Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-08-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 août 1858 01 août 1858
Description : 1858/08/01 (T4,N8)-1858/08/31. 1858/08/01 (T4,N8)-1858/08/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657781
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. - AOUT 1858.
94
les mystères sondés par Rétif de la Bretonne et Parent-Duchâtelet, et
ne permettraient pas aux fraudes commerciales de se produire.
On a calculé que les frais de démolition et de reconstruction s'élève-
raient à 3 millons. Cette dépense serait couverte en un certain nombre
d'années par l'augmentation du nombre des places marchandes, dont
le prix serait réglé d'après un nouveau tarif, et par un droit prélevé
sur l'entrée à la bourse des marchands d'habits. La ville ne retire au-
jourd'hui de ce marché qu'un revenu annuel 123,000 fr.
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS.
Affaires courantes du mois de Juillet 4§58.
Reconstruction du pont de décharge provisoire établi dans la levée
de Lire (Maine-et-Loire). Inspecteurs généraux, MM. BELIN et COMOT;
ingénieur en chef, M. COIQUAND; ingénieur ordinaire, M. RICHOU (ff.)
— Assainissement des marais des environs d'Alésia (Corse). Inspec-
teur général, M. TOSTAIN; ingénieur en chef, M. YOGIN; ingénieur
ordinaire, M. DONIOL.
— Construction du chemin de fer de Vincennes dans la partie com-
prise entre la Bastille et la rue de Charenton (Seine). Ingénieur en
chef, M. LEFORT ; ingénieur en chef de la compagnie, M. BASSOMPIERRE.
—- Amélioration du port de Saint-Vaces (Manche). Inspecteur géné-
ral, M. BATIXOTJD; ingénieurs en chef, MM. ATJMAIRE et DESLANDES; in-
génieur ordinaire, M. ANGIBOUST.
— Dessèchement d'une partie de la plaine du Forez (Loire). Inspec-
teur général, M. DOYAT; ingénieur en chef, M. GRAEFF; ingénieur ordi-
naire, M. FEDERSTEIN (ff.)
— Construction de la levée des abords du pont du Veurdre (Allier,
Route départementale n° 7). Ingénieur en chef, M. REYNADD; ingénieur
ordinaire, M. LEMOYNE.
— Reconstruction et élargissement du tablier du pont des Anglais
(Somme, route impériale n°35). Ingénieur en chef, M. FDIX; ingénieur
ordinaire, M. FROISSY.
Camp de Châlons.
Les chantiers du camp de Châlons présentent en ce moment une
grande animation.
S. M. l'Empereur a visité avec intérêt, dans sa dernière tournée, les
ateliers mécaniques installés par MM. OPPERMANN et MARINI, ingénieurs-
constructeurs, pour l'achèvement rapide du baraquement permanent.
Quarante-deux bâtiments s'alignent parallèlement sur les deux côtés
d'une grande rue centrale, et sur une longueur de plusieurs centaines
de mètres. Au milieu du chantier s'élèvent la machine à vapeur et les
scieries destinées à débiter les bois de construction et de menuiserie
nécessaires.
Des manèges à mortier sont en activité sur plusieurs points, et de
nombreux ouvriers de chaque profession se divisent le travail.
D'un bout du chantier à l'autre, on peut suivre tous les degrés suc-
cessifs de la construction, car chaque bâtiment est en avance de quel-
ques jours sur celui qui le précède. A mesure que les fondations s'achè-
vent, les soubassements se posent, les charpentes s'élèvent, les murs
en brique se terminent, et la couverture en ardoise vient compléter
l'édifice.
Flèche de Sainte-Croix à Orléans.
Les travaux de la flèche de Sainte-Croix à Orléans sont près d'être
terminés.
La charpente en bois en est entièrement achevée.
Une grande croix en fer surmontera l'édifice, et le tout sera recou-
vert de plomb et de zinc.
Le sommet de la croix de celte flèche dépassera de quelques mètres,
en hauteur, le couronnement des tours de la façade principale.
Portes en fonte et en fer forgé du Palais de Justice
de îiyon.
Trois portes en fonte et en fer forgé de 8m.50 de hauteur viennent
d'être ajustées dans les entre-colonnements du portique qui donne
accès à la salle des Pas-Perdus de Lyon*
La porte centrale est-seule à panneaux mobiles.
Les ornements en fonte et à lignes courbes qui remplissent les pan-
neaux enfer de cet ouvrage ont exigé beaucoup de soins et de précau-
tions.
Indépendamment du travail minutieux qu'entraîne d'abord l'établis-
sement des modèles dont on se sert pour mouler les pièces, la fusion
de la fonte amène des retraits de plusieurs millimètres, et le re-
froidissement, malgré les plus grandes précautions, produit dans les
pièces des torsions tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, qu'il faut
prévoir avec attention si l'on ne veut pas voir se détruire en un
instant toute l'économie du travail. La difficulté, en un mot, consiste
dans l'alliance forcée des lignes courbes et ornementées de la fonte mou-
lée avec les lignes géométriquement droites du fer des châssis. Or, pour
arriver à cette alliance, il faut que l'auteur du dessin évite les trop
brusques changements de grosseur dans les parties qui doivent se fon-
dre ensemble ; il faut que le sculpteur exagère ses saillies, de manière
à obtenir au second moulage le galbe désiré; il faut enfin que le
monteur, coupant son modèle aux endroits où peuvent le mieux se
dissimuler les sutures, fasse venir droite chaque partie afin de l'ajus-
ter parfaitement.
On voit par ces détails fort abrégés que de sérieuses difficultés se pré-
sentaient dans l'exécution de ce travail, et ces difficultés, inhérentes à
l'emploi de la fonte, ne peuvent être compensées que par la faible di-
minution du prix de la matière relativement au prix de la main-d'oeuvre.
Achèvement du Cours îles Chartreux à lyon.
Le cours des Chartreux à Lyon est enfin complètement achevé et
livré au public. La voie charretière est raccordée provisoirement, en
attendant mieux, avec le chemin à-lacet de la Butte et avec la rue apla-
nie du clos des Chartreux, qui mettent cette promenade en communi-
cation facile avec le plateau de la Croix-Rousse et le quai de la Saône.
A l'autre extrémité du cours il ne reste plus à combler qu'une courte
lacune sur la terrasse de la place Rouyille, toute plantée d'arbres et
garnie d'acacias sur les talus de la maison BRUNET.
Emploi de l'artillerie dans les travaux, publics.
On travaille en ce moment, dans le Département de l'Ariége, à la
rectification de la route Impériale n° 119, qui, d'après le tracé adopté,
doit traverser la grotte du Mas-d'Azil, dont le percement a été entrepris.
A l'entrée de cette grotte, et dans la partie supérieure de la voûte, se
trouvait engagé un énorme bloc de pierre, présentant une saillie con-
sidérable et n'adhérant que d'une manière imparfaite aux parties du
roc contiguës.
Suspendu à une hauteur de 60 mètres au-dessus de la route, ce ro-
cher compromettait gravement la sûreté de la circulation ; il était indis-
pensable d'en détacher les parties menaçant ruine, et de consolider les
autres.
L'ingénieur chargé de la conduite des travaux dut reconnaître que
l'emploi de la mine offrirait, dans celle circonstance, des difficultés
presque insurmontables, et il lui parut que le canon seul pourrait venir
à bout de l'obstacle inaccessible qui l'arrêtait.
Il venait à peine d'écrire au préfet de l'Ariége pour le prier de sol-
liciter le concours de l'artillerie, lorsque, par une rencontre heureuse,
une batterie du 10e régiment de cette arme vint à passer à Labastide, à
une dizaine de kilomètres de la grotte.
Le commandant de cette batterie ayant reçu aussitôt, par le télégra-
phe, l'ordre de se concerter avec l'ingénieur et de lui venir en aide s'il
le jugeait possible, se rendit, le 19 juin, au Mas-d'Azil, avec deux canôns-
obusiers de 12 centimètres.
Il plaça ses pièces sur la route, à une distance de la grotte de
250 mètres environ, dans une position telle que, malgré la hauteur du
but, la limite de l'angle que peut faire l'axe des pièces avec l'horizon ne
fût pas dépassée. Les deux pièces tirèrent avec une précision remar-
quable. Au quarantième coup, l'opération était terminée, toutes les
parties du roc qui avaient paru ne pas être intimement liées à la voûte
avaient été détruites; le gros bloc subsistait, mais n'offrant plus de ca-
ractère menaçant; pour garantir sa solidité, plusieurs boulets avaient
été logés dans une fente apparente sur le revers de la montagne, et,
pendant ce tir, aucun mouvement ne s'était manifesté dans la masse,,
bien que les projectiles eussent été forcés d'écorner les arêtes de la
roche pour y pénétrer comme des coins.
lia télégraphie électrique en Algérie.
Les lignes électriques de la province de Constantine présentent un dé-
veloppement total de 800 kilomètres. Depuis leur établissement, elles ont
subi de nombreuses rectifications de détail qui ont beaucoup amélioré
leur solidité et leur facilité de transmission. On a commencé, comme en
France par suivre le tracé des routes, en préparant les courbes et en
multipliant les poteaux; mais on n'a pas tardé à reconnaître que ce
système coûteux était loin de présenter la .sécurité qu'on lui supposait
d'abord. Les surveillants constataient de fréquents délits dus à la négli-
gence des voituriers, tandis qu'aucun fait de malveillance n'était imputé
aux Arabes. Devant celte expérience on n'a plus hésité à se jeter dans
les terres, en se tenant toutefois en vue des routes et des chemins fré-
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. - AOUT 1858.
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les mystères sondés par Rétif de la Bretonne et Parent-Duchâtelet, et
ne permettraient pas aux fraudes commerciales de se produire.
On a calculé que les frais de démolition et de reconstruction s'élève-
raient à 3 millons. Cette dépense serait couverte en un certain nombre
d'années par l'augmentation du nombre des places marchandes, dont
le prix serait réglé d'après un nouveau tarif, et par un droit prélevé
sur l'entrée à la bourse des marchands d'habits. La ville ne retire au-
jourd'hui de ce marché qu'un revenu annuel 123,000 fr.
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS.
Affaires courantes du mois de Juillet 4§58.
Reconstruction du pont de décharge provisoire établi dans la levée
de Lire (Maine-et-Loire). Inspecteurs généraux, MM. BELIN et COMOT;
ingénieur en chef, M. COIQUAND; ingénieur ordinaire, M. RICHOU (ff.)
— Assainissement des marais des environs d'Alésia (Corse). Inspec-
teur général, M. TOSTAIN; ingénieur en chef, M. YOGIN; ingénieur
ordinaire, M. DONIOL.
— Construction du chemin de fer de Vincennes dans la partie com-
prise entre la Bastille et la rue de Charenton (Seine). Ingénieur en
chef, M. LEFORT ; ingénieur en chef de la compagnie, M. BASSOMPIERRE.
—- Amélioration du port de Saint-Vaces (Manche). Inspecteur géné-
ral, M. BATIXOTJD; ingénieurs en chef, MM. ATJMAIRE et DESLANDES; in-
génieur ordinaire, M. ANGIBOUST.
— Dessèchement d'une partie de la plaine du Forez (Loire). Inspec-
teur général, M. DOYAT; ingénieur en chef, M. GRAEFF; ingénieur ordi-
naire, M. FEDERSTEIN (ff.)
— Construction de la levée des abords du pont du Veurdre (Allier,
Route départementale n° 7). Ingénieur en chef, M. REYNADD; ingénieur
ordinaire, M. LEMOYNE.
— Reconstruction et élargissement du tablier du pont des Anglais
(Somme, route impériale n°35). Ingénieur en chef, M. FDIX; ingénieur
ordinaire, M. FROISSY.
Camp de Châlons.
Les chantiers du camp de Châlons présentent en ce moment une
grande animation.
S. M. l'Empereur a visité avec intérêt, dans sa dernière tournée, les
ateliers mécaniques installés par MM. OPPERMANN et MARINI, ingénieurs-
constructeurs, pour l'achèvement rapide du baraquement permanent.
Quarante-deux bâtiments s'alignent parallèlement sur les deux côtés
d'une grande rue centrale, et sur une longueur de plusieurs centaines
de mètres. Au milieu du chantier s'élèvent la machine à vapeur et les
scieries destinées à débiter les bois de construction et de menuiserie
nécessaires.
Des manèges à mortier sont en activité sur plusieurs points, et de
nombreux ouvriers de chaque profession se divisent le travail.
D'un bout du chantier à l'autre, on peut suivre tous les degrés suc-
cessifs de la construction, car chaque bâtiment est en avance de quel-
ques jours sur celui qui le précède. A mesure que les fondations s'achè-
vent, les soubassements se posent, les charpentes s'élèvent, les murs
en brique se terminent, et la couverture en ardoise vient compléter
l'édifice.
Flèche de Sainte-Croix à Orléans.
Les travaux de la flèche de Sainte-Croix à Orléans sont près d'être
terminés.
La charpente en bois en est entièrement achevée.
Une grande croix en fer surmontera l'édifice, et le tout sera recou-
vert de plomb et de zinc.
Le sommet de la croix de celte flèche dépassera de quelques mètres,
en hauteur, le couronnement des tours de la façade principale.
Portes en fonte et en fer forgé du Palais de Justice
de îiyon.
Trois portes en fonte et en fer forgé de 8m.50 de hauteur viennent
d'être ajustées dans les entre-colonnements du portique qui donne
accès à la salle des Pas-Perdus de Lyon*
La porte centrale est-seule à panneaux mobiles.
Les ornements en fonte et à lignes courbes qui remplissent les pan-
neaux enfer de cet ouvrage ont exigé beaucoup de soins et de précau-
tions.
Indépendamment du travail minutieux qu'entraîne d'abord l'établis-
sement des modèles dont on se sert pour mouler les pièces, la fusion
de la fonte amène des retraits de plusieurs millimètres, et le re-
froidissement, malgré les plus grandes précautions, produit dans les
pièces des torsions tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, qu'il faut
prévoir avec attention si l'on ne veut pas voir se détruire en un
instant toute l'économie du travail. La difficulté, en un mot, consiste
dans l'alliance forcée des lignes courbes et ornementées de la fonte mou-
lée avec les lignes géométriquement droites du fer des châssis. Or, pour
arriver à cette alliance, il faut que l'auteur du dessin évite les trop
brusques changements de grosseur dans les parties qui doivent se fon-
dre ensemble ; il faut que le sculpteur exagère ses saillies, de manière
à obtenir au second moulage le galbe désiré; il faut enfin que le
monteur, coupant son modèle aux endroits où peuvent le mieux se
dissimuler les sutures, fasse venir droite chaque partie afin de l'ajus-
ter parfaitement.
On voit par ces détails fort abrégés que de sérieuses difficultés se pré-
sentaient dans l'exécution de ce travail, et ces difficultés, inhérentes à
l'emploi de la fonte, ne peuvent être compensées que par la faible di-
minution du prix de la matière relativement au prix de la main-d'oeuvre.
Achèvement du Cours îles Chartreux à lyon.
Le cours des Chartreux à Lyon est enfin complètement achevé et
livré au public. La voie charretière est raccordée provisoirement, en
attendant mieux, avec le chemin à-lacet de la Butte et avec la rue apla-
nie du clos des Chartreux, qui mettent cette promenade en communi-
cation facile avec le plateau de la Croix-Rousse et le quai de la Saône.
A l'autre extrémité du cours il ne reste plus à combler qu'une courte
lacune sur la terrasse de la place Rouyille, toute plantée d'arbres et
garnie d'acacias sur les talus de la maison BRUNET.
Emploi de l'artillerie dans les travaux, publics.
On travaille en ce moment, dans le Département de l'Ariége, à la
rectification de la route Impériale n° 119, qui, d'après le tracé adopté,
doit traverser la grotte du Mas-d'Azil, dont le percement a été entrepris.
A l'entrée de cette grotte, et dans la partie supérieure de la voûte, se
trouvait engagé un énorme bloc de pierre, présentant une saillie con-
sidérable et n'adhérant que d'une manière imparfaite aux parties du
roc contiguës.
Suspendu à une hauteur de 60 mètres au-dessus de la route, ce ro-
cher compromettait gravement la sûreté de la circulation ; il était indis-
pensable d'en détacher les parties menaçant ruine, et de consolider les
autres.
L'ingénieur chargé de la conduite des travaux dut reconnaître que
l'emploi de la mine offrirait, dans celle circonstance, des difficultés
presque insurmontables, et il lui parut que le canon seul pourrait venir
à bout de l'obstacle inaccessible qui l'arrêtait.
Il venait à peine d'écrire au préfet de l'Ariége pour le prier de sol-
liciter le concours de l'artillerie, lorsque, par une rencontre heureuse,
une batterie du 10e régiment de cette arme vint à passer à Labastide, à
une dizaine de kilomètres de la grotte.
Le commandant de cette batterie ayant reçu aussitôt, par le télégra-
phe, l'ordre de se concerter avec l'ingénieur et de lui venir en aide s'il
le jugeait possible, se rendit, le 19 juin, au Mas-d'Azil, avec deux canôns-
obusiers de 12 centimètres.
Il plaça ses pièces sur la route, à une distance de la grotte de
250 mètres environ, dans une position telle que, malgré la hauteur du
but, la limite de l'angle que peut faire l'axe des pièces avec l'horizon ne
fût pas dépassée. Les deux pièces tirèrent avec une précision remar-
quable. Au quarantième coup, l'opération était terminée, toutes les
parties du roc qui avaient paru ne pas être intimement liées à la voûte
avaient été détruites; le gros bloc subsistait, mais n'offrant plus de ca-
ractère menaçant; pour garantir sa solidité, plusieurs boulets avaient
été logés dans une fente apparente sur le revers de la montagne, et,
pendant ce tir, aucun mouvement ne s'était manifesté dans la masse,,
bien que les projectiles eussent été forcés d'écorner les arêtes de la
roche pour y pénétrer comme des coins.
lia télégraphie électrique en Algérie.
Les lignes électriques de la province de Constantine présentent un dé-
veloppement total de 800 kilomètres. Depuis leur établissement, elles ont
subi de nombreuses rectifications de détail qui ont beaucoup amélioré
leur solidité et leur facilité de transmission. On a commencé, comme en
France par suivre le tracé des routes, en préparant les courbes et en
multipliant les poteaux; mais on n'a pas tardé à reconnaître que ce
système coûteux était loin de présenter la .sécurité qu'on lui supposait
d'abord. Les surveillants constataient de fréquents délits dus à la négli-
gence des voituriers, tandis qu'aucun fait de malveillance n'était imputé
aux Arabes. Devant celte expérience on n'a plus hésité à se jeter dans
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