Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1858 01 juillet 1858
Description : 1858/07/01 (A4,N7)-1858/07/31. 1858/07/01 (A4,N7)-1858/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665777m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
Il
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.—JUILLET 1858.
l'écoulement facile des eaux.suintant des voûtes des galeries, par un
petit canal à pierres sèches, ménagé sous chaque charge.
L'inflammation de la poudre s'est faite à l'aide d'un circuit électrique,
renforcé par des bobines d'induction du système. RUHMKORFF. Pour
chaque charge, la gargousse introduite dans le circuit se composait de
deux pointes de cuivre très-fines, fort rapprochées l'.une de l'autre, et
réunies par une goutte de fulminate de mercure. Les deux pointes
étaient renfermées dans un petit sac en gutta-percha, qui a enflammé
à son tour la masse de poudre. Les poudres furent versées dans la
boîte en bordages; puis on enfonça les gargousses en outre de la
charge. Après avoir maçonné sans lumière l'ouverture des fourneaux,
les ouvriers purent allumer les fanaux et maçonner complètement à
plâtre la totalité des galeries. L'opération de la charge et du bourrage
a duré deux jours et deux nuits. .
Le tir des poches a eu lieu instantanément, à l'aide d'un courant élec-
trique produit par des éléments BUNSEN, et l'effet en a été aussi satis-
faisant que possible.
Au lieu d'opérer, comme on l'a fait à Cherbourg, au-dessous du ni-
veau du sol, dans un terrain dont la résistance latérale indéfinie pré-
sentait toute sécurité, il s'agissait, à Brest, de disloquer un massif
oblong.de rocher compacte, cubant environ 14,000 mètres, et d'un
poids approximatif de 35 millions de kilogrammes. Aussiles charges ont-
elles dû être calculées le plus rigoureusement possible, pour atteindre
et ne pas dépasser l'effet à produire. Le tir a parfaitement réussi ; la
masse entière du rocher, soulevée en bloc par le tir simultané des
deux poches, estretombée en s'affaissant sur elle-même, broyée com-
plètement. Aucune projection n'a eu lieu, et le bruit de ces deux
formidables explosions a été à peine celui d'une petite mine ordi-
naire.
Le cube disloqué a dépassé sensiblement les prévisions, et tout porte
à croire que, dans cette opération, il a été de 5 mètres cubes par kilo-
gramme de poudre, au lieu de 3 mètres cubes, chiffre qui est la pro-
portion ordinaire des résultats obtenus dans les exploitations à petites
mines du rocher de l'Arsenal. ,
RIOU-KERHALET,
Ingénieur des Ponts et Chaussées.
TRAVAUX DE L'ÉTRANGER.
Einbeilissenientg.de Madrid.
Un projet d'ensemble pour le percement de plusieurs voies nouvelles
dans la ville de Madrid, vient d'être présenté au gouvernement espa-
gnol.
Il s'agirait de créer, entre la Puer ta del Sol et le palais Royal unbou-
levard avec arcades et galeries, ayant une largeur de 30 mètres environ,
comme le boulevard de Sébastopol, à Paris.
Deux autres avenues, dans le genre de celle de l'Impératrice, seraient
créées aux portes de la ville. :
La colline de Carravanchele serait couverte de villas et de maisons de
campagne, ce qui, vu du palais et de la montagne du prince Pio, serait
d'un aspeçt-très-heureux, et contribuerait puissamment à développer
dans la capitale de l'Espagne, le goût des résidences d'été, si répandu
aujourd'hui en France.
Pont de Kehl.
Les dépenses pour la construction du pont du Rhin à Kehl sont éva-
luées à 1,600,000 florins. Ce pont sera soutenu par quatre piliers; il
aura une double rangée de rails et sera pourvu de deux trottoirs. Les
frais en seront supportés en commun par la France et le Grand-duché
de Bade, tandis que les ouvrages fortifiés seront l'affaire de chacun des
deux gouvernements. Les fortifications, du côté de Bade, coûteront
300,000 florins, en sorte que lés frais qu'aura à supporter ce dernier
Etat, pour le pont et les ouvrages fortifiés, seront de 1 million de
florins environ.
Canal d'Amsterdam à la mer.
Un arrêté royal du 16 février nomme une commission pour le creu-
sement du canal d'Amsterdam à la mer. Elle est chargée d'arrêter, sauf
approbation ultérieure, les conditions auxquelles MM. C. HARTSEN,
J. van LENNEP et J;-G'. JAGER, d'Amsterdam, pourraient être déclarés
concessionnaires du creusement d'un canal pour les grands vaisseaux
de mer, avec un port de mer en rapport avec l'assèchement de l'Y et du
■Wykermeer.
Boutes projetées entre l'Atlantique et le Pacifique
( États-Unis ).
L'établissement de communications directes par terre entre les deux.
océans préoccupe vivement l'opinion publique aux États-Unis, et le gou-
vernement y a déjà fait étudier dans ce but plusieurs tracés de routes
et de chemins de fer. s .
On a constaté, à ce sujet, que la distance entre la frontière ouest du
Texas, sur le Rio-Grande, et l'extrémité est de la Californie, sur le Co-
lorado, n'excède pas 470 milles (756k.23, ou environ 151 lieues géo-
graphiques). Le pays ayant été trouvé d'un accès facile, un officier de
l'armée américaine,le lieutenant BEALE, fut chargé d'explorer les terri-
toires dépendant du Nouveau-Mexique que doit traverser la route pro-
jetée à la hauteur du 35e degré de latitude nord.
Il résulte du rapport de cet officier que le point de départ de la route
à créer serait Luni, village situé à une centaine de milles (environ 161
kilomètres) au sud du fort Défiance, non loin deRio-Frio, dans le Nou-
veau-Mexique .; elle côtoierait ensuite les rives du petit Colorado et ga-
gnerait finalement la montagne de San-Francisco.
Le pays que traverse le tracé est couvert de belles forêts; il est gi-
boyeux et riche en pâturages; l'eau potable y abonde ; le climat en est
tempéré et les Indiens qui l'habitent paraissent inoffensifs. En consé-
quence, la commission saisie de l'examen de la question par le congrès
a remis au commencement de cette année (1858) un rapport concluant
à l'établissement d'une voie de fer qui partirait d'un point sur le Mis-
souri, entre l'embouchure des rivières Big-Sioux et Kansas, et abouti-
rait à San-Francisco, en Californie.
Un délai de dix ans est demandé pour la construction et pour la mise
en exploitation des sections au fur et à mesure de leur achèvement.
L'émission d'obligations à autoriser pour la route ne devra pas excéder
25 millions de dollars (125 millions de francs) à avancer par le trésor
fédéral, à raison de 12,000 dollars par mille (37,297 fr. par kilomètre)
de chemin terminé, sous la réserve dû remboursement avec les intérêts
au trésor par la Compagnie concessionnaire. Une pétition adressée au
président des États-Unis par le comité de la Land reform association
propose même que le chemin soit construit par le gouvernement, et en-
suite concédé moyennant une somme qui servirait à rembourser pro-
gressivement les tarifs de parcours jusqu'à la limite strictement néces-
saire pour l'entretien régulier de la voie.
En même temps que le congrès s'occupe de la réalisation de ce projet,
le gouvernement de 'Washington fait explorer l'isthme de Darien, et des
ingénieurs américains préparent l'établissement d'un chemin de fer de
la Vera-Cruz à Mexico, chemin qui doit être prolongé plus tard jusqu'à
l'océan Pacifique ; ils travaillent en outre à l'ouverture d'une route
carrossable à travers l'isthme de Téhuantépec, en attendant la con-
struction de la voie ferrée qu'on a également projeté d'y établir.
NOTES ET DOCUMENTS.
Passerelle américaine provisoire
du pont Saint-Michel à Paris,
Par MM. LAGALLISSER1E, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et VAUDREY,
Ingénieur ordinaire.
PL. 29-50.
La passerelle établie pour la circulation des piétons, pendant la durée
des travaux de construction du pont Saint-Michel, a une longueur totale
de 66m.50, et une largeur de 3 mètres dans oeuvre. Elle franchit, sans
point d'appui, un espace libre de 46m 00. Elle est en bois de sapin et a
coûté 9,229f.27«.
Les bois qui étaient pris en location ont été payés à raison de 73f. le
mètre cube, sauf rabais de 10f.25 de l'adjudication.
La passerelle repose sur deux chevalets en charpente, établis sur les
banquettes qui existent au pied des murs du quai.
Elle porte une conduite d'eau de 0m.25 de diamètre, et se trouve
éclairée au gaz pendant la nuit.
Les fermes américaines qui forment cette passerelle ont 3m.50 de
hauteur totale. Elles sont formées de moises doubles de 0m.20 sur 0m.40
d'équarrissage et de croisillons en madriers ordinairesde 0m. 08 sur 0m.22.
Elles ont été montées.sur le chantier,.puis démontées et mises au levage
au moyen de deux échafaudages élevés chacun sur un bateau. Le dessus
de ces échafaudages était au niveau de la partie des chevalets destinée
à porter les fermes. Les pièces qui forment les moises ont été amenées
successivement, et les croisillons ont été mis en place par panneaux de
9m.00 de longueur. L'opération du montage a duré dix jours en tout.
Les variations continuelles qu'éprouve le niveau de la Seine, obligeaient
de faire varier fréquemment les hauteurs des échafaudages.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.—JUILLET 1858.
l'écoulement facile des eaux.suintant des voûtes des galeries, par un
petit canal à pierres sèches, ménagé sous chaque charge.
L'inflammation de la poudre s'est faite à l'aide d'un circuit électrique,
renforcé par des bobines d'induction du système. RUHMKORFF. Pour
chaque charge, la gargousse introduite dans le circuit se composait de
deux pointes de cuivre très-fines, fort rapprochées l'.une de l'autre, et
réunies par une goutte de fulminate de mercure. Les deux pointes
étaient renfermées dans un petit sac en gutta-percha, qui a enflammé
à son tour la masse de poudre. Les poudres furent versées dans la
boîte en bordages; puis on enfonça les gargousses en outre de la
charge. Après avoir maçonné sans lumière l'ouverture des fourneaux,
les ouvriers purent allumer les fanaux et maçonner complètement à
plâtre la totalité des galeries. L'opération de la charge et du bourrage
a duré deux jours et deux nuits. .
Le tir des poches a eu lieu instantanément, à l'aide d'un courant élec-
trique produit par des éléments BUNSEN, et l'effet en a été aussi satis-
faisant que possible.
Au lieu d'opérer, comme on l'a fait à Cherbourg, au-dessous du ni-
veau du sol, dans un terrain dont la résistance latérale indéfinie pré-
sentait toute sécurité, il s'agissait, à Brest, de disloquer un massif
oblong.de rocher compacte, cubant environ 14,000 mètres, et d'un
poids approximatif de 35 millions de kilogrammes. Aussiles charges ont-
elles dû être calculées le plus rigoureusement possible, pour atteindre
et ne pas dépasser l'effet à produire. Le tir a parfaitement réussi ; la
masse entière du rocher, soulevée en bloc par le tir simultané des
deux poches, estretombée en s'affaissant sur elle-même, broyée com-
plètement. Aucune projection n'a eu lieu, et le bruit de ces deux
formidables explosions a été à peine celui d'une petite mine ordi-
naire.
Le cube disloqué a dépassé sensiblement les prévisions, et tout porte
à croire que, dans cette opération, il a été de 5 mètres cubes par kilo-
gramme de poudre, au lieu de 3 mètres cubes, chiffre qui est la pro-
portion ordinaire des résultats obtenus dans les exploitations à petites
mines du rocher de l'Arsenal. ,
RIOU-KERHALET,
Ingénieur des Ponts et Chaussées.
TRAVAUX DE L'ÉTRANGER.
Einbeilissenientg.de Madrid.
Un projet d'ensemble pour le percement de plusieurs voies nouvelles
dans la ville de Madrid, vient d'être présenté au gouvernement espa-
gnol.
Il s'agirait de créer, entre la Puer ta del Sol et le palais Royal unbou-
levard avec arcades et galeries, ayant une largeur de 30 mètres environ,
comme le boulevard de Sébastopol, à Paris.
Deux autres avenues, dans le genre de celle de l'Impératrice, seraient
créées aux portes de la ville. :
La colline de Carravanchele serait couverte de villas et de maisons de
campagne, ce qui, vu du palais et de la montagne du prince Pio, serait
d'un aspeçt-très-heureux, et contribuerait puissamment à développer
dans la capitale de l'Espagne, le goût des résidences d'été, si répandu
aujourd'hui en France.
Pont de Kehl.
Les dépenses pour la construction du pont du Rhin à Kehl sont éva-
luées à 1,600,000 florins. Ce pont sera soutenu par quatre piliers; il
aura une double rangée de rails et sera pourvu de deux trottoirs. Les
frais en seront supportés en commun par la France et le Grand-duché
de Bade, tandis que les ouvrages fortifiés seront l'affaire de chacun des
deux gouvernements. Les fortifications, du côté de Bade, coûteront
300,000 florins, en sorte que lés frais qu'aura à supporter ce dernier
Etat, pour le pont et les ouvrages fortifiés, seront de 1 million de
florins environ.
Canal d'Amsterdam à la mer.
Un arrêté royal du 16 février nomme une commission pour le creu-
sement du canal d'Amsterdam à la mer. Elle est chargée d'arrêter, sauf
approbation ultérieure, les conditions auxquelles MM. C. HARTSEN,
J. van LENNEP et J;-G'. JAGER, d'Amsterdam, pourraient être déclarés
concessionnaires du creusement d'un canal pour les grands vaisseaux
de mer, avec un port de mer en rapport avec l'assèchement de l'Y et du
■Wykermeer.
Boutes projetées entre l'Atlantique et le Pacifique
( États-Unis ).
L'établissement de communications directes par terre entre les deux.
océans préoccupe vivement l'opinion publique aux États-Unis, et le gou-
vernement y a déjà fait étudier dans ce but plusieurs tracés de routes
et de chemins de fer. s .
On a constaté, à ce sujet, que la distance entre la frontière ouest du
Texas, sur le Rio-Grande, et l'extrémité est de la Californie, sur le Co-
lorado, n'excède pas 470 milles (756k.23, ou environ 151 lieues géo-
graphiques). Le pays ayant été trouvé d'un accès facile, un officier de
l'armée américaine,le lieutenant BEALE, fut chargé d'explorer les terri-
toires dépendant du Nouveau-Mexique que doit traverser la route pro-
jetée à la hauteur du 35e degré de latitude nord.
Il résulte du rapport de cet officier que le point de départ de la route
à créer serait Luni, village situé à une centaine de milles (environ 161
kilomètres) au sud du fort Défiance, non loin deRio-Frio, dans le Nou-
veau-Mexique .; elle côtoierait ensuite les rives du petit Colorado et ga-
gnerait finalement la montagne de San-Francisco.
Le pays que traverse le tracé est couvert de belles forêts; il est gi-
boyeux et riche en pâturages; l'eau potable y abonde ; le climat en est
tempéré et les Indiens qui l'habitent paraissent inoffensifs. En consé-
quence, la commission saisie de l'examen de la question par le congrès
a remis au commencement de cette année (1858) un rapport concluant
à l'établissement d'une voie de fer qui partirait d'un point sur le Mis-
souri, entre l'embouchure des rivières Big-Sioux et Kansas, et abouti-
rait à San-Francisco, en Californie.
Un délai de dix ans est demandé pour la construction et pour la mise
en exploitation des sections au fur et à mesure de leur achèvement.
L'émission d'obligations à autoriser pour la route ne devra pas excéder
25 millions de dollars (125 millions de francs) à avancer par le trésor
fédéral, à raison de 12,000 dollars par mille (37,297 fr. par kilomètre)
de chemin terminé, sous la réserve dû remboursement avec les intérêts
au trésor par la Compagnie concessionnaire. Une pétition adressée au
président des États-Unis par le comité de la Land reform association
propose même que le chemin soit construit par le gouvernement, et en-
suite concédé moyennant une somme qui servirait à rembourser pro-
gressivement les tarifs de parcours jusqu'à la limite strictement néces-
saire pour l'entretien régulier de la voie.
En même temps que le congrès s'occupe de la réalisation de ce projet,
le gouvernement de 'Washington fait explorer l'isthme de Darien, et des
ingénieurs américains préparent l'établissement d'un chemin de fer de
la Vera-Cruz à Mexico, chemin qui doit être prolongé plus tard jusqu'à
l'océan Pacifique ; ils travaillent en outre à l'ouverture d'une route
carrossable à travers l'isthme de Téhuantépec, en attendant la con-
struction de la voie ferrée qu'on a également projeté d'y établir.
NOTES ET DOCUMENTS.
Passerelle américaine provisoire
du pont Saint-Michel à Paris,
Par MM. LAGALLISSER1E, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et VAUDREY,
Ingénieur ordinaire.
PL. 29-50.
La passerelle établie pour la circulation des piétons, pendant la durée
des travaux de construction du pont Saint-Michel, a une longueur totale
de 66m.50, et une largeur de 3 mètres dans oeuvre. Elle franchit, sans
point d'appui, un espace libre de 46m 00. Elle est en bois de sapin et a
coûté 9,229f.27«.
Les bois qui étaient pris en location ont été payés à raison de 73f. le
mètre cube, sauf rabais de 10f.25 de l'adjudication.
La passerelle repose sur deux chevalets en charpente, établis sur les
banquettes qui existent au pied des murs du quai.
Elle porte une conduite d'eau de 0m.25 de diamètre, et se trouve
éclairée au gaz pendant la nuit.
Les fermes américaines qui forment cette passerelle ont 3m.50 de
hauteur totale. Elles sont formées de moises doubles de 0m.20 sur 0m.40
d'équarrissage et de croisillons en madriers ordinairesde 0m. 08 sur 0m.22.
Elles ont été montées.sur le chantier,.puis démontées et mises au levage
au moyen de deux échafaudages élevés chacun sur un bateau. Le dessus
de ces échafaudages était au niveau de la partie des chevalets destinée
à porter les fermes. Les pièces qui forment les moises ont été amenées
successivement, et les croisillons ont été mis en place par panneaux de
9m.00 de longueur. L'opération du montage a duré dix jours en tout.
Les variations continuelles qu'éprouve le niveau de la Seine, obligeaient
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