Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-05-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mai 1858 01 mai 1858
Description : 1858/05/01 (T4,N5)-1858/05/31. 1858/05/01 (T4,N5)-1858/05/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657714
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
53
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — MAI 1858.
54
être affectée à la formation d'un square planté d'arbres, dont la fon-
taine de Pierre Lescot et de Jean Goujon occuperait le centre.
Pont Saint-Michel.
On pose, actuellement la corniche du pont Saint-Michel. Les sculp-
teurs exécutent sa décoration. Le mur de.quai des Orfèvres, repris
pour nouvel alignement sur une; longueur d'environ 110 mètres, est
presque terminé. On va également rectifier l'alignement du mur de
quai des Grands-Augustins* sur une longueur d'environ 120 mètres.
IBésBiolition de la pompe STotre-Danie.
L'ancienne construction renfermant la pompe Notre-Dame se démo-
lit activement. Depuis longtemps condamnée, on dut la laisser debout
jusqu'après l'achèvement des travaux qui, commencés il y a quelques
années par ïa construction de là nouvelle machine de Chaillot, viennent
de se compléter par l'établissement de vastes réservoirs situés sur
le point culminant de la colline. Ces réservoirs ont pour destination
spéciale d'alimenter les nouvelles conduites de distribution dirigées
vers les points supérieurs aux anciens bassins, et, par suite, aux réser-
voirs d'eau du canal de l'Ourcq et de ses affluents.
La distribution des eaux provenant des bassins de Chaillot se fait
par quatre conduites : les trois premières desservent la rive droite de
la Seine : l'une, par les boulevards, va se terminer à la place de la Bas-
tille ; la seconde suit le faubourg Saint-Honoré et finit à la rue Saint-
Denis ; la troisième part du bassin supérieur et se bifurque au nord et
à l'ouest. Le premier embranchement alimente les quartiers élevés
dès faubourgs Saint-Denis, du Temple et Saint-Antoine; la seconde
bifurcation dessert le bois de Boulogne. Enfin, pour les quartiers si-
tués sur là rive gauche de la Seine, une quatrième conduite, posée en
1853, remonte le quai de la Conférence, passe la Seine au pont de la
Concorde, parcourt les 10e, 11e etl2<= arrondissements, et, après un par-
cours d'environ cinq kilomètres, amène ses eaux au bassin de la place
de l'Estrapade, qui reçoit également une partie du débit du puits arté-
sien de Grenelle, et qui était également autrefois alimenté par les eaux
de la pompe Notre-Dame.
Bois de Boulogne.
Les derniers travaux d'embellissement du bois de Boulogne touchent
à leur fin. Peux nouvellesjnvières.circulent aujourd'hui à travers les
taillis et les allées. L'une se dirige vers Bagatelle, l'autre vers Neuilly,
après avoir alimenté le lac creusé en face du pavillon. d'Armenonville.
Les travaux qui restent, à terminer consistent dans la continuation du
boulevard qui s'étend le long.de la Seine entre les ponts de Saint-Cloud
et de Suresnes, dans la plantation, et l'amélioration de la plaine de
Longchamps, dans la création de nouvelles pièces d'eau* et notamment
dans la transformation de la mare d'Auteuil en un bassin analogue à la
rivière du bois de Boulogne.
Puits artésien de Passy.
Le service des ponts et chaussées, représenté par MM. ALPHAND, in-
génieur en chef, etDARCEL, ingénieur ordinaire, a repris activement
les travaux du puits artésien de Passy, que M. KIND avait dû aban-
donner par.suite d'accidents qui ont amené l'expiration de son délai.
On enfonce en ce moment, dans la partie supérieure du puits, une
large colonne 'creuse en fonte, destinée à soutenir énergiquement les
terrains ébouleux.
Cette colonne a 3 mètres de diamètre, et doit être descendue jusqu'à
52 mètres de profondeur. On est déjà parvenu en ce moment à une
profondeur de 40 mètres, et très-prochainement on pourra reprendre,
dans la roche dure et dans la craie compacte, le forage interrompu.
', \
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS.
Affaires courantes du mois d'Avril 1958.
— Voie ferrée à traction de chevaux entre Lille et Béthune (Nord et
Pas-de-Calais). Inspecteur général, M. FÉBURIER; ingénieur en chef,
M. KOJLB; ingénieur ordinaire, M. MENCHE.
— Défense de la ville de Saint-Étienne contre les inondations du
Furens (Loire). Inspecteur général, M. COMOY; ingénieur en chef,
M. GRAEFF; ingénieur ordinaire, M. CONTE-GRANDCHAMP.
— Défense des rives de l'Allier près du bourg d'Hauterive (Allier).
Inspecteur généra], M. COMOY; ingénieur en chef, M. GUYOT; ingénieur
ordinaire, M. NADAULT DE LA FOSSE. '
— Reconstruction du viaduc de Saint-Germain-des-Fossés (Allier. —
Chemin de fer du Bec-d'Allier à Clermont). Inspecteur général, M. MÉ-
. QUET; ingénieur en chef, M. BOTJCATJMONT.
— Amélioration de la navigation de la Charente au passage Saint-
Saturnin (Charenterlnférietire)^Inspecteur général, M. PLANTIER ; ingé-
nieur en chef, M. LECLER; ingénieur ordinaire, M. GU.ILLEMAIN.
— Reconstruction du pont de Sully-sur-Loire (Loiret). Inspecteur gé-
néral, M, BELIN; ingénieur en chef, M. GRENET; ingénieur ordinaire,
M. BRÉAU. :; ....■:- : ,
— Établissement d'un,bassin à flot au port de Boulogne (Pas-de-
Calais). Inspecteur général, M. FÉBURIER-, ingénieur en chef, M..BÉ-
GUIN. . .
— Établissement de routes agricoles dans la Brenne (Indre). Inspec-
teur général, M. MÉQUET; ingénieur en chef, M. ADAMOLI; ingénieur
ordinaire, M. PIGOT;
— Défense de.,la ville de Roquemaure contre les inondations du
Rhône (Gard). Inspecteur général, M. BELIN; ingénieur en chef,
M. KLEITZ; ingénieur ordinaire, M. RONDEL.
, — Défense de-la ville de Çondom contre les-inondalions de la Baïse
(Gers). Inspecteur général, M. PAYEN; ingénieur en chef, M. JOLY; in-
génieur ordinaire, .M. ESTER.
--Défense, du village d'Ancône contre les inondations(Drôme). In-
specteur général,; M. BELIN; ingénieur en chef, M; KLEITZ; ingénieur
ordinaire, M. DELLON.
— Défense de la ville de CADEROUSSE contre les inondations (Vau-
cluse). Inspecteur général, M. BELIN; ingénieur enchef, M. KLEITZ;
ingénieur ordinaire, M. RONDEL.
— Reconstruction du pont suspendu du Robinet de Donzère (Drôme).
Inspecteur général^ M. BELIN; ingénieur en chef, M. de MONTROND; in-
génieur ordinaire, M; MÉRAY.
—Défense du village de Saint-Nicolas contre les débordements de
la Garonne (Lot-et-Garonne). Inspecteur général, M. PAYEN ; ingénieur
en chef, M. COUTURIER; ingénieur ordinaire, M. SCHLOESING.
Département du Doubg.
— La compagnie des forges de Franche-Comté, ingénieur en chef
BOUDSOT, doit entreprendre cette année la 2e section de son chemin do
fer d'Ougney à Rans, dont la lre section est sur le point d'être livrée à
la circulation.
Cette ligne est destinée à relier les mines d'Ougney (minerai de fer
oolithique) aux usines de Rans, appartenant à la même société.
La lre section présente un développement de 11 kilomètres.
La 2e section a 2 kilomètres seulement.
— Les forges de Franche-Comté ont fait construire aussi une halle
de forge de 200 mètres de longueur sur 64 mètres de largeur.
Cette halle est divisée, transversalement, en trois travées, l'une,
centrale, de 30 mètres de portée, et les deux autres de 17 mètres
chacune.
NOTES ET DOCUMENTS.
Robinet-Vanne de Bordeaux ,
Par M. DEVANNE, Ingénieur en chef, Directeur des Eaux.
PL 21-22.
Les divers systèmes de robinets en usage pour les distributions d'eau
sont loin de satisfaire aux conditions d'économie et de durée que l'on
doit exiger d'appareils de cette nature.
Les robinets-vannes ordinaires (dus à M. MARY), qui ont rendu tant
"de services à Paris, à Dijon et ailleurs, sont des appareils assez coû-
teux, très-volumineux, d'un ajustage délicat et d'un entretien difficile.
Il faut construire pour les loger de grands regards en maçonnerie, et
leur hauteur est telle, au moins pour les gros diamètres, qu'il faut en-
foncer la conduite à plus de 1 mètre au-dessous du sol dans leur voi-
sinage, tandis que cette profondeur suffit en général partout ailleurs.
Enfin, quand il faut réparer la vanne ou son siège, il faut enlever toute
la caisse pour la démonter à l'atelier et interrompre pendant ce temps
le service de la conduite dont ils font partie.. ' '■ . '
MM. CAROT et BONNIN, en remettant en oeuvre et en perfectionnant le
robinet construit en 1840 par M. DELONCHANT pour les eaux d'Auteuil,
ont évité plusieurs de ces inconvénients. Ainsi leur robinet (fig. 5) à
peu de hauteur; une fois en place dans la terre, on peut enlever tout
l'appareil intérieur sans déplacer la caisse, et en refermant l'orifice
supérieur, on peut remettre immédiatement l'eau dans la conduite.
Mais l'agencement des pièces qui font mouvoir les clapets laisse beau-
coup à désirer. Le clapet qui supporte la charge d'eau s'ouvre en effet
le premier, le robinet se remplit, et c'est le deuxième clapet qu'il faut
alors soulever seul sous tout le poids de l'eau dés bassins. La vis sup-
porte alors un effort transversal qui tend à la faire rompre, et qui gêne
beaucoup le mouvement de l'écrou. La traverse qui supporte là crapâu-
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — MAI 1858.
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être affectée à la formation d'un square planté d'arbres, dont la fon-
taine de Pierre Lescot et de Jean Goujon occuperait le centre.
Pont Saint-Michel.
On pose, actuellement la corniche du pont Saint-Michel. Les sculp-
teurs exécutent sa décoration. Le mur de.quai des Orfèvres, repris
pour nouvel alignement sur une; longueur d'environ 110 mètres, est
presque terminé. On va également rectifier l'alignement du mur de
quai des Grands-Augustins* sur une longueur d'environ 120 mètres.
IBésBiolition de la pompe STotre-Danie.
L'ancienne construction renfermant la pompe Notre-Dame se démo-
lit activement. Depuis longtemps condamnée, on dut la laisser debout
jusqu'après l'achèvement des travaux qui, commencés il y a quelques
années par ïa construction de là nouvelle machine de Chaillot, viennent
de se compléter par l'établissement de vastes réservoirs situés sur
le point culminant de la colline. Ces réservoirs ont pour destination
spéciale d'alimenter les nouvelles conduites de distribution dirigées
vers les points supérieurs aux anciens bassins, et, par suite, aux réser-
voirs d'eau du canal de l'Ourcq et de ses affluents.
La distribution des eaux provenant des bassins de Chaillot se fait
par quatre conduites : les trois premières desservent la rive droite de
la Seine : l'une, par les boulevards, va se terminer à la place de la Bas-
tille ; la seconde suit le faubourg Saint-Honoré et finit à la rue Saint-
Denis ; la troisième part du bassin supérieur et se bifurque au nord et
à l'ouest. Le premier embranchement alimente les quartiers élevés
dès faubourgs Saint-Denis, du Temple et Saint-Antoine; la seconde
bifurcation dessert le bois de Boulogne. Enfin, pour les quartiers si-
tués sur là rive gauche de la Seine, une quatrième conduite, posée en
1853, remonte le quai de la Conférence, passe la Seine au pont de la
Concorde, parcourt les 10e, 11e etl2<= arrondissements, et, après un par-
cours d'environ cinq kilomètres, amène ses eaux au bassin de la place
de l'Estrapade, qui reçoit également une partie du débit du puits arté-
sien de Grenelle, et qui était également autrefois alimenté par les eaux
de la pompe Notre-Dame.
Bois de Boulogne.
Les derniers travaux d'embellissement du bois de Boulogne touchent
à leur fin. Peux nouvellesjnvières.circulent aujourd'hui à travers les
taillis et les allées. L'une se dirige vers Bagatelle, l'autre vers Neuilly,
après avoir alimenté le lac creusé en face du pavillon. d'Armenonville.
Les travaux qui restent, à terminer consistent dans la continuation du
boulevard qui s'étend le long.de la Seine entre les ponts de Saint-Cloud
et de Suresnes, dans la plantation, et l'amélioration de la plaine de
Longchamps, dans la création de nouvelles pièces d'eau* et notamment
dans la transformation de la mare d'Auteuil en un bassin analogue à la
rivière du bois de Boulogne.
Puits artésien de Passy.
Le service des ponts et chaussées, représenté par MM. ALPHAND, in-
génieur en chef, etDARCEL, ingénieur ordinaire, a repris activement
les travaux du puits artésien de Passy, que M. KIND avait dû aban-
donner par.suite d'accidents qui ont amené l'expiration de son délai.
On enfonce en ce moment, dans la partie supérieure du puits, une
large colonne 'creuse en fonte, destinée à soutenir énergiquement les
terrains ébouleux.
Cette colonne a 3 mètres de diamètre, et doit être descendue jusqu'à
52 mètres de profondeur. On est déjà parvenu en ce moment à une
profondeur de 40 mètres, et très-prochainement on pourra reprendre,
dans la roche dure et dans la craie compacte, le forage interrompu.
', \
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS.
Affaires courantes du mois d'Avril 1958.
— Voie ferrée à traction de chevaux entre Lille et Béthune (Nord et
Pas-de-Calais). Inspecteur général, M. FÉBURIER; ingénieur en chef,
M. KOJLB; ingénieur ordinaire, M. MENCHE.
— Défense de la ville de Saint-Étienne contre les inondations du
Furens (Loire). Inspecteur général, M. COMOY; ingénieur en chef,
M. GRAEFF; ingénieur ordinaire, M. CONTE-GRANDCHAMP.
— Défense des rives de l'Allier près du bourg d'Hauterive (Allier).
Inspecteur généra], M. COMOY; ingénieur en chef, M. GUYOT; ingénieur
ordinaire, M. NADAULT DE LA FOSSE. '
— Reconstruction du viaduc de Saint-Germain-des-Fossés (Allier. —
Chemin de fer du Bec-d'Allier à Clermont). Inspecteur général, M. MÉ-
. QUET; ingénieur en chef, M. BOTJCATJMONT.
— Amélioration de la navigation de la Charente au passage Saint-
Saturnin (Charenterlnférietire)^Inspecteur général, M. PLANTIER ; ingé-
nieur en chef, M. LECLER; ingénieur ordinaire, M. GU.ILLEMAIN.
— Reconstruction du pont de Sully-sur-Loire (Loiret). Inspecteur gé-
néral, M, BELIN; ingénieur en chef, M. GRENET; ingénieur ordinaire,
M. BRÉAU. :; ....■:- : ,
— Établissement d'un,bassin à flot au port de Boulogne (Pas-de-
Calais). Inspecteur général, M. FÉBURIER-, ingénieur en chef, M..BÉ-
GUIN. . .
— Établissement de routes agricoles dans la Brenne (Indre). Inspec-
teur général, M. MÉQUET; ingénieur en chef, M. ADAMOLI; ingénieur
ordinaire, M. PIGOT;
— Défense de.,la ville de Roquemaure contre les inondations du
Rhône (Gard). Inspecteur général, M. BELIN; ingénieur en chef,
M. KLEITZ; ingénieur ordinaire, M. RONDEL.
, — Défense de-la ville de Çondom contre les-inondalions de la Baïse
(Gers). Inspecteur général, M. PAYEN; ingénieur en chef, M. JOLY; in-
génieur ordinaire, .M. ESTER.
--Défense, du village d'Ancône contre les inondations(Drôme). In-
specteur général,; M. BELIN; ingénieur en chef, M; KLEITZ; ingénieur
ordinaire, M. DELLON.
— Défense de la ville de CADEROUSSE contre les inondations (Vau-
cluse). Inspecteur général, M. BELIN; ingénieur enchef, M. KLEITZ;
ingénieur ordinaire, M. RONDEL.
— Reconstruction du pont suspendu du Robinet de Donzère (Drôme).
Inspecteur général^ M. BELIN; ingénieur en chef, M. de MONTROND; in-
génieur ordinaire, M; MÉRAY.
—Défense du village de Saint-Nicolas contre les débordements de
la Garonne (Lot-et-Garonne). Inspecteur général, M. PAYEN ; ingénieur
en chef, M. COUTURIER; ingénieur ordinaire, M. SCHLOESING.
Département du Doubg.
— La compagnie des forges de Franche-Comté, ingénieur en chef
BOUDSOT, doit entreprendre cette année la 2e section de son chemin do
fer d'Ougney à Rans, dont la lre section est sur le point d'être livrée à
la circulation.
Cette ligne est destinée à relier les mines d'Ougney (minerai de fer
oolithique) aux usines de Rans, appartenant à la même société.
La lre section présente un développement de 11 kilomètres.
La 2e section a 2 kilomètres seulement.
— Les forges de Franche-Comté ont fait construire aussi une halle
de forge de 200 mètres de longueur sur 64 mètres de largeur.
Cette halle est divisée, transversalement, en trois travées, l'une,
centrale, de 30 mètres de portée, et les deux autres de 17 mètres
chacune.
NOTES ET DOCUMENTS.
Robinet-Vanne de Bordeaux ,
Par M. DEVANNE, Ingénieur en chef, Directeur des Eaux.
PL 21-22.
Les divers systèmes de robinets en usage pour les distributions d'eau
sont loin de satisfaire aux conditions d'économie et de durée que l'on
doit exiger d'appareils de cette nature.
Les robinets-vannes ordinaires (dus à M. MARY), qui ont rendu tant
"de services à Paris, à Dijon et ailleurs, sont des appareils assez coû-
teux, très-volumineux, d'un ajustage délicat et d'un entretien difficile.
Il faut construire pour les loger de grands regards en maçonnerie, et
leur hauteur est telle, au moins pour les gros diamètres, qu'il faut en-
foncer la conduite à plus de 1 mètre au-dessous du sol dans leur voi-
sinage, tandis que cette profondeur suffit en général partout ailleurs.
Enfin, quand il faut réparer la vanne ou son siège, il faut enlever toute
la caisse pour la démonter à l'atelier et interrompre pendant ce temps
le service de la conduite dont ils font partie.. ' '■ . '
MM. CAROT et BONNIN, en remettant en oeuvre et en perfectionnant le
robinet construit en 1840 par M. DELONCHANT pour les eaux d'Auteuil,
ont évité plusieurs de ces inconvénients. Ainsi leur robinet (fig. 5) à
peu de hauteur; une fois en place dans la terre, on peut enlever tout
l'appareil intérieur sans déplacer la caisse, et en refermant l'orifice
supérieur, on peut remettre immédiatement l'eau dans la conduite.
Mais l'agencement des pièces qui font mouvoir les clapets laisse beau-
coup à désirer. Le clapet qui supporte la charge d'eau s'ouvre en effet
le premier, le robinet se remplit, et c'est le deuxième clapet qu'il faut
alors soulever seul sous tout le poids de l'eau dés bassins. La vis sup-
porte alors un effort transversal qui tend à la faire rompre, et qui gêne
beaucoup le mouvement de l'écrou. La traverse qui supporte là crapâu-
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