Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-09-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 septembre 1856 25 septembre 1856
Description : 1856/09/25 (A1,N7). 1856/09/25 (A1,N7).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020521
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
106 L'ISTHME DE SUEZ,
diriger les navires-postes qui auront à suivre ce long bras de
mer. »
La Gazette de France fait ressortir en outre, par un autre
fait, l'esprit de suite et d'ensemble qui dirige l'activité intel-
ligente du gouvernement égyptien :
« A côté de cette entreprise, qui donnera le temps à la
navigation à vapeur de s'installer dans la mer Rouge et de
s'y perfectionner pour l'époque où le percement de l'isthme
permettra aux navires de passer d'une mer dans l'autre,
citons une autre entreprise non moins importante pour le
progrès des relations commerciales entre les diverses pro-
vinces de l'Egypte. Nous voulons parler de la Compagnie
pour le remorquage à vapeur sur le Nil et les canaux. Le
privilège et de quinze années. Les statuts ont été soumis au
gouvernement le 12 mai 1856.
» Les objets de la société sont : 1e le transport de tous les
produits de l'Egypte, celui de tous les produits d'importation,
ainsi que le remorquage des navires ; 2° la création de
grandes écluses de navigation à Atfé et à Alexandrie ; 3° l'ali-
mentation continuelle du Mahmoudié avec l'eau du Nil, par
le moyen des pompes à feu établies à Atfé. Cette seconde
entreprise ne sera pas moins précieuse que la première par
les résultats. Elle supprimera les entraves qui s'opposent au-
jourd'hui au transport des marchandises en Egypte, et mettra
fin à un état de choses préjudiciable au commerce. »
Au milieu de tant de sympathies pour notre entreprise et
pour le prince civilisateur qui en a pris l'initiative, une cir-
constance récente est venue lui donner une grave sanction de
plus. Nous avons annoncé, avec plusieurs autres organes de
la publicité, le vœu émis à l'unanimité par le congrès scien-
tifique européen, réuni cette année à la Rochelle, pour le
prochain percement de l'isthme de Suez. Encore une fois,
voilà la science d'accord avec la voix des peuples et la voix
du commerce. Dans cette enceinte où ne pénètrent ni les
ardeurs de la multitude, ni les passions des partis politiques,
ni les préjugés des égoïsmes nationaux, les volontaires de la
science européenne, accourus de tous les pays pour augmenter
le trésor commun des connaissances et des lumières humaines,
ont proclamé le canal des Deux-Mers comme un des instru-
ments les plus puissants de la civilisation du monde. Cette
déclaration spontanée est certes de nature à ajouter considé-
rablement à la confiance publique. Sous une forme plus
solennelle, elle rappelle la manifestation analogue émanée
du sein de l'industrie à la clôture de l'Exposition universelle.
La polémique devait s'en emparer; elle a déjà commencé à
le faire : le 9 septembre, le vœu du congrès scientifique in-
spirait à l'un des plus importants journaux de Paris, la Presse,
des considérations que nous croyons devoir reproduire :
« Certes, ce n'est point une manifestation sans importance
qu'un pareil vœu émis par les hommes distingués que l'amour
de la science rassemble chaque année de tous les points de
l'Europe. Nous nous sommes depuis trop longtemps associés
à cette aspiration généreuse, pour avoir besoin d'exprimer
ici la satisfaction que nous éprouvons à chaque progrès d'une
idée féconde et vraiment digne du siècle où nous vivons.
L'honneur de ce siècle, aux yeux de l'histoire, sera d'avoir
rapproché les peuples et d'avoir fait cesser de stériles rivali-
tés. C'est en effet parce que le percement de l'isthme de Suez
peut être immensément utile à tous, sans nuire à aucun, que
nous désirons vivement le prochain succès de cette entreprise.
Le congrès n'a fait que traduire le sentiment public par cette
heureuse expression de sa propre pensée ; nous l'en félicitons
sincèrement.
» Cependant, s'il se cachait quelque inquiétude secrète sous
ce vœu pacifique, s'il fallait voir dans les mots que nous avons
soulignés une requête indirecte adressée à des résistances
aveugles et inexplicables, nous nous sentirions peu dispo"
sés à témoigner tant de condescendance pour les ombrages
d'une opposition isolée. En affirmant que le percement de
l'isthme de Suez ne peut nuire à l'intérêt d'aucun peuple,
le congrès scientifique semble avoir eu en vue la résista
que le cabinet anglais et son ambassadeur à ConslantinOp e
ne cesseraient, dit-on, d'apporter à la ratification du suUa"j
Cette résistance, se manifestant par des répugnances Jlla
avisées, a pu exister sous la forme d'observations ou de cofl
seils officieux lorsque le projet était encore à l'élude ; nlillà
nous ne croyons pas qu'elle puisse jamais se traduire par des
démarches officielles de nature à entraver l'exécution d'ope
'bl l, , t, e Paf
entreprise reconnue possible par la science, et acceptée Par
l'opinion publique de l'Europe. » >"
Cependant, s'il fallait en croire des bruits récents, lescorre*'
pondances de la Presse, du Courrier de Marseille, de l'/w<$'
pendance belge, du Siècle, du Pays, l'ambassadeur angl3'5
à Contantinople aurait obtenu de la Porte d'opposer à la rat"
fication de l'acte de concession du Vice-roi, non un refos,
non un veto, mais l'entrave de son inertie. En retour, le noble
diplomate se serait engagé à ne plus insister sur la réunie"
des principautés chrétiennes de la Valachie et de la Moldavie
placées sous la suzeraineté du Grand Seigneur. Pour notrC
part, nous ne pouvons croire à un tel marché. Nous JI Y
pouvons croire à cause des protestations même des adversaires
de notre projet, des unanimes indignations de la presse af
glaise et des paroles de la Revue d'idimbourg, que nous
aimons à répéter aujourd'hui :
« Nous ne pouvons imaginer une politique plus absurde'
ment illibérale que celle qui prétendrait fermer à l'humanlte
entière une des grandes avenues du commerce du monde, dans
la vue de flatter une théorie chimérique d'influence rivale;
ET NOUS DÉCLARONS HAUTEMENT RÉPUDIER TOUT SENTIMENT DE CETTt:
ESPÈCE, COMME ENTIEREMENT INDIGNE DE NOUS ET DE NOTRE PAYS, *
Nous ne saurions toutefois dissimuler que ces rumeurs out
produit dans l'opinion française une pénible impression, dont
la Presse s'est rendue l'organe dans son numéro du 21 de Çe
mois, contenant les réflexions suivantes :
« Le projet de percer l'isthme de Suez a été conçu au nio*
ment où l'Angleterre et la France donnaient au monde le
généreux spectacle de leur union ; il a grandi avec l'espoir
que cette union serait durable. S'il fut jamais une œuvre de
paix et de concorde, c'est assurément celle contre laquelle
lord Stratford de Redcliffe s'obstine à protester. Il ne faut paS
que le peuple anglais s'abuse. L'Europe ne croira jamais (lue:
de son propre mouvement, le sultan refuse la ratification qill
lui est demandée. Elle sait que, livré à ses propres inspira"
tions, il souscrirait avec une satisfaction profonde au projet
qui l'associe plus intimement que jamais à la grande fawille
européenne, qui lui assure l'accès des villes saintes, et promet
d'accroître l'importance d'une partie du territoire de l'Empire
Ottoman placée sous l'autorité d'un vassal fidèle.
» Si la Porte n'a pas encore accordé la sanction qu'une loyale
déférence a réclamée d'un suzerain dont l'âme élevée est faite
pour apprécier à sa juste valeur cet hommage volontaire,
l'Europe sait à quelle influence il faut attribuer ce retard. Le
cabinet anglais est seul responsable à ses yeux d'une absten"
tion qu'à l'unanimité elle condamne. Sans doute, le Vice-ro'
reste maitre de faire, pour le canal de l'isthme de Suez, ce
qu'à la sollicitation même de l'agent britannique accrédité aU"
près de lui il a fait récemment en accordant à MM. L. Gis'
born et Comp., sans recourir à la ratification de la Porte,
diriger les navires-postes qui auront à suivre ce long bras de
mer. »
La Gazette de France fait ressortir en outre, par un autre
fait, l'esprit de suite et d'ensemble qui dirige l'activité intel-
ligente du gouvernement égyptien :
« A côté de cette entreprise, qui donnera le temps à la
navigation à vapeur de s'installer dans la mer Rouge et de
s'y perfectionner pour l'époque où le percement de l'isthme
permettra aux navires de passer d'une mer dans l'autre,
citons une autre entreprise non moins importante pour le
progrès des relations commerciales entre les diverses pro-
vinces de l'Egypte. Nous voulons parler de la Compagnie
pour le remorquage à vapeur sur le Nil et les canaux. Le
privilège et de quinze années. Les statuts ont été soumis au
gouvernement le 12 mai 1856.
» Les objets de la société sont : 1e le transport de tous les
produits de l'Egypte, celui de tous les produits d'importation,
ainsi que le remorquage des navires ; 2° la création de
grandes écluses de navigation à Atfé et à Alexandrie ; 3° l'ali-
mentation continuelle du Mahmoudié avec l'eau du Nil, par
le moyen des pompes à feu établies à Atfé. Cette seconde
entreprise ne sera pas moins précieuse que la première par
les résultats. Elle supprimera les entraves qui s'opposent au-
jourd'hui au transport des marchandises en Egypte, et mettra
fin à un état de choses préjudiciable au commerce. »
Au milieu de tant de sympathies pour notre entreprise et
pour le prince civilisateur qui en a pris l'initiative, une cir-
constance récente est venue lui donner une grave sanction de
plus. Nous avons annoncé, avec plusieurs autres organes de
la publicité, le vœu émis à l'unanimité par le congrès scien-
tifique européen, réuni cette année à la Rochelle, pour le
prochain percement de l'isthme de Suez. Encore une fois,
voilà la science d'accord avec la voix des peuples et la voix
du commerce. Dans cette enceinte où ne pénètrent ni les
ardeurs de la multitude, ni les passions des partis politiques,
ni les préjugés des égoïsmes nationaux, les volontaires de la
science européenne, accourus de tous les pays pour augmenter
le trésor commun des connaissances et des lumières humaines,
ont proclamé le canal des Deux-Mers comme un des instru-
ments les plus puissants de la civilisation du monde. Cette
déclaration spontanée est certes de nature à ajouter considé-
rablement à la confiance publique. Sous une forme plus
solennelle, elle rappelle la manifestation analogue émanée
du sein de l'industrie à la clôture de l'Exposition universelle.
La polémique devait s'en emparer; elle a déjà commencé à
le faire : le 9 septembre, le vœu du congrès scientifique in-
spirait à l'un des plus importants journaux de Paris, la Presse,
des considérations que nous croyons devoir reproduire :
« Certes, ce n'est point une manifestation sans importance
qu'un pareil vœu émis par les hommes distingués que l'amour
de la science rassemble chaque année de tous les points de
l'Europe. Nous nous sommes depuis trop longtemps associés
à cette aspiration généreuse, pour avoir besoin d'exprimer
ici la satisfaction que nous éprouvons à chaque progrès d'une
idée féconde et vraiment digne du siècle où nous vivons.
L'honneur de ce siècle, aux yeux de l'histoire, sera d'avoir
rapproché les peuples et d'avoir fait cesser de stériles rivali-
tés. C'est en effet parce que le percement de l'isthme de Suez
peut être immensément utile à tous, sans nuire à aucun, que
nous désirons vivement le prochain succès de cette entreprise.
Le congrès n'a fait que traduire le sentiment public par cette
heureuse expression de sa propre pensée ; nous l'en félicitons
sincèrement.
» Cependant, s'il se cachait quelque inquiétude secrète sous
ce vœu pacifique, s'il fallait voir dans les mots que nous avons
soulignés une requête indirecte adressée à des résistances
aveugles et inexplicables, nous nous sentirions peu dispo"
sés à témoigner tant de condescendance pour les ombrages
d'une opposition isolée. En affirmant que le percement de
l'isthme de Suez ne peut nuire à l'intérêt d'aucun peuple,
le congrès scientifique semble avoir eu en vue la résista
que le cabinet anglais et son ambassadeur à ConslantinOp e
ne cesseraient, dit-on, d'apporter à la ratification du suUa"j
Cette résistance, se manifestant par des répugnances Jlla
avisées, a pu exister sous la forme d'observations ou de cofl
seils officieux lorsque le projet était encore à l'élude ; nlillà
nous ne croyons pas qu'elle puisse jamais se traduire par des
démarches officielles de nature à entraver l'exécution d'ope
'bl l, , t, e Paf
entreprise reconnue possible par la science, et acceptée Par
l'opinion publique de l'Europe. » >"
Cependant, s'il fallait en croire des bruits récents, lescorre*'
pondances de la Presse, du Courrier de Marseille, de l'/w<$'
pendance belge, du Siècle, du Pays, l'ambassadeur angl3'5
à Contantinople aurait obtenu de la Porte d'opposer à la rat"
fication de l'acte de concession du Vice-roi, non un refos,
non un veto, mais l'entrave de son inertie. En retour, le noble
diplomate se serait engagé à ne plus insister sur la réunie"
des principautés chrétiennes de la Valachie et de la Moldavie
placées sous la suzeraineté du Grand Seigneur. Pour notrC
part, nous ne pouvons croire à un tel marché. Nous JI Y
pouvons croire à cause des protestations même des adversaires
de notre projet, des unanimes indignations de la presse af
glaise et des paroles de la Revue d'idimbourg, que nous
aimons à répéter aujourd'hui :
« Nous ne pouvons imaginer une politique plus absurde'
ment illibérale que celle qui prétendrait fermer à l'humanlte
entière une des grandes avenues du commerce du monde, dans
la vue de flatter une théorie chimérique d'influence rivale;
ET NOUS DÉCLARONS HAUTEMENT RÉPUDIER TOUT SENTIMENT DE CETTt:
ESPÈCE, COMME ENTIEREMENT INDIGNE DE NOUS ET DE NOTRE PAYS, *
Nous ne saurions toutefois dissimuler que ces rumeurs out
produit dans l'opinion française une pénible impression, dont
la Presse s'est rendue l'organe dans son numéro du 21 de Çe
mois, contenant les réflexions suivantes :
« Le projet de percer l'isthme de Suez a été conçu au nio*
ment où l'Angleterre et la France donnaient au monde le
généreux spectacle de leur union ; il a grandi avec l'espoir
que cette union serait durable. S'il fut jamais une œuvre de
paix et de concorde, c'est assurément celle contre laquelle
lord Stratford de Redcliffe s'obstine à protester. Il ne faut paS
que le peuple anglais s'abuse. L'Europe ne croira jamais (lue:
de son propre mouvement, le sultan refuse la ratification qill
lui est demandée. Elle sait que, livré à ses propres inspira"
tions, il souscrirait avec une satisfaction profonde au projet
qui l'associe plus intimement que jamais à la grande fawille
européenne, qui lui assure l'accès des villes saintes, et promet
d'accroître l'importance d'une partie du territoire de l'Empire
Ottoman placée sous l'autorité d'un vassal fidèle.
» Si la Porte n'a pas encore accordé la sanction qu'une loyale
déférence a réclamée d'un suzerain dont l'âme élevée est faite
pour apprécier à sa juste valeur cet hommage volontaire,
l'Europe sait à quelle influence il faut attribuer ce retard. Le
cabinet anglais est seul responsable à ses yeux d'une absten"
tion qu'à l'unanimité elle condamne. Sans doute, le Vice-ro'
reste maitre de faire, pour le canal de l'isthme de Suez, ce
qu'à la sollicitation même de l'agent britannique accrédité aU"
près de lui il a fait récemment en accordant à MM. L. Gis'
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