Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-09-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 septembre 1856 10 septembre 1856
Description : 1856/09/10 (A1,N6). 1856/09/10 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202051m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 87
dée Toumilat, et à l'isthme, décrivant ainsi un grand arc du
Caire à Suez.
Le point culminant de cette croupe, que l'on franchit par
Son diamètre, représenté par la route de poste actuelle, est
Situe aux deux tiers de la distance vers Suez, par 300 mètres
aU-dessus du niveau de la mer, et devient ainsi un obstacle
assez sérieux à l'exécution du chemin projeté.
rieux a execullOn u c emln proJe e.
lour se conformer à ses instructions, l'ingénieur a dû re-
cOUrir aux dispositions suivantes :
lo Pour épargner les propriétés particulières , qui ont tant
de valeur dans les environs du Caire que les prétentions des
propriétaires s'élèvent jusqu'à 60 bourses (7,500 fr.) par fed-
d il, (0'',42c) , sacrifier la ligne droite et la diviser en quatre
altnnernenls reliés par des courbes dont le rayon minimum
est descendu jusqu'à 800 mètres pour celle qui touche à la
gare du Caire;
Pour économiser des terrassements considérables, sans
S'éloigner trop de la ligne droite, renoncer complétement aux
lignes exclusivement de niveau auxquelles les belles plaines
de la basse Egypte s'étaient prêtées admirablement pour
l'établissement du chemin de fer d'Alexandrie au Caire, et
adaielire des rampes et des pentes ordinairement de Om,40
l'- lOO, mais qui atteignent un maximum de Om,75 p. 100
POur franchir le point culminant près de Gebel Awebet, sur
Une longueur d'environ deux milles seulement.
Il La ligne du nouveau chemin de fer prend donc son origine
ta gare du Caire du chemin d'Alexandrie, se dégage des
terres cultivées par le plus court chemin possible (5 kilom.)
de ta gare au désert, où elle débouche entre Assouah et
^°ubbé, à 1 kilomètre au nord de la route de poste, sans
aVoir entamé ni une maison, ni un jardin, ni une sakie.
A partir de ce point, la ligne longe au nord-ouest les terres
enltivées des villages de Koubbé, Matarieh, Kafre Gamous,
Jrket el Haggi; tourne vers l'est, pour laisser au nord les
dUnes de Khanka, qu'elle suit parallèlement à un kilomètre
de distance. Elle côtoie ensuite au nord les hauteurs de Dar
el Beda, traverse l'Ouadée Jafra, à 10 kilomètres au nord de
la station n° 8 de la route de poste, et atteint enfin le point
Cutaiinant d'Awebet par des rampes assez douces et séparées
Pai' des lignes de niveau depuis le point de départ.
La ligne franchit ce sommet par un pli de terrain formant
tête de deux vallées dont la hauteur n'est que de 240 mètres
liu-dessus du niveau de la mer, au lieu des 300 mètres que
"On trouvait par la route de poste, d'où ce point est éloigné
denviron 15 kilomètres au nord.
La ligne descend alors vers Suez par une pente continue,
Cil contournant du nord à l'est les contre-forts d'Awebct, pour
Venir couper la route de poste au fort d'Ageroude, poste
110 14, et arriver à Suez, en se développant dans cette large
t'allée par deux grandes courbes pour en adoucir les pentes
trop rapides vers Suez.
La longueur totale du chemin de fer de Suez est de 136 ki-
lomètres (85 milles anglais).
Le chemin de fer n'a qu'une voie. La largeur de la chaus-
See est fixée à 4111,50; la hauteur maxima des remblais ne
dépassera pas huit mètres, et la profondeur des tranchées dix
tnètres,
Les rails employés sont à doubles champignons et pèsent
32 kilogr. 83, le mètre courant, portant sur des coussinets-
loches en fonte, du poids de 36 kilogr.; la distance entre les
Apports est de 0111,90. Les coussinets-cloches sont retenus,
chaque deux distances, par une tringle en fer plat qui les
traverse et assure ainsi le parallélisme des rails; Les rails
sont joints à leur extrémité par des éclisses en fer, qui pré-
viennent le soulèvement inégal des bouts des rails et font un
seul rail de toute la ligne. Il est bien entendu que les trous
des boulons qui joignent les éclisses avec les rails ont assez
de jeu pour faire la part de la dilatation du rail par la cha-
leur, Il n'entre dans ce système ni bois ni pierre de taille;
tout est fer et fonte.
Les ouvrages d'art consisteront en ponts tournants et fixes
pour les canaux du Caire; un viaduc-citerne à l'Ouadée Jafra;
quelques buses ou aqueducs pour l'écoulement des eaux;
quatre stations dans le désert, et une gare d'arrivée à Suez.
Tous ces travaux seront ajournés et remplacés provisoire-
ment par des ponts en charpente pour le passage des canaux
établis sous des chemins provisoires, suffisamment déviés de
la ligne pour laisser libre l'emplacement des fouilles des ou-
vrages à construire; par des buses en bois pour l'écoulement
des eaux, et enfin par des tentes pour les stations.
Les ouvrages d'art ne seront exécutés qu'après la pose des
rails jusqu'à Suez, afin d'utiliser la voie achevée au transport
à pied d'œuvre des matériaux nécessaires à ces diverses con-
structions.
Ce système, consistant à négliger toutes les constructions
pour ne les élever d'une manière incontestablement plus éco-
nomique qu'après l'achèvement de la voie, a encore l'im-
mense avantage de pouvoir utiliser le chemin de fer au moins
un an plus tôt pour le transport de la malle de l'Inde du
Caire à Suez, et de supprimer en même temps les frais énor-
mes de la route de poste actuelle.
Les travaux de terrassement du chemin de fer de Suez,
commencés en septembre 1855 avec quelques centaines
d'hommes dont le nombre n'a jamais dépassé 1,000 ou
1,200, n'avaient pas été poussés jusqu'à présent avec une
grande activité.
Les propriétés à ménager, qu'on n'attaquait qu'après l'en-
lèvement des récoltes, les travaux d'agriculture et le curage
habituel des canaux, le curage à fond du canal Mahmoudieh
qui à lui seul a occupé 115,000 hommes, et l'interruption
des travaux pendant tout le mois de ramadan, sont les causes
qui ont empêché d'imprimer à ce travail toute la promptitude
d'exécution dont il était susceptible.
Cependant le premier rail fut posé le lcrjanvier 1856.
Aujourd'hui les terrassements sont terminés sur 8 milles
de longueur (13 kilomètres), et les rails posés sur 6 milles
(9 kilom. ]/'-»; une locomotive fonctionne déjà sur le chemin
pour le transport du matériel et l'alimentation d'eau et de
vivres pour les ouvriers dans le désert.
Les travaux restant à faire consistent en 2,500,000 mètres
cubes de terrassements et 79 milles de longueur de rails à
poser; et d'après les calculs de l'ingénieur, il faut, pour ter-
miner dans un an, 4,000 ouvriers effectifs.
S. A. le vice-roi, qui a résolu de finir le chemin de fer
dans un an, a bien voulu accorder ce nombre, et vient au-
jourd'hui même de prendre les mesures les plus vigoureuses
pour imprimer au travail toute l'activité désirable. Elle a
assemblé les moudirs et leur a intimé l'ordre de porter à
7,000 hommes le nombre des travailleurs demandés, de se
rendre de leur personne sur les lieux, et de stimuler de leur
présence le zèle des travailleurs.
Les 2,500,000 mètres cubes restant à faire vont être ré-
partis entre tous les travailleurs, à raison de 2 mètres cubes
par homme. Chaque province recevra la tâche- qu'elle devra
accomplir en raison de son contingent; il sera donc de son
intérêt de fournir le plus d'hommes possible pour être libé-
rée plus tôt.
dée Toumilat, et à l'isthme, décrivant ainsi un grand arc du
Caire à Suez.
Le point culminant de cette croupe, que l'on franchit par
Son diamètre, représenté par la route de poste actuelle, est
Situe aux deux tiers de la distance vers Suez, par 300 mètres
aU-dessus du niveau de la mer, et devient ainsi un obstacle
assez sérieux à l'exécution du chemin projeté.
rieux a execullOn u c emln proJe e.
lour se conformer à ses instructions, l'ingénieur a dû re-
cOUrir aux dispositions suivantes :
lo Pour épargner les propriétés particulières , qui ont tant
de valeur dans les environs du Caire que les prétentions des
propriétaires s'élèvent jusqu'à 60 bourses (7,500 fr.) par fed-
d il, (0'',42c) , sacrifier la ligne droite et la diviser en quatre
altnnernenls reliés par des courbes dont le rayon minimum
est descendu jusqu'à 800 mètres pour celle qui touche à la
gare du Caire;
Pour économiser des terrassements considérables, sans
S'éloigner trop de la ligne droite, renoncer complétement aux
lignes exclusivement de niveau auxquelles les belles plaines
de la basse Egypte s'étaient prêtées admirablement pour
l'établissement du chemin de fer d'Alexandrie au Caire, et
adaielire des rampes et des pentes ordinairement de Om,40
l'- lOO, mais qui atteignent un maximum de Om,75 p. 100
POur franchir le point culminant près de Gebel Awebet, sur
Une longueur d'environ deux milles seulement.
Il La ligne du nouveau chemin de fer prend donc son origine
ta gare du Caire du chemin d'Alexandrie, se dégage des
terres cultivées par le plus court chemin possible (5 kilom.)
de ta gare au désert, où elle débouche entre Assouah et
^°ubbé, à 1 kilomètre au nord de la route de poste, sans
aVoir entamé ni une maison, ni un jardin, ni une sakie.
A partir de ce point, la ligne longe au nord-ouest les terres
enltivées des villages de Koubbé, Matarieh, Kafre Gamous,
Jrket el Haggi; tourne vers l'est, pour laisser au nord les
dUnes de Khanka, qu'elle suit parallèlement à un kilomètre
de distance. Elle côtoie ensuite au nord les hauteurs de Dar
el Beda, traverse l'Ouadée Jafra, à 10 kilomètres au nord de
la station n° 8 de la route de poste, et atteint enfin le point
Cutaiinant d'Awebet par des rampes assez douces et séparées
Pai' des lignes de niveau depuis le point de départ.
La ligne franchit ce sommet par un pli de terrain formant
tête de deux vallées dont la hauteur n'est que de 240 mètres
liu-dessus du niveau de la mer, au lieu des 300 mètres que
"On trouvait par la route de poste, d'où ce point est éloigné
denviron 15 kilomètres au nord.
La ligne descend alors vers Suez par une pente continue,
Cil contournant du nord à l'est les contre-forts d'Awebct, pour
Venir couper la route de poste au fort d'Ageroude, poste
110 14, et arriver à Suez, en se développant dans cette large
t'allée par deux grandes courbes pour en adoucir les pentes
trop rapides vers Suez.
La longueur totale du chemin de fer de Suez est de 136 ki-
lomètres (85 milles anglais).
Le chemin de fer n'a qu'une voie. La largeur de la chaus-
See est fixée à 4111,50; la hauteur maxima des remblais ne
dépassera pas huit mètres, et la profondeur des tranchées dix
tnètres,
Les rails employés sont à doubles champignons et pèsent
32 kilogr. 83, le mètre courant, portant sur des coussinets-
loches en fonte, du poids de 36 kilogr.; la distance entre les
Apports est de 0111,90. Les coussinets-cloches sont retenus,
chaque deux distances, par une tringle en fer plat qui les
traverse et assure ainsi le parallélisme des rails; Les rails
sont joints à leur extrémité par des éclisses en fer, qui pré-
viennent le soulèvement inégal des bouts des rails et font un
seul rail de toute la ligne. Il est bien entendu que les trous
des boulons qui joignent les éclisses avec les rails ont assez
de jeu pour faire la part de la dilatation du rail par la cha-
leur, Il n'entre dans ce système ni bois ni pierre de taille;
tout est fer et fonte.
Les ouvrages d'art consisteront en ponts tournants et fixes
pour les canaux du Caire; un viaduc-citerne à l'Ouadée Jafra;
quelques buses ou aqueducs pour l'écoulement des eaux;
quatre stations dans le désert, et une gare d'arrivée à Suez.
Tous ces travaux seront ajournés et remplacés provisoire-
ment par des ponts en charpente pour le passage des canaux
établis sous des chemins provisoires, suffisamment déviés de
la ligne pour laisser libre l'emplacement des fouilles des ou-
vrages à construire; par des buses en bois pour l'écoulement
des eaux, et enfin par des tentes pour les stations.
Les ouvrages d'art ne seront exécutés qu'après la pose des
rails jusqu'à Suez, afin d'utiliser la voie achevée au transport
à pied d'œuvre des matériaux nécessaires à ces diverses con-
structions.
Ce système, consistant à négliger toutes les constructions
pour ne les élever d'une manière incontestablement plus éco-
nomique qu'après l'achèvement de la voie, a encore l'im-
mense avantage de pouvoir utiliser le chemin de fer au moins
un an plus tôt pour le transport de la malle de l'Inde du
Caire à Suez, et de supprimer en même temps les frais énor-
mes de la route de poste actuelle.
Les travaux de terrassement du chemin de fer de Suez,
commencés en septembre 1855 avec quelques centaines
d'hommes dont le nombre n'a jamais dépassé 1,000 ou
1,200, n'avaient pas été poussés jusqu'à présent avec une
grande activité.
Les propriétés à ménager, qu'on n'attaquait qu'après l'en-
lèvement des récoltes, les travaux d'agriculture et le curage
habituel des canaux, le curage à fond du canal Mahmoudieh
qui à lui seul a occupé 115,000 hommes, et l'interruption
des travaux pendant tout le mois de ramadan, sont les causes
qui ont empêché d'imprimer à ce travail toute la promptitude
d'exécution dont il était susceptible.
Cependant le premier rail fut posé le lcrjanvier 1856.
Aujourd'hui les terrassements sont terminés sur 8 milles
de longueur (13 kilomètres), et les rails posés sur 6 milles
(9 kilom. ]/'-»; une locomotive fonctionne déjà sur le chemin
pour le transport du matériel et l'alimentation d'eau et de
vivres pour les ouvriers dans le désert.
Les travaux restant à faire consistent en 2,500,000 mètres
cubes de terrassements et 79 milles de longueur de rails à
poser; et d'après les calculs de l'ingénieur, il faut, pour ter-
miner dans un an, 4,000 ouvriers effectifs.
S. A. le vice-roi, qui a résolu de finir le chemin de fer
dans un an, a bien voulu accorder ce nombre, et vient au-
jourd'hui même de prendre les mesures les plus vigoureuses
pour imprimer au travail toute l'activité désirable. Elle a
assemblé les moudirs et leur a intimé l'ordre de porter à
7,000 hommes le nombre des travailleurs demandés, de se
rendre de leur personne sur les lieux, et de stimuler de leur
présence le zèle des travailleurs.
Les 2,500,000 mètres cubes restant à faire vont être ré-
partis entre tous les travailleurs, à raison de 2 mètres cubes
par homme. Chaque province recevra la tâche- qu'elle devra
accomplir en raison de son contingent; il sera donc de son
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