Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1858-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1858 01 mars 1858
Description : 1858/03/01 (T4,N3)-1858/03/31. 1858/03/01 (T4,N3)-1858/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665766t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
NOUVELLES ANNl;LES,DE IiA/(SDNSTliljGTrOM.
MARS 1858.
m
iS. Xes coï»iHs»unautés agricoles.
Lorsque l'on veut appliquer le drainage ou les irrigations à un pays
divisé par lots d'une petite étendue, il devient presque impossible
d'exécuter ces travaux d'amélioration générale sans le concours simul-
tané de tous les propriétaires dont les parcelles sont traversées par
les conduites d'amenée ou d'évacuation des eaux.
Le morcellement des propriétés rurales produit en outre la cherté
de la main-d'oeuvre quand chaque possesseur de terres est obligé d'a-
voir, à son propre compte, un personnel et des instruments spéciaux.
Le labour, les répandages d'engrais, les semailles et les moissons
deviennent plus onéreux de jour en jour, parce que lés champs sont
désertés sur beaucoup de points, et que la rareté des bras s'ajoute aux
inconvénients de la division du sol. '
Il serait désirable que, dans chaque ■village,. le propriétaire le plus
riche et le plus influent prît l'initiative d'organiser l'exécution en
commun dès principales opérations agricoles nécessaires à chacun en
.particulier:'. .'.:•■- .v ' ' ■.■-.■'■■-..■ •.■'.-;""■. ■■■],-:\;'<:- ",■::.~ -■.:■; .-■■'•
Un dépôt d'outillage et de matériel perfectionné pourrait être établi
chez lui, et la location des outils taxée à un prix suffisant, soit eh ar-
gent^ soit en nature, pour rémunérer à lafûis leur àchât,! leur entre-
tien elles risques/généraux du possesseur. ' '".-'■'■."'■■ '
Une seule machiné à labourer pourrait servir à plusieurs milliers
d'hectares. -..v^- - \';'''.v':;-'; :'"'''
Une seule moissonneuse pourrait remplacer dès centaines d'ouvriers.
Une seule machine à, (battre pourrait desservir souvent toute une
localité.
Pour amener ces résultats si utiles, il suffirait, nous le répétons, que
chaque propriétaire principal s'entendît avec ses voisins les plus im-
médiats, et entreprît, avec leur concours, les Opérations agricoles dont
•il a été question plus haut.
Sans doute il sera difitcile/dans certains pays, d'obtenir cette bonne
iiarmonié indispensable; mais ceiqùi est impossible aujourd'hui: peut
«devenir facile demain. L'instruction remplacera la routine, et l'intérêt
.pécuniaire plaidera pour la raison.
.- :; C. 'Â.'OPPEBMANN.
' * ' . Paris,le 1er mars 1S5S.
€HH0NIQUI.
:■■..•'■ TRAVAUX DE PARK : "', -:
ï?ont Sainf-IHtichel.
La; circulation: est établie pour les piétons et les' voitures sur toute la
iiTgeur du pont Saint-Michel. ....-■..
Il ne reste plus à terminer que les parapets en pierre.
■ -L'ensemble de la construction du pont, à partir du moment où l'on
a commencé les fondations jusqu'à celui où il a été livré au public,
îi'a duré que six mois, v
Nous publieroHs très-prochainement les dessins des-cintres et des
échafaudages,: et celui de lapasserelle américaine qui à servi à mainte-
nir le passage des piétons pendant le temps des grosses constructions.
.' "''■:'' TRAVAUX DES. DÉPARTEMENTS. , '
'Affaires eouavaiates de Février flSSS. ■
-r- Reconstruction des abords du pont de' Saint-Âignân (Loir-et-
Cher^ foute départemëntaië, n° k). Ingénieurs en chef, MM. BEIXÏOTTE,
COMOY; ingénieur ordinaire, M. 'FRANCFORT.
'-■— Amélioration dû flottage de la Vienne (Haute-Vienne). Inspecteur
général, M. PETOT; ingénieur en chef, M. GRELLET.
^- Rectincâlîdn.d'une partie de là route impériale, n/> 114 (Pyrénées-
Orientales). Inspecteur général,,11. DUPOTT; ingénieur en chef,M. SAINT-
OuitHEM; ingénieur ordinaire, M. TASTU.
— Dérivation de la source dès Douze pour l'alimentation de la ville
de Bédarieux (Hérault). Inspecteur général, M. RENAUD; ingénieur eh
chef, Mi BLESCHAMPS, ingénieurs ordinaires, MM. PICQUENÔT, DUPON-
'■—,-Fondations du pont à construire'"sur là Seybouse, à Gueltha (ÀÙ
gérie). Inspecteur général, M. TOSTAIR; ingénieur en chef, M. de
LANN'OY, •■'■'■ ".:
—•Recreusement du nouveau lit du Vistre (Gard). Ingénieur en clie f
M. AURÈS; ingénieur ordinaire, M. .BALLON.
— Rectification de la route impériale n° 142, dans la traverse de
Saint-Chinian (Hérault), inspecteur général, M. RENAUD; ingénieur en
chef, M. TARDY, ingénieur ordinaire, M. PICQUENOT.
— Travaux de défense de la ville de Saumur contre les inondations
(Maine-et-Loire). Inspecteur général, M. COMOY; ingénieur en chef,
M. COLUN; ingénieur ordinaire, M. DEGLAUDE.
— Travaux destinés à mettre le chemin de fer de Bourges à l'abri
des inondations (Cher, chemin de fer du Centré). Inspecteur général,
M. COMOY; ingénieur eu chef, M. BELMOTTE; ingénieur ordinaire,
M. CHABAS. -\.
—Pavage des quais du port de la Joliette à Marseille. Inspecteur gé-
néral, M. TOSTAIN; ingénieur en chef, M. de MONTIITCHER; ingénieur
ordinaire, M. PASCAL.
— Reconstruction du quai du centre du port de Boulogne (Pas-de-
Calais). Inspecteur général, M. FÉBORIER; ingénieur en chef, M. BÉ-
GUIN ; ingénieur ordinaire, M. ALARD.
— Éclairage des quais de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Ingé-
nieur en chef, M. SAINT-GUILTIEM; ingénieur ordinaire, M. TASTU.
— Dessèchement des marais de Maeinaijqio (Corse). Inspecteur gé-
néral, M. TOSTAIN; ingénieur en chef, M. VOGIN;, ingénieur ordinaire,
ai. DoNior,.
— Conduite destinée à amener à la ville de la Calle les eaux des
sources du Bon Liffa (Algérie). Inspecteur général, M. TOSTAIN; ingé-
nieur en chef, M. de LANNOY.
— Prolongement de l'embranchement de Biarritz (Basses-Pyrénées.
I route impériale, n" 10). Inspecteur général, M. PAYEN ; ingénieur en
; chef. M. FLOUCAUD DE FOUECKOY; ingénieur ordinaire, M. BOURA.
ïSoïntc» et irrigatioiîs de l'Algérie,
i
I La route de Bathna a Lambessa a été livrée à la circulation. Celle de
■ Biskra, quoique difficile sur plusieurs points est cependant carrossable.
Les marais qui existaient au sud et à l'ouest de Bathna ont été desséchés
par un canal de ceinture. Les forêts des environs de Bathna etdcLam-,
bessa fournissent les bois de construction et de chauffage de celte subdi-
vision dans laquelle l'eau est saine ef abondante. On a découvert, ii
1500 mètres de l'enceinte de Bathna, plusieurs sources qui, réunies,,
donnent un volume de 1,200 litres par minute, et dont l'eau a été ré-
partie dans l'intérieur de la ville. Deux réservoirs ont été établis-sur la
route suivie par'les caravanes qui font le trajet de Lagouàth au pays
des Beni-Mzab, l'un àNili, à 56 kilomètres environ de Lagouàth; l'autre
à Tilghmet, à égale distance (40 kilomètres) de Nilï et de Bérian. Le
premier, établi sur l'un des côtés de TÔued-Niii, dont la vallée a
330 mètres de largeur à cet endroit, contient 500 mètres cubes d'eau,
et le deuxième, renfermé dans une Daïa de 4,200 mètres environ de
longueur sur 700 mètres de largeur, a une capacité de 900 mètres
cubes. ..,'.■' . ■ ;
; .'• ' '■:■': .. '... •.TRAVAUX DÉ L'ETRANGER.
TuBBsael.-du MEWII* Cenis.
•On.-a déjà percée Bardomièphe 25 mètres de la grande galerie des
Alpes. Les ouvriers mineurs sont divisés en trois escouades travaillant
chacune pendant huit heures, de sorte que les travaux n'éprouvent.aû-.
cune interruption ni-pendant le jour ni pendant la nuit.
. €rraiuif!dut sur la Macra (PIÉIHQSI).
On vient de poser la dernière clef de voûte du treizième et dernier
arc du grand pont jeté sur la rivière Macra, en Piémont. Cet ouvrage
établit la communication entre le bord oriental de cette rivière et le du-
ché d'Esté. ; ; ■ ■'
Posa* fixe sus* He SKliin,' à ' Mayenee.
Le gouvernement Hessois vient de soumettre aux Chambres de
Dàrmstadt un rapport concernant le pont fixe qui doit être construit à
Mayenee par la Compagnie du chemin de fër la Ludwigsbahn, et sur
une subvention (à -accorder à cette Compagnie éh échange d une valeur
équivalente en actions de chemin de fer. '.-!-•■ -;:
D'après le plan qui semble être arrêté, le pont de bateaux actuel^
Situé entre Cassel et Mayenee, continuerait à subsister, et le pont en
projet, qui ne servirait que pour l'usage du chemin de fer, serait con-
struit entre Weisënau, petit village à quelques minutes en âmbnt de la
ville, et un point de la rive droite appelé Pointe-du-Mein; En cet en-
droit le Rhin n'a pas encore reçu les eaux du Mein, de sorte qu'il esî
beaucoup moins large que devant les quais de MayenCe; •'• " ■
Il est également question de la construction d'un pont fixe devant
MARS 1858.
m
iS. Xes coï»iHs»unautés agricoles.
Lorsque l'on veut appliquer le drainage ou les irrigations à un pays
divisé par lots d'une petite étendue, il devient presque impossible
d'exécuter ces travaux d'amélioration générale sans le concours simul-
tané de tous les propriétaires dont les parcelles sont traversées par
les conduites d'amenée ou d'évacuation des eaux.
Le morcellement des propriétés rurales produit en outre la cherté
de la main-d'oeuvre quand chaque possesseur de terres est obligé d'a-
voir, à son propre compte, un personnel et des instruments spéciaux.
Le labour, les répandages d'engrais, les semailles et les moissons
deviennent plus onéreux de jour en jour, parce que lés champs sont
désertés sur beaucoup de points, et que la rareté des bras s'ajoute aux
inconvénients de la division du sol. '
Il serait désirable que, dans chaque ■village,. le propriétaire le plus
riche et le plus influent prît l'initiative d'organiser l'exécution en
commun dès principales opérations agricoles nécessaires à chacun en
.particulier:'. .'.:•■- .v ' ' ■.■-.■'■■-..■ •.■'.-;""■. ■■■],-:\;'<:- ",■::.~ -■.:■; .-■■'•
Un dépôt d'outillage et de matériel perfectionné pourrait être établi
chez lui, et la location des outils taxée à un prix suffisant, soit eh ar-
gent^ soit en nature, pour rémunérer à lafûis leur àchât,! leur entre-
tien elles risques/généraux du possesseur. ' '".-'■'■."'■■ '
Une seule machiné à labourer pourrait servir à plusieurs milliers
d'hectares. -..v^- - \';'''.v':;-'; :'"'''
Une seule moissonneuse pourrait remplacer dès centaines d'ouvriers.
Une seule machine à, (battre pourrait desservir souvent toute une
localité.
Pour amener ces résultats si utiles, il suffirait, nous le répétons, que
chaque propriétaire principal s'entendît avec ses voisins les plus im-
médiats, et entreprît, avec leur concours, les Opérations agricoles dont
•il a été question plus haut.
Sans doute il sera difitcile/dans certains pays, d'obtenir cette bonne
iiarmonié indispensable; mais ceiqùi est impossible aujourd'hui: peut
«devenir facile demain. L'instruction remplacera la routine, et l'intérêt
.pécuniaire plaidera pour la raison.
.- :; C. 'Â.'OPPEBMANN.
' * ' . Paris,le 1er mars 1S5S.
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La; circulation: est établie pour les piétons et les' voitures sur toute la
iiTgeur du pont Saint-Michel. ....-■..
Il ne reste plus à terminer que les parapets en pierre.
■ -L'ensemble de la construction du pont, à partir du moment où l'on
a commencé les fondations jusqu'à celui où il a été livré au public,
îi'a duré que six mois, v
Nous publieroHs très-prochainement les dessins des-cintres et des
échafaudages,: et celui de lapasserelle américaine qui à servi à mainte-
nir le passage des piétons pendant le temps des grosses constructions.
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-r- Reconstruction des abords du pont de' Saint-Âignân (Loir-et-
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COMOY; ingénieur ordinaire, M. 'FRANCFORT.
'-■— Amélioration dû flottage de la Vienne (Haute-Vienne). Inspecteur
général, M. PETOT; ingénieur en chef, M. GRELLET.
^- Rectincâlîdn.d'une partie de là route impériale, n/> 114 (Pyrénées-
Orientales). Inspecteur général,,11. DUPOTT; ingénieur en chef,M. SAINT-
OuitHEM; ingénieur ordinaire, M. TASTU.
— Dérivation de la source dès Douze pour l'alimentation de la ville
de Bédarieux (Hérault). Inspecteur général, M. RENAUD; ingénieur eh
chef, Mi BLESCHAMPS, ingénieurs ordinaires, MM. PICQUENÔT, DUPON-
'■—,-Fondations du pont à construire'"sur là Seybouse, à Gueltha (ÀÙ
gérie). Inspecteur général, M. TOSTAIR; ingénieur en chef, M. de
LANN'OY, •■'■'■ ".:
—•Recreusement du nouveau lit du Vistre (Gard). Ingénieur en clie f
M. AURÈS; ingénieur ordinaire, M. .BALLON.
— Rectification de la route impériale n° 142, dans la traverse de
Saint-Chinian (Hérault), inspecteur général, M. RENAUD; ingénieur en
chef, M. TARDY, ingénieur ordinaire, M. PICQUENOT.
— Travaux de défense de la ville de Saumur contre les inondations
(Maine-et-Loire). Inspecteur général, M. COMOY; ingénieur en chef,
M. COLUN; ingénieur ordinaire, M. DEGLAUDE.
— Travaux destinés à mettre le chemin de fer de Bourges à l'abri
des inondations (Cher, chemin de fer du Centré). Inspecteur général,
M. COMOY; ingénieur eu chef, M. BELMOTTE; ingénieur ordinaire,
M. CHABAS. -\.
—Pavage des quais du port de la Joliette à Marseille. Inspecteur gé-
néral, M. TOSTAIN; ingénieur en chef, M. de MONTIITCHER; ingénieur
ordinaire, M. PASCAL.
— Reconstruction du quai du centre du port de Boulogne (Pas-de-
Calais). Inspecteur général, M. FÉBORIER; ingénieur en chef, M. BÉ-
GUIN ; ingénieur ordinaire, M. ALARD.
— Éclairage des quais de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Ingé-
nieur en chef, M. SAINT-GUILTIEM; ingénieur ordinaire, M. TASTU.
— Dessèchement des marais de Maeinaijqio (Corse). Inspecteur gé-
néral, M. TOSTAIN; ingénieur en chef, M. VOGIN;, ingénieur ordinaire,
ai. DoNior,.
— Conduite destinée à amener à la ville de la Calle les eaux des
sources du Bon Liffa (Algérie). Inspecteur général, M. TOSTAIN; ingé-
nieur en chef, M. de LANNOY.
— Prolongement de l'embranchement de Biarritz (Basses-Pyrénées.
I route impériale, n" 10). Inspecteur général, M. PAYEN ; ingénieur en
; chef. M. FLOUCAUD DE FOUECKOY; ingénieur ordinaire, M. BOURA.
ïSoïntc» et irrigatioiîs de l'Algérie,
i
I La route de Bathna a Lambessa a été livrée à la circulation. Celle de
■ Biskra, quoique difficile sur plusieurs points est cependant carrossable.
Les marais qui existaient au sud et à l'ouest de Bathna ont été desséchés
par un canal de ceinture. Les forêts des environs de Bathna etdcLam-,
bessa fournissent les bois de construction et de chauffage de celte subdi-
vision dans laquelle l'eau est saine ef abondante. On a découvert, ii
1500 mètres de l'enceinte de Bathna, plusieurs sources qui, réunies,,
donnent un volume de 1,200 litres par minute, et dont l'eau a été ré-
partie dans l'intérieur de la ville. Deux réservoirs ont été établis-sur la
route suivie par'les caravanes qui font le trajet de Lagouàth au pays
des Beni-Mzab, l'un àNili, à 56 kilomètres environ de Lagouàth; l'autre
à Tilghmet, à égale distance (40 kilomètres) de Nilï et de Bérian. Le
premier, établi sur l'un des côtés de TÔued-Niii, dont la vallée a
330 mètres de largeur à cet endroit, contient 500 mètres cubes d'eau,
et le deuxième, renfermé dans une Daïa de 4,200 mètres environ de
longueur sur 700 mètres de largeur, a une capacité de 900 mètres
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TuBBsael.-du MEWII* Cenis.
•On.-a déjà percée Bardomièphe 25 mètres de la grande galerie des
Alpes. Les ouvriers mineurs sont divisés en trois escouades travaillant
chacune pendant huit heures, de sorte que les travaux n'éprouvent.aû-.
cune interruption ni-pendant le jour ni pendant la nuit.
. €rraiuif!dut sur la Macra (PIÉIHQSI).
On vient de poser la dernière clef de voûte du treizième et dernier
arc du grand pont jeté sur la rivière Macra, en Piémont. Cet ouvrage
établit la communication entre le bord oriental de cette rivière et le du-
ché d'Esté. ; ; ■ ■'
Posa* fixe sus* He SKliin,' à ' Mayenee.
Le gouvernement Hessois vient de soumettre aux Chambres de
Dàrmstadt un rapport concernant le pont fixe qui doit être construit à
Mayenee par la Compagnie du chemin de fër la Ludwigsbahn, et sur
une subvention (à -accorder à cette Compagnie éh échange d une valeur
équivalente en actions de chemin de fer. '.-!-•■ -;:
D'après le plan qui semble être arrêté, le pont de bateaux actuel^
Situé entre Cassel et Mayenee, continuerait à subsister, et le pont en
projet, qui ne servirait que pour l'usage du chemin de fer, serait con-
struit entre Weisënau, petit village à quelques minutes en âmbnt de la
ville, et un point de la rive droite appelé Pointe-du-Mein; En cet en-
droit le Rhin n'a pas encore reçu les eaux du Mein, de sorte qu'il esî
beaucoup moins large que devant les quais de MayenCe; •'• " ■
Il est également question de la construction d'un pont fixe devant
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