Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-08-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 août 1856 10 août 1856
Description : 1856/08/10 (A1,N4). 1856/08/10 (A1,N4).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202049j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
34 L'ISTHME DE SUEZ, m
pour exergue : La colonie européenne à S. A. Mohammed-
Saïd, vice-roi d'Egypte. L'adresse a été lue par M. J. Pastré.
Je vous en donnerai le texte un peu plus loin. Mais je con-
tinue mon récit. — Son Altesse reçoit ensuite force pièces de
vers, morceaux de musique, dessins, etc., qui lui sont adressés
par des artistes de tous les pays. On remarque un riche album
offert par M. Avoscani, directeur des fêtes. - A 3 heures 1/2,
jeux dans toutes les parties du Palais, dans la grande cour,
dans les grandes galeries, dans les jardins; représentations
dans tous les théâtres, opéra, théâtre mécanique, gymnas-
tique, panorama; chants nationaux composés et mis en mu-
sique par M. Gardoni. Sur un des théâtres, on joue une nou-
velle tragédie en langue grecque; sur un autre, une pièce de
circonstance, qui a pour sujet l'héroïsme des Égyptiens à Ka-
lafat. —A 6 heures, courses de chars olympiques. — A 8 heures,
opéra qui commence par l'hymne national égyptien de M. Siri.
Ensuite, l'Elizzir d'Amore, et le Triomphe de Flore, ballet.
— Jeux et divertissements de toute espèce dans toutes les par-
ties du palais, durant la soirée. — Après le spectacle, feux
d'artifice et du Bengale. — Illumination des cours, jardins,
avenues, et du palais entier.
Le 17 juillet, continuation des fêtes, jeux, illuminations,
spectacles, feux d'artifice.
Le 18 juillet, continuation des fêtes et des jeux. Les théâ-
tres donnent chacun trois représentations dans la journée. —
Le soir, banquet de 680 couverts, au Palais. — Illuminations.
— Grande scène pyrotechnique représentant une éruption du
\ésuve et la ruine de Pompéia. Cette scène grandiose est ani-
mée par plus de 4,000 figurants, revêtus des costumes de
l'époque, pleins de richesse et de variété. - Spectacle, opéra,
ballet. — Feux d'artifice et du Bengale.
Telles ont été les fêtes; et vous pouvez voir par ce pro-
gramme succinct que l'industrie européenne pénètre ici dans
tous ses raffinements, et que nos fêtes publiques valent bien
les vôtres.
Voici maintenant le côté moral qui m'a beaucoup frappé,
et qui doit frapper également tous les esprits sérieux. Le vice-
roi, entouré de toute sa famille qu'il a traitée de la manière la
plus affectueuse, a fait les honneurs de la fête ; et dans cette
foule immense, le bon ordre n'a pas été un seul instant trou-
blé. Dans un étroit espace, l'enceinte du palais de Gabarri, se
sont pressés pendant ces trois jours Turcs, Européens, Égyp-
tiens, confondus dans les appartements, dans les cours, dans
les jardins. Les femmes européennes circulaient partout au
milieu de la foule des invités, au milieu même du peuple. II
n'y a pas eu la moindre insulte, le moindre désordre; c'est
un progrès immense et une amélioration inouïe, si l'on se rap-
pelle, comme moi, la situation des choses en Égypte il y a
25 ans. En 1831 , Méhémet-Ali donna une grande fête à la-
quelle j'assistais, pour célébrer le lancement du premier vais-
seau construit à l'Arsenal. Tout libéral qu'il était personnel-
lement, il jugea qu'il était dangereux de laisser paraître les
dames européennes; et je me rappelle très-bien quedes dames,
plus curieuses que les autres, durent se déguiser sous des cos-
tumes d'aspirants de marine pour pouvoir nous accompagner.
Aujourd'hui, tous ces préjugés ont disparu de la foule, comme
ils ont cessé dès longtemps chez les personnages élevés.
Mais voici qui n'est pas moins remarquable. Pendant les
deux derniers jours, le public non invité avait la permission
de circuler dans les appartements du palais et dans les jardins
particuliers. Lorsque nous avons quitté la grande salle du ban-
quet où se pressaient près de 700 convives, et où les tables
restaient garnies des plus riches services d'orfèvrerie en or ou
en argent, l'envahissement de la multitude n'a eu aucun in-
convénient. Rien n'a disparu de tous ces trésors, bien qu
n'y eût ni gardiens ni soldais pour réprimer les malfaiteurs.
Je crois qu'en ceci le peuple égyptien a donné une leçon à bie"
d'autres.
Le commerce d'Alexandrie n'a pas trouvé que les dépenses
des fêtes fussent inutiles. Il en a largement profité. Tous les
magasins d'étoffes, de meubles, d'ornements de tous genres,
lustres, etc., etc., ont été vidés littéralement. Une multitode
d'ouvriers européens ont été employés, sans compter les gens
du pays, qui ont aussi énormément gagné. Tout a été généreu-
sement payé au comptant.
Quinze mille personnes au moins ont été transportées par
le chemin de fer du Caire à Alexandrie, et ramenées chez elles
aux frais du vice-roi. C'est faire les choses comme il faut,
j'espère. ,"
Je vous envoie des dessins très-bien faits de M. Montant
qui vous donneront quelque idée des spectacles féeriques que
nous avons eus sous les yeux.
Mais je reviens aux affaires. L'adresse présentée par la co*
Ionie européenne, reconnaissante de tout ce que fait pour elle
S. A. le vice-roi, était fort courte; la voici : j
., àêl
« Altesse, -
» Les soussignés, pénétrés des plus vifs sentiments de g/'a-
» titude pour la protection efficace que Votre Altesse accord"
« à la liberté du commerce, et pour les mesures qu'elle prend
» en faveur de son développement futur, sont heureux qu'une
» circonstance solennelle leur permette d'offrir à Votre Altesse,
» avec une médaille commémorative de son avènement aU
» pouvoir, l'expression de leur profonde reconnaissance. -
» Que Votre Altesse daigne l'accueillir par l'organe de la
» commission désignée à cet effet, et accepter en même temps
» les vœux sincères que nous formons pour la conservation
» des jours précieux de Votre Altesse. -'
Son Altesse le Vice-roi a répondu en français d'une manière
non moins expressive et non moins concise : <
« Je reçois ce témoignage avec satisfaction; vous savez,
» Messieurs, que le commerce peut toujours compter sur ma
» protection spéciale. C'est surtout de sa sécurité et de son
» développement que dépendent le bien-être et l'avenir de
» l'Egypte. )
Ce qu'il y a de bien remarquable, c'est que la colonie an-
glaise est peut-être celle qui est la plus heureuse de la haute
protection dont le l ice-roi entoure tout le commerce européen.
Dans un banquet donné quelques jours auparavant, M. Bruce,
le consul général d'Angleterre, de l'illustre famille écossaise
de ce nom, avait saisi cette occasion pour s'exprimer dans les
termes les plus chaleureux « sur les qualités éminentes qui
distinguent S. A. le Vice-roi Mohammed-Saïd. Il a fait l'éloge
le plus complet de son administration, et il a surtout vanté
son esprit de justice et de progrès, et la sécurité profonde
dont il fait jouir tous les Européens, sans distinction de natio"
nalité. ) Ces sentiments de la part de M. Bruce sont parfai-
tement sincères; et je crois vous avoir dit dans une de mes
dernières lettres quel succès il avait récemment obtenu pour
la solution d'une très-grave affaire pendante depuis long-
temps.
On est ici fort heureux de voir régner cette parfaite col"
corde entre le gouvernement égyptien et les puissances euro-
péennes. *
Le lendemain des fêtes, 19 juillet, M. Bruce a présente
officiellement à S. A. le Vice-roi le capitaine du Tartarus,
cette corvette anglaise qui vient de refaire dans la baie de
Péluse les sondages de la Commission internationale. Il s'est
trouvé tout à fait d'accord avec les résultats qu'avait obtenus,
pour exergue : La colonie européenne à S. A. Mohammed-
Saïd, vice-roi d'Egypte. L'adresse a été lue par M. J. Pastré.
Je vous en donnerai le texte un peu plus loin. Mais je con-
tinue mon récit. — Son Altesse reçoit ensuite force pièces de
vers, morceaux de musique, dessins, etc., qui lui sont adressés
par des artistes de tous les pays. On remarque un riche album
offert par M. Avoscani, directeur des fêtes. - A 3 heures 1/2,
jeux dans toutes les parties du Palais, dans la grande cour,
dans les grandes galeries, dans les jardins; représentations
dans tous les théâtres, opéra, théâtre mécanique, gymnas-
tique, panorama; chants nationaux composés et mis en mu-
sique par M. Gardoni. Sur un des théâtres, on joue une nou-
velle tragédie en langue grecque; sur un autre, une pièce de
circonstance, qui a pour sujet l'héroïsme des Égyptiens à Ka-
lafat. —A 6 heures, courses de chars olympiques. — A 8 heures,
opéra qui commence par l'hymne national égyptien de M. Siri.
Ensuite, l'Elizzir d'Amore, et le Triomphe de Flore, ballet.
— Jeux et divertissements de toute espèce dans toutes les par-
ties du palais, durant la soirée. — Après le spectacle, feux
d'artifice et du Bengale. — Illumination des cours, jardins,
avenues, et du palais entier.
Le 17 juillet, continuation des fêtes, jeux, illuminations,
spectacles, feux d'artifice.
Le 18 juillet, continuation des fêtes et des jeux. Les théâ-
tres donnent chacun trois représentations dans la journée. —
Le soir, banquet de 680 couverts, au Palais. — Illuminations.
— Grande scène pyrotechnique représentant une éruption du
\ésuve et la ruine de Pompéia. Cette scène grandiose est ani-
mée par plus de 4,000 figurants, revêtus des costumes de
l'époque, pleins de richesse et de variété. - Spectacle, opéra,
ballet. — Feux d'artifice et du Bengale.
Telles ont été les fêtes; et vous pouvez voir par ce pro-
gramme succinct que l'industrie européenne pénètre ici dans
tous ses raffinements, et que nos fêtes publiques valent bien
les vôtres.
Voici maintenant le côté moral qui m'a beaucoup frappé,
et qui doit frapper également tous les esprits sérieux. Le vice-
roi, entouré de toute sa famille qu'il a traitée de la manière la
plus affectueuse, a fait les honneurs de la fête ; et dans cette
foule immense, le bon ordre n'a pas été un seul instant trou-
blé. Dans un étroit espace, l'enceinte du palais de Gabarri, se
sont pressés pendant ces trois jours Turcs, Européens, Égyp-
tiens, confondus dans les appartements, dans les cours, dans
les jardins. Les femmes européennes circulaient partout au
milieu de la foule des invités, au milieu même du peuple. II
n'y a pas eu la moindre insulte, le moindre désordre; c'est
un progrès immense et une amélioration inouïe, si l'on se rap-
pelle, comme moi, la situation des choses en Égypte il y a
25 ans. En 1831 , Méhémet-Ali donna une grande fête à la-
quelle j'assistais, pour célébrer le lancement du premier vais-
seau construit à l'Arsenal. Tout libéral qu'il était personnel-
lement, il jugea qu'il était dangereux de laisser paraître les
dames européennes; et je me rappelle très-bien quedes dames,
plus curieuses que les autres, durent se déguiser sous des cos-
tumes d'aspirants de marine pour pouvoir nous accompagner.
Aujourd'hui, tous ces préjugés ont disparu de la foule, comme
ils ont cessé dès longtemps chez les personnages élevés.
Mais voici qui n'est pas moins remarquable. Pendant les
deux derniers jours, le public non invité avait la permission
de circuler dans les appartements du palais et dans les jardins
particuliers. Lorsque nous avons quitté la grande salle du ban-
quet où se pressaient près de 700 convives, et où les tables
restaient garnies des plus riches services d'orfèvrerie en or ou
en argent, l'envahissement de la multitude n'a eu aucun in-
convénient. Rien n'a disparu de tous ces trésors, bien qu
n'y eût ni gardiens ni soldais pour réprimer les malfaiteurs.
Je crois qu'en ceci le peuple égyptien a donné une leçon à bie"
d'autres.
Le commerce d'Alexandrie n'a pas trouvé que les dépenses
des fêtes fussent inutiles. Il en a largement profité. Tous les
magasins d'étoffes, de meubles, d'ornements de tous genres,
lustres, etc., etc., ont été vidés littéralement. Une multitode
d'ouvriers européens ont été employés, sans compter les gens
du pays, qui ont aussi énormément gagné. Tout a été généreu-
sement payé au comptant.
Quinze mille personnes au moins ont été transportées par
le chemin de fer du Caire à Alexandrie, et ramenées chez elles
aux frais du vice-roi. C'est faire les choses comme il faut,
j'espère. ,"
Je vous envoie des dessins très-bien faits de M. Montant
qui vous donneront quelque idée des spectacles féeriques que
nous avons eus sous les yeux.
Mais je reviens aux affaires. L'adresse présentée par la co*
Ionie européenne, reconnaissante de tout ce que fait pour elle
S. A. le vice-roi, était fort courte; la voici : j
., àêl
« Altesse, -
» Les soussignés, pénétrés des plus vifs sentiments de g/'a-
» titude pour la protection efficace que Votre Altesse accord"
« à la liberté du commerce, et pour les mesures qu'elle prend
» en faveur de son développement futur, sont heureux qu'une
» circonstance solennelle leur permette d'offrir à Votre Altesse,
» avec une médaille commémorative de son avènement aU
» pouvoir, l'expression de leur profonde reconnaissance. -
» Que Votre Altesse daigne l'accueillir par l'organe de la
» commission désignée à cet effet, et accepter en même temps
» les vœux sincères que nous formons pour la conservation
» des jours précieux de Votre Altesse. -'
Son Altesse le Vice-roi a répondu en français d'une manière
non moins expressive et non moins concise : <
« Je reçois ce témoignage avec satisfaction; vous savez,
» Messieurs, que le commerce peut toujours compter sur ma
» protection spéciale. C'est surtout de sa sécurité et de son
» développement que dépendent le bien-être et l'avenir de
» l'Egypte. )
Ce qu'il y a de bien remarquable, c'est que la colonie an-
glaise est peut-être celle qui est la plus heureuse de la haute
protection dont le l ice-roi entoure tout le commerce européen.
Dans un banquet donné quelques jours auparavant, M. Bruce,
le consul général d'Angleterre, de l'illustre famille écossaise
de ce nom, avait saisi cette occasion pour s'exprimer dans les
termes les plus chaleureux « sur les qualités éminentes qui
distinguent S. A. le Vice-roi Mohammed-Saïd. Il a fait l'éloge
le plus complet de son administration, et il a surtout vanté
son esprit de justice et de progrès, et la sécurité profonde
dont il fait jouir tous les Européens, sans distinction de natio"
nalité. ) Ces sentiments de la part de M. Bruce sont parfai-
tement sincères; et je crois vous avoir dit dans une de mes
dernières lettres quel succès il avait récemment obtenu pour
la solution d'une très-grave affaire pendante depuis long-
temps.
On est ici fort heureux de voir régner cette parfaite col"
corde entre le gouvernement égyptien et les puissances euro-
péennes. *
Le lendemain des fêtes, 19 juillet, M. Bruce a présente
officiellement à S. A. le Vice-roi le capitaine du Tartarus,
cette corvette anglaise qui vient de refaire dans la baie de
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