Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 25 août 1856 25 août 1856
Description : 1856/08/25 (A1,N5). 1856/08/25 (A1,N5).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020506
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
76 L'ISTHME DE SUEZ,
technique et commercial. Ces objections en outre, faibles et
■ impuissantes qu'elles sont, n'ayant paru que dans la Revue
d'Edimbourg, nous n'avons pas d'autre alternative que de
nous adresser directement à ce journal, si nous voulons con-
naître les arguments impérieux qui ont amené ces hommes
d'État à pousser dans une direction, tandis que le monde en-
tier et leurs propres concitoyens poussent dans une direction
contraire. »
Après avoir rappelé la réponse de M. Barthélemy Saint-
Hilaire, le Rail-way Times oppose à la prétendue impossibi-
lité de la navigation dans la mer Rouge la dépense énorme
que vient de consentir le gouvernement anglais pour y faire
passer la malle de l'Australie; il demande à la Revue d-Edim-
bourg d'expliquer comment elle peut accepter elle-même,
sans hésitation, cette mer inabordable, comme le chemin le
plus court et le meilleur pour les voyageurs et les dépêches;
il lui demande comment il se peut que le canal qui complé-
terait ce progrès et ce service en établissant la ligne continue
pour la navigation pourrait être un rêve de visionnaire, et
il termine :
« Telle est, dans sa définition exacte, la situation des adver-
saires du canal de Suez. Combien de temps auront-ils le cou-
rage de s'y maintenir! Combien de temps s'épuiseront-ils en
une vaine lutte contre l'expression la plus unanime de l'opi-
nion publique, contre l'évidence de l'intérêt général, contre
les décisions absolues de la science. »
Le Times du 5 août, de son côté, repousse par des raison-
nements plus indirects, par une étude des faits dont les con-
séquences sont les mêmes, cette doctrine d'exclusivisme et de
jalousie, la seule entrave réelle, il faut bien le dire, à l'en-
treprise immédiate du plan conçu et tracé par la Commission
internationale.
Après avoir rendu compte avec un orgueil légitime des
résultats magnifiques du commerce anglais pendant le dernier
semestre, il ajoute :
« En présence de cette concurrence qui s'accroît de toutes
parts, la France transportant son immense énergie de la po-
litique aux spéculations commerciales, l'Amérique répandant
ses dollars sur le monde autant par besoin d'activité que par
amour du gain, la Russie soucieuse d'accroître sa marine et
d'étendre son commerce, nos propres colonies se développant
autant que la mère patrie, un politique trembleur pourrait
se demander : Qu'adviendra-t-il de nous dans quelques années
d'ici? La réponse n'est pas bien loin. Quand même la rivalité
commerciale serait dangereuse, l'Angleterre, dont les marchés
ont autant d'élasticité que ceux d'aucune nation du monde, n'a
rien à craindre absolument, S'il y a chez nous quelque part
abattement et sénilité, ce n'est pas toujours dans notre com-
merce. Il réunit toute la vitalité de la jeunesse avec la solidité
de l'âge mùr, et il provoque la concurrence bien plutôt qu'il
ne la redoute ; car c'est la gloire de la concurrence commer-
ciale d'être d'autant plus utile pour nous qu'elle est plus ar-
dente. Ce n'est pas du tout comme dans les courses de che-
vaux, où la victoire de l'un est la défaite de l'autre. Ici, au
contraire, le profit d'un marchand est le profit de tous, et la
prospérité croissante d'un État voisin, loin de diminuer notre
bonne situation, l'accroît, en nous donnant un riche consom-
mateur de plus. Ainsi donc, que la France, la Russie et
l'Amérique prospèrent, l'Angleterre n'en prospérera que da-
vantage elle-même. »
Le Moniteur de la Flotte, après avoir cité ces considérations
remarquables, les accompagne de ces réflexions:
« En présence des déclarations du Times, que dire des
hommes d'État qui s'obstinent dans les ornières de la vieille
politique, et qui s'acharnent, par exemple, à empêcher, iiial,
gré les réclamations du monde entier, l'ouverture d'une voie
nouvelle qui doit doubler les richesses et le bien-être de toute
les nations, y compris la nation anglaise elle-même? Que dlrc
de ces politiques jaloux qui feignent de croire que l'Angle"
terre sera ruinée parce que l'isthme de Suez sera ouvert, et
terre sera rumee parce que IsLume e. uez sera ouve ,
parce que les marchandises pourront suivre le chemin dcU*
fois plus court que suivent dès aujourd'hui les malles et leS
voyageurs ?
» Le Timesqui ne craint de dire à personne de dures ve'
rités, quand il les croit utiles , et qui prouve son indépendant
altière par sa franchise envers les ministres, leur a don1113
souvent des avis moins nécessaires que celui-là. )
Ainsi, à mesure que la discussion se propage et que les iJl'
térêts s'éclairent, l'opinion anglaise se manifeste et se fortifie
contre les tendances qui voudraient la paralyser ou l'effrayer'
Presque chaque courrier de Londres nous appporte un nouçe
et brillant allié. Le Daily-News, à son tour, entre dans la
lice, et son article est reproduit en entier par le journal a"'
glais de Paris, le Galignani's Messenger du 8 août. Il expose
l'état et les progrès de l'entreprise ; il donne son adhésion 80
projet de la Commission internationale ; il réfute de haut les
craintes chimériques dont on a voulu obscurcir le bon sens
britannique. La phrase par laquelle il débute suffira pour faire
connaître la nature de son opinion :
« Le projet d'un canal maritime à travers l'isthme de Suez,
s'il est conduit à terme, produira des résultats de la plus haute
importance, non-seulement pour le commerce de notre pays,
mais encore pour celui de toute l'Europe. »
De Londres cependant le mouvement s'étend aux centré
industriels les plus importants du Royaume-Uni. Avec Liver:
pool, Glascow, la capitale commerciale de l'Écosse, fait aussl
sa manifestation. Le journal de cette ville, The Commow
wealth, consacre à la question deux articles des plus renlar,
quables. Malgré l'étendue de cette revue, il nous est impos"
sible de nous refuser à soumettre au public de suffisants
extraits de l'un de ces articles, où l'auteur, avec une largeUr
et une fécondité admirables, expose et le présent et l'avenir
de l'entreprise au triple point de vue de l'intérêt général, de
l'immense intérêt spécial de l'Angleterre, et de la prospérité
financière de l'opération elle-même:
« Il a été proposé dans ces dernières années d'abrége"
la route de l'Inde et de l'Australie en perçant un canal proplf
au passage des plus grands navires à travers l'isthme, ouvrant
ainsi au commerce ordinaire et au trafic des marchandise
encombrantes la route suivie par la malle des Indes, et leur
présentant par conséquent une économie correspondante de
temps et d'argent. Nous nous rappelons tous quelle grande
révolution fut effectuée par l'ouverture de la route de terre;
combien elle resserra les liens entre la métropole et son loin"
tain empire; à quel point nos possessions indiennes s'éle"
vèrent à une valeur jusque-là inconnue, et combien depuis la
puissance britannique dans cet hémisphère éloigné s'est col"
solidée en même temps que son action civilisatrice devenait à
la fois plus sensible et plus réelle. Le succès de ce projet,
uniquement du à l'intelligence persévérante et entreprenant
de feu le lieutenant Waghorn ,-en abrégeant la route de l'Iode
pour les voyageurs, les nouvelles, les remises d'argent et leS
petits ballots de marchandises de prix, a produit un bien con'
sidérable. Il est presque impossible de conjecturer jusqu'où
ses heureux effets pourraient s'étendre, si tout le trafic avec
l'Orient et les antipodes, diminué de 3,000 lieues, pouvait
suivre le passage court, rapide et sûr maintenant résercé à
notre malle indienne. Depuis l'ouverture de ce passage, 18
technique et commercial. Ces objections en outre, faibles et
■ impuissantes qu'elles sont, n'ayant paru que dans la Revue
d'Edimbourg, nous n'avons pas d'autre alternative que de
nous adresser directement à ce journal, si nous voulons con-
naître les arguments impérieux qui ont amené ces hommes
d'État à pousser dans une direction, tandis que le monde en-
tier et leurs propres concitoyens poussent dans une direction
contraire. »
Après avoir rappelé la réponse de M. Barthélemy Saint-
Hilaire, le Rail-way Times oppose à la prétendue impossibi-
lité de la navigation dans la mer Rouge la dépense énorme
que vient de consentir le gouvernement anglais pour y faire
passer la malle de l'Australie; il demande à la Revue d-Edim-
bourg d'expliquer comment elle peut accepter elle-même,
sans hésitation, cette mer inabordable, comme le chemin le
plus court et le meilleur pour les voyageurs et les dépêches;
il lui demande comment il se peut que le canal qui complé-
terait ce progrès et ce service en établissant la ligne continue
pour la navigation pourrait être un rêve de visionnaire, et
il termine :
« Telle est, dans sa définition exacte, la situation des adver-
saires du canal de Suez. Combien de temps auront-ils le cou-
rage de s'y maintenir! Combien de temps s'épuiseront-ils en
une vaine lutte contre l'expression la plus unanime de l'opi-
nion publique, contre l'évidence de l'intérêt général, contre
les décisions absolues de la science. »
Le Times du 5 août, de son côté, repousse par des raison-
nements plus indirects, par une étude des faits dont les con-
séquences sont les mêmes, cette doctrine d'exclusivisme et de
jalousie, la seule entrave réelle, il faut bien le dire, à l'en-
treprise immédiate du plan conçu et tracé par la Commission
internationale.
Après avoir rendu compte avec un orgueil légitime des
résultats magnifiques du commerce anglais pendant le dernier
semestre, il ajoute :
« En présence de cette concurrence qui s'accroît de toutes
parts, la France transportant son immense énergie de la po-
litique aux spéculations commerciales, l'Amérique répandant
ses dollars sur le monde autant par besoin d'activité que par
amour du gain, la Russie soucieuse d'accroître sa marine et
d'étendre son commerce, nos propres colonies se développant
autant que la mère patrie, un politique trembleur pourrait
se demander : Qu'adviendra-t-il de nous dans quelques années
d'ici? La réponse n'est pas bien loin. Quand même la rivalité
commerciale serait dangereuse, l'Angleterre, dont les marchés
ont autant d'élasticité que ceux d'aucune nation du monde, n'a
rien à craindre absolument, S'il y a chez nous quelque part
abattement et sénilité, ce n'est pas toujours dans notre com-
merce. Il réunit toute la vitalité de la jeunesse avec la solidité
de l'âge mùr, et il provoque la concurrence bien plutôt qu'il
ne la redoute ; car c'est la gloire de la concurrence commer-
ciale d'être d'autant plus utile pour nous qu'elle est plus ar-
dente. Ce n'est pas du tout comme dans les courses de che-
vaux, où la victoire de l'un est la défaite de l'autre. Ici, au
contraire, le profit d'un marchand est le profit de tous, et la
prospérité croissante d'un État voisin, loin de diminuer notre
bonne situation, l'accroît, en nous donnant un riche consom-
mateur de plus. Ainsi donc, que la France, la Russie et
l'Amérique prospèrent, l'Angleterre n'en prospérera que da-
vantage elle-même. »
Le Moniteur de la Flotte, après avoir cité ces considérations
remarquables, les accompagne de ces réflexions:
« En présence des déclarations du Times, que dire des
hommes d'État qui s'obstinent dans les ornières de la vieille
politique, et qui s'acharnent, par exemple, à empêcher, iiial,
gré les réclamations du monde entier, l'ouverture d'une voie
nouvelle qui doit doubler les richesses et le bien-être de toute
les nations, y compris la nation anglaise elle-même? Que dlrc
de ces politiques jaloux qui feignent de croire que l'Angle"
terre sera ruinée parce que l'isthme de Suez sera ouvert, et
terre sera rumee parce que IsLume e. uez sera ouve ,
parce que les marchandises pourront suivre le chemin dcU*
fois plus court que suivent dès aujourd'hui les malles et leS
voyageurs ?
» Le Timesqui ne craint de dire à personne de dures ve'
rités, quand il les croit utiles , et qui prouve son indépendant
altière par sa franchise envers les ministres, leur a don1113
souvent des avis moins nécessaires que celui-là. )
Ainsi, à mesure que la discussion se propage et que les iJl'
térêts s'éclairent, l'opinion anglaise se manifeste et se fortifie
contre les tendances qui voudraient la paralyser ou l'effrayer'
Presque chaque courrier de Londres nous appporte un nouçe
et brillant allié. Le Daily-News, à son tour, entre dans la
lice, et son article est reproduit en entier par le journal a"'
glais de Paris, le Galignani's Messenger du 8 août. Il expose
l'état et les progrès de l'entreprise ; il donne son adhésion 80
projet de la Commission internationale ; il réfute de haut les
craintes chimériques dont on a voulu obscurcir le bon sens
britannique. La phrase par laquelle il débute suffira pour faire
connaître la nature de son opinion :
« Le projet d'un canal maritime à travers l'isthme de Suez,
s'il est conduit à terme, produira des résultats de la plus haute
importance, non-seulement pour le commerce de notre pays,
mais encore pour celui de toute l'Europe. »
De Londres cependant le mouvement s'étend aux centré
industriels les plus importants du Royaume-Uni. Avec Liver:
pool, Glascow, la capitale commerciale de l'Écosse, fait aussl
sa manifestation. Le journal de cette ville, The Commow
wealth, consacre à la question deux articles des plus renlar,
quables. Malgré l'étendue de cette revue, il nous est impos"
sible de nous refuser à soumettre au public de suffisants
extraits de l'un de ces articles, où l'auteur, avec une largeUr
et une fécondité admirables, expose et le présent et l'avenir
de l'entreprise au triple point de vue de l'intérêt général, de
l'immense intérêt spécial de l'Angleterre, et de la prospérité
financière de l'opération elle-même:
« Il a été proposé dans ces dernières années d'abrége"
la route de l'Inde et de l'Australie en perçant un canal proplf
au passage des plus grands navires à travers l'isthme, ouvrant
ainsi au commerce ordinaire et au trafic des marchandise
encombrantes la route suivie par la malle des Indes, et leur
présentant par conséquent une économie correspondante de
temps et d'argent. Nous nous rappelons tous quelle grande
révolution fut effectuée par l'ouverture de la route de terre;
combien elle resserra les liens entre la métropole et son loin"
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vèrent à une valeur jusque-là inconnue, et combien depuis la
puissance britannique dans cet hémisphère éloigné s'est col"
solidée en même temps que son action civilisatrice devenait à
la fois plus sensible et plus réelle. Le succès de ce projet,
uniquement du à l'intelligence persévérante et entreprenant
de feu le lieutenant Waghorn ,-en abrégeant la route de l'Iode
pour les voyageurs, les nouvelles, les remises d'argent et leS
petits ballots de marchandises de prix, a produit un bien con'
sidérable. Il est presque impossible de conjecturer jusqu'où
ses heureux effets pourraient s'étendre, si tout le trafic avec
l'Orient et les antipodes, diminué de 3,000 lieues, pouvait
suivre le passage court, rapide et sûr maintenant résercé à
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