Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A1,N8). 1856/10/10 (A1,N8).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202053f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 123
plus particulièrement aux États méditerranéens, l'accès des
mers asiatiques.
» 8 Elle prétendrait maintenir, contre les droits et les intérêts
de lous les peuples, les barrières qui séparent les mondes.
8 Au dix-neuvième siècle, elle poursuivrait à la fois cet
étrange résultat : que la terre soit ouverte à son industrie, que
les mers restent fermées aux industries rivales.
8 Si de pareilles prétentions venaient à se vérifier, nous qui
aorumes les amis sincères de l'alliance anglaise, et qui l'avons
assez prouvé depuis trois ans, nous osons le dire à l'Angle-
terre, l'ambition russe n'aurait pas été le seul danger pour
l'équilibre et l'indépendance du monde.
"Nous croyons l'Angleterre trop habile pour agir ainsi,
trop inte lligente pour poser a questIOn sur un terram ou
lr°P intelligente pour poser la question sur un terrain où
elle deviendrait pour l'Europe la question du droit et de la
d'gnité de tous.
8 Mais, sans entrer dans ces considérations orageuses, nous
110us demandons : l'Angleterre a-t-elle intérêt à s'opposer
au percement de l'isthme; le peut-elle honorablement?
La presse britannique à l'unanimité, tous les journaux
adhérents ou opposants au projet, ont déclaré que si l'entre-
mise était praticable, elle présentait à l'Angleterre des avan-
ces supérieurs à ceux de tous les autres peuples.
» La Compagnie des Indes, les Compagnies transatlantiques
de la navigation à vapeur, les organes et les représentants
des intérêts coloniaux en appellent l'exécution avec ferveur.
8 Enfin les journaux ministériels eux-mêmes ont plusieurs
fois protesté que toute opposition au projet, inspirée par un
intiment jaloux ou restrictif de la prospérité des autres
États, serait la honte de l'Angleterre.
8 Le sentiment public sur le percement de l'isthme de
Suez est donc, en Angleterre, conforme à celui de l'Europe.
^est ce qui fait que, malgré les dispositions hostiles, mais
bolées, de certains personnages influents, nous ne pouvons
Croire que l'esprit et l'intimité de l'alliance, l'intérêt même
démontré et précédemment avoué de l'Angleterre sur le Da-
nube, puissent être immolés à des préoccupations, des rou-
pies et des partis pris renouvelés des passions décrépites de
"itt et Cobourg. L'Angleterre sur le Danube, l'Angleterre
Sur la mer Rouge se montrera fidèle aux principes de sa civi-
Ilsation, aux lois de son libéralisme. Toute autre conduite la
Perdrait et d'estime et de confiance dans le jugement des
Peuples ; et si quelques hommes d'Etat éphémères voulaient
1,1 jeter dans cette voie, il suffirait, pour sauver l'alliance,
nous en sommes convaincus, d'en appeler à la loyauté et
la sagesse du parlement et de l'opinion anglaise. »
Dans notre dernier numéro nous avons annoncé la forma-
tion de la Compagnie anglaise du chemin de fer de l'Euphrate,
et nous avons fait des vœux pour la réussite de cette entre-
prise. Le Constitutionnel a publié le 29 septembre une étude
intéressante sur cette question ; après avoir exprimé les
tnêmes vœux que nous, il termine ainsi son article :
« Nous n'aimons pas toutefois le mode de procéder qui
Consiste à exiger du gouvernement ottoman des garanties
d'intérêt pour l'exécution des travaux publics. Au point de
vue politique, on enchaîne ainsi les États, on porte atteinte à
leur indépendance et on les place sans cesse sous la menace
du canon, qui est la seule sanction qu'on puisse donner à de
tels engagements. Les alliés ont combattu pour assurer l'in-
dépendance de la Porte. La France a pris une large part dans
la lutte et dans le succès. Si, en principe, la garantie d'intérêt
est un élément pour développer les travaux d'utilité publique,
cette garantie doit être réservée pour les travaux qui ont un
intérêt direct pour les États qui l'accordent. Aussi, dans
l'espèce, n'aimerions-nous pas que la Turquie fût mise dans
une sorte de vassalité financière, qui deviendrait politique
du jour où le gouvernement ottoman manquerait d'argent
pour exécuter ses obligations.
» D'ailleurs, cette concession de garantie ne nous semble
pas être, dans cette circonstance, une bonne opération.
Voyez la différence qui existe entre les bases du projet de
chemin de fer dans la vallée de l'Euphrate, et les termes de
la concession accordée par le Vice-roi d'Egypte pour l'ouver-
ture du canal de Suez. Tandis que la compagnie anglaise
impose à la Turquie une garantie de 6 pour 100 sans la faire
participer aux bénéfices dans le cas où l'on en ferait jamais,
l'entreprise internationale du percement de l'isthme assure
au gouvernement local une participation de 15 pour 100 dans
les bénéfices nets, en compensation des terrains et autres
avantages qu'il concède.
» C'est dans cette voie que le gouvernement ottoman fera
bien d'entrer pour l'exécution de toutes les entreprises qui lui
sont proposées, et il sera certain de n'être pas entraîné à
subir des charges imprévues. Il est préférable qu'il ne mar-
chande pas trop les bénéfices que pourront faire les compa-
gnies, du moment qu'il sera certain d'en avoir sa part, et,
d'un autre côté, que le pays profitera immensément de l'exé-
cution de travaux importants. Il aura ainsi la certitude de
ne donner de concessions que pour des entreprises rénuméra-
trices par elles-mêmes. L'acte de concession du canal de Suez
-et les statuts qui y sont annexés peuvent, sous ce rapport,
servir de modèle, tandis que le système des garanties d'intérêt,
qui n'est pas dans les mœurs musulmanes, pourrait favoriser
des entreprises peu sérieuses, conduire à de grands mécomptes
et excercer une influence fâcheuse sur les tendances du gou-
vernement de l'Empire Ottoman. Le salut de cet empire est
attaché aux améliorations matérielles qui porteront l'industrie,
le bien-être et les lumières au sein du pays. Il faut bien se
garder de rien faire qui puisse décourager l'administration
ottomane dans la poursuite de ce progrès; car c'est alors que
le malade deviendrait réellement moribond.
La seconde réflexion que nous voulons faire est toute
politique. Certes, nous approuvons de grand cœur l'établis-
sement du chemin de fer projeté. Nous avons dit les raisons
qui nous en font désirer le succès. Mais nous voudrions être
bien assurés que cette entreprise colossale a été préparée
pour son utilité intrinsèque, et non comme une diversion au
percement de l'isthme de Suez, pour en empêcher l'exécution,
s'il est possible. Le canal de Suez se fera. Le chemin de l'Eu-
phrate y servirait, loin d'y nuire. Jamais le chemin ne rem-
placera le canal pour le transport des marchandises. Mais
l'intention de ceux qui l'ont conçu n'en est pas moins remar-
quable. Le chemin de fer est une entreprise purement an-
glaise. Le canal de Suez est une œuvre internationale. L'An-
gleterre gagnera beaucoup au percement du canal. Mais le
commerce et la navigation de la France, comme des autres
puissances, y trouveront également leur compte.
» Cela suffit-il donc pour qu'en Angleterre un parti, peu
nombreux heureusement, mais riche, influent, qui parait
n'avoir rien oublié ni rien appris, fasse tous ses efforts pour
entraver, sinon pour empêcher, l'exécution du canal? Com-
ment ce parti-là comprend-il donc l'alliance ? Serait-ce
comme un moyen de tirer les marrons du feu ? Il se trompe.
Cette grande alliance, sur laquelle reposent les plus chers inté-
rêts de la civilisation dans le monde, ne pourra subsister que
si la dignité des deux pays est sauve, et si leurs intérêts respec-
tifs y trouvent une égale satisfaction. Se proclamer alliés et
conserver contre la France des sentiments de jalousie et dé
plus particulièrement aux États méditerranéens, l'accès des
mers asiatiques.
» 8 Elle prétendrait maintenir, contre les droits et les intérêts
de lous les peuples, les barrières qui séparent les mondes.
8 Au dix-neuvième siècle, elle poursuivrait à la fois cet
étrange résultat : que la terre soit ouverte à son industrie, que
les mers restent fermées aux industries rivales.
8 Si de pareilles prétentions venaient à se vérifier, nous qui
aorumes les amis sincères de l'alliance anglaise, et qui l'avons
assez prouvé depuis trois ans, nous osons le dire à l'Angle-
terre, l'ambition russe n'aurait pas été le seul danger pour
l'équilibre et l'indépendance du monde.
"Nous croyons l'Angleterre trop habile pour agir ainsi,
trop inte lligente pour poser a questIOn sur un terram ou
lr°P intelligente pour poser la question sur un terrain où
elle deviendrait pour l'Europe la question du droit et de la
d'gnité de tous.
8 Mais, sans entrer dans ces considérations orageuses, nous
110us demandons : l'Angleterre a-t-elle intérêt à s'opposer
au percement de l'isthme; le peut-elle honorablement?
La presse britannique à l'unanimité, tous les journaux
adhérents ou opposants au projet, ont déclaré que si l'entre-
mise était praticable, elle présentait à l'Angleterre des avan-
ces supérieurs à ceux de tous les autres peuples.
» La Compagnie des Indes, les Compagnies transatlantiques
de la navigation à vapeur, les organes et les représentants
des intérêts coloniaux en appellent l'exécution avec ferveur.
8 Enfin les journaux ministériels eux-mêmes ont plusieurs
fois protesté que toute opposition au projet, inspirée par un
intiment jaloux ou restrictif de la prospérité des autres
États, serait la honte de l'Angleterre.
8 Le sentiment public sur le percement de l'isthme de
Suez est donc, en Angleterre, conforme à celui de l'Europe.
^est ce qui fait que, malgré les dispositions hostiles, mais
bolées, de certains personnages influents, nous ne pouvons
Croire que l'esprit et l'intimité de l'alliance, l'intérêt même
démontré et précédemment avoué de l'Angleterre sur le Da-
nube, puissent être immolés à des préoccupations, des rou-
pies et des partis pris renouvelés des passions décrépites de
"itt et Cobourg. L'Angleterre sur le Danube, l'Angleterre
Sur la mer Rouge se montrera fidèle aux principes de sa civi-
Ilsation, aux lois de son libéralisme. Toute autre conduite la
Perdrait et d'estime et de confiance dans le jugement des
Peuples ; et si quelques hommes d'Etat éphémères voulaient
1,1 jeter dans cette voie, il suffirait, pour sauver l'alliance,
nous en sommes convaincus, d'en appeler à la loyauté et
la sagesse du parlement et de l'opinion anglaise. »
Dans notre dernier numéro nous avons annoncé la forma-
tion de la Compagnie anglaise du chemin de fer de l'Euphrate,
et nous avons fait des vœux pour la réussite de cette entre-
prise. Le Constitutionnel a publié le 29 septembre une étude
intéressante sur cette question ; après avoir exprimé les
tnêmes vœux que nous, il termine ainsi son article :
« Nous n'aimons pas toutefois le mode de procéder qui
Consiste à exiger du gouvernement ottoman des garanties
d'intérêt pour l'exécution des travaux publics. Au point de
vue politique, on enchaîne ainsi les États, on porte atteinte à
leur indépendance et on les place sans cesse sous la menace
du canon, qui est la seule sanction qu'on puisse donner à de
tels engagements. Les alliés ont combattu pour assurer l'in-
dépendance de la Porte. La France a pris une large part dans
la lutte et dans le succès. Si, en principe, la garantie d'intérêt
est un élément pour développer les travaux d'utilité publique,
cette garantie doit être réservée pour les travaux qui ont un
intérêt direct pour les États qui l'accordent. Aussi, dans
l'espèce, n'aimerions-nous pas que la Turquie fût mise dans
une sorte de vassalité financière, qui deviendrait politique
du jour où le gouvernement ottoman manquerait d'argent
pour exécuter ses obligations.
» D'ailleurs, cette concession de garantie ne nous semble
pas être, dans cette circonstance, une bonne opération.
Voyez la différence qui existe entre les bases du projet de
chemin de fer dans la vallée de l'Euphrate, et les termes de
la concession accordée par le Vice-roi d'Egypte pour l'ouver-
ture du canal de Suez. Tandis que la compagnie anglaise
impose à la Turquie une garantie de 6 pour 100 sans la faire
participer aux bénéfices dans le cas où l'on en ferait jamais,
l'entreprise internationale du percement de l'isthme assure
au gouvernement local une participation de 15 pour 100 dans
les bénéfices nets, en compensation des terrains et autres
avantages qu'il concède.
» C'est dans cette voie que le gouvernement ottoman fera
bien d'entrer pour l'exécution de toutes les entreprises qui lui
sont proposées, et il sera certain de n'être pas entraîné à
subir des charges imprévues. Il est préférable qu'il ne mar-
chande pas trop les bénéfices que pourront faire les compa-
gnies, du moment qu'il sera certain d'en avoir sa part, et,
d'un autre côté, que le pays profitera immensément de l'exé-
cution de travaux importants. Il aura ainsi la certitude de
ne donner de concessions que pour des entreprises rénuméra-
trices par elles-mêmes. L'acte de concession du canal de Suez
-et les statuts qui y sont annexés peuvent, sous ce rapport,
servir de modèle, tandis que le système des garanties d'intérêt,
qui n'est pas dans les mœurs musulmanes, pourrait favoriser
des entreprises peu sérieuses, conduire à de grands mécomptes
et excercer une influence fâcheuse sur les tendances du gou-
vernement de l'Empire Ottoman. Le salut de cet empire est
attaché aux améliorations matérielles qui porteront l'industrie,
le bien-être et les lumières au sein du pays. Il faut bien se
garder de rien faire qui puisse décourager l'administration
ottomane dans la poursuite de ce progrès; car c'est alors que
le malade deviendrait réellement moribond.
La seconde réflexion que nous voulons faire est toute
politique. Certes, nous approuvons de grand cœur l'établis-
sement du chemin de fer projeté. Nous avons dit les raisons
qui nous en font désirer le succès. Mais nous voudrions être
bien assurés que cette entreprise colossale a été préparée
pour son utilité intrinsèque, et non comme une diversion au
percement de l'isthme de Suez, pour en empêcher l'exécution,
s'il est possible. Le canal de Suez se fera. Le chemin de l'Eu-
phrate y servirait, loin d'y nuire. Jamais le chemin ne rem-
placera le canal pour le transport des marchandises. Mais
l'intention de ceux qui l'ont conçu n'en est pas moins remar-
quable. Le chemin de fer est une entreprise purement an-
glaise. Le canal de Suez est une œuvre internationale. L'An-
gleterre gagnera beaucoup au percement du canal. Mais le
commerce et la navigation de la France, comme des autres
puissances, y trouveront également leur compte.
» Cela suffit-il donc pour qu'en Angleterre un parti, peu
nombreux heureusement, mais riche, influent, qui parait
n'avoir rien oublié ni rien appris, fasse tous ses efforts pour
entraver, sinon pour empêcher, l'exécution du canal? Com-
ment ce parti-là comprend-il donc l'alliance ? Serait-ce
comme un moyen de tirer les marrons du feu ? Il se trompe.
Cette grande alliance, sur laquelle reposent les plus chers inté-
rêts de la civilisation dans le monde, ne pourra subsister que
si la dignité des deux pays est sauve, et si leurs intérêts respec-
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