Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-04-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 avril 1858 01 avril 1858
Description : 1858/04/01 (A4,N4)-1858/04/30. 1858/04/01 (A4,N4)-1858/04/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56657692
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
48 V
NOUVELLES ANNALES DE: LA CQN,STEtJGTlO.N, ^ AÏRIL 1858.
44-
très quarrés, s'élèvera à 1.100.000 francs environ, soit 280 francs par
mètre quarré.
1B Mairie slu 4" arrondissement, ■
en construction place Saint-Germain-V Auxerrois.
L'orientation.et la disposition architectonique de ce bâtiment présen-
taient-plusieurs probèmes assez difficiles à résoudre.
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois est très-irrégulièrement située par
rapport à la colonnade du Louvre. '-'!'■■ ; '
L'axe de l'église fait avec l'axe du Louvre un angle de près de 10
degrés. • "■■"■
D'Un autre côté la paroisse n'était pas assez à droite pourfendre
facilement exécutable un projet d'avenue (avenue Victoria) dont il avait
été un moment question, entre lé Louvre et l'Hôtel-de-Ville.
- .-.;"Après de longues hésitations et plusieurs projets dressés dans l'hypo-
thèse de cette avenue, on s'est décidé,à placer la mairie symétrique-
ment à l'église, par rapport à l'axe du Louvre passant -par la grande
porte, et il en est résulté, entre les deux édifices, une sorte de rue
qui finit en entonnoir, et qui est d'un effet peu agréable..
On pense aujourd'hui fermer, entièrement l'espace compris entre les
deux façades, au moyen d'un grand clocher de style ogival, qui coû-
terait environ 900.00*0 fr. v
Pour le même motif de symétrie qui a fait orienter les deux bâtiments
en sensinverse, on a surmonté la façade de la mairie d'un pignon aigu,
semblable à celui de l'église, et l'on a percé dans le bâtiment de pe-
tites fenêtres accouplées destinées à faire pendant aux:ogives doubles
de même grandeur qui caractérisent l'église. :
Le style général de la mairie sera un style Renaissance', analogue à
La grosse construction de la mairie, du presbytère et de la maison de
secours, commencée au mois d'avril 1857> a été terminée en décembre
de la même année. Les ravalements et les travaux intérieurs seront
achevés à la fin de 1858. ;-
Les matériaux employés sont la pierre tendre de Méry, posée sur
-socles en roche de Laversine.
Les murs de refend sont en briques, et,les planchers en fer. Le com-
ble seul et le faux plancher situé au-dessous sont en bois. Les terrasses
-sont couvertes en zinc, les faces mansardées en ardoises.
Il y a des caves sous toute la surface construite, qui est de
1.800 mètres. .: r.-.: /.-.,:- . :; ,
La dépense totale s'élèvera,: rabais déduit, à 1.708.000 fr., c'èst-à-
>dire à 9i4 fr. 70 par mètre superficiel.
.. La sacristie et les travaux accessoires de clôture, pavage, etc., coû-
teront ensemble environ 130.000 fr.
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS. ■ -
Affairés courantes de Mars 1858.
— Voie ferrée à traction de chevaux à établir entre Issigny et le che-
min de fer de Cherbourg (Calvados). Inspecteur gënéraL, M. BAH,EODD;
ingénieur en chef, M. OLIVIER.
*-Voie ferrée à traction de chevaux à établir.entre Rouen et la Bouille
(Seine-Inférieure). Inspecteur général, M. de BRÊVIIXE; ingénieur en
chef, M. LEBASTEÙR; ingénieur ordinaire, M. du BOULET.
— Voie ferrée à traction de chevaux à établir entré Lille et Bélhune
(Nord et Pas-de-Calais). Inspecteur général,, M. FÉB0S1ER:; ingénieur en
chef, M. KOLE; ingénieur ordinaire, M. MENCHE.
— Ouverture et élargissement de la rue des Vases, au port de Hori-
flèur (Calvados). Inspecteur général, M. BAILLÔTJD ^ingénieur en chef,
M. LEPEUPLE; ingénieur ordinaire, M. LEFERME.
— Établissement de cales de radoub sur la rive gauche de la Garonne
à Bordeaux. Inspecteur général, M. PAÏEN ;" ingénieur en chef,
M. DROELING; ingénieur ordinaire, M. JÔLt.
— Travaux d'amélioration du port de Fécamp (Seine-Inférieure).
Inspecteur général, M. de BRÉVILLE; ingénieur en chef, M. BOUNTCEAD;
ingénieur ordinaire, M. GARLIER; .
— Rechargement de plusieurs parties de la route impérieule n° 10
(Basses-Pyrénées). Ingénieur en chef, M. FIOTJCATJD; ingénieur ordi-
naire, M, BOURA. ■''"'" ■. •'" :?..:'
— Rectification 1 à la route impériale n° 24, entre Plebah et là route du
Secret (Ille-el-Vilaine). Inspecteur général, M. de PERNET; ingénieur
en chef, M. de MATTY, DE LATOUR.; ingénieur ordinaire, M. SION.
— Élargissement du canal du Centré dans lès coudes brusques (Saône-
et-Lqire).' inspecteur général, M. MÉQCÈT; ingénieur en chef, 1 M. DO-
VERGER.- ■-•.■■ :
— Restauration du pontdu Pecq (Seine-et-Oisè, route impériale
ri 0' 190). Inspecteur général> M. de BRÉVILLE; ingénieur en chef,
M. TARÉE DE VATJXCLATHS; ingénieur ordinaire,-M. BILLATJDEL.
-—Établissement d'une Bourse du commerce, sur le terre plein du
bassin à flot de Saint-Malo (llle-et-Vilaine). Ingénieur en chef, M, LE PORD ;
ingénieur ordinaire, M. BELLINGER.
— Reconstruction du viaduc de Saint-Germàin-des-Fossés (Allier;
chemin de fer: du Bec-d'Allier à Clermont). Inspecteur général, M. MÉ-
QUET; ingénieur en chef, M. BODCAÏÏMGNT.
,;.., : :;-; '■' TRAVAUX DE L'ÉTRANGER. \' ''.;. .
I
Voici quelques renseignements intéressants sur le tunnel du mont
Ceins, qui nous sont transmis de Turin par M. Horacïo MORËT, lieute-
nant du génie de l'arinée brésilienne.
c Le souterrain du mont Cenis se composera de quatre parties : là
première, qui commence au point d'entrée du souterrain sûr le coteau
deMèdane, forme une courbe dont le rayon n'est pas^ejacore déterminé.
Là secondé, qui est le commencement dé la partie droite: du souter-
rain, s'ëtendjur une longueur de 6V273 mètres, ;et ïnonté toujours en
rampe de '.u™,0'23 par mètre, :":.";
La troisième £ura une longueur de 6.000 mètres, et dëscë ridrà en
peïitë uniforme de 0m.005 par mètre. ■'..■■■ .,'..,
Enfin la quatrième partie est encore en pejatè de b™.023 et conduit
à lasortie du souterrain, à Perracho pu Bardprinèche, après un par-
cours de 320 mètres.. ,;,;,:. ^ , , -:;
La longueur totale du sPuterrairi, en ligne ■.'droite,.' est ainsi de
12.593 métrés. La côte du terrain, au point d'origine de là partie
droite du souterrain, est de 1.624 mètres au-dessus du niyeàù- de là
mer> Au point de séparatipn entre les deux parties suivantes^ .ia; cote
du'■■terrain auïdessus du niveau des rails est de.1.600 mètres; au point
D la cote du terrain est de 1,757 mètres, et celle duprojet de 1.740m.6O
au-dessus du niveau de la mer. -
La percée est déjà commencée des deux côtés : dû côté de Modarie,
en Savoie, on l'a commencée, non par la partie courbe, mais dans là
direction dû tracé droïtj par une galerie de seryice qui a déjà 40 mètres
de lpngueur. Cette galerie, qui:est percée dans des terrains d'ébeule-
mënt, comppsés d'un mélange de blocs de quartz, schiste, et de granits
micacés, où on trouve aussi de l'anthracite; doit avoir 500mètres à
peu près pourabputir au ppint de raccordement de la partie courbe à
la partie droite. En bas, dans la vallée d'Arc -, on construit les ateliers
et les chantiers; dès que les travaux de la galerie seront un peu plus
avancés, on établira sur des échafaudages un plan incliné de service
qu'rcondiiira delà tête de la: galerie aux ateliers et chantiers.
■ On creuse à 43 mètres dans la tête de là galerie et 11 mètres à gauche,
d'axe en axe, un puits qui doit avoir 24 mètres de profondeur pour ar-
river, au niveau des rails de la galerie. On a établi, en face de la tête du
souterrain, dansla montagne de la rive droite de l'Arc, un point de
repère par lequel, au moyen d'une lunette, en vérifiera la '.direction de
lapercée. ' •: > -: ■.-.-..,. ■:■ ,;
Les galeries ont au ciel,lm. 95 èt:2m;05 au fond, sur 2 mètres de hau-
teur; elles sont baissées au fur et à mesure qu'on, fait la percée ;: lès
traverses du plafond, ainsi: que celles des inUrs^ ont 0m.23:sur.0m:23
d'équarissage; celles de là semelle n'en ont que 0^.23 sur 0m.15. Les.
planches sont de O^Oô d'épaisseur. Le boisement est fait en bois de
sapin. On a déjà rencontré diverses veinesd'eau, et, pour cela, on a
établi au milieu de la galerie des fossés d'écoulement.
La ventilation doit être faite plus tard avec des machines à air com-
primé qui ont été déjà essayées, et lesquelles, au dire des ingénieurs
piémontais, doivent réussir parfaitement. Je n'ai pu voir les plans de
ces machines. ■•'.
On travaille: dans les galeries nuit et jour; il y a trois postes dans les
vingt-quatre heures. Le service pourrait être mieux fait. ,
On croit généralement que les frais du souterrain dépasseront
40.000.000 de francs, ainsi que la durée des travaux, celle qu'on avait
sùpposéeil y a quelques mois.
Turin, le 26 janvier 1858.
Horacio MORET.
. ' /Lieutenant du Génie de l'armée Brésilienne.
NOTES ET DOCUMENTS.
Xes cintres et échafaudages du pont Saint-Michel,
■ à Paris.
Par MM. LAGALLISSERIE, Ingénieur en chef desPontset Chaussées; et VAUDR.EY^
Ingénieur ordinaire. -
; vt. 17 ET 18. ■"'•■'■ ''
Mode de levage des cintres. -,
Les supports des cintres, compris les longrines qui reposent sur les
pistons des boîtes de décintrement, étant établis, on amena les moises
de toutes les fermes; ces moises, placées transversalement sur lésion-
NOUVELLES ANNALES DE: LA CQN,STEtJGTlO.N, ^ AÏRIL 1858.
44-
très quarrés, s'élèvera à 1.100.000 francs environ, soit 280 francs par
mètre quarré.
1B Mairie slu 4" arrondissement, ■
en construction place Saint-Germain-V Auxerrois.
L'orientation.et la disposition architectonique de ce bâtiment présen-
taient-plusieurs probèmes assez difficiles à résoudre.
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois est très-irrégulièrement située par
rapport à la colonnade du Louvre. '-'!'■■ ; '
L'axe de l'église fait avec l'axe du Louvre un angle de près de 10
degrés. • "■■"■
D'Un autre côté la paroisse n'était pas assez à droite pourfendre
facilement exécutable un projet d'avenue (avenue Victoria) dont il avait
été un moment question, entre lé Louvre et l'Hôtel-de-Ville.
- .-.;"Après de longues hésitations et plusieurs projets dressés dans l'hypo-
thèse de cette avenue, on s'est décidé,à placer la mairie symétrique-
ment à l'église, par rapport à l'axe du Louvre passant -par la grande
porte, et il en est résulté, entre les deux édifices, une sorte de rue
qui finit en entonnoir, et qui est d'un effet peu agréable..
On pense aujourd'hui fermer, entièrement l'espace compris entre les
deux façades, au moyen d'un grand clocher de style ogival, qui coû-
terait environ 900.00*0 fr. v
Pour le même motif de symétrie qui a fait orienter les deux bâtiments
en sensinverse, on a surmonté la façade de la mairie d'un pignon aigu,
semblable à celui de l'église, et l'on a percé dans le bâtiment de pe-
tites fenêtres accouplées destinées à faire pendant aux:ogives doubles
de même grandeur qui caractérisent l'église. :
Le style général de la mairie sera un style Renaissance', analogue à
La grosse construction de la mairie, du presbytère et de la maison de
secours, commencée au mois d'avril 1857> a été terminée en décembre
de la même année. Les ravalements et les travaux intérieurs seront
achevés à la fin de 1858. ;-
Les matériaux employés sont la pierre tendre de Méry, posée sur
-socles en roche de Laversine.
Les murs de refend sont en briques, et,les planchers en fer. Le com-
ble seul et le faux plancher situé au-dessous sont en bois. Les terrasses
-sont couvertes en zinc, les faces mansardées en ardoises.
Il y a des caves sous toute la surface construite, qui est de
1.800 mètres. .: r.-.: /.-.,:- . :; ,
La dépense totale s'élèvera,: rabais déduit, à 1.708.000 fr., c'èst-à-
>dire à 9i4 fr. 70 par mètre superficiel.
.. La sacristie et les travaux accessoires de clôture, pavage, etc., coû-
teront ensemble environ 130.000 fr.
TRAVAUX DES DÉPARTEMENTS. ■ -
Affairés courantes de Mars 1858.
— Voie ferrée à traction de chevaux à établir entre Issigny et le che-
min de fer de Cherbourg (Calvados). Inspecteur gënéraL, M. BAH,EODD;
ingénieur en chef, M. OLIVIER.
*-Voie ferrée à traction de chevaux à établir.entre Rouen et la Bouille
(Seine-Inférieure). Inspecteur général, M. de BRÊVIIXE; ingénieur en
chef, M. LEBASTEÙR; ingénieur ordinaire, M. du BOULET.
— Voie ferrée à traction de chevaux à établir entré Lille et Bélhune
(Nord et Pas-de-Calais). Inspecteur général,, M. FÉB0S1ER:; ingénieur en
chef, M. KOLE; ingénieur ordinaire, M. MENCHE.
— Ouverture et élargissement de la rue des Vases, au port de Hori-
flèur (Calvados). Inspecteur général, M. BAILLÔTJD ^ingénieur en chef,
M. LEPEUPLE; ingénieur ordinaire, M. LEFERME.
— Établissement de cales de radoub sur la rive gauche de la Garonne
à Bordeaux. Inspecteur général, M. PAÏEN ;" ingénieur en chef,
M. DROELING; ingénieur ordinaire, M. JÔLt.
— Travaux d'amélioration du port de Fécamp (Seine-Inférieure).
Inspecteur général, M. de BRÉVILLE; ingénieur en chef, M. BOUNTCEAD;
ingénieur ordinaire, M. GARLIER; .
— Rechargement de plusieurs parties de la route impérieule n° 10
(Basses-Pyrénées). Ingénieur en chef, M. FIOTJCATJD; ingénieur ordi-
naire, M, BOURA. ■''"'" ■. •'" :?..:'
— Rectification 1 à la route impériale n° 24, entre Plebah et là route du
Secret (Ille-el-Vilaine). Inspecteur général, M. de PERNET; ingénieur
en chef, M. de MATTY, DE LATOUR.; ingénieur ordinaire, M. SION.
— Élargissement du canal du Centré dans lès coudes brusques (Saône-
et-Lqire).' inspecteur général, M. MÉQCÈT; ingénieur en chef, 1 M. DO-
VERGER.- ■-•.■■ :
— Restauration du pontdu Pecq (Seine-et-Oisè, route impériale
ri 0' 190). Inspecteur général> M. de BRÉVILLE; ingénieur en chef,
M. TARÉE DE VATJXCLATHS; ingénieur ordinaire,-M. BILLATJDEL.
-—Établissement d'une Bourse du commerce, sur le terre plein du
bassin à flot de Saint-Malo (llle-et-Vilaine). Ingénieur en chef, M, LE PORD ;
ingénieur ordinaire, M. BELLINGER.
— Reconstruction du viaduc de Saint-Germàin-des-Fossés (Allier;
chemin de fer: du Bec-d'Allier à Clermont). Inspecteur général, M. MÉ-
QUET; ingénieur en chef, M. BODCAÏÏMGNT.
,;.., : :;-; '■' TRAVAUX DE L'ÉTRANGER. \' ''.;. .
I
Voici quelques renseignements intéressants sur le tunnel du mont
Ceins, qui nous sont transmis de Turin par M. Horacïo MORËT, lieute-
nant du génie de l'arinée brésilienne.
c Le souterrain du mont Cenis se composera de quatre parties : là
première, qui commence au point d'entrée du souterrain sûr le coteau
deMèdane, forme une courbe dont le rayon n'est pas^ejacore déterminé.
Là secondé, qui est le commencement dé la partie droite: du souter-
rain, s'ëtendjur une longueur de 6V273 mètres, ;et ïnonté toujours en
rampe de '.u™,0'23 par mètre, :":.";
La troisième £ura une longueur de 6.000 mètres, et dëscë ridrà en
peïitë uniforme de 0m.005 par mètre. ■'..■■■ .,'..,
Enfin la quatrième partie est encore en pejatè de b™.023 et conduit
à lasortie du souterrain, à Perracho pu Bardprinèche, après un par-
cours de 320 mètres.. ,;,;,:. ^ , , -:;
La longueur totale du sPuterrairi, en ligne ■.'droite,.' est ainsi de
12.593 métrés. La côte du terrain, au point d'origine de là partie
droite du souterrain, est de 1.624 mètres au-dessus du niyeàù- de là
mer> Au point de séparatipn entre les deux parties suivantes^ .ia; cote
du'■■terrain auïdessus du niveau des rails est de.1.600 mètres; au point
D la cote du terrain est de 1,757 mètres, et celle duprojet de 1.740m.6O
au-dessus du niveau de la mer. -
La percée est déjà commencée des deux côtés : dû côté de Modarie,
en Savoie, on l'a commencée, non par la partie courbe, mais dans là
direction dû tracé droïtj par une galerie de seryice qui a déjà 40 mètres
de lpngueur. Cette galerie, qui:est percée dans des terrains d'ébeule-
mënt, comppsés d'un mélange de blocs de quartz, schiste, et de granits
micacés, où on trouve aussi de l'anthracite; doit avoir 500mètres à
peu près pourabputir au ppint de raccordement de la partie courbe à
la partie droite. En bas, dans la vallée d'Arc -, on construit les ateliers
et les chantiers; dès que les travaux de la galerie seront un peu plus
avancés, on établira sur des échafaudages un plan incliné de service
qu'rcondiiira delà tête de la: galerie aux ateliers et chantiers.
■ On creuse à 43 mètres dans la tête de là galerie et 11 mètres à gauche,
d'axe en axe, un puits qui doit avoir 24 mètres de profondeur pour ar-
river, au niveau des rails de la galerie. On a établi, en face de la tête du
souterrain, dansla montagne de la rive droite de l'Arc, un point de
repère par lequel, au moyen d'une lunette, en vérifiera la '.direction de
lapercée. ' •: > -: ■.-.-..,. ■:■ ,;
Les galeries ont au ciel,lm. 95 èt:2m;05 au fond, sur 2 mètres de hau-
teur; elles sont baissées au fur et à mesure qu'on, fait la percée ;: lès
traverses du plafond, ainsi: que celles des inUrs^ ont 0m.23:sur.0m:23
d'équarissage; celles de là semelle n'en ont que 0^.23 sur 0m.15. Les.
planches sont de O^Oô d'épaisseur. Le boisement est fait en bois de
sapin. On a déjà rencontré diverses veinesd'eau, et, pour cela, on a
établi au milieu de la galerie des fossés d'écoulement.
La ventilation doit être faite plus tard avec des machines à air com-
primé qui ont été déjà essayées, et lesquelles, au dire des ingénieurs
piémontais, doivent réussir parfaitement. Je n'ai pu voir les plans de
ces machines. ■•'.
On travaille: dans les galeries nuit et jour; il y a trois postes dans les
vingt-quatre heures. Le service pourrait être mieux fait. ,
On croit généralement que les frais du souterrain dépasseront
40.000.000 de francs, ainsi que la durée des travaux, celle qu'on avait
sùpposéeil y a quelques mois.
Turin, le 26 janvier 1858.
Horacio MORET.
. ' /Lieutenant du Génie de l'armée Brésilienne.
NOTES ET DOCUMENTS.
Xes cintres et échafaudages du pont Saint-Michel,
■ à Paris.
Par MM. LAGALLISSERIE, Ingénieur en chef desPontset Chaussées; et VAUDR.EY^
Ingénieur ordinaire. -
; vt. 17 ET 18. ■"'•■'■ ''
Mode de levage des cintres. -,
Les supports des cintres, compris les longrines qui reposent sur les
pistons des boîtes de décintrement, étant établis, on amena les moises
de toutes les fermes; ces moises, placées transversalement sur lésion-
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