Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-12-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 décembre 1858 01 décembre 1858
Description : 1858/12/01 (A4,N12)-1858/12/31. 1858/12/01 (A4,N12)-1858/12/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665782x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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le coulage, avant le durcissement complet, avec les précautions ordi-
naires.
Le renouvellement des pierres d'appareil sefaisait de la manière sui-
vante: la partie à remplacer ayant été enlevée au pic, on brossait et
on lavait avec soin la partie delapierre qui devait se trouver en contact
avec le ciment, et, cette précaution prise, on coulait le mortier de ci-
ment mélangé de petits éclats de pierre sous forme d'arrachements, et
cela jusqu'à environ, 3 centimètres du parement. Cette partie était com-
plétée par un enduit en.mortier seulement, qui simulait le parement
des pierres de taille ; puis, au moyen de la truelle brettée, on dégradait
et le ciment traçait lés joints indiqués par l'appareil.
Les ou vrages ainsi restaurés avec soin sont remis à peu defrais comme
à neuf, et garantis pour l'avenir contre les causes de destruction.
PRIX DE REVIENT. /
Outre l'avantage d'une bonne restauration, les enduits en mortier de
ciment de Vassy présentent encore celui de l'économie. Voici, d'après
les renseignements fournis par M. GAGUIN, quelques prix des travaux
de restauration du pont de Louhans.
1? Prix du mètre carré de rejointement sur vieille maçonnerie de' pierre de taille
ou moellons d'appareil, les' jointes étant dégradés à 0m.03 de profondeur. . . 0f .30
2° Prix du mètre carré d'enduit simple dé 0°'.03 à 0™.05 d'épaisseur, tout .
compris, refouillement, coulage,- dressage et rejointoiement ......... 7r.25
3° Prix du mètre carré de maçonnerie au ciment dé Vassy avec enduit, l'é- ■
paisseur étant de 0™. 10 à 0™. 16, tout compris, le refouillement, le coulage,
tenduit et le rejointoiement .•■••• 10f-50
4° Prix du mètre carré de maçonnerie au ciment de Vassy avec enduit, l'é-
paisseur étant de 0m. 16 à 0™.30, refouillement, coulage, enduit et rejointoie-
ment compris- ................... . . . . .-.-.-. . .'.' . . . '. . I7f.50
Avants!ges «le la veiatiïaàt®» jeas? Ma@«ifïïa4l«i&
Sur la ventilation par appel. ^
C'est en 1851, lors du concours relatif à la ventilation de l'hôpital du
Nord (aujourd'hui hospice Lariboisière), que MM. LATJEENS et THOMAS,
ingénieurs civils à Paris, démontrèrent pour la première fois la supérior
rite de la ventilation par insufflation sur le système ordinaire par appel
ou par aspiration.
Depuis cette époque diverses applications ont été faites dans le même
sens, et l'on a reconnu partout lés avantagés du premier Système sur le
second, chaque fois que l'édifice était assez important pour comporter
une installation spéciale. , -
L'intérêt qui s'attache à toute question relative à la salubrité publique,
nous engage à donner ici le; résumé d'une étude comparative des sys-
tèmesde ventilation/par appel et parinjection, faite par M. GRASSI, phar-
macien en chef de l'Hôtel-Dieu, par suite de l'établissement, dans l'un
des pavillons de l'hôpital Beaujon, de l'appareil de chauffage et de ven-
tilation de M. lé docteur VAN HÉGKE, de Bruxelles. •
Le pavillon que l'administration de l'assistance publique l'avait charge
de chauffer et ventiler par son système, se compose de trois salles su-
perposées, contenant au total cinquante-huit malades. Les conditions
imposées à M. VAN HECKE étaient:
1° Pour le chauffage, de maintenir la température à 16 degrés cen-
tigrades dans toutes les salles;
2° Pour la ventilation, le renouvellement de l'air à raison de 60 mètres
cubes (chiffre fort) par heure et.par malade.
C'est à la suite des expériences faites pour constater l'exécution de
ces engagements pris par M. VAN HECKE, que M. GKASSI a fait son étude.
PESCRIPTIOS-ÇE L'APPAREIL TAN HECKE.U
L'appareil dé M. VAN HËCKE se compose essentiellement d'un calor
rifère établi dans la cave et d'une petite machine à vapeur destinée à
mettre Tair en/mouvement au moyen de deux ventilateurs situés, l'un
à la partie supérieure de la; canalisation dans la>cheininée, l'autre dans
le conduit du porte-vent inférieur.
Le premier, qui donne une ventilation par appel, et qui constitue
le procédé primitif de M. Van Hecke, avait tout d'abord" été placé;
il a été remplacé par le second, qui donné une ventilation par
injection. D'ailleurs, le mouvement de la machine peut être indiffé-.
remmènt communiqué à l'un du à l'autre de ces ventilateurs, selon que
l'on veut l'un oul'autre mode de ventilation, au moyen d'une courroie
de transmission. '..!'
C'est cette particularité intéressante qui a permis. surtout' d'étudier
d'uhëmanièré exactela valeur relative des deuxsystèmes-
L'air est amené au calorifère au moyen d'un conduit de 0m.75
de diamètre, qui part du jardin, et dont l'orifice est à .2 mètres au-
dessus du sol. Après avoir été chauffé dans les tuyaux dit calorifère, et
avoir pris, un degré convenable d'hùnïidité en passant sur une cuve
pleine d'eau, il pénètre dans le tuyau de distribution qui l'envoie aux
trois salles. L'air non clïaûffépeùt êtrèenvoyédirëctement."
L'air neuf qui sert au chauffage et à la ventilation, arrive au centre des
salles dans de grands tambours munis de portes et degrilles. A la salle
du rez-de-chaussée et à celle du premier étage existe une disposition
identique de distribution, qui permet à la moitié de l'air du conduit de
s'arrêter dans l'une des salles, tandis que l'autre moitié va à l'étage su-
périeur.
On peut même, au moyen de cette disposition, distribuer l'air à vo-
lonté dans les salles, en augmentant ou en diminuant l'orifice de dis-
tribution.
L'air qui a séjourné dans les salles s'en échappé par quatre canaux
d'évacuation situés aux quatre angles du pavillon. Ces quatre canaux se
réunissent au grenier, dans un tambour, d'où part la cheminée d'éva-
cuation. Dans chaque salle et à chaque canal particulier un disque mo-
bile permet d'en faire varier l'ouverture, et, par conséquent, d'en
régler le tirage. '
ANÉMOMÈTRE VAN HECKE.
Pour constater à un moment quelconque l'effet de la ventilation, il est
-très-important d'avoir un bon appareil à cet effet.
On se sert-ordinairement de l'anémomètre de M. COMBES. Dans l'ap-
pareil de MM. THOMAS et LAURENS, à ihôpitaideLariboisière, on a la
mesure de la ventilation par le nombre de coups de piston de la ma-
chine, à laquelle onpeut adapter d'ailleurs un compteur spécial.
.-..M. VAN HECKE, partant du principe du moulinet de 'WOLTMANN, a
composé un anémomètre très-simple, formé dedeux ailes métalliques
très-minces-placées dans une tranche cylindrique que l'on met indiffé^- '
remment dans la cheminée d'alimentation ou d'évacuation. L'axe de
l'anémomètre fait marcher un compteur qui indique le nombre de ré-
volutions effectuées dans un temps donné, et permet ainsi d'évaluer le
volume d'air débité, quand on connaît celui qui correspond à une révo-
lution. '../. ,_..'.;,
Le compteur présente quatre cadrans, A, B, C, D, ayant chacun cent
. divisions. Chaque division du cadran A correspond à un tour de l'anémo-
mètre;-une révolution complète de ce cadran correspond à une division
du cadran B, ainsi de suite. L'instrument peut donc marquer 100 mil-
lions de tours, et marcher plus d'une année sans perdre l'indication.
Quand on veut faire une observation, on commence par inscrire l'in-
dication des cadrans dans l'ordre D, C, B, A; on fait marcher l'appareil
pendant un temps déterminé. La première Observation, retranchée de
la deuxième, indique le nombre de révolutions, et, au moyen d'un autre
! petit appareil, on obtient le volume d'air débité ou l'état de la ventila-
tion, sans avoir à faire le produit du nombre de tours par le volume
d'air correspondant à l'un d'eux.
Cependant ces instruments ne sont gradués qu'approximativement et
ne donnent qu'une valeur relative. /
COMPARAISON DES SYSTÈMES PAU INJECTION ET PAR APPEL.
La même série d'expériences a été faite pour les deux systèmes et
dans lé même ordre, pour mesurer l'air entrant et sortant des salles,
avec la même intensité de puissance de là machine, marquée par un
même nombre de coups de piston.
1° VENTILATION PAR INJECTION. .
■ (Première série.) .
Air poussé en 1 heure par la.maéhine, 3,592 mètres çuhès, soit, par lit, 62 mètres.
Air entrant dans les salles :
Poêle.. Orifice. Cliambre. Total. Par lit.
. Rez-de-chaussée. .:. 95.0 '250 : 0- 1,200 : 66,60
- 1« étage. . . ... .''.' 1,002. 196 196 ■ " 1,394 69.70
2< étage. ...... . 1.000 331' ..;300 _ 1,631 8.1.50'..
;.'■'.■■■ •.'■/.■■' Moyenne. ....... 72.70
Air sortant des salles : " ■
•Rez-de-chaussée. . . . . . . - . . 715 ■ Bar lit. . . . ;'.-•-. 39.70
.' 1" étage... . ... ........ .703 —. . . . .;• .......... 35.10
2e étage. ...... :.,..,- : • • 553 —' . . . -;.. • . ■■"■■■■ ■ ■ ■ - 27.60.
Moyenne. ........ 31.10
Volume d'àir sortant'par la cheminée par lieure et par lit. ....... 30 mètres,
( Deuxième série. )
. Airpoussé par la machine en 1 heure.'. . 3,524 Par lit. .... ... . 60.70
Air entrant dans les salles : .-'-.'•"".
■•'"■' Poêle. Orifice. Petite cliambre. Total. Par lit.
Rez-de-chaussée. .... ..'1,306 2SS 0. 1,324 .73.50
1" étage .... 826 211 223 1,260 63.00-
2cétage. .... ... .... 970 .283 .277.; 1,335 66.70.
... Moyenne .. 67.70 ;
Air sortant des salles : -..-.-
Rez-de-chaussée... ... . . . .>'905 Parfit././. . :" /...../• 50.20
l«étage... ............. .690: ..._ . ., ..^...34.50
'2= étage. . . . . ... • ■;• ... .'Q45 - ;;• • • • ■ • • • -Aj^ ■ ?2-^
'/;!/: : Moyenne... ,V.;3/... 39.00 ...
le coulage, avant le durcissement complet, avec les précautions ordi-
naires.
Le renouvellement des pierres d'appareil sefaisait de la manière sui-
vante: la partie à remplacer ayant été enlevée au pic, on brossait et
on lavait avec soin la partie delapierre qui devait se trouver en contact
avec le ciment, et, cette précaution prise, on coulait le mortier de ci-
ment mélangé de petits éclats de pierre sous forme d'arrachements, et
cela jusqu'à environ, 3 centimètres du parement. Cette partie était com-
plétée par un enduit en.mortier seulement, qui simulait le parement
des pierres de taille ; puis, au moyen de la truelle brettée, on dégradait
et le ciment traçait lés joints indiqués par l'appareil.
Les ou vrages ainsi restaurés avec soin sont remis à peu defrais comme
à neuf, et garantis pour l'avenir contre les causes de destruction.
PRIX DE REVIENT. /
Outre l'avantage d'une bonne restauration, les enduits en mortier de
ciment de Vassy présentent encore celui de l'économie. Voici, d'après
les renseignements fournis par M. GAGUIN, quelques prix des travaux
de restauration du pont de Louhans.
1? Prix du mètre carré de rejointement sur vieille maçonnerie de' pierre de taille
ou moellons d'appareil, les' jointes étant dégradés à 0m.03 de profondeur. . . 0f .30
2° Prix du mètre carré d'enduit simple dé 0°'.03 à 0™.05 d'épaisseur, tout .
compris, refouillement, coulage,- dressage et rejointoiement ......... 7r.25
3° Prix du mètre carré de maçonnerie au ciment dé Vassy avec enduit, l'é- ■
paisseur étant de 0™. 10 à 0™. 16, tout compris, le refouillement, le coulage,
tenduit et le rejointoiement .•■••• 10f-50
4° Prix du mètre carré de maçonnerie au ciment de Vassy avec enduit, l'é-
paisseur étant de 0m. 16 à 0™.30, refouillement, coulage, enduit et rejointoie-
ment compris- ................... . . . . .-.-.-. . .'.' . . . '. . I7f.50
Avants!ges «le la veiatiïaàt®» jeas? Ma@«ifïïa4l«i&
Sur la ventilation par appel. ^
C'est en 1851, lors du concours relatif à la ventilation de l'hôpital du
Nord (aujourd'hui hospice Lariboisière), que MM. LATJEENS et THOMAS,
ingénieurs civils à Paris, démontrèrent pour la première fois la supérior
rite de la ventilation par insufflation sur le système ordinaire par appel
ou par aspiration.
Depuis cette époque diverses applications ont été faites dans le même
sens, et l'on a reconnu partout lés avantagés du premier Système sur le
second, chaque fois que l'édifice était assez important pour comporter
une installation spéciale. , -
L'intérêt qui s'attache à toute question relative à la salubrité publique,
nous engage à donner ici le; résumé d'une étude comparative des sys-
tèmesde ventilation/par appel et parinjection, faite par M. GRASSI, phar-
macien en chef de l'Hôtel-Dieu, par suite de l'établissement, dans l'un
des pavillons de l'hôpital Beaujon, de l'appareil de chauffage et de ven-
tilation de M. lé docteur VAN HÉGKE, de Bruxelles. •
Le pavillon que l'administration de l'assistance publique l'avait charge
de chauffer et ventiler par son système, se compose de trois salles su-
perposées, contenant au total cinquante-huit malades. Les conditions
imposées à M. VAN HECKE étaient:
1° Pour le chauffage, de maintenir la température à 16 degrés cen-
tigrades dans toutes les salles;
2° Pour la ventilation, le renouvellement de l'air à raison de 60 mètres
cubes (chiffre fort) par heure et.par malade.
C'est à la suite des expériences faites pour constater l'exécution de
ces engagements pris par M. VAN HECKE, que M. GKASSI a fait son étude.
PESCRIPTIOS-ÇE L'APPAREIL TAN HECKE.U
L'appareil dé M. VAN HËCKE se compose essentiellement d'un calor
rifère établi dans la cave et d'une petite machine à vapeur destinée à
mettre Tair en/mouvement au moyen de deux ventilateurs situés, l'un
à la partie supérieure de la; canalisation dans la>cheininée, l'autre dans
le conduit du porte-vent inférieur.
Le premier, qui donne une ventilation par appel, et qui constitue
le procédé primitif de M. Van Hecke, avait tout d'abord" été placé;
il a été remplacé par le second, qui donné une ventilation par
injection. D'ailleurs, le mouvement de la machine peut être indiffé-.
remmènt communiqué à l'un du à l'autre de ces ventilateurs, selon que
l'on veut l'un oul'autre mode de ventilation, au moyen d'une courroie
de transmission. '..!'
C'est cette particularité intéressante qui a permis. surtout' d'étudier
d'uhëmanièré exactela valeur relative des deuxsystèmes-
L'air est amené au calorifère au moyen d'un conduit de 0m.75
de diamètre, qui part du jardin, et dont l'orifice est à .2 mètres au-
dessus du sol. Après avoir été chauffé dans les tuyaux dit calorifère, et
avoir pris, un degré convenable d'hùnïidité en passant sur une cuve
pleine d'eau, il pénètre dans le tuyau de distribution qui l'envoie aux
trois salles. L'air non clïaûffépeùt êtrèenvoyédirëctement."
L'air neuf qui sert au chauffage et à la ventilation, arrive au centre des
salles dans de grands tambours munis de portes et degrilles. A la salle
du rez-de-chaussée et à celle du premier étage existe une disposition
identique de distribution, qui permet à la moitié de l'air du conduit de
s'arrêter dans l'une des salles, tandis que l'autre moitié va à l'étage su-
périeur.
On peut même, au moyen de cette disposition, distribuer l'air à vo-
lonté dans les salles, en augmentant ou en diminuant l'orifice de dis-
tribution.
L'air qui a séjourné dans les salles s'en échappé par quatre canaux
d'évacuation situés aux quatre angles du pavillon. Ces quatre canaux se
réunissent au grenier, dans un tambour, d'où part la cheminée d'éva-
cuation. Dans chaque salle et à chaque canal particulier un disque mo-
bile permet d'en faire varier l'ouverture, et, par conséquent, d'en
régler le tirage. '
ANÉMOMÈTRE VAN HECKE.
Pour constater à un moment quelconque l'effet de la ventilation, il est
-très-important d'avoir un bon appareil à cet effet.
On se sert-ordinairement de l'anémomètre de M. COMBES. Dans l'ap-
pareil de MM. THOMAS et LAURENS, à ihôpitaideLariboisière, on a la
mesure de la ventilation par le nombre de coups de piston de la ma-
chine, à laquelle onpeut adapter d'ailleurs un compteur spécial.
.-..M. VAN HECKE, partant du principe du moulinet de 'WOLTMANN, a
composé un anémomètre très-simple, formé dedeux ailes métalliques
très-minces-placées dans une tranche cylindrique que l'on met indiffé^- '
remment dans la cheminée d'alimentation ou d'évacuation. L'axe de
l'anémomètre fait marcher un compteur qui indique le nombre de ré-
volutions effectuées dans un temps donné, et permet ainsi d'évaluer le
volume d'air débité, quand on connaît celui qui correspond à une révo-
lution. '../. ,_..'.;,
Le compteur présente quatre cadrans, A, B, C, D, ayant chacun cent
. divisions. Chaque division du cadran A correspond à un tour de l'anémo-
mètre;-une révolution complète de ce cadran correspond à une division
du cadran B, ainsi de suite. L'instrument peut donc marquer 100 mil-
lions de tours, et marcher plus d'une année sans perdre l'indication.
Quand on veut faire une observation, on commence par inscrire l'in-
dication des cadrans dans l'ordre D, C, B, A; on fait marcher l'appareil
pendant un temps déterminé. La première Observation, retranchée de
la deuxième, indique le nombre de révolutions, et, au moyen d'un autre
! petit appareil, on obtient le volume d'air débité ou l'état de la ventila-
tion, sans avoir à faire le produit du nombre de tours par le volume
d'air correspondant à l'un d'eux.
Cependant ces instruments ne sont gradués qu'approximativement et
ne donnent qu'une valeur relative. /
COMPARAISON DES SYSTÈMES PAU INJECTION ET PAR APPEL.
La même série d'expériences a été faite pour les deux systèmes et
dans lé même ordre, pour mesurer l'air entrant et sortant des salles,
avec la même intensité de puissance de là machine, marquée par un
même nombre de coups de piston.
1° VENTILATION PAR INJECTION. .
■ (Première série.) .
Air poussé en 1 heure par la.maéhine, 3,592 mètres çuhès, soit, par lit, 62 mètres.
Air entrant dans les salles :
Poêle.. Orifice. Cliambre. Total. Par lit.
. Rez-de-chaussée. .:. 95.0 '250 : 0- 1,200 : 66,60
- 1« étage. . . ... .''.' 1,002. 196 196 ■ " 1,394 69.70
2< étage. ...... . 1.000 331' ..;300 _ 1,631 8.1.50'..
;.'■'.■■■ •.'■/.■■' Moyenne. ....... 72.70
Air sortant des salles : " ■
•Rez-de-chaussée. . . . . . . - . . 715 ■ Bar lit. . . . ;'.-•-. 39.70
.' 1" étage... . ... ........ .703 —. . . . .;• .......... 35.10
2e étage. ...... :.,..,- : • • 553 —' . . . -;.. • . ■■"■■■■ ■ ■ ■ - 27.60.
Moyenne. ........ 31.10
Volume d'àir sortant'par la cheminée par lieure et par lit. ....... 30 mètres,
( Deuxième série. )
. Airpoussé par la machine en 1 heure.'. . 3,524 Par lit. .... ... . 60.70
Air entrant dans les salles : .-'-.'•"".
■•'"■' Poêle. Orifice. Petite cliambre. Total. Par lit.
Rez-de-chaussée. .... ..'1,306 2SS 0. 1,324 .73.50
1" étage .... 826 211 223 1,260 63.00-
2cétage. .... ... .... 970 .283 .277.; 1,335 66.70.
... Moyenne .. 67.70 ;
Air sortant des salles : -..-.-
Rez-de-chaussée... ... . . . .>'905 Parfit././. . :" /...../• 50.20
l«étage... ............. .690: ..._ . ., ..^...34.50
'2= étage. . . . . ... • ■;• ... .'Q45 - ;;• • • • ■ • • • -Aj^ ■ ?2-^
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