et je ne crois pas
exagérer en assurant qu'on y pourrait dormir, manger et même
écrire sans trop de gêne. Dans les énormes sacoches qu'on a
de chaque côté sous ses jambes, on peut mettre tout ce dont
on a besoin; et comme je n'ai jamais senti Ja plus légère fa-
tigue dans mes excursions, je présume que je pourrais voya-
ger bien longtemps de cette façon sans en souffrir en quoi
que ce soit.
Si par hasard on est malade, les chameaux, réunis deux à
deux, peuvent porter des palanquins, où l'on s'étend sur un
bon lit. Celui de devant a la tête haute, et les brancards sont
soutenus par une sangle passée sur son dos. Celui de derrière,
dans une situation fort incommode, a la tête baissée sous le
palanquin qu'il charrie. Mais sa patience et sa force ne s'épui-
sent pas dans ces pénibles efforts; et le malade ne s'aperçoit
pas de toute la journée, tant l'allure est régulière et douce,
que le pauvre animal est sans cesse courbé sous un effrayant
fardeau qui entrave et obstrue tous ses mouvements.
J'ai vu souvent dans les rues du Caire et sur les rives du Nil
des chameaux qui portaient jusqu'à quatre femmes. On avait
fait une installation et comme une maison provisoire où ces
dames, fort aisément voiturées, étaient à l'abri du soleil et de
la poussière. C'étaient des harems qui se déplaçaient; et la
Prise de la Smalah de M. Horace Vernet doit vous donner une
idée de tout ce qu'on peut faire en ce genre. Une famille en-
tière peut voyager sur le dos d'un chameau.
Aussi, je vous l'avoue, monsieur le rédacteur, je trouve bien
peu justifiée cette moquerie dont quelques voyageurs euro-
péens se sont plu à poursuivre le pauvre chameau. Un auteur
anglais, que je préfère ne pas nommer, s'est diverti, dans un
livre qui a eu plusieurs éditions, à faire une véritable diatribe
contre lui : « C'est la plus vilaine bête qu'on puisse voir; elle
» est insupportable et d'une impatience sans frein, puisqu'elle
« grogne toujours. Le chameau a la physionomie maligne; on
» dirait d'un animal damné; et les peintres, dans leurs scènes
» de démons et de sabbat, ont grand tort de ne pas le placer
» dans l'enfer, où il ferait excellente figure. » Enfin l'auteur,
tout en reconnaissant que le chameau, qui ne boit presque
point, est assez utile dans un pays où il n'y a point d'eau, af-
firme qu'il n'y a pas de gentleman-rider qui voulût échangé"
son cheval contre cette affreuse monture. Je vous fais grâce,
monsieur le rédacteur, de bien d'autres quolibets, qui sans
doute paraissent des plus spirituels à celui qui se les permet-
Mais pour tout homme de bon sens ils sont bien pitoyables,
et je suis assuré que tout gentleman-rider, pour peu qu'il eût
le sentiment de sa conservation, s'estimerait trop heureux de
quitter son cheval à la limite du désert, et de trouver un so-
lide chameau pour l'y porter. L'auteur que je critique n'a qui
le demander à son compatriote, M. le lieutenant Wellsted, q"l
apprécie le chameau précisément comme je le fais.
Quant à moi, je suis dans de tout autres dispositions qt:c
cet humoriste anglais, qui a trop compté sur la tolérance de
ses lecteurs pour leur débiter de pareilles sornettes. Je we
range de l'avis de Buffon, qui, après avoir longuement étudié
tous les mérites du chameau, le proclame « la plus utile el
» la plus précieuse de toutes les créatures subordonnées à
» l'homme. » Il en fait la véritable richesse de l'Orient, Ie
trésor de l'Asie, et il termine cet hymne en déclarant que le
chameau vaut non-seulement mieux que l'éléphant, mais qu'il
vaut peut-être à lui seul autant que le cheval, l'âne et le bœuf
réunis tous ensemble. Il n'est pas besoin d'avoir habité bien
longtemps les climats où vit le chameau pour comprendre
toute la vérité et la parfaite justesse de cet éloge.
Je plains les esprits faux qui, pour s'amuser un instant et
pour faire briller leur talent de satire aux yeux des sols, se
plaisent à méconnaître de telles beautés et de telles harmonies
dans la création. Il me semble qu'il suflit de rapprocher la
tempérance du chameau du climat desséché où il doit vivre, et
la forme de son pied, du sol qu'il foule, pour sentir aussitôt
un rapport profond et admirable. L'homme a sans doute mo-
difié beaucoup ce merveilleux animal en le soumettant à son
usage, bien qu'il ne soit pas probable, comme le croyait
Buffon, que ce soit l'homme qui lui ait donné son cinquième
estomac, sa bosse ou ses bosses et ses callosités. Mais si
l'homme a pu changer le chameau en le faisant si compléte-
ment domestique qu'on ne l'a jamais trouvé à l'état sauvage,
c'est la Providence qui l'a créé apparemment ; et comme
M. llellsted, dans les déserts de l'Yémen, je m'incline devai t
elle en pénétrant ses desseins. Oui, le chameau a été fait pour
le désert; et je laisse à des intelligences plus clairvoyantes que
la mienne le soin de nier une vérité aussi certaine et aussi
consolante.
Agréez, etc.
BARTHÉLÉMY SAINT-HILAIRE.
Erratum. Dans notre dernier numéro, page 99, ligne 24,
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Le Gérant, ERNEST DESPLACES.
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