Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-04-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 avril 1858 01 avril 1858
Description : 1858/04/01 (A4,N4)-1858/04/30. 1858/04/01 (A4,N4)-1858/04/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657692
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
45
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION^—AVRIL 4858..
A6:
grines et recouvertes de •madriers> formèrent un plancher dans la lar-
geur, de l'arche; ce plancher reçut deux chèvres. -
Des bateaux pentes, portant les cintres plies par ferme, vinrent se
placer au-dessous des planchersj et, au moyen des chèvres, on monta
les pièces qui, aussitôt leur arrivée, étaient assemblées. La ferme termi-
née était levée au mpyen des deux chèvres qui lui faisaient décrire une
partie de sa course autour de son entrait; une troisième chèvre placée
en arrière finissait de l'amener dans sa position- les dispositions étaient
telles que la ferme ayant décrit son quart de cercle, l'entrait se trpu-
vait.àsa place définitive. La troisième chèvre fut installée sur un bateau
peur lès deux PU trois premières fermes, et sûrlun plancher placé au
sommet de celles-ci pour les autres.
Ppur éviter le plancher en: pprte: à faux qu'eût entraîné l'assemblage
des dernières fermes ; la flèche étant plus grande que là distance d'axe
en âxe, en leva: les deux eu trois fermes qui précèdent la dernière ; en
les rapprocha; les .'■ .unes.,des autres,^ laissant la place nécessaire à réta-
blissement de la dernière ; celle-ci dressée, 3 oh glissa les précédentes
vers leurs places respectives. : . '■'., ^
Dépensé.— Les ouvrages provisoires en charpente du pont Saint-
Michel ont donné lieu à une dépense totale de 61.380 fr. 26 c, qui se
décbruppse ainsi qu'il suit :
Cintres dé démolitibnV charpente et fers. . .'. .■',' 10.445 fr. 66 c.
Cintres de reconstruction, à.savoir:
.1° Bois pour pieux^... ï. ".'-. ":. . .' . '■• : . , '\ • ",1.693 fr. 23 c.
26Battagé et arrachage. . ........... 3.373 fr. 56 c.
3? Bois,pour fermes, palées> couchis. . . , ... 45.132 fr. 08 c.
4°Fèrs en location;: . ; . . ■-. .-. .. . : . ■.-■-:'-. . , 735.fr. 73 c.
Total poùrles cintres de reconstruction. . . ; 50.934 fr: 60 c.
Ensemble. . . .•■■'.- . . . . ^. . . . ..;.■. 61,380 fr. 26 c.
Le prix du_mètre cube de bpis de sapin emplôj'ë pour ïa coristruc-
tion des culées peut être évalué, sahs.rabais, à 75 fr. 77 c.
Ce prixcpmprend le déchet'.et là dépréciation; du bois, la façon avec
entailles et boulons, le levage, là pose et la dépense.
Le prix du métré de bois de chêne en lpeation, employé pour les
dritrés, peut-être éyalué à 82 fr., 05 c.
Mode de décintrement, '
Ge qui caractérise les cintres dont il s'agit, c'est le mode dedécintreT
ment adppté, et qui est analogue à celui dont nous avons déjà parlé au
, sujet du pont de F Aima et du pont des Invalides.
Il consiste à faire reposer, chaque «intre sur quatre boîtes en tôle
cylindriques, remplies de sable, et qui sontreprésentées par la fig. 3
:(PL.-17-18).:';:■: • "v ■;. '■: ,-' ■;:.
Le cintre s'appuie sur le sable par le moyen d'une sorte de piston cylin-
drique en bois qui remplit la capacité de la boîte en tôle, sauf un jeu
Quatre bouchons fixés au bas du cylindre en tôle, vers les angles de
la,base en bois de chêne, permettent de faire écouler le sable peu à
peu, et de faire entrer ainsi le tampon en bois dans la boîte en tôle, en
entraînant le cintre à sa suite.
Pour la précision de la manoeuvre, un homme est attaché à chaque
retombée, et se trouve muni d'une pointe en fil de fer; assez longue pour
piquer le sable: qui: peut se trouver, un peu humide, et pour le faire
sortir de la boîte.
Des crans horizontaux rouges, blancs et noirs, marqués sur le cylin-
dre en bois, et larges chacun d'un centimètre, permettent de graduer à
volonté la descente du cintre. ;
Pour éviter que la pluie ne vienne mouiller le sable des boîtes, il est
essentiel que la planche supérieure.qui les recouvre dépasse de quelques
/ centimètres tout le pourtour du cylindre en tôle.
Il est préférable aussi de choisir pour l'opération du décintrement,
un temps sec et chaud de préférence à un temps pluvieux et glacial.
Quoi qu'il en soit, toutes les applications que l'on a faitesjusqu'à pré-
sent du système de M. BEAUDEMOULIN ont toujours parfaitement réussi.
■Prix des boites de décintrement.
Lé prix total d'une boîte est de 12 fr. 05 c, dont 4 fr. pour là tôle,
4 fr. ppur lé pistpn cylindrique en bois de chêne, 3 fr. 25 c. pour les
deux plates-formés en chêne, etô fr. 70 c.pour le sable, les bouchons
en liège et le remplissage. :;
Il est important de..placer les trous dés bouchons sur.les angles, parce
qu'alors l'écoulement du sable se fait par petits cônes successifs qui
viennent arrêter cet écoulement aussitôt qu'ils sont à la hauteur du
trou, et qu'un même homme peut gouverner plusieurs boîtes à la fois
en enlevant l'un après l'autre les petits cônes dont il s'agit.
. NOTE
sur la construction des escaliers en fer et en fonte.
. Pi. .19; ET' 20.
■Avantages des escaliers en métal ; légèreté d'aspect, peu d'espace qu'ils
occupent, solidité, durée, — Les escaliers en fpnte, tout en rendant les
mêmes services que ceux en bpis et. en pierre, n'en nnt pas les in-
cpnvénients, et dans beauepup de cas peuvent les remplacer avec
avantage. , .
Ils jpignent à une grande légèreté relative, une selidité que ne peu-
vent pas teujpurs avoir les escaliers en bois isolés.
Comme toutes les parties viennent de fonte, on peut y mettre des
ornements qui ajoutent encore à l'élégance de cette sorte de con-
struction. . \ ■ :. ■: !
Un des avantages importants de ces escaliers consiste dans le peu
de place qu'ils occupent. En un mot, ils sont d'une grande utilité partout
oùl'onne pourrait cpnstruire des escaliers en bois;
Quant à leur durée, elle est incontestablement bien plus grande que
celle des escaliers en bois ou eu pierre, dont: le giron des marches s'use
rapidement lprsqu'ils ; sont expesés à une grande. cirGulatipn, cumme
dans les escaliers de service des cafés et des restaurants. Dans un cas
d'incendie, ils sent encere à l'abri de tout dégât et résistent là où les
escaliers en bois seraient rapidement détruits.
Lorsque ces escaliers sont à vis, et le noyau formé d'une colonne creuse
en fonte, comme dans la fig. 1, Pi. 19* on peut au besoin faire servir :
cette colonne creuse comme conduite à la fumée des'calorifères ou
cuisines placées aux étages inférieurs, et même pour le passage de l'air
chaud servant à chauffer les.pièces traversées par l'escalier.
Applications diverses.— Les applications des escaliers en fonte sont
très-nombreuses; Ils doiventêtre employés avec succès par tout oùl'on a
peu de place disponible et où on ne veut pas : gêner la.circulationj ainsi
dans les cafés et les magasins.
On s'en sert également dans les phares, les cplpnnes mpnumentales
(cplonne de juillet), les échelles de service pour les combles des bâti-
ments (Halles centrales de Paris), les escaliers dérobes, escaliers en
plein air (colonne du puits de Passy et gares de chemins de fer di-
verses). .. '-.-:■:■. -■ ■.':■'.■■■.■','.■'" /':
Classification 1 et systèmes divers de construction.—-Description des
planches. — Les escaliers en fonte peuvent varier de forme, de gran-
deur ou de disposition suivant les circonstances dans lesquelles on à à les
emplpyer. Ils peuvent être installés dans une cage en maçonnerie et
tourner sur un noyau eu cylindre elliptique de forme quelconque, dé-
pendant de la forme même de la cage de l'escalier. -: ,■■-■•
■■-.Alors,, dans ce cas, les marches sent encastrées par. une de leurs ex-
trémités (la plus large) dans le mur de la cage, et sur toute leur étendûe:
elles sont liées les unes aux autres par des crôssettes.—La marche supé-
rieure repose sur la marche inférieure par ces crôssettes, et le tout est
consolidé à l'aide- de boulons dont les têtes et les écrous sont npyés
dans l'épaisseur de la fonte. Les escaliers en fonte sont encore isolés
et c'est surtout dans ce cas qu'ils présentent le.plus d'avantage et sont
le plus employés. — Leur solidité dépend alors presqueentièrement de
celle du noyau. Les marches reposent les unes sur les autres, et sont
reliées entre elles, ou bien à l'aide de crôssettes comme précédem-
ment , ou bien à l'aide de boulpns.
Escalier dit anglais, en fonte. —La planche (19) offre un exemple
de ce genre d'escalier. Chaque compartiment se comppse de deux
marches avec leur noyau; les compartiments sont reliés entre eux à
l'aide de trois boulons taraudés passant dans autant de trous placés
dans le giron supérieur et dans la cpntre-marche inférieure du cempar-
timent superppsé à celuir-çi.
Les fig. 3; 4 et 5 indiquent en perspective et en ceupe l'assemblage
de deuxeempartiments. -
Les diverses pertipns du noyau sont aussi reliées entre elles. A cet
effet elles s'engagent l'une dans l'autre à l'aide d'un emboîtement à
mi-fonte, pratiqué dans la portion du noyau inférieur ; des goupilles
relient ces diverses parties. ":
Il résulte donc de là que tous ces compartiments sont tellement liés
qu'ils sont solidaires les uns des autres et forment un tout parfaitement
rigide et pouvant résister à'toute espèce d'oscillations, Lès barreauxde
la rampe sont fixés au revers des marches àTaide de tiges horizontales
(fig. 1) ou fleurons. ïpus les barreaux sont reliésà la partie supérieure
par une plate-bande en fèr, recouvertepar la balustrade.en bois.
Les barreaux de la rampe peuvent être une seule tige recourbée à
la partie inférieure à angle droit et fixée directement au revers des
marches à l'aide d'un écrou intérieur au revers de la marche.
Alors la partie recourbée à angle droit est taraudée..
Escalier tournant en fonte, à vis à jour (PL. 20, fig. i).— Le
noyau de l'escalier n'existe plus ici. :
L'escalier est isolé dans toutes,ses parties et présente touS les âvan- ,
tages quand oh à un assez grand espace disponible-
Les barreaux deda rampe sont disposés d'une façon analogue au cas
considéré précédemment.
Inconvénients inhérents>à la nature de la matière. — Remèdes à ces
inconvénients. — Quand-;les escaliers en fonte ont une largeur un peu
grande, il est bon de placer deux ou trois nervures verticales sous le
giron de chaque marche, afin d'éviter tout accident provenant de chocs
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION^—AVRIL 4858..
A6:
grines et recouvertes de •madriers> formèrent un plancher dans la lar-
geur, de l'arche; ce plancher reçut deux chèvres. -
Des bateaux pentes, portant les cintres plies par ferme, vinrent se
placer au-dessous des planchersj et, au moyen des chèvres, on monta
les pièces qui, aussitôt leur arrivée, étaient assemblées. La ferme termi-
née était levée au mpyen des deux chèvres qui lui faisaient décrire une
partie de sa course autour de son entrait; une troisième chèvre placée
en arrière finissait de l'amener dans sa position- les dispositions étaient
telles que la ferme ayant décrit son quart de cercle, l'entrait se trpu-
vait.àsa place définitive. La troisième chèvre fut installée sur un bateau
peur lès deux PU trois premières fermes, et sûrlun plancher placé au
sommet de celles-ci pour les autres.
Ppur éviter le plancher en: pprte: à faux qu'eût entraîné l'assemblage
des dernières fermes ; la flèche étant plus grande que là distance d'axe
en âxe, en leva: les deux eu trois fermes qui précèdent la dernière ; en
les rapprocha; les .'■ .unes.,des autres,^ laissant la place nécessaire à réta-
blissement de la dernière ; celle-ci dressée, 3 oh glissa les précédentes
vers leurs places respectives. : . '■'., ^
Dépensé.— Les ouvrages provisoires en charpente du pont Saint-
Michel ont donné lieu à une dépense totale de 61.380 fr. 26 c, qui se
décbruppse ainsi qu'il suit :
Cintres dé démolitibnV charpente et fers. . .'. .■',' 10.445 fr. 66 c.
Cintres de reconstruction, à.savoir:
.1° Bois pour pieux^... ï. ".'-. ":. . .' . '■• : . , '\ • ",1.693 fr. 23 c.
26Battagé et arrachage. . ........... 3.373 fr. 56 c.
3? Bois,pour fermes, palées> couchis. . . , ... 45.132 fr. 08 c.
4°Fèrs en location;: . ; . . ■-. .-. .. . : . ■.-■-:'-. . , 735.fr. 73 c.
Total poùrles cintres de reconstruction. . . ; 50.934 fr: 60 c.
Ensemble. . . .•■■'.- . . . . ^. . . . ..;.■. 61,380 fr. 26 c.
Le prix du_mètre cube de bpis de sapin emplôj'ë pour ïa coristruc-
tion des culées peut être évalué, sahs.rabais, à 75 fr. 77 c.
Ce prixcpmprend le déchet'.et là dépréciation; du bois, la façon avec
entailles et boulons, le levage, là pose et la dépense.
Le prix du métré de bois de chêne en lpeation, employé pour les
dritrés, peut-être éyalué à 82 fr., 05 c.
Mode de décintrement, '
Ge qui caractérise les cintres dont il s'agit, c'est le mode dedécintreT
ment adppté, et qui est analogue à celui dont nous avons déjà parlé au
, sujet du pont de F Aima et du pont des Invalides.
Il consiste à faire reposer, chaque «intre sur quatre boîtes en tôle
cylindriques, remplies de sable, et qui sontreprésentées par la fig. 3
:(PL.-17-18).:';:■: • "v ■;. '■: ,-' ■;:.
Le cintre s'appuie sur le sable par le moyen d'une sorte de piston cylin-
drique en bois qui remplit la capacité de la boîte en tôle, sauf un jeu
Quatre bouchons fixés au bas du cylindre en tôle, vers les angles de
la,base en bois de chêne, permettent de faire écouler le sable peu à
peu, et de faire entrer ainsi le tampon en bois dans la boîte en tôle, en
entraînant le cintre à sa suite.
Pour la précision de la manoeuvre, un homme est attaché à chaque
retombée, et se trouve muni d'une pointe en fil de fer; assez longue pour
piquer le sable: qui: peut se trouver, un peu humide, et pour le faire
sortir de la boîte.
Des crans horizontaux rouges, blancs et noirs, marqués sur le cylin-
dre en bois, et larges chacun d'un centimètre, permettent de graduer à
volonté la descente du cintre. ;
Pour éviter que la pluie ne vienne mouiller le sable des boîtes, il est
essentiel que la planche supérieure.qui les recouvre dépasse de quelques
/ centimètres tout le pourtour du cylindre en tôle.
Il est préférable aussi de choisir pour l'opération du décintrement,
un temps sec et chaud de préférence à un temps pluvieux et glacial.
Quoi qu'il en soit, toutes les applications que l'on a faitesjusqu'à pré-
sent du système de M. BEAUDEMOULIN ont toujours parfaitement réussi.
■Prix des boites de décintrement.
Lé prix total d'une boîte est de 12 fr. 05 c, dont 4 fr. pour là tôle,
4 fr. ppur lé pistpn cylindrique en bois de chêne, 3 fr. 25 c. pour les
deux plates-formés en chêne, etô fr. 70 c.pour le sable, les bouchons
en liège et le remplissage. :;
Il est important de..placer les trous dés bouchons sur.les angles, parce
qu'alors l'écoulement du sable se fait par petits cônes successifs qui
viennent arrêter cet écoulement aussitôt qu'ils sont à la hauteur du
trou, et qu'un même homme peut gouverner plusieurs boîtes à la fois
en enlevant l'un après l'autre les petits cônes dont il s'agit.
. NOTE
sur la construction des escaliers en fer et en fonte.
. Pi. .19; ET' 20.
■Avantages des escaliers en métal ; légèreté d'aspect, peu d'espace qu'ils
occupent, solidité, durée, — Les escaliers en fpnte, tout en rendant les
mêmes services que ceux en bpis et. en pierre, n'en nnt pas les in-
cpnvénients, et dans beauepup de cas peuvent les remplacer avec
avantage. , .
Ils jpignent à une grande légèreté relative, une selidité que ne peu-
vent pas teujpurs avoir les escaliers en bois isolés.
Comme toutes les parties viennent de fonte, on peut y mettre des
ornements qui ajoutent encore à l'élégance de cette sorte de con-
struction. . \ ■ :. ■: !
Un des avantages importants de ces escaliers consiste dans le peu
de place qu'ils occupent. En un mot, ils sont d'une grande utilité partout
oùl'onne pourrait cpnstruire des escaliers en bois;
Quant à leur durée, elle est incontestablement bien plus grande que
celle des escaliers en bois ou eu pierre, dont: le giron des marches s'use
rapidement lprsqu'ils ; sont expesés à une grande. cirGulatipn, cumme
dans les escaliers de service des cafés et des restaurants. Dans un cas
d'incendie, ils sent encere à l'abri de tout dégât et résistent là où les
escaliers en bois seraient rapidement détruits.
Lorsque ces escaliers sont à vis, et le noyau formé d'une colonne creuse
en fonte, comme dans la fig. 1, Pi. 19* on peut au besoin faire servir :
cette colonne creuse comme conduite à la fumée des'calorifères ou
cuisines placées aux étages inférieurs, et même pour le passage de l'air
chaud servant à chauffer les.pièces traversées par l'escalier.
Applications diverses.— Les applications des escaliers en fonte sont
très-nombreuses; Ils doiventêtre employés avec succès par tout oùl'on a
peu de place disponible et où on ne veut pas : gêner la.circulationj ainsi
dans les cafés et les magasins.
On s'en sert également dans les phares, les cplpnnes mpnumentales
(cplonne de juillet), les échelles de service pour les combles des bâti-
ments (Halles centrales de Paris), les escaliers dérobes, escaliers en
plein air (colonne du puits de Passy et gares de chemins de fer di-
verses). .. '-.-:■:■. -■ ■.':■'.■■■.■','.■'" /':
Classification 1 et systèmes divers de construction.—-Description des
planches. — Les escaliers en fonte peuvent varier de forme, de gran-
deur ou de disposition suivant les circonstances dans lesquelles on à à les
emplpyer. Ils peuvent être installés dans une cage en maçonnerie et
tourner sur un noyau eu cylindre elliptique de forme quelconque, dé-
pendant de la forme même de la cage de l'escalier. -: ,■■-■•
■■-.Alors,, dans ce cas, les marches sent encastrées par. une de leurs ex-
trémités (la plus large) dans le mur de la cage, et sur toute leur étendûe:
elles sont liées les unes aux autres par des crôssettes.—La marche supé-
rieure repose sur la marche inférieure par ces crôssettes, et le tout est
consolidé à l'aide- de boulons dont les têtes et les écrous sont npyés
dans l'épaisseur de la fonte. Les escaliers en fonte sont encore isolés
et c'est surtout dans ce cas qu'ils présentent le.plus d'avantage et sont
le plus employés. — Leur solidité dépend alors presqueentièrement de
celle du noyau. Les marches reposent les unes sur les autres, et sont
reliées entre elles, ou bien à l'aide de crôssettes comme précédem-
ment , ou bien à l'aide de boulpns.
Escalier dit anglais, en fonte. —La planche (19) offre un exemple
de ce genre d'escalier. Chaque compartiment se comppse de deux
marches avec leur noyau; les compartiments sont reliés entre eux à
l'aide de trois boulons taraudés passant dans autant de trous placés
dans le giron supérieur et dans la cpntre-marche inférieure du cempar-
timent superppsé à celuir-çi.
Les fig. 3; 4 et 5 indiquent en perspective et en ceupe l'assemblage
de deuxeempartiments. -
Les diverses pertipns du noyau sont aussi reliées entre elles. A cet
effet elles s'engagent l'une dans l'autre à l'aide d'un emboîtement à
mi-fonte, pratiqué dans la portion du noyau inférieur ; des goupilles
relient ces diverses parties. ":
Il résulte donc de là que tous ces compartiments sont tellement liés
qu'ils sont solidaires les uns des autres et forment un tout parfaitement
rigide et pouvant résister à'toute espèce d'oscillations, Lès barreauxde
la rampe sont fixés au revers des marches àTaide de tiges horizontales
(fig. 1) ou fleurons. ïpus les barreaux sont reliésà la partie supérieure
par une plate-bande en fèr, recouvertepar la balustrade.en bois.
Les barreaux de la rampe peuvent être une seule tige recourbée à
la partie inférieure à angle droit et fixée directement au revers des
marches à l'aide d'un écrou intérieur au revers de la marche.
Alors la partie recourbée à angle droit est taraudée..
Escalier tournant en fonte, à vis à jour (PL. 20, fig. i).— Le
noyau de l'escalier n'existe plus ici. :
L'escalier est isolé dans toutes,ses parties et présente touS les âvan- ,
tages quand oh à un assez grand espace disponible-
Les barreaux deda rampe sont disposés d'une façon analogue au cas
considéré précédemment.
Inconvénients inhérents>à la nature de la matière. — Remèdes à ces
inconvénients. — Quand-;les escaliers en fonte ont une largeur un peu
grande, il est bon de placer deux ou trois nervures verticales sous le
giron de chaque marche, afin d'éviter tout accident provenant de chocs
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