Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-11-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 novembre 1857 01 novembre 1857
Description : 1857/11/01 (A3,N11)-1857/11/30. 1857/11/01 (A3,N11)-1857/11/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577516w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
123
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — NOVEMBRE 1857.
124
général, M. BAILLOUD; Ingénieur en chef, M. AUMAITRE; Ingénieur or-
dinaire, M. ANGIBOUST.
— Construction du quai de Boufflers au port de Bayonne (Basses-
Pyrénées). Ingénieur ordinaire, M. DAGUENET.
— Ouverture de deux portes dans l'enceinte fortifiée de la Rochelle,
route impériale n° 137 (Charente-Inférieure). Ingénieur en chef,
M. LECLERC; Ingénieur ordinaire, M. DE BEAUCÉ.
Réseau des routes agricoles «les Mandes.
On se rappelle que le gouvernement u traité, il y a quelques mois,
avec la Compagnie des chemins de fer du Midi, pour l'ouverture, dans
les Départements de la Gironde et des Landes, de nombreuses routes
agricoles à rails en bois, destinées à aller chercher les produits de l'in-
térieur du pays des deux côtés du chemin de fer de Bordeaux à Bayonne,
et à les mettre en communication avec la voie ferrée.
Du moment que l'on avait conçu le projet de régénérer, par le tra-
vail et la culture , la vaste contrée connue sous le nom de Landes de
Gascogne, l'ouverture de routes agricoles devenait une des conditions
nécessaires du problème à résoudre. En effet, la construction du che-
min de fer de Bordeaux à Bayonne n'aurait fait qu'imparfaitement
cesser l'isolement dans lequel les Landes avaient été confinées jusqu'ici,
si des routes secondaires, s'irradiant à droite et à gauche de la voie
ferrée, n'avaient dû pénétrer jusque dans l'intérieur du pays, y porter
la vie, et y susciter toutes les créations auxquelles peut se prêter la na-
ture du sol.
Les Landes sont aujourd'hui un pays pauvre et peu peuplé, et ce-
pendant cette contrée renferme des richesses de plus d'un genre, que
la difficulté des communications n'avait permis d'exploiter jusqu'à ce
jour que d'une manière fort imparfaite. La plus grande partie du Dépar-
tement est couverte de plantations de pins qui commencent au bord de
la mer, sur les dunes fixées autrefois par BRÉMONTIER, et qui se prolon-
gent fort avant dans l'intérieur des terres. Une grande partie de ces
bois ne peut être exploitée faute de moyens de transport. Quant aux
résines qu'ils produisent, et desquelles on retire la plus grande partie
de la térébenthine qui se consomme en France, il est permis de croire
que l'exploitation en serait plus étendue et plus avantageuse, si chaque
localité cessait d'être, en quelque sorte, bloquée par les difficultés que
la nature du sol oppose aux communications.
Les Landes produisent également en abondance des minerais de fer
qui, mélangés avec ceux du Périgord et de l'Espagne, donnent déjà au-
jourd'hui des résultats excellents.
Si la région des Landes tout entière a beaucoup à attendre de l'ou-
verture de routes agricoles, il est évident, par cela même, que le
chemin de fer puisera aussi, dans la création de ces routes, de nombreux
éléments de trafic. Il était donc naturel que la Compagnie des chemins
du Midi se chargeât de l'entreprise. D'ici à quatre ans, elle doit exé-
cuter 500 kilomètres de routes, dont la dépense est estimée à 5 millions.
Le gouvernement entrera dans la dépense pour 4 millions. Cette com-
binaison est également avantageuse pour l'État, qui ajoute une plus-
value considérable à une superficie de plus de 500,000 hectares, et
pour le chemin de fer qui se crée de nombreux affluents, destinés à plon-
ger, comme des racines latérales, dans l'intérieur du pays.
Les points principaux que les routes agricoles doivent relier au
chemin de fer, en allant de Bordeaux à Dax, sont, à l'ouest : Martignas,
le Temple, Lége, la Hume, Sanguinet, Biscarosse, Sainle-Eulalie, Mi-
mizan, Saint-Julien, Saint-Girons; et, en remontant de Dax à Bordeaux
à l'est: Pontonx, Tartas, Labrit et Sabres, Trensacq, Pissos et Sore,
Bratz, Ilostens et Saucats. En cherchant sur la carte ces diverses loca-
lités, on verra qu'un certain nombre d'entre elles sont situées à 25 ou
30 kilomètres du chemin de fer, et que toute la région qui les en sé-
pare se trouvera ainsi appelée à jouir du bénéfice des nouvelles com-
munications.
On sait d'ailleurs que l'Empereur a acheté un domaine de 7,000 hec-
tares aux environs de Sabres; qu'il a exprimé l'intention formelle de le
mettre en culture, et de donner par son exemple l'impulsion au défri-
chement. On assure même qu'un camp doit être formé dans ces parages,
afin d'encourager, par d'importantes consommations, les cultures locales.
NOTES ET DOCUMENTS.
Grand échafaudage roulant
employé pour la pose des charpentes des gares de Bordeaux et de Nantes.
(Chemin de fer d'Orléans.)
PL. 55-56.
Tous les jours de nouvelles charpentes à grande portée sont établies
dans les gares de chemins de fer, et dans les bâtiments civilsouindustriels.
Le montage de ces constructions se fait d'une manière très-commode
et très-rapide au moyen d'échafaudages roulants, analogues à celui
représenté par la planche 55-56, qui a servi pour couvrir les halles de
30 mètres de largeur des gares de Bordeaux et de Nantes.
Déjà, au palais de l'Industrie de Paris, on avait fait usage d'immenses
échafaudages roulants de 48 mètres de portée.
On peut évaluer à 90 fr. environ le prix du bois de sapin en oeuvre
d'un échafaudage comme celui des gares de Bordeaux et de Nantes.
Quand les bois sont repris par l'entrepreneur après la démolition .de
l'échafaudage, leur prix de location se réduit à 53f.00 environ.
Pont-route en maçonnerie avec aqueduc,
de 15 mètres de portée,
employé au chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble, par M. TONI-FONTENAY,
Ingénieur en chef.
Pt. 57.
Lorsque la résistance du terrain le permet, on peut employer avec
un grand avantage le type représenté par la planche 57, qui a été ap-
pliqué par M. TONI-FONTENAY aux passages en-dessus ou ponts vici-
naux à une voie, du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble.
Ce type, indépendamment de sa grande économie et du dégagement
parfait de la voie qu'il procure, se distingue par une rigole en béton de
0m.60 de largeur sur 0m.60 de hauteur, recouverte d'un dallage, et qui
sert au passage d'un ruisseau parallèle à la route.
La flèche indiquée sur le dessin est d'ailleurs un minimum, au-dessous
duquel il serait peu prudent de se tenir. Elle est de 2m.80 pour 16m.50
1
de portée, c'est-à-dire environ - de l'ouverture.
6
L'épaisseur à la clef est de 1 mètre, compris la chape de recouvre-
ment de la voûte.
La planche donne l'avant-métré et le détail estimatif complet de la
construction.
Le prix total de l'ouvrage n'est que de 5,785 fr. l\d c. C'est une somme
relativement minime pour une portée de 16m.50.
Il est vrai de dire que les prix indiqués sur les dessins ne ,sont pas
ceux qui ont été effectivement payés par l'entrepreneur. Ils provien-
nent de la série spéciale établie pour lui payer les à-comptes, les tra-
vaux étant exécutés au moyen d'une entreprise à forfait.
Aqueduc en tôle de S©"1.*© de portée
pour passage au-dessus du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble.
PL. 58.
Dans les cas où la profondeur du déblai ne permet pas d'établir un
aqueduc en maçonnerie dont l'épaisseur à la clef est d'au moins 0m.80,
comme on l'a vu dans l'exemple précédent, on emploie une sorte d'a-
queduc tubulaire en tôle et en fers spéciaux, dont la section, très-simple
d'ailleurs, est un rectangle posé de champ, ayant 0m.58 de largeur in-
térieure sur 0m.98 de hauteur.
L'épaisseur de la tôle est de \1 centimètre.
Ainsi la largeur totale de l'ouvrage est de 0m.60 et sa hauteur de
1 mètre.
100x100 .
Les cornières ont — .
12
Les tôles et fers spéciaux ont été payés à raison de 1 fr. le kilogramme.
Le prix total de la construction, compris les culées d'appui en béton
est de 7,702 fr. 57 c. (même série des prix que plus haut).
REVUE DES CHEMINS DE FER.
Iiigne d'Oron (Suisse).
État de la question.
Quand, presqu'à l'origine des chemins de fer, M. STEPHENSON fut
appelé à donner son avis sur le réseau suisse, ce célèbre ingénieur eut
si peu de confiance en l'avenir des lignes helvétiques qu'il conseilla de
se contenter de la navigation à vapeur là où elle existait, et de se bor-
•ner à relier entre eux par des voies de fer les lacs de Genève et de Neu-
châtel pour établir la grande communication du sud-ouest au nord est,
de Genève vers Bâle, Zurich et le lac de Constance. Son système reçut
un commencement d'exécution par l'établissement de la ligne de Mor-
ges à Yverdon, reliant les deux lacs que nous venons de citer; mais il
rencontra une opposition croissante sur tout le reste du parcours. C'est
que cette ligne unique, qui avait le mérite de suivre la dépression na-
turelle du sol, ne satisfaisait que bien incomplètement aux intérêts
locaux, si dominants en Suisse, et laissait de côté les chefs-lieux les
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — NOVEMBRE 1857.
124
général, M. BAILLOUD; Ingénieur en chef, M. AUMAITRE; Ingénieur or-
dinaire, M. ANGIBOUST.
— Construction du quai de Boufflers au port de Bayonne (Basses-
Pyrénées). Ingénieur ordinaire, M. DAGUENET.
— Ouverture de deux portes dans l'enceinte fortifiée de la Rochelle,
route impériale n° 137 (Charente-Inférieure). Ingénieur en chef,
M. LECLERC; Ingénieur ordinaire, M. DE BEAUCÉ.
Réseau des routes agricoles «les Mandes.
On se rappelle que le gouvernement u traité, il y a quelques mois,
avec la Compagnie des chemins de fer du Midi, pour l'ouverture, dans
les Départements de la Gironde et des Landes, de nombreuses routes
agricoles à rails en bois, destinées à aller chercher les produits de l'in-
térieur du pays des deux côtés du chemin de fer de Bordeaux à Bayonne,
et à les mettre en communication avec la voie ferrée.
Du moment que l'on avait conçu le projet de régénérer, par le tra-
vail et la culture , la vaste contrée connue sous le nom de Landes de
Gascogne, l'ouverture de routes agricoles devenait une des conditions
nécessaires du problème à résoudre. En effet, la construction du che-
min de fer de Bordeaux à Bayonne n'aurait fait qu'imparfaitement
cesser l'isolement dans lequel les Landes avaient été confinées jusqu'ici,
si des routes secondaires, s'irradiant à droite et à gauche de la voie
ferrée, n'avaient dû pénétrer jusque dans l'intérieur du pays, y porter
la vie, et y susciter toutes les créations auxquelles peut se prêter la na-
ture du sol.
Les Landes sont aujourd'hui un pays pauvre et peu peuplé, et ce-
pendant cette contrée renferme des richesses de plus d'un genre, que
la difficulté des communications n'avait permis d'exploiter jusqu'à ce
jour que d'une manière fort imparfaite. La plus grande partie du Dépar-
tement est couverte de plantations de pins qui commencent au bord de
la mer, sur les dunes fixées autrefois par BRÉMONTIER, et qui se prolon-
gent fort avant dans l'intérieur des terres. Une grande partie de ces
bois ne peut être exploitée faute de moyens de transport. Quant aux
résines qu'ils produisent, et desquelles on retire la plus grande partie
de la térébenthine qui se consomme en France, il est permis de croire
que l'exploitation en serait plus étendue et plus avantageuse, si chaque
localité cessait d'être, en quelque sorte, bloquée par les difficultés que
la nature du sol oppose aux communications.
Les Landes produisent également en abondance des minerais de fer
qui, mélangés avec ceux du Périgord et de l'Espagne, donnent déjà au-
jourd'hui des résultats excellents.
Si la région des Landes tout entière a beaucoup à attendre de l'ou-
verture de routes agricoles, il est évident, par cela même, que le
chemin de fer puisera aussi, dans la création de ces routes, de nombreux
éléments de trafic. Il était donc naturel que la Compagnie des chemins
du Midi se chargeât de l'entreprise. D'ici à quatre ans, elle doit exé-
cuter 500 kilomètres de routes, dont la dépense est estimée à 5 millions.
Le gouvernement entrera dans la dépense pour 4 millions. Cette com-
binaison est également avantageuse pour l'État, qui ajoute une plus-
value considérable à une superficie de plus de 500,000 hectares, et
pour le chemin de fer qui se crée de nombreux affluents, destinés à plon-
ger, comme des racines latérales, dans l'intérieur du pays.
Les points principaux que les routes agricoles doivent relier au
chemin de fer, en allant de Bordeaux à Dax, sont, à l'ouest : Martignas,
le Temple, Lége, la Hume, Sanguinet, Biscarosse, Sainle-Eulalie, Mi-
mizan, Saint-Julien, Saint-Girons; et, en remontant de Dax à Bordeaux
à l'est: Pontonx, Tartas, Labrit et Sabres, Trensacq, Pissos et Sore,
Bratz, Ilostens et Saucats. En cherchant sur la carte ces diverses loca-
lités, on verra qu'un certain nombre d'entre elles sont situées à 25 ou
30 kilomètres du chemin de fer, et que toute la région qui les en sé-
pare se trouvera ainsi appelée à jouir du bénéfice des nouvelles com-
munications.
On sait d'ailleurs que l'Empereur a acheté un domaine de 7,000 hec-
tares aux environs de Sabres; qu'il a exprimé l'intention formelle de le
mettre en culture, et de donner par son exemple l'impulsion au défri-
chement. On assure même qu'un camp doit être formé dans ces parages,
afin d'encourager, par d'importantes consommations, les cultures locales.
NOTES ET DOCUMENTS.
Grand échafaudage roulant
employé pour la pose des charpentes des gares de Bordeaux et de Nantes.
(Chemin de fer d'Orléans.)
PL. 55-56.
Tous les jours de nouvelles charpentes à grande portée sont établies
dans les gares de chemins de fer, et dans les bâtiments civilsouindustriels.
Le montage de ces constructions se fait d'une manière très-commode
et très-rapide au moyen d'échafaudages roulants, analogues à celui
représenté par la planche 55-56, qui a servi pour couvrir les halles de
30 mètres de largeur des gares de Bordeaux et de Nantes.
Déjà, au palais de l'Industrie de Paris, on avait fait usage d'immenses
échafaudages roulants de 48 mètres de portée.
On peut évaluer à 90 fr. environ le prix du bois de sapin en oeuvre
d'un échafaudage comme celui des gares de Bordeaux et de Nantes.
Quand les bois sont repris par l'entrepreneur après la démolition .de
l'échafaudage, leur prix de location se réduit à 53f.00 environ.
Pont-route en maçonnerie avec aqueduc,
de 15 mètres de portée,
employé au chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble, par M. TONI-FONTENAY,
Ingénieur en chef.
Pt. 57.
Lorsque la résistance du terrain le permet, on peut employer avec
un grand avantage le type représenté par la planche 57, qui a été ap-
pliqué par M. TONI-FONTENAY aux passages en-dessus ou ponts vici-
naux à une voie, du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble.
Ce type, indépendamment de sa grande économie et du dégagement
parfait de la voie qu'il procure, se distingue par une rigole en béton de
0m.60 de largeur sur 0m.60 de hauteur, recouverte d'un dallage, et qui
sert au passage d'un ruisseau parallèle à la route.
La flèche indiquée sur le dessin est d'ailleurs un minimum, au-dessous
duquel il serait peu prudent de se tenir. Elle est de 2m.80 pour 16m.50
1
de portée, c'est-à-dire environ - de l'ouverture.
6
L'épaisseur à la clef est de 1 mètre, compris la chape de recouvre-
ment de la voûte.
La planche donne l'avant-métré et le détail estimatif complet de la
construction.
Le prix total de l'ouvrage n'est que de 5,785 fr. l\d c. C'est une somme
relativement minime pour une portée de 16m.50.
Il est vrai de dire que les prix indiqués sur les dessins ne ,sont pas
ceux qui ont été effectivement payés par l'entrepreneur. Ils provien-
nent de la série spéciale établie pour lui payer les à-comptes, les tra-
vaux étant exécutés au moyen d'une entreprise à forfait.
Aqueduc en tôle de S©"1.*© de portée
pour passage au-dessus du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble.
PL. 58.
Dans les cas où la profondeur du déblai ne permet pas d'établir un
aqueduc en maçonnerie dont l'épaisseur à la clef est d'au moins 0m.80,
comme on l'a vu dans l'exemple précédent, on emploie une sorte d'a-
queduc tubulaire en tôle et en fers spéciaux, dont la section, très-simple
d'ailleurs, est un rectangle posé de champ, ayant 0m.58 de largeur in-
térieure sur 0m.98 de hauteur.
L'épaisseur de la tôle est de \1 centimètre.
Ainsi la largeur totale de l'ouvrage est de 0m.60 et sa hauteur de
1 mètre.
100x100 .
Les cornières ont — .
12
Les tôles et fers spéciaux ont été payés à raison de 1 fr. le kilogramme.
Le prix total de la construction, compris les culées d'appui en béton
est de 7,702 fr. 57 c. (même série des prix que plus haut).
REVUE DES CHEMINS DE FER.
Iiigne d'Oron (Suisse).
État de la question.
Quand, presqu'à l'origine des chemins de fer, M. STEPHENSON fut
appelé à donner son avis sur le réseau suisse, ce célèbre ingénieur eut
si peu de confiance en l'avenir des lignes helvétiques qu'il conseilla de
se contenter de la navigation à vapeur là où elle existait, et de se bor-
•ner à relier entre eux par des voies de fer les lacs de Genève et de Neu-
châtel pour établir la grande communication du sud-ouest au nord est,
de Genève vers Bâle, Zurich et le lac de Constance. Son système reçut
un commencement d'exécution par l'établissement de la ligne de Mor-
ges à Yverdon, reliant les deux lacs que nous venons de citer; mais il
rencontra une opposition croissante sur tout le reste du parcours. C'est
que cette ligne unique, qui avait le mérite de suivre la dépression na-
turelle du sol, ne satisfaisait que bien incomplètement aux intérêts
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