Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-10-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 octobre 1856 10 octobre 1856
Description : 1856/10/10 (A1,N8). 1856/10/10 (A1,N8).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202053f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2012
122 L'ISTHME DE SUEZ,
lyse du travail de M. Lieussou sur le régime des eaux dans le
canal de Suez a été, entre autres, l'objet de reproductions mul-
tipliées. Dans les discussions de fond nous avons à noter un
article raisonné de la Presse commerciale, que par défaut d'es-
pace nous nous bornons à mentionner.
Le Précurseur d'Anvers, dans une ferme discussion où il
démontre, à propos du vote du Congrès de la Rochelle, la po-
pularité européenne et les avantages universels de l'ouverture
de l'isthme, s'exprime ainsi sur les résistances qu'on oppose
au projet :
« Ce n'est pas le côté épique de l'entreprise qui doit nous
occuper le plus, ce n'est pas non plus le côté scientifique, pour
lequel nous ne nous reconnaissons aucune aptitude; c'est le
côté pratique. Quand on a prouvé aux hommes qu'ils font une
œuvre grandiose, on n'a rien prouvé; quand on leur a dé-
montré qu'ils font une œuvre utile dans laquelle ils puiseront
des profits certains, on a émis un argument victorieux, et le
procès est gagné.
» Si par exemple on vient dire aux Anglais : « La distance
h de Bombay à Londres est aujourd'hui de 11,500 milles; si
» on creuse le canal de Suez, elle ne sera plus que de 6,200
a et on fera une économie nette de 5,300 milles. — Les
» voyages seront accélérés, les frets seront à plus bas prix et
» le mouvement des affaires sera autrement considérable entre
» l'Europe et l'Inde, » — ce raisonnement clair, rigoureux
comme un chiffre, sera aussi le seul sérieusement écouté et on
lui doit déjà une foule de conversions qui ne se fussent pas
opérées avec les mots sonores de progrès, de civilisation et
d'humanité.
» Chose étrange, c'est pourtant du côté de l'Angleterre
qu'est partie la plus forte opposition. Sans elle il y aurait déjà
des milliers d'ouvriers occupés à creuser le terrain, à faire
des excavations et des remblais entre les deux mers qui battent
de ce côté les côtes d'Egypte, et qui semblent dans leur rage
stridente solliciter elles-mêmes une issue à travers les terres.
— Il y a aujourd'hui encore en Angleterre des hommes d'Etat
assez avancés pour croire que si toutes les nations de l'Europe
peuvent arriver si facilement aux Indes, la domination an-
glaise dans ces contrées subira une notable décroissance. —
Quel est donc ce pays qui a besoin, pour assurer sa domination,
de la reléguer aux limites du monde, hors la portée des autres
peuples? Le scrupule des hommes d'Etat qui ont de telles
craintes constitue un aveu de faiblesse que nous n'acceptons
pas; et dans tous les cas, si l'Angleterre n'est pas plus sûre
d'elle-même, les autres nations de l'Europe sont sûres de leurs
intentions. — Mais la Grande-Bretagne a une force navale
supérieure à celle des autres peuples; cela est bien constaté.
A ce point de vue tout projet qui tend à abréger la route des
Indes doit avoir sa faveur; elle ajoute à sa sécurité. Avec ses
vaisseaux elle peut défendre ses possessions, que du reste on
n'attaquera pas.
» Nous disons qu'on ne les attaquera pas. — Qui pourrait
les attaquer? Qui peut les lui envier? — Nous ne connaissons
que la France. La France, de ses rivages de la Méditerranée,
pourrait un jour ou l'autre expédier une flotte pour les Indes.
Mais elle s'en gardera bien, par la raison qu'elle ne pourrait
conserver sa conquête si elle parvenait à la faire, parce que la
France a mis ses capitaux en Afrique et qu'elle ne les déplacera
pas pour les porter dans les Indes, et qu'après tout la France
est l'alliée de l'Angleterre. — Dans un article qui a paru il y
a quelques mois, le Globe disait, à propos de cette alliance,
qu'elle trouverait un gage de durée dans le percement de
l'isthme de Suez, et nous croyons bien que le Globe avait
raison.
» Ce qui arrivera certainement à l'Angleterre lorsque Ie
passage sera ouvert entre les deux mers, c'est que toutes les
nations de l'Europe trafiqueront avec l'Inde; c'est que par
conséquent, au lieu de s'amoindrir de ce côté, la jalouse
Angleterre verra se développer sa prospérité et s'étendre son
influence. — Ce résultat nous paraît certain; et plus nous 1 eu*
visageons, plus nous sommes étonnés de l'opposition qu'a
rencontré en Angleterre le projet de M. de Lesseps. ,
Dans un article intitulé : Des moyens employés par les
adversaires du canal de Suez, et qui aussi a été reprodu1'
par plusieurs journaux, le Moniteur de la Flotte se livre a
ces considérations :
« Plusieurs correspondances de Constantinople, répétées
par tous les journaux de Paris et de l'Europe, ont donné des
détails assez précis sur l'opposition que le projet du canal de
Suez rencontre auprès de la Porte. On a affirmé que l'ambas-
sadeur anglais avait d'abord fait intimer aux journaux de
Constantinople l'ordre de ne souffler mot de l'entreprise
à laquelle tout l'Orient attache un si légitime intérêt. Cowale
on ne pouvait imposer personnellement ce silence, on l'a fait
imposer par l'intermédiaire d'un ministre ottoman. La presse;
depuis ce moment, s'est tu complètement, et nous n'avons
plus trouvé une seule ligne sur le canal de Suez dans les
feuilles qui, quelques jours auparavant, remplissaient leurs
colonnes de considérations étendues sur ce projet qui projet
à l'Empire Ottoman plus de bénéfices encore qu'à l'Egypte.
» Il nous semble que de la part d'un ambassadeur anglais,
cette oppression de la publicité est un fait grave, et nous dou-
tons que lord Stratford de Redcliffe puisse répondre un seul
mot de justification aux reproches qui l'attendent dans les
chambres du parlement, quand la tribune sera de nouveau
ouverte. L'Angleterre n'entend pas raillerie sur un principe
de cet ordre, et l'exemple récent du Congrès de Paris est là
pour l'attester. »
Le Siècle, de son côté, défenseur dévoué et assidu depuis
trois ans de l'alliance anglo-française, s'afflige de voir le ca-
binet anglais s'isoler sur une question où il s'agit de concourir
à une œuvre de paix. Dans un article intitulé : Les provinces
danubiennes et l'isthme de Suez, il se résume en ces termes :
« L'intérêt qu'avec le reste du continent et du monde atta"
chent le Piémont et la France à cette grande entreprise, des-
tinée à ouvrir à l'Europe son plus court passage vers l'Orient,
n'est un secret ni pour la diplomatie anglaise ni pour per-
sonne; et le prix de la défection d'un des confédérés à l'intérêt
commun serait précisément un nouvel échec moral et matériel
infligé à deux des membres de l'alliance! La Turquie, pour
attirer l'Angleterre, consentirait à blesser à ce point deux des
trois alliés qui ont prodigué pour sa défense leur sang et leurs
trésors ! L'Angteterre, pour infliger ce dommage à ses deux
alliés , sacrifierait à la fois et la politique commune et leurs
intérêts spéciaux du côté de la mer Noire et du côté de la Mé-
diterranée !
» Dans ces termes et ces conditions, à quoi donc désormais
se réduirait l'alliance?
» Que se proposerait cependant l'Angleterre en introduisant
dans l'alliance des éléments de dissolution aussi funestes?
» Elle prétendrait entraver l'ouverture d'un des passages
maritimes les plus importants pour la navigation et le com-
merce du monde.
» Elle prétendrait faire violence à l'Egypte, à son droit
légitime, et comprimer son essor vers le bien-être et la
civilisation. Elle prétendrait lui interdire l'exploitation de ses
avantages naturels.
» Elle prétendrait fermer; en fait, au reste de l'Europe, et
lyse du travail de M. Lieussou sur le régime des eaux dans le
canal de Suez a été, entre autres, l'objet de reproductions mul-
tipliées. Dans les discussions de fond nous avons à noter un
article raisonné de la Presse commerciale, que par défaut d'es-
pace nous nous bornons à mentionner.
Le Précurseur d'Anvers, dans une ferme discussion où il
démontre, à propos du vote du Congrès de la Rochelle, la po-
pularité européenne et les avantages universels de l'ouverture
de l'isthme, s'exprime ainsi sur les résistances qu'on oppose
au projet :
« Ce n'est pas le côté épique de l'entreprise qui doit nous
occuper le plus, ce n'est pas non plus le côté scientifique, pour
lequel nous ne nous reconnaissons aucune aptitude; c'est le
côté pratique. Quand on a prouvé aux hommes qu'ils font une
œuvre grandiose, on n'a rien prouvé; quand on leur a dé-
montré qu'ils font une œuvre utile dans laquelle ils puiseront
des profits certains, on a émis un argument victorieux, et le
procès est gagné.
» Si par exemple on vient dire aux Anglais : « La distance
h de Bombay à Londres est aujourd'hui de 11,500 milles; si
» on creuse le canal de Suez, elle ne sera plus que de 6,200
a et on fera une économie nette de 5,300 milles. — Les
» voyages seront accélérés, les frets seront à plus bas prix et
» le mouvement des affaires sera autrement considérable entre
» l'Europe et l'Inde, » — ce raisonnement clair, rigoureux
comme un chiffre, sera aussi le seul sérieusement écouté et on
lui doit déjà une foule de conversions qui ne se fussent pas
opérées avec les mots sonores de progrès, de civilisation et
d'humanité.
» Chose étrange, c'est pourtant du côté de l'Angleterre
qu'est partie la plus forte opposition. Sans elle il y aurait déjà
des milliers d'ouvriers occupés à creuser le terrain, à faire
des excavations et des remblais entre les deux mers qui battent
de ce côté les côtes d'Egypte, et qui semblent dans leur rage
stridente solliciter elles-mêmes une issue à travers les terres.
— Il y a aujourd'hui encore en Angleterre des hommes d'Etat
assez avancés pour croire que si toutes les nations de l'Europe
peuvent arriver si facilement aux Indes, la domination an-
glaise dans ces contrées subira une notable décroissance. —
Quel est donc ce pays qui a besoin, pour assurer sa domination,
de la reléguer aux limites du monde, hors la portée des autres
peuples? Le scrupule des hommes d'Etat qui ont de telles
craintes constitue un aveu de faiblesse que nous n'acceptons
pas; et dans tous les cas, si l'Angleterre n'est pas plus sûre
d'elle-même, les autres nations de l'Europe sont sûres de leurs
intentions. — Mais la Grande-Bretagne a une force navale
supérieure à celle des autres peuples; cela est bien constaté.
A ce point de vue tout projet qui tend à abréger la route des
Indes doit avoir sa faveur; elle ajoute à sa sécurité. Avec ses
vaisseaux elle peut défendre ses possessions, que du reste on
n'attaquera pas.
» Nous disons qu'on ne les attaquera pas. — Qui pourrait
les attaquer? Qui peut les lui envier? — Nous ne connaissons
que la France. La France, de ses rivages de la Méditerranée,
pourrait un jour ou l'autre expédier une flotte pour les Indes.
Mais elle s'en gardera bien, par la raison qu'elle ne pourrait
conserver sa conquête si elle parvenait à la faire, parce que la
France a mis ses capitaux en Afrique et qu'elle ne les déplacera
pas pour les porter dans les Indes, et qu'après tout la France
est l'alliée de l'Angleterre. — Dans un article qui a paru il y
a quelques mois, le Globe disait, à propos de cette alliance,
qu'elle trouverait un gage de durée dans le percement de
l'isthme de Suez, et nous croyons bien que le Globe avait
raison.
» Ce qui arrivera certainement à l'Angleterre lorsque Ie
passage sera ouvert entre les deux mers, c'est que toutes les
nations de l'Europe trafiqueront avec l'Inde; c'est que par
conséquent, au lieu de s'amoindrir de ce côté, la jalouse
Angleterre verra se développer sa prospérité et s'étendre son
influence. — Ce résultat nous paraît certain; et plus nous 1 eu*
visageons, plus nous sommes étonnés de l'opposition qu'a
rencontré en Angleterre le projet de M. de Lesseps. ,
Dans un article intitulé : Des moyens employés par les
adversaires du canal de Suez, et qui aussi a été reprodu1'
par plusieurs journaux, le Moniteur de la Flotte se livre a
ces considérations :
« Plusieurs correspondances de Constantinople, répétées
par tous les journaux de Paris et de l'Europe, ont donné des
détails assez précis sur l'opposition que le projet du canal de
Suez rencontre auprès de la Porte. On a affirmé que l'ambas-
sadeur anglais avait d'abord fait intimer aux journaux de
Constantinople l'ordre de ne souffler mot de l'entreprise
à laquelle tout l'Orient attache un si légitime intérêt. Cowale
on ne pouvait imposer personnellement ce silence, on l'a fait
imposer par l'intermédiaire d'un ministre ottoman. La presse;
depuis ce moment, s'est tu complètement, et nous n'avons
plus trouvé une seule ligne sur le canal de Suez dans les
feuilles qui, quelques jours auparavant, remplissaient leurs
colonnes de considérations étendues sur ce projet qui projet
à l'Empire Ottoman plus de bénéfices encore qu'à l'Egypte.
» Il nous semble que de la part d'un ambassadeur anglais,
cette oppression de la publicité est un fait grave, et nous dou-
tons que lord Stratford de Redcliffe puisse répondre un seul
mot de justification aux reproches qui l'attendent dans les
chambres du parlement, quand la tribune sera de nouveau
ouverte. L'Angleterre n'entend pas raillerie sur un principe
de cet ordre, et l'exemple récent du Congrès de Paris est là
pour l'attester. »
Le Siècle, de son côté, défenseur dévoué et assidu depuis
trois ans de l'alliance anglo-française, s'afflige de voir le ca-
binet anglais s'isoler sur une question où il s'agit de concourir
à une œuvre de paix. Dans un article intitulé : Les provinces
danubiennes et l'isthme de Suez, il se résume en ces termes :
« L'intérêt qu'avec le reste du continent et du monde atta"
chent le Piémont et la France à cette grande entreprise, des-
tinée à ouvrir à l'Europe son plus court passage vers l'Orient,
n'est un secret ni pour la diplomatie anglaise ni pour per-
sonne; et le prix de la défection d'un des confédérés à l'intérêt
commun serait précisément un nouvel échec moral et matériel
infligé à deux des membres de l'alliance! La Turquie, pour
attirer l'Angleterre, consentirait à blesser à ce point deux des
trois alliés qui ont prodigué pour sa défense leur sang et leurs
trésors ! L'Angteterre, pour infliger ce dommage à ses deux
alliés , sacrifierait à la fois et la politique commune et leurs
intérêts spéciaux du côté de la mer Noire et du côté de la Mé-
diterranée !
» Dans ces termes et ces conditions, à quoi donc désormais
se réduirait l'alliance?
» Que se proposerait cependant l'Angleterre en introduisant
dans l'alliance des éléments de dissolution aussi funestes?
» Elle prétendrait entraver l'ouverture d'un des passages
maritimes les plus importants pour la navigation et le com-
merce du monde.
» Elle prétendrait faire violence à l'Egypte, à son droit
légitime, et comprimer son essor vers le bien-être et la
civilisation. Elle prétendrait lui interdire l'exploitation de ses
avantages naturels.
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