Titre : L'Isthme de Suez : journal de l'union des deux mers / gérant Ernest Desplaces
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1856-07-10
Contributeur : Desplaces, Ernest (1828-1893?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34430392j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4673 Nombre total de vues : 4673
Description : 10 juillet 1856 10 juillet 1856
Description : 1856/07/10 (A1,N2). 1856/07/10 (A1,N2).
Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient Collection numérique : Bibliothèques d'Orient
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : canaux, écluses,... Collection numérique : Corpus : canaux, écluses, navigation intérieure
Description : Collection numérique : Corpus : ports et travaux... Collection numérique : Corpus : ports et travaux maritimes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6202047q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-O3b-240
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/06/2012
JOURNAL DE L'UNION DES DEUX MERS. 31
JI s'alarmcrait de voir les facilités données à toutes les nations
>, de ! Europe, et spécialement à celles qui bordent la Médi-
» ^rranée, de s'ouvrir une voie vers les Indes. La supposition
( aucun fondement raisonnable. Notre puissance navale est
)) Si grande, que toute facilité d'arriver aux Indes par eau doit
être 1 objet de toute notre faveur. Elle ajouterait à notre sé-
eurité. Avec nos vaisseaux, nous défendrions nos posses-
Slons PI l, ,
ons. Plus les autres nations trafiqueront avec l'Inde, plus
1) nos possessions s'enrichiront, et plus s'étendra aussi le
commerce que nous faisons avec elles. Si notre supériorité
Politique dans l'Inde était attachée à l'absence d'une
1) communication plus rapide et plus étendue que celle qui
existe maintenant entre l'Inde et l'Europe, et imposant ainsi
8 des entraves à la prospérité et à la civilisation des deux
* Continents, — cette supériorité ne serait pas digne d'être
vendue et il faudrait l'abandonner. Nous sommes dans un
cas tout contraire. Notre supériorité politique réclame que
con raire. otre superIOrIte po ItIque rec ame que
1) s plus grandes facilités soient données aux communications
entre l'Europe et l'Inde; elles ajouteront à la prospérité de
Angleterre et de l'Inde à la fois. Aucune autre nation n'a
,
j10 aussi grand commerce avec l'Inde; aucune autre n'a un
1) Intérêt égal à sa prospérité; et l'Angleterre, politiquement
1) parlant, favorisera, comme elle l'a toujours fait, tous les
JI Moyens d'atteindre l'Inde promptement et sûrement. »
, Le Globe, saisissant une troisième face de la ques-
hon, étudie le percement de l'isthme de Suez dans ses
|apports avec la situation extérieure de l'Angleterre , et
1> Y trouve un instrument et un gage de la durée de l'al-
'ance anglo-française.
Cette alliance, selon ce journal, doit, si elle dure,
changer la face du monde. Il cherche donc les condi-
tions indispensables de sa conservation. Il les fait con-
sister :
En ce que chacune des deux grandes nations trouve
dans le maintien même et la continuation de l'alliance un
domaine qui puisse suffire à leurs besoins d'activité, d'ac-
croissement de puissance, de prospérité, d'influence. »
L'auteur aborde ensuite la question de l'isthme de
SUez et les publications faites en Angleterre dans le but
de l'étudier; et aux principes qu'il vient de poser, il
rattache ces conclusions :
D'après toutes les opinions que nous avons entendues (so
* for as we hear) le projet est accueilli favorablement dans
notre pays. Ses difficultés ou ses facilités d'exécution, dans
leurs rapports avec la science de l'ingénieur, ne sont point
de notre compétence. Quelques Anglais modestes ont com-
JI Paré leur pays à Venise, et ils ont prétendu que si Venise
* perdit sa puissance par la découverte du cap de Bonne-Es-
perance, l'Angleterre marcherait vers son déclin par le re-
tour à la route la plus courte.
M. de Lesseps réfute ces objections par des documents
concluants et positifs. Nous ferons observer, de notre côté,
que Venise ne perdit pas sa position politique et commer-
ciale uniquement par la cause qui vient d'être indiquée. Elle
la perdit parce que ses procédés manufacturiers, son sys-
tème de commerce, ses maximes de politique restèrent sta-
tionnaires dans un monde en progrès. Elle épuisa ses
* forces à susciter des ennemis à ses rivaux les Portugais, au
lieu de rivaliser avec leur génie d'entreprise et de décou-
* perte. Elle était attaquée par une ligue écrasante de l'Europe
dans sa métropole même. Son esprit mesquin d'égoïsme
commercial l'avait enveloppée d'ennemis; et le même sort
» attend tout empire qui se posterait lui-même, comme un
» chien dans sa niche, en travers de l'ouverture de tout nou-
» veau canal qui serait destiné à répandre les relations réci-
« proques, la richesse, l'abondance parmi toutes les nations.
n La Russie nous a proposé de nous mettre aussi de moitié
» avec elle. Nous avons obstinément refusé de scandaliser le
» monde par des invasions de territoires, tandis que notre ob-
jet déclaré n'était que d'acquérir la sécurité d'un passage. En
» supposant un canal maritime praticable à travers l'Egypte
aussi bien qu'un chemin de fer, ce passage est assuré dou-
» blement et pour toujours contre toute domination exclusive.
n Sa neutralité est garantie par les intérêts communs de tous
» les États commerciaux. Nous regardons, pour notre part,
n comme une conclusion très-désirable, ce dénoûment du
« drame des influences européennes sur cet ancien grand
» chomin des nations rétabli de nouveau. Nous nous réjoui-
» rons si l'Angleterre et la France peuvent travailler aussi
» bien que combattre ensemble; et lorsque nous les verrons
» agir aussi loyalement, nous nous sentirons pour jamais as-
» suré de l'alliance anglo-française. )
L'intérêt colonial a voulu aussi prendre la parole à son
tour. On pourra juger de la valeur de ses motifs et de
la force de ses sympathies par l'extrait suivant de YAus-
tralian and New-Zeeland Gazette :
« Cette question, qui, s'il est possible de couper l'isthme de
« Suez par un canal maritime, ne serait pas moins avanta-
» geuse à nos colonies de l'Australie et de la Nouvelle-Zé-
» lande qu'à nos possessions indiennes, vient d'être posée de
n nouveau devant le public par M. Ferdinand de Lesseps.
» Il dépense beaucoup de verve à prouver que la canali-
» sation de l'isthme ne sera pas nuisible au commerce anglais.
» C'est tout à fait inutile. Nous ne voulons pas convaincre les
» préjugés surannés et obstinés de quelques diplomates. Mais
» nous affirmons que, soit dans notre parlement, soit dans
n nos chambres de commerce, tout plan possible de canaliser
>. l'isthme de Suez, c'est-à-dire, de réduire de moitié le voyage
» de Bombay, serait accueilli avec enthousiasme, et considéré
» comme digne d'un sacrifice d'argent très-considérable. Et il
« en doit être ainsi. Prenant la question par son côté le plus
» étroit et le plus égoïste, non-seulement nous sommes pos-
« sesseurs de l'Inde et de l'Australie; mais nous sommes aussi
» les principaux acheteurs, en même temps que les exporta-
"teurs des objets manufacturés consommés dans ces deux
)\ colonies. Nous y importons et en nous exportons plus large-
» ment qu'aucun autre pays de l'Europe, parce que, quant
» à leurs populations indigènes, nos marchandises sont à plus
» bas prix que ceux d'aucune autre nation, et que, quant aux
Européens qui les habitent, ils ont des goûts anglais.
« Comme nous achetons beaucoup, nous vendons beaucoup.
» Le paysan indien qui récolte du coton, du sucre ou de l'in-
» digo dépense son argent à acheter du calicot de Manchester
» ou des bracelets de Birmingham. Nous n'avons d'ailleurs de
» privilége exclusif ni dans l'Inde ni dans l'Australie. Le né-
» gociant du Havre ou de Bordeaux, d'Amsterdam ou de
» Trieste peut librement faire tout le commerce qu'il voudra à
» Bombay ou Calcutta, à Sydney ou Melbourne. La qualité, le
» goût et le prix sont les seules difficultés contre lesquelles il ait
à lutter. Notre douane laisse passer les marchandises du Fran-
» çais, de l'Autrichien, du Hollandais, sur le même pied. Dans
» notre pays, afin de diminuer le coût de nos importations
» et de nos exportations, des millions ont été dépensés en
» docks , quais, entrepôts, chemins de fer, allant de nos ports
« à nos villes manufacturières de l'intérieur. Un subside an-
JI s'alarmcrait de voir les facilités données à toutes les nations
>, de ! Europe, et spécialement à celles qui bordent la Médi-
» ^rranée, de s'ouvrir une voie vers les Indes. La supposition
( aucun fondement raisonnable. Notre puissance navale est
)) Si grande, que toute facilité d'arriver aux Indes par eau doit
être 1 objet de toute notre faveur. Elle ajouterait à notre sé-
eurité. Avec nos vaisseaux, nous défendrions nos posses-
Slons PI l, ,
ons. Plus les autres nations trafiqueront avec l'Inde, plus
1) nos possessions s'enrichiront, et plus s'étendra aussi le
commerce que nous faisons avec elles. Si notre supériorité
Politique dans l'Inde était attachée à l'absence d'une
1) communication plus rapide et plus étendue que celle qui
existe maintenant entre l'Inde et l'Europe, et imposant ainsi
8 des entraves à la prospérité et à la civilisation des deux
* Continents, — cette supériorité ne serait pas digne d'être
vendue et il faudrait l'abandonner. Nous sommes dans un
cas tout contraire. Notre supériorité politique réclame que
con raire. otre superIOrIte po ItIque rec ame que
1) s plus grandes facilités soient données aux communications
entre l'Europe et l'Inde; elles ajouteront à la prospérité de
Angleterre et de l'Inde à la fois. Aucune autre nation n'a
,
j10 aussi grand commerce avec l'Inde; aucune autre n'a un
1) Intérêt égal à sa prospérité; et l'Angleterre, politiquement
1) parlant, favorisera, comme elle l'a toujours fait, tous les
JI Moyens d'atteindre l'Inde promptement et sûrement. »
, Le Globe, saisissant une troisième face de la ques-
hon, étudie le percement de l'isthme de Suez dans ses
|apports avec la situation extérieure de l'Angleterre , et
1> Y trouve un instrument et un gage de la durée de l'al-
'ance anglo-française.
Cette alliance, selon ce journal, doit, si elle dure,
changer la face du monde. Il cherche donc les condi-
tions indispensables de sa conservation. Il les fait con-
sister :
En ce que chacune des deux grandes nations trouve
dans le maintien même et la continuation de l'alliance un
domaine qui puisse suffire à leurs besoins d'activité, d'ac-
croissement de puissance, de prospérité, d'influence. »
L'auteur aborde ensuite la question de l'isthme de
SUez et les publications faites en Angleterre dans le but
de l'étudier; et aux principes qu'il vient de poser, il
rattache ces conclusions :
D'après toutes les opinions que nous avons entendues (so
* for as we hear) le projet est accueilli favorablement dans
notre pays. Ses difficultés ou ses facilités d'exécution, dans
leurs rapports avec la science de l'ingénieur, ne sont point
de notre compétence. Quelques Anglais modestes ont com-
JI Paré leur pays à Venise, et ils ont prétendu que si Venise
* perdit sa puissance par la découverte du cap de Bonne-Es-
perance, l'Angleterre marcherait vers son déclin par le re-
tour à la route la plus courte.
M. de Lesseps réfute ces objections par des documents
concluants et positifs. Nous ferons observer, de notre côté,
que Venise ne perdit pas sa position politique et commer-
ciale uniquement par la cause qui vient d'être indiquée. Elle
la perdit parce que ses procédés manufacturiers, son sys-
tème de commerce, ses maximes de politique restèrent sta-
tionnaires dans un monde en progrès. Elle épuisa ses
* forces à susciter des ennemis à ses rivaux les Portugais, au
lieu de rivaliser avec leur génie d'entreprise et de décou-
* perte. Elle était attaquée par une ligue écrasante de l'Europe
dans sa métropole même. Son esprit mesquin d'égoïsme
commercial l'avait enveloppée d'ennemis; et le même sort
» attend tout empire qui se posterait lui-même, comme un
» chien dans sa niche, en travers de l'ouverture de tout nou-
» veau canal qui serait destiné à répandre les relations réci-
« proques, la richesse, l'abondance parmi toutes les nations.
n La Russie nous a proposé de nous mettre aussi de moitié
» avec elle. Nous avons obstinément refusé de scandaliser le
» monde par des invasions de territoires, tandis que notre ob-
jet déclaré n'était que d'acquérir la sécurité d'un passage. En
» supposant un canal maritime praticable à travers l'Egypte
aussi bien qu'un chemin de fer, ce passage est assuré dou-
» blement et pour toujours contre toute domination exclusive.
n Sa neutralité est garantie par les intérêts communs de tous
» les États commerciaux. Nous regardons, pour notre part,
n comme une conclusion très-désirable, ce dénoûment du
« drame des influences européennes sur cet ancien grand
» chomin des nations rétabli de nouveau. Nous nous réjoui-
» rons si l'Angleterre et la France peuvent travailler aussi
» bien que combattre ensemble; et lorsque nous les verrons
» agir aussi loyalement, nous nous sentirons pour jamais as-
» suré de l'alliance anglo-française. )
L'intérêt colonial a voulu aussi prendre la parole à son
tour. On pourra juger de la valeur de ses motifs et de
la force de ses sympathies par l'extrait suivant de YAus-
tralian and New-Zeeland Gazette :
« Cette question, qui, s'il est possible de couper l'isthme de
« Suez par un canal maritime, ne serait pas moins avanta-
» geuse à nos colonies de l'Australie et de la Nouvelle-Zé-
» lande qu'à nos possessions indiennes, vient d'être posée de
n nouveau devant le public par M. Ferdinand de Lesseps.
» Il dépense beaucoup de verve à prouver que la canali-
» sation de l'isthme ne sera pas nuisible au commerce anglais.
» C'est tout à fait inutile. Nous ne voulons pas convaincre les
» préjugés surannés et obstinés de quelques diplomates. Mais
» nous affirmons que, soit dans notre parlement, soit dans
n nos chambres de commerce, tout plan possible de canaliser
>. l'isthme de Suez, c'est-à-dire, de réduire de moitié le voyage
» de Bombay, serait accueilli avec enthousiasme, et considéré
» comme digne d'un sacrifice d'argent très-considérable. Et il
« en doit être ainsi. Prenant la question par son côté le plus
» étroit et le plus égoïste, non-seulement nous sommes pos-
« sesseurs de l'Inde et de l'Australie; mais nous sommes aussi
» les principaux acheteurs, en même temps que les exporta-
"teurs des objets manufacturés consommés dans ces deux
)\ colonies. Nous y importons et en nous exportons plus large-
» ment qu'aucun autre pays de l'Europe, parce que, quant
» à leurs populations indigènes, nos marchandises sont à plus
» bas prix que ceux d'aucune autre nation, et que, quant aux
Européens qui les habitent, ils ont des goûts anglais.
« Comme nous achetons beaucoup, nous vendons beaucoup.
» Le paysan indien qui récolte du coton, du sucre ou de l'in-
» digo dépense son argent à acheter du calicot de Manchester
» ou des bracelets de Birmingham. Nous n'avons d'ailleurs de
» privilége exclusif ni dans l'Inde ni dans l'Australie. Le né-
» gociant du Havre ou de Bordeaux, d'Amsterdam ou de
» Trieste peut librement faire tout le commerce qu'il voudra à
» Bombay ou Calcutta, à Sydney ou Melbourne. La qualité, le
» goût et le prix sont les seules difficultés contre lesquelles il ait
à lutter. Notre douane laisse passer les marchandises du Fran-
» çais, de l'Autrichien, du Hollandais, sur le même pied. Dans
» notre pays, afin de diminuer le coût de nos importations
» et de nos exportations, des millions ont été dépensés en
» docks , quais, entrepôts, chemins de fer, allant de nos ports
« à nos villes manufacturières de l'intérieur. Un subside an-
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