Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-11-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 novembre 1858 01 novembre 1858
Description : 1858/11/01 (T4,N11)-1858/11/30. 1858/11/01 (T4,N11)-1858/11/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665781h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
Il©
NOlïVBLLÈS ANNALEB ©fi fcÀ dWS'îWCSÏt©!, _»@fIMil mm.
ïsï)
des intéresses, en effet, test de 95, tandis que la surface arrose? est seu-
lement de 67".S0 en utilisant 1 Irue par seconde et par hectare. Les '
arrosages sont toulours complets, ils sont faits par uû uiigatcut public
nommé ]par le Pi éfet sur la ptésentafton du si ndicat et asseï mente Cet
agent reçoit «n -salaire de lf 1% par hectare uligne par lui.
^NOUVEAUX, CANAUX DE \AUCMJSE =- De nombreux canaux d'ai-ro- |
sage viennent d'<être établis -sui la me dioite de la lOnMice .et une
troisième ne tar-ieia pas à l'être. Le canal de l'tsle, qm est le premier
en date des trois, venait d'être terminé quanâ non$a\ons visité les
lieux en 185'4, et a\ait commencé ses arrosages le second, celui de
CaTpentras, n'était pas encore commencé, mais aujourd'hui ïl touche
a sa fm, enfin le troisième, qui est le canal de Gadenet, a été l'objet j
d'une concession de 3 mètres cubes par déciet du 18 ntnetntfire 1854, j
Les canaux de 1 Isle et de Caipenlras oint urne prise d eau commune
aTiCcIe caul êa Gabédab ment, ]pnse deau. qui doit€tie modifiée et
complétée avec f ekugïsseuitent do canal sur une certaine longueur.
Nous» allons dire quelques mots de la formation de 1 association èta canal
de Carpentras, qui est à la veille de recueillir d énormes avantage 0 en
compensation des sacrifices qu'elle s'est imposes.
CANAL DE G «PENTE ts,—les éludes et, depuis, Vexécution du canal
de Cïipentras ont ete confiées à M Coins, ingénieur ordraairp, sousla
direction de M, PETIRMI, ingénieur en chef. Après l'achèvement des
études, les conditions et les atanliges du projet forent résumes et li-
\ res a la puWicrte, avec un règlement d'association approuve par H, le
Préfet, pour servir de base aux engigenients des propriétaires. Ce rè- '
gleinent établissait une estimation indu idnelle, maximum de 375 fr. par '
hectare de terre arrosante, cotisation payable en cinq ans par dixpai, e-
roenb» égaux et semestriels de 3 F. 50. Les souscriptions ayant atteint un
chiffre tres-elei e, la concession a ete faite par une loi rendue au Corps
législatif, le 28 juin 1^52; et les décrets poarla constitution de 1 asso-
ciation syndicale et pour le prix d'eau avec établissement du canal,
ont ete rendus le 15 février 1853. Apres avoir arrête les plans et devis,
les tiavaitx et devis ont ete adjuges, et Ton s'est nus à l'oeuvre. Au-
jourd'hui les travaux du canal principal sont pour ainsi dire achevés, et
on va s'occuper des canaux secondaires et des fosses de ûistrifau-
■lion.
1 e canal de Carpentras proprement dit, présente 56 kilomètres de
longueur avec deux souterrains, 200 ouvrages d'art grands et petits,
parmi lesquels de grands aqueducs sur des vallées, entre autres celle
de Vaucluse. Lapoi tee du canal est de 9 mètres cubes sur 21 kilomètres,
S mètres cubes, sur 7 kilomètres . 5 mètres cubes sur 10 kilometies,
4 mètres cubes sur 6 kilomètres, 2m ^.56 snr le reste.
Toici Festîniaiîen de la dépense:
PMIT le canal jprïacipai. l,30:0jl)i)0r
L'élai-gîsseaiemtân canal dn Cabédan neuf et les prises de
la Smance. 600,000
Les canaux secondaires et les fossés de distribution. .. . . 600.000
Total. 2,400,000'
Les souscriptions montaient, en 1854, au chiffre de 2 millions; le
gouvernement ayant accordé une subvention de 2 millions, il restait,
à l'époque dont nous parlons, 200,000 fr. de souscriptions à couvrir,
qui le seront bien promptement quand l'eau sera dans le canal. Il ne
paraît pas, du reste, que l'estimation delà dépense doive être dépassée.
CANAUX SUE IA. mwB SAUCÉE DE LA DUBAHCE.—Sur la rive gauche
de la Durance, nous trouvons les travaux de Craponne, des Alpines, de
Marseille, dePeyrelles, du Château-Renard et plusieurs autres plus
petits, pouvant arroser'en tout, d'après M. NADATJLTDEBUFFON, 23,600
hectares.
CASAL DE GRAPOHHE.—Le canal de Craponne, commencé par ADAM
DE CRÀPOMWE en 1554, fut ouvert depuis sa prise d'eau jusqu'au delà du
territoire du Salon ; mais ADAM DE CBAPONNE, obéré par ses engage-
ments, fat obligé d'abandonner à ses créanciers son entreprise ina-
chevée. Sous ne suivrons pas ce canal dans ses vicissitudes, ses transfor-
mations et ses augmentations ; nous dirons seulement que sa portée
moyenne est évaluée de 8 à 10 mètres cubes, et que l'irrigation semble
se répartir ainsi (1):
Irrigation régulière et complète 7,000 hectares.
Irrigation régulière au printemps,, mais incomplète
en automne, ,.,...,.,,......... 3,000 —
Irrigation irrégulière, .,,,,,,,, , 2,000 —
Koinbre total d'iioctareg à l'arrosage i»,0Ô0 hectares.
(1) Sous devons dire quo le Traité dos Irrigations de M, NAMDLT DE BOFFOH , qui a
para chez MM. CABIIMWS-GOEJJIÎY et ViCTOti BAMIORT en 1843, nous a été d'un grand
secours pour uu grand nombre (le renseignement!.
Les pn\ d'arrosage srait tiei-\ ânes beaucoup mnt ete fmncedjfc "gra-
tuitement p,n 'suite dis t3i itenant aux associations et aux coniiBune1?, Je prix mt très Tmnimc, tai
il seiëdmt aux Irai 1» d entietien qui me panent ordinairement qu'entre
k et 5 fiants pal hectare De ï»ainanon2i Ai tes, nuli-e les fiais d entif-*
tien> onpajr une taxe aupinpiietarre-duranàl, ainsi qa il suit : poui
les céréales 12 û.; JOHF les 'piaircc*, 24 fr,. st poin tes planter pota-
gères, 36 fr
Il est tacherait, "poin J etabÏKispniïnt des fanaux d'irugatum, que les
cntiepreneurs de plusieurs d'entre Bux aient «penn-éides prîtes const-
denKtes ainsi .qn il est ai me pour le îanal deCiillon et tehn donnions
parions» I PS maniais îesnltats de cessoit-es rtenliepmes ne sont pas
cependant de natwe a produire le 'découragement rar'les ïdiises peu-
vent ilts-hien en en* définies, «t'nous'paraissenlttDuiûuri, sui lout au-
jourdlini, faciles a éHter >oici coinmentltt "NAWWTJIE BUTTUTN s'ïx-
pmne n et eg^rd en parlant dn canal de Ci \pmms> :
«Les iproduâs 0e ce canal sont grands, m bon envisage l'ameliniaiion
pi ociiree a an territoire qmi, sans lui "seiiilToue 15a vieillit e la iplns
absolue, rrspioduitsstmt,AUiconli'aiiP îles plusuunces "SITOTUTIII-
sage la situation de^ "piopTiPtaires ifles eau^ la «cause de rel état de
chosesTettrinte an âpiangemem tles nflaiies flnîonditour >de l'oinra^e,
qui se vit oblige de 1 abanûonueT ammîraiEni même -aà il elau eu drwt
d'attendre un pste dedoimiD'utnnent de sessatnfltes fDe nombreuses
concessions, faites ainsi ipitmatorfiineiiit et •sons 1 mttuenpp de 'telles
circonstances au tieis et-an gaailfleteni laueuireBÎlP tout dùdcian^er
toutes les pi eVislons qui m aient pu s\ on Ireu sui IcsFprudnits à attendit
de relîe entrejiuse^ ce fut la une canse toirjouis rraaisssntp de lasgene
et dn der<£ngement des ïffaïres ûesduersps loarpigmesigni se snece-
derent dans si possession, La treqnenee Je -gi-aaids accirlpriti TeDOu-
vries presque tons les dix ans p?i la oatme Mnpetuensp dts ci ues «te lia
Durance, a aussi Ijeanconp contabne a smi rm termême vesnltal en fin,
outre le trop Mspïlx des airosages, le mamtieu, depuis tantôt (trois
cents ans. àe* antiennes redevances icvaluees, .non en giams, jniis-au
unxnonnn«d di s nronnaies, m» n nntpin suniToogmentauînipio^ies-
sne des antres râleurs, a encore ceïirutae 1 fane pas&er loi'l le'bept-
ïite dans les mains des enlJtivytcurs »
CiAil DES At?iNEb.—Le «il dpsilpwïes, àem& deilaIDnrauce k
MalmoTt, après «rtoir subi des pu ipeties «malo^nes a celles <îluni nous
avons déjà parle pour d'aubes ciinax.apïp adunge le HjaHlttlSlia,
a une compagnie, nio} ennanU nn rabais de 1 pour M 0 sin 'J PS pux d al -
rosag-e. En 1845, le t,inal A ete adjuge 1 une compagnie an^Lûse qn^
d après un met du conseil d'État in 2 ànna l^S, semble avoir encoura
la déchéance; la poitee de ce cauaï est d« 10 a 11 mètres culjes
C'MfAi. DE MA&SEïttE. -—Tout le wawfa eoiiwtfî 'te miïû <â% Ûftwr-
seille, avec ses souterrains et mu Msgniiïoee afielwc #e iRsspfe^Pa-
vonr ; cette oeuvre gigantesqne de M. l'ïiigéilear «en *Aeï, M ilWïM-
GHEU', a été exécutée dans des candifioss qnï, imuv ïïitïgalï©n Jagri:»te;,,
seraient inadmissibles, et nne grande ville opulente a pi seale » sup-
porter les frais; la portée de ©e canal «st. de 5TO,15 par seoeate-
CANAUX DE PEXBOItES ET I»E ClàTEàB-MESâMB, «te. — M Canal *
Peyrolles date d'un arrêt do conseil û<& tm de 2:1 septenitoPe tïl§, ï>«
suite d'une demande en prolongement, -et fixe la portée dn «anal à
" Le' canal de Château-Eenard. a\'éc «ne portée tpït a'atleïiit pas.
2 mètres euhes, arrose d,800 hectares, dent pins de moïli saut es ift-
taLe canal de Cabanne et quelques antres petits mmm& mmsmï en-
semble une superficie de plus de 2,000 hectares*
SUPERFICIE ARROSÉE SUE m WSABT DES Auras.—ML NàBâicti*
BiiFFOS, en additionnant les superficies arrosées dans les sept éépffte-
ments du Midi et desservies par des canaux dérivés des tonus tf ma ve-
nant des Alpes, trouve un total de 62,700 hectares, qtftt fendrait ali-
menter des arrosages provenant des nouveaux «anaux, ce qol doit
norter la superficie à environ 80,000 hectares. Quelque suceinets
qu'il y a encore, de ce cûlé, de grandes lacunes à combler, de «rendes
améliorations à'réaliser. Ainsi, indépendamment de Fexéenltoffl de plu-
sieurs autres projets d'irrigation à l'étude, et dont il eût été M»p long
de s'occuper il y a desperfeclionnenienls nombreux à inttoduire dans
les canaux qui existent, et on les obtiendra certainemcnl qnaad les
propriétaires comprendront leurs véritables intérêts, el quand «ses in-
térêts seront reliés entre eux.par une bonne organisation administrative.
VERSANT DES PYUÉNÉES. — Nous voici arrivés aux irrigations dépen-
dantes des Pyrénées; les anciens canaux ont été établis pour la pnpM
dans le moyeu âge, sous la domination des Visigolte (canal d âlanc},
et sous celle des Arabes; peut-être même en devous-nous q"elqnes-uns
aux Romains/Ainsi l'irrigation remonte à la plus haute antiquité, dans
les contrées des Pyrénées où elle se trouve pratiquée aujourd nui.
CANAUX DES PÏRÊNÉES-ORIERTALES. — Dans le Département des Py-
NOlïVBLLÈS ANNALEB ©fi fcÀ dWS'îWCSÏt©!, _»@fIMil mm.
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des intéresses, en effet, test de 95, tandis que la surface arrose? est seu-
lement de 67".S0 en utilisant 1 Irue par seconde et par hectare. Les '
arrosages sont toulours complets, ils sont faits par uû uiigatcut public
nommé ]par le Pi éfet sur la ptésentafton du si ndicat et asseï mente Cet
agent reçoit «n -salaire de lf 1% par hectare uligne par lui.
^NOUVEAUX, CANAUX DE \AUCMJSE =- De nombreux canaux d'ai-ro- |
sage viennent d'<être établis -sui la me dioite de la lOnMice .et une
troisième ne tar-ieia pas à l'être. Le canal de l'tsle, qm est le premier
en date des trois, venait d'être terminé quanâ non$a\ons visité les
lieux en 185'4, et a\ait commencé ses arrosages le second, celui de
CaTpentras, n'était pas encore commencé, mais aujourd'hui ïl touche
a sa fm, enfin le troisième, qui est le canal de Gadenet, a été l'objet j
d'une concession de 3 mètres cubes par déciet du 18 ntnetntfire 1854, j
Les canaux de 1 Isle et de Caipenlras oint urne prise d eau commune
aTiCcIe caul êa Gabédab ment, ]pnse deau. qui doit€tie modifiée et
complétée avec f ekugïsseuitent do canal sur une certaine longueur.
Nous» allons dire quelques mots de la formation de 1 association èta canal
de Carpentras, qui est à la veille de recueillir d énormes avantage 0 en
compensation des sacrifices qu'elle s'est imposes.
CANAL DE G «PENTE ts,—les éludes et, depuis, Vexécution du canal
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direction de M, PETIRMI, ingénieur en chef. Après l'achèvement des
études, les conditions et les atanliges du projet forent résumes et li-
\ res a la puWicrte, avec un règlement d'association approuve par H, le
Préfet, pour servir de base aux engigenients des propriétaires. Ce rè- '
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hectare de terre arrosante, cotisation payable en cinq ans par dixpai, e-
roenb» égaux et semestriels de 3 F. 50. Les souscriptions ayant atteint un
chiffre tres-elei e, la concession a ete faite par une loi rendue au Corps
législatif, le 28 juin 1^52; et les décrets poarla constitution de 1 asso-
ciation syndicale et pour le prix d'eau avec établissement du canal,
ont ete rendus le 15 février 1853. Apres avoir arrête les plans et devis,
les tiavaitx et devis ont ete adjuges, et Ton s'est nus à l'oeuvre. Au-
jourd'hui les travaux du canal principal sont pour ainsi dire achevés, et
on va s'occuper des canaux secondaires et des fosses de ûistrifau-
■lion.
1 e canal de Carpentras proprement dit, présente 56 kilomètres de
longueur avec deux souterrains, 200 ouvrages d'art grands et petits,
parmi lesquels de grands aqueducs sur des vallées, entre autres celle
de Vaucluse. Lapoi tee du canal est de 9 mètres cubes sur 21 kilomètres,
S mètres cubes, sur 7 kilomètres . 5 mètres cubes sur 10 kilometies,
4 mètres cubes sur 6 kilomètres, 2m ^.56 snr le reste.
Toici Festîniaiîen de la dépense:
PMIT le canal jprïacipai. l,30:0jl)i)0r
L'élai-gîsseaiemtân canal dn Cabédan neuf et les prises de
la Smance. 600,000
Les canaux secondaires et les fossés de distribution. .. . . 600.000
Total. 2,400,000'
Les souscriptions montaient, en 1854, au chiffre de 2 millions; le
gouvernement ayant accordé une subvention de 2 millions, il restait,
à l'époque dont nous parlons, 200,000 fr. de souscriptions à couvrir,
qui le seront bien promptement quand l'eau sera dans le canal. Il ne
paraît pas, du reste, que l'estimation delà dépense doive être dépassée.
CANAUX SUE IA. mwB SAUCÉE DE LA DUBAHCE.—Sur la rive gauche
de la Durance, nous trouvons les travaux de Craponne, des Alpines, de
Marseille, dePeyrelles, du Château-Renard et plusieurs autres plus
petits, pouvant arroser'en tout, d'après M. NADATJLTDEBUFFON, 23,600
hectares.
CASAL DE GRAPOHHE.—Le canal de Craponne, commencé par ADAM
DE CRÀPOMWE en 1554, fut ouvert depuis sa prise d'eau jusqu'au delà du
territoire du Salon ; mais ADAM DE CBAPONNE, obéré par ses engage-
ments, fat obligé d'abandonner à ses créanciers son entreprise ina-
chevée. Sous ne suivrons pas ce canal dans ses vicissitudes, ses transfor-
mations et ses augmentations ; nous dirons seulement que sa portée
moyenne est évaluée de 8 à 10 mètres cubes, et que l'irrigation semble
se répartir ainsi (1):
Irrigation régulière et complète 7,000 hectares.
Irrigation régulière au printemps,, mais incomplète
en automne, ,.,...,.,,......... 3,000 —
Irrigation irrégulière, .,,,,,,,, , 2,000 —
Koinbre total d'iioctareg à l'arrosage i»,0Ô0 hectares.
(1) Sous devons dire quo le Traité dos Irrigations de M, NAMDLT DE BOFFOH , qui a
para chez MM. CABIIMWS-GOEJJIÎY et ViCTOti BAMIORT en 1843, nous a été d'un grand
secours pour uu grand nombre (le renseignement!.
Les pn\ d'arrosage srait tiei-\ ânes beaucoup mnt ete fmncedjfc "gra-
tuitement p,n 'suite dis t3i i
il seiëdmt aux Irai 1» d entietien qui me panent ordinairement qu'entre
k et 5 fiants pal hectare De ï»ainanon2i Ai tes, nuli-e les fiais d entif-*
tien> onpajr une taxe aupinpiietarre-duranàl, ainsi qa il suit : poui
les céréales 12 û.; JOHF les 'piaircc*, 24 fr,. st poin tes planter pota-
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cntiepreneurs de plusieurs d'entre Bux aient «penn-éides prîtes const-
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cependant de natwe a produire le 'découragement rar'les ïdiises peu-
vent ilts-hien en en* définies, «t'nous'paraissenlttDuiûuri, sui lout au-
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qui se vit oblige de 1 abanûonueT ammîraiEni même -aà il elau eu drwt
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toutes les pi eVislons qui m aient pu s\ on Ireu sui IcsFprudnits à attendit
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derent dans si possession, La treqnenee Je -gi-aaids accirlpriti TeDOu-
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Durance, a aussi Ijeanconp contabne a smi rm termême vesnltal en fin,
outre le trop Mspïlx des airosages, le mamtieu, depuis tantôt (trois
cents ans. àe* antiennes redevances icvaluees, .non en giams, jniis-au
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ïite dans les mains des enlJtivytcurs »
CiAil DES At?iNEb.—Le «il dpsilpwïes, àem& deilaIDnrauce k
MalmoTt, après «rtoir subi des pu ipeties «malo^nes a celles <îluni nous
avons déjà parle pour d'aubes ciinax.apïp adunge le HjaHlttlSlia,
a une compagnie, nio} ennanU nn rabais de 1 pour M 0 sin 'J PS pux d al -
rosag-e. En 1845, le t,inal A ete adjuge 1 une compagnie an^Lûse qn^
d après un met du conseil d'État in 2 ànna l^S, semble avoir encoura
la déchéance; la poitee de ce cauaï est d« 10 a 11 mètres culjes
C'MfAi. DE MA&SEïttE. -—Tout le wawfa eoiiwtfî 'te miïû <â% Ûftwr-
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seraient inadmissibles, et nne grande ville opulente a pi seale » sup-
porter les frais; la portée de ©e canal «st. de 5TO,15 par seoeate-
CANAUX DE PEXBOItES ET I»E ClàTEàB-MESâMB, «te. — M Canal *
Peyrolles date d'un arrêt do conseil û<& tm de 2:1 septenitoPe tïl§, ï>«
suite d'une demande en prolongement, -et fixe la portée dn «anal à
" Le' canal de Château-Eenard. a\'éc «ne portée tpït a'atleïiit pas.
2 mètres euhes, arrose d,800 hectares, dent pins de moïli saut es ift-
taLe canal de Cabanne et quelques antres petits mmm& mmsmï en-
semble une superficie de plus de 2,000 hectares*
SUPERFICIE ARROSÉE SUE m WSABT DES Auras.—ML NàBâicti*
BiiFFOS, en additionnant les superficies arrosées dans les sept éépffte-
ments du Midi et desservies par des canaux dérivés des tonus tf ma ve-
nant des Alpes, trouve un total de 62,700 hectares, qtftt fendrait ali-
menter des arrosages provenant des nouveaux «anaux, ce qol doit
norter la superficie à environ 80,000 hectares. Quelque suceinets
qu'il y a encore, de ce cûlé, de grandes lacunes à combler, de «rendes
améliorations à'réaliser. Ainsi, indépendamment de Fexéenltoffl de plu-
sieurs autres projets d'irrigation à l'étude, et dont il eût été M»p long
de s'occuper il y a desperfeclionnenienls nombreux à inttoduire dans
les canaux qui existent, et on les obtiendra certainemcnl qnaad les
propriétaires comprendront leurs véritables intérêts, el quand «ses in-
térêts seront reliés entre eux.par une bonne organisation administrative.
VERSANT DES PYUÉNÉES. — Nous voici arrivés aux irrigations dépen-
dantes des Pyrénées; les anciens canaux ont été établis pour la pnpM
dans le moyeu âge, sous la domination des Visigolte (canal d âlanc},
et sous celle des Arabes; peut-être même en devous-nous q"elqnes-uns
aux Romains/Ainsi l'irrigation remonte à la plus haute antiquité, dans
les contrées des Pyrénées où elle se trouve pratiquée aujourd nui.
CANAUX DES PÏRÊNÉES-ORIERTALES. — Dans le Département des Py-
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