Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-08-25
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 août 1856 25 août 1856
Description : 1856/08/25 (A1,N5). 1856/08/25 (A1,N5).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62020506
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/07/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 75
n'est pas possible que des hommes d'Etat puissent s'obstiner,
ainsi qu'on le dit, à braver l'opinion universelle, et celle
rûême de leur pays, qui n'entend pas être servi par des moyens
a"ss' peu honorables et aussi faux. Les opinions qu'on leur
pl'ete sont donc chimériques; et nous sommes sûrs qu'à la
IlUere occasion ils se feront gloire de les repousser haute-
ment. » S 1
Le bulletin de l'isthme de Suez de Tu fin a aussi ses ar-
guments contre la Revue d'Édimbourg, et ils ont certaine-
ment leur force et leur opportunité :
t' La Revue d'Édimbourg, dans un long article sur le dif-
^re°d anglo-américain, repousse la supposition des Etats-
Unis s'imaginant que les Anglais veulent prendre possession
de l'embouchure du fleuve Saint-Jean, s'y établir et s'y fortifier
e jaçon à pouvoir empêcher la construction du canal, ou au
moins à le dominer complètement, dans le cas où il serait
fait.
Le journal anglais réplique :
» A ces soupçons nous répondons franchement, en accor-
dnt tout ce qui peut favoriser la construction du canal
)) projeté, et l'établissement en commun des communications
pntre les deux océans à travers l'isthme de l'Amérique cen-
traIe, aux conditions de l'indépendance et de la neutralité
de cet isthme.
Aucun engagement pris avec les Etats-Unis ne nous obli-
), geait à faire cela; mais nous l'avons fait de bonne volonté
et animés du désir de vivre en bonne harmonie et amitié
avec cette puissance, persuadés que nos intérêts dans cette
gestion doivent être les mêmes. »
Xous avons, reprend le Bollelino, lu cette déclaration
'^ec la satisfaction la plus grande ; car, à part toute autre
"aison , nous croyons que, parles mêmes principes et les
Illel11es motifs, le gouvernement anglais favorisera de tous ses
llloyens l'ouverture du canal de Suez. »
Nous avons déjà fait connaître que la revue anglaise avait
enfin recruté sur le continent un auxiliaire, un seul, XAus-
land J' mais ni le chef ni le soldat ne paraissent réservés à un
3rand succès en Allemagne. Sous ce titre : Encore l'Ausland
e. Stuttgart et le canal de Suez, la Gazelle de Cologne fait
sUivre notre réponse à Y Ausland d'un article de M. Szavardi,
où le bon sens se mêle heureusement à la finesse de l'esprit.
Nous en reproduisons quelques passages; nous nous honorons
de trouver de tels défenseurs au delà du Rhin :
"Nous aussi, nous avons un mot à dire à l'auteur de cet
itrticle belliqueux contre le canal de Suez.
La mission d'un recueil tel que l'Ausland (l'Etranger)
est bien de faire connaître à l'Allemagne les choses de l'ex-
prieur. mais nous n'aurions jamais pensé qu'il fût pour cela
n devoir de ses collaborateurs d'importer en même temps
Jeurs arguments et leur savoir du dehors, ou d'épouser les
Interêts étrangers. L'auteur nous désabuse ; car, à côté des
'a'sonnemenls qu'il emprunte à la Revue d'Edimbourg, il
Apporte de son propre cru que de si gros lieux communs,
Wil en demande pardon lui-même à ses lecteurs. Le point
ee vue de politique commerciale auquel il se place est d'un
égoïsme si étroit, que les adversaires anglais de l'entreprise
11 oseraient l'avouer eux-mêmes.
Et cependant il nous serait difficile de comprendre ce
le les ports de mer du royaume de Wurtemberg auraient
a eraindre de l'établissement d'un canal entre la mer Rouge
et U Méditerranée. Ne s'agit-il, au contraire, que de la dé-
pense désintéressée de la vérité, qui sied toujours si bien aux
^emands? Nous devons dire alors que la vérité s'accorde
peu avec la polémique dont se sert l'auteur de l'article en
question. - -
» Les entrepreneurs du canal de Suez ne s'étaient point
flattés d'arriver à la réalisation d'une si grande idée sans
obstacles et sans opposition. Ils s'attendaient bien à la résis-
tance de certains hommes d'Etat anglais; mais ils n'avaient
point prévu qu'en Allemagne on pût appuyer des intérêts et
des sentiments aussi aveugles et aussi exclusifs. »
Si l'opposition de la Revue d'Edimbourg lui a suscité tant
d'adversaires sur le continent, elle trouve abondamment aussi
à qui parler en Angleterre.
Citons d'abord le Rail-way Times :
« En face de l'unanimité de la presse, de l'opinion pu-
blique, que nous avons attentivement observée, en face aussi
des déclarations formelles de la science, ce n'est pas une tâche
sans peu de trouble et de responsabilité que de s'opposer seul
à ce que chacun désire et de persister dans une résistance
basée sur des motifs qu'on ne peut ni appuyer fermement ni
avouer ouvertement. Ce ne serait rien de braver les manifes-
tations du continent et le jugement de la foule, quoique encore
ce filt dangereux, car il n'est pas bien probable que le monde
entier se trompe, y compris les maîtres de la science, et que
seuls nous sommes dans le vrai contre le reste du genre hu-
main. Mais lorsque, en outre, la presse de notre propre pays
se prononce contre nous, lorsque des corps importants, de
grandes compagnies publiques aussi profondément intéressés
que possible à la bonne solution de la question grossissent la
phalange adverse, lorsque enfin nos propres actes combattent
contre nous, et qu'en dépit de nous la force même des circon-
stances nous oblige, par le système que nous adoptons, à
fournir des arguments à l'entreprise que nous voulons com-
battre, la situation devient absolument désespérée.
» C'est pourtant la position où se sont retranchés les adver-
saires du canal de Suez. Ils ne sont en vérité qu'une poignée,
et ils ont besoin d'être aussi puissants et aussi influents qu'ils
le sont pour soutenir leur querelle.
» Dans tout le corps de la presse anglaise, un seul organe a
ceint son épée et s'est dévoué à cette lamentable cause. Nous
faisons allusion , chacun le sait, à la Revue d'Edimbourg, et
quoique nous n'ayons pas l'intention d'affaiblir la haute con-
sidération que ce journal a justement gagnée, nous devons
franchement déclarer notre conviction que dans ce débat il
s'est égaré hors des sentiers du simple bon sens et s'est
perdu lui-même dans un dédale d'erreurs; que dans tous les
efforts qu'il a faits pour rendre bonnes de mauvaises raisons,
il a manqué complètement et de la justesse des documents, et
de l'impartialité, et du talent auxquels il nous a habitués.
» Nous ne disons pas que la Revue d'Edimbourg est l'in-
strument direct des hommes d'État qui sont opposés au perce-
ment de l'isthme de Suez. Nous hésitons à avancer qu'elle s'est
faite leur écho; leur position réelle à cet égard est leur secret.
Mais ce que nous affirmons, ce qui est un fait incontestable,
c'est que pas un autre journal de quelque importance, ayant
entrepris sérieusement cette discussion , n'a cherché à démon-
trer que le canal des Deux-Mers était à la fois impraticable et
inutile. Nous avons toutefois une bonne autorité pour croire
que les arguments présentés par la Revue d'Edimbourg sont
précisément ceux des hommes d'État dont nous parlons.
Comme toute espèce de rivalité et de sentiment politique est
repoussée dans ce conflit d'opinions, comme il est déclaré que
se laisser influencer par des sentiments de cette espèce serait
indigne du peuple anglais, nous sommes fondés à regarder
toutes les objet tions comme ayant un caractère purement
n'est pas possible que des hommes d'Etat puissent s'obstiner,
ainsi qu'on le dit, à braver l'opinion universelle, et celle
rûême de leur pays, qui n'entend pas être servi par des moyens
a"ss' peu honorables et aussi faux. Les opinions qu'on leur
pl'ete sont donc chimériques; et nous sommes sûrs qu'à la
IlUere occasion ils se feront gloire de les repousser haute-
ment. » S 1
Le bulletin de l'isthme de Suez de Tu fin a aussi ses ar-
guments contre la Revue d'Édimbourg, et ils ont certaine-
ment leur force et leur opportunité :
t' La Revue d'Édimbourg, dans un long article sur le dif-
^re°d anglo-américain, repousse la supposition des Etats-
Unis s'imaginant que les Anglais veulent prendre possession
de l'embouchure du fleuve Saint-Jean, s'y établir et s'y fortifier
e jaçon à pouvoir empêcher la construction du canal, ou au
moins à le dominer complètement, dans le cas où il serait
fait.
Le journal anglais réplique :
» A ces soupçons nous répondons franchement, en accor-
dnt tout ce qui peut favoriser la construction du canal
)) projeté, et l'établissement en commun des communications
pntre les deux océans à travers l'isthme de l'Amérique cen-
traIe, aux conditions de l'indépendance et de la neutralité
de cet isthme.
Aucun engagement pris avec les Etats-Unis ne nous obli-
), geait à faire cela; mais nous l'avons fait de bonne volonté
et animés du désir de vivre en bonne harmonie et amitié
avec cette puissance, persuadés que nos intérêts dans cette
gestion doivent être les mêmes. »
Xous avons, reprend le Bollelino, lu cette déclaration
'^ec la satisfaction la plus grande ; car, à part toute autre
"aison , nous croyons que, parles mêmes principes et les
Illel11es motifs, le gouvernement anglais favorisera de tous ses
llloyens l'ouverture du canal de Suez. »
Nous avons déjà fait connaître que la revue anglaise avait
enfin recruté sur le continent un auxiliaire, un seul, XAus-
land J' mais ni le chef ni le soldat ne paraissent réservés à un
3rand succès en Allemagne. Sous ce titre : Encore l'Ausland
e. Stuttgart et le canal de Suez, la Gazelle de Cologne fait
sUivre notre réponse à Y Ausland d'un article de M. Szavardi,
où le bon sens se mêle heureusement à la finesse de l'esprit.
Nous en reproduisons quelques passages; nous nous honorons
de trouver de tels défenseurs au delà du Rhin :
"Nous aussi, nous avons un mot à dire à l'auteur de cet
itrticle belliqueux contre le canal de Suez.
La mission d'un recueil tel que l'Ausland (l'Etranger)
est bien de faire connaître à l'Allemagne les choses de l'ex-
prieur. mais nous n'aurions jamais pensé qu'il fût pour cela
n devoir de ses collaborateurs d'importer en même temps
Jeurs arguments et leur savoir du dehors, ou d'épouser les
Interêts étrangers. L'auteur nous désabuse ; car, à côté des
'a'sonnemenls qu'il emprunte à la Revue d'Edimbourg, il
Apporte de son propre cru que de si gros lieux communs,
Wil en demande pardon lui-même à ses lecteurs. Le point
ee vue de politique commerciale auquel il se place est d'un
égoïsme si étroit, que les adversaires anglais de l'entreprise
11 oseraient l'avouer eux-mêmes.
Et cependant il nous serait difficile de comprendre ce
le les ports de mer du royaume de Wurtemberg auraient
a eraindre de l'établissement d'un canal entre la mer Rouge
et U Méditerranée. Ne s'agit-il, au contraire, que de la dé-
pense désintéressée de la vérité, qui sied toujours si bien aux
^emands? Nous devons dire alors que la vérité s'accorde
peu avec la polémique dont se sert l'auteur de l'article en
question. - -
» Les entrepreneurs du canal de Suez ne s'étaient point
flattés d'arriver à la réalisation d'une si grande idée sans
obstacles et sans opposition. Ils s'attendaient bien à la résis-
tance de certains hommes d'Etat anglais; mais ils n'avaient
point prévu qu'en Allemagne on pût appuyer des intérêts et
des sentiments aussi aveugles et aussi exclusifs. »
Si l'opposition de la Revue d'Edimbourg lui a suscité tant
d'adversaires sur le continent, elle trouve abondamment aussi
à qui parler en Angleterre.
Citons d'abord le Rail-way Times :
« En face de l'unanimité de la presse, de l'opinion pu-
blique, que nous avons attentivement observée, en face aussi
des déclarations formelles de la science, ce n'est pas une tâche
sans peu de trouble et de responsabilité que de s'opposer seul
à ce que chacun désire et de persister dans une résistance
basée sur des motifs qu'on ne peut ni appuyer fermement ni
avouer ouvertement. Ce ne serait rien de braver les manifes-
tations du continent et le jugement de la foule, quoique encore
ce filt dangereux, car il n'est pas bien probable que le monde
entier se trompe, y compris les maîtres de la science, et que
seuls nous sommes dans le vrai contre le reste du genre hu-
main. Mais lorsque, en outre, la presse de notre propre pays
se prononce contre nous, lorsque des corps importants, de
grandes compagnies publiques aussi profondément intéressés
que possible à la bonne solution de la question grossissent la
phalange adverse, lorsque enfin nos propres actes combattent
contre nous, et qu'en dépit de nous la force même des circon-
stances nous oblige, par le système que nous adoptons, à
fournir des arguments à l'entreprise que nous voulons com-
battre, la situation devient absolument désespérée.
» C'est pourtant la position où se sont retranchés les adver-
saires du canal de Suez. Ils ne sont en vérité qu'une poignée,
et ils ont besoin d'être aussi puissants et aussi influents qu'ils
le sont pour soutenir leur querelle.
» Dans tout le corps de la presse anglaise, un seul organe a
ceint son épée et s'est dévoué à cette lamentable cause. Nous
faisons allusion , chacun le sait, à la Revue d'Edimbourg, et
quoique nous n'ayons pas l'intention d'affaiblir la haute con-
sidération que ce journal a justement gagnée, nous devons
franchement déclarer notre conviction que dans ce débat il
s'est égaré hors des sentiers du simple bon sens et s'est
perdu lui-même dans un dédale d'erreurs; que dans tous les
efforts qu'il a faits pour rendre bonnes de mauvaises raisons,
il a manqué complètement et de la justesse des documents, et
de l'impartialité, et du talent auxquels il nous a habitués.
» Nous ne disons pas que la Revue d'Edimbourg est l'in-
strument direct des hommes d'État qui sont opposés au perce-
ment de l'isthme de Suez. Nous hésitons à avancer qu'elle s'est
faite leur écho; leur position réelle à cet égard est leur secret.
Mais ce que nous affirmons, ce qui est un fait incontestable,
c'est que pas un autre journal de quelque importance, ayant
entrepris sérieusement cette discussion , n'a cherché à démon-
trer que le canal des Deux-Mers était à la fois impraticable et
inutile. Nous avons toutefois une bonne autorité pour croire
que les arguments présentés par la Revue d'Edimbourg sont
précisément ceux des hommes d'État dont nous parlons.
Comme toute espèce de rivalité et de sentiment politique est
repoussée dans ce conflit d'opinions, comme il est déclaré que
se laisser influencer par des sentiments de cette espèce serait
indigne du peuple anglais, nous sommes fondés à regarder
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