Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-05-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mai 1857 01 mai 1857
Description : 1857/05/01 (A3,N5)-1857/05/31. 1857/05/01 (A3,N5)-1857/05/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577507x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
63 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — MAI 1857. 64
obliquement, dans le bois même , à côté de la corde, la tubulure d'un
tuyau en cautchouc qui reçoit le sulfate de cuivre en dissolution , au
moyen d'un entonnoir placé sous une rigole qui émane d'un réservoir
supérieur.
Le liquide pénètre à droite et à gauche dans les deux traverses.
La sève sort d'abord par les extrémités, puis, lorsqu'elle s'est entiè-
rement écoulée, le sulfate de cuivre prend sa place.
On injecte toujours un grand nombre de traverses àla fois en les pla-
çant parallèlement sur le sol.
Outre la rigole de distribution supérieure, trois autres rigoles,formées
par deux planches clouées à angle droit, sont établies sous les traits de
scie et reçoivent l'égoultement de l'excédant du liquide injecté.
La proportion de sel employée est très-variable. On met habituelle-
ment lk.00 de sulfate pour 100 litres d'eau.
Les bois ne s'imprègnent convenablement que lorsqu'ils sont encore
verts.
Dans le bois de hêtre il se trouve ordinairement une partie cylin-
drique intérieure de petit diamètre (0n,.02 à 0m.03) qui ne s'imprègne
pas. On sépare cette portion morte quand on débite l'arbre en traverses.
Une pompe en bois sert à remonter, dans le réservoir, l'excédant du
liquide qui s'est rendu par les rigoles dans un tonneau d'égouttement
Le prix de revient de l'injection du mètre cube, par ce procédé, est
de 8 à 10 francs environ. Il dépend d'ailleurs entièrement du nombre
de traverses que l'on injecte à la fois, de la nature du bois et du degré
de concentration de la dissolution employée.
Procédé PAYNE , par injection dans le vide.
Le système PAYNE, qui coûte 0f.52 à 0f.55 par traverse cubant en-
viron 0m.10, soit 5'.20 à 5'.50 seulement par mètre cube, consiste à en-
fermer un certain nombre de billes de bois dans une enveloppe métal-
lique parfaitement close, d'y faire le vide pour appeler la sève et l'air
hors des fibres du bois, puis d'y lancer et d'y comprimer un sel en
dissolution qui devrait alors s'introduire dans le bois.
Mais là se trouve précisément le défaut du système. On prend ordi-
nairement, pour appliquer le procédé PAYNE, les traverses telles qu'elles
sont livrées pour un emploi immédiat, c'est-à-dire après deux ans de
coupe et étant bien sèches.
Or, la dessiccation ne s'obtient que par l'écoulement de la sève ou
l'évaporation de l'eau contenue dans cette sève. Par cet écoulement ou
cette évaporation les vaisseaux du bois se vident, se resserrent, et leurs
parois se juxtaposent et adhèrent fortement l'une à l'autre.
Le vide ne peut donc se faire dans des traverses qui ne contiennent
pas d'air, et, dès lors, l'injection devient illusoire, puisque les traverses
ne sont imprégnées qu'à la surface.
Procédé par immersion à l'air libre.
Il en est de même, à plus forte raison, dans le procédé par immer-
sion à l'air libre, dans un bain de liquide salin, soit froid, soit chauffé.
Procédé PAYNE, appliqué au bois frais.
Le seul procédé rationnel serait de prendre des bois fraîchement
coupés et encore pleins de sève, de les soumettre à la machine pneu-
matique comme dans le procédé décrit ci-dessus, de les maintenir dans
le vide, non pas une ou deux heures au plus comme actuellement, mais
six à huit heures, pour que la sève puisse être complètement tirée hors
du bois. De même il faudrait les maintenir dans la dissolution un temps
assez long, pour qu'elles fussent complètement imprégnées.
La dépense serait naturellement plus grande , tant sous le rapport
du temps que sous le rapport de la matière saline employée , mais au
moins aurait-on des résultats comparables à ceux obtenus par le sys-
tème du docteur BOUCHERIE perfectionné.
Procédé BETHELL.
M. MOUNOS, Ingénieur civil, dans un article fort intéressant sur la
préparation des bois, inséré dans les Mémoires de la Société des ingénieurs
civils de Paris (avril, juin 1853), conseille un procédé de l'invention de
M. BETHELL. Ce procédé consiste à injecter le bois avec du sulfate de
cuivre dans le cylindre ordinairement employé à cet effet; à le dessé-
cher ensuite dans une étuve, de manière à ne laisser dans le bois que
le sel cristallisé, enfin, à le plonger, après dessiccation, dans uue chau-
dière contenant du goudron brut. «Sil'on se reporte, dit M. MOLINOS,
aux causes de la destruction des bois , tant intérieures qu'extérieures,
on verra que ce procédé résume à lui seul toutes les conditions pos-
sibles de succès. »
Le prix de revient de la préparation d'un mètre cube de bois, par ce
procédé, serait de 11 francs environ, d'après M. BETHELL.
Procédé économique appliqué par M. PERREAU,
Ingénieur des Ponts et Chaussées.
Citons enfin un procédé économique, appliqué par M. PERREAU, in-
génieur des Ponts et Chaussées, actuellement au service du chemin de
fer des Ardennes etde l'Oise.
Ce procédé a pour avantage de convenir également aux bois pour
traverses, et aux bois de grande construction que l'on ne peut pas en-
tailler par le milieu comme ces derniers.
On dresse les pièces à injecter, peu de temps après la coupe, et en-
core revêtues de leur écorce, debout le long d'un bâtiment quelconque.
A l'extrémité supérieure de chaque pièce est adapté un récipient cylin-
drique en feuilles de plomb, ayant de 0m.40 à 0m.50 de hauteur.
Les joints sont lûtes soigneusement avec de l'argile.
On verse le liquide à injecter dans le cylindre en plomb, et, par la
seule pression de la colonne liquide, la dissolution descend jusqu'au
pied de la poutre où l'on a pratiqué une rigole d'écoulement.
Il suffit de recharger deux ou trois fois chaque récipient à l'aide
d'une échelle, pour que l'injection des bois soit complète. Il est très-
important qu'ils ne soient jamais à sec. Les mêmes récipients métalliques
peuvent servir pour une série indéfinie de bois de même diamètre.
Choix des sels à employer.
Inconvénients du chlorure de zinc. — Terminons par quelques obser-
vations relatives au choix des sels qui est d'une grande importance ici.
Le chlorure de zinc, souvent employé à cause de son économie relative,
ne peut produire aucun résultat, puisqu'étant très-soluble dans l'eau,
il suffit de l'action prolongée des pluies et de l'humidité du sol pour
délaver les bois imprégnés, et les rendre plus sujets encore qu'avant la
préparation, aux effets de la pourriture.
Créosote, pyrolignite de fer et sulfate de fer. — La créosote est trop
coûteuse pour se prêter à une application en grand. Le pyrolignite
et le sulfate de fer isolé étant très-acides, ont l'inconvénient d'atta-
quer le bois et de le décomposer.
Sulfate de cuivre et sesquioxyde de fer. — Le sulfate de cuivre et le
sesquioxyde de fer paraissent jusqu'à présent préférables à toutes les
autres substances employées.
Ils ne sont pas assez solubles pour que l'on ait à craindre leur déla-
vage par les eaux. Ils réagissent sur les tissus ligneux sans les décom-
poser, et ils ne sont pas d'un prix trop élevé pour que leur application
ne puisse être faite sur une très-grande échelle.
Le sulfate de cuivre coûte environ lf.40. le kilogramme, et le ses-
quioxyde de fer environ 3f.50.
La quantité de liquide absorbée par les différentes espèces de bois est
très-variable. M. LAFORTE , membre du conseil d'arrondissement de
Brignoux , a fait, à ce sujet, en 1842, des expériences qui ont donné
les résultats suivants :
Un mètre cube de poirier absorbe 862 litres.
— platane 88 »
— frêne 85 »
— saule 32 »
— tremble .... 35 »
— aune. ..... 25 »
— . peuplier 19 »
Conclusion.
En résumé, le procédé du docteur BOUCHERIE perfectionné, tel qu'on
l'a employé au chemin de fer du Nord, doit être préféré pour l'injec-
tion des bois de double longueur (4m.80).
Le procédé de M. PAYNE OU le procédé de M. BETHELL s'appliquent
avantageusement aux bois frais déjà débités en longueur simple de tra-
verse (2m.40).
Le procédé de M. PERREAU est très-convenable pour les bois de con-
struction de grande longueur (8 à 20 mètres).
Le sel que l'on doit préférer, quant à présent, est le sulfate de cui-
vre. On le considère, sur le chemin de fer du Nord, comme tellement
efficace, qu'on n'hésite pas à payer les traverses de hêtre préparé, au
même prix que celles en chêne non préparé.
L'administration des lignes télégraphiques fait d'ailleurs, également
et partout, usage du sulfate de cuivre pour la préparation de ses
poteaux-supports. DESORMEAUX,
Attaché au chemin de fer d'Orléans.
Ouvrages à consul ter, sur le même sujet. —Rapport de M. GUEY-
MARD, Ingénieur en chef des Mines, sur la conservation des bois par le
procédé Boucherie. Chez Vor Dalmont; 1843.
— Mémoire sur la conservation des bois, par M. A. BOUCHERIE, doc-
teur-médecin. Chez Lacroix-Comon, 15, quai Malaquais.
—- Traité élémentaire des chemins de fer, de M. A. PERDONNET (tome I,
chap. vu, établissement de la voie). Chez Langlois et Leclercq, 10, rue
des Mathurins-Saint-Jacques.
— Mémoires de la Société des Ingénieurs civils ( Avril et Juin 1853).
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris. — Imprimé par E. THOTOT et C«, 26, rue Racine.
obliquement, dans le bois même , à côté de la corde, la tubulure d'un
tuyau en cautchouc qui reçoit le sulfate de cuivre en dissolution , au
moyen d'un entonnoir placé sous une rigole qui émane d'un réservoir
supérieur.
Le liquide pénètre à droite et à gauche dans les deux traverses.
La sève sort d'abord par les extrémités, puis, lorsqu'elle s'est entiè-
rement écoulée, le sulfate de cuivre prend sa place.
On injecte toujours un grand nombre de traverses àla fois en les pla-
çant parallèlement sur le sol.
Outre la rigole de distribution supérieure, trois autres rigoles,formées
par deux planches clouées à angle droit, sont établies sous les traits de
scie et reçoivent l'égoultement de l'excédant du liquide injecté.
La proportion de sel employée est très-variable. On met habituelle-
ment lk.00 de sulfate pour 100 litres d'eau.
Les bois ne s'imprègnent convenablement que lorsqu'ils sont encore
verts.
Dans le bois de hêtre il se trouve ordinairement une partie cylin-
drique intérieure de petit diamètre (0n,.02 à 0m.03) qui ne s'imprègne
pas. On sépare cette portion morte quand on débite l'arbre en traverses.
Une pompe en bois sert à remonter, dans le réservoir, l'excédant du
liquide qui s'est rendu par les rigoles dans un tonneau d'égouttement
Le prix de revient de l'injection du mètre cube, par ce procédé, est
de 8 à 10 francs environ. Il dépend d'ailleurs entièrement du nombre
de traverses que l'on injecte à la fois, de la nature du bois et du degré
de concentration de la dissolution employée.
Procédé PAYNE , par injection dans le vide.
Le système PAYNE, qui coûte 0f.52 à 0f.55 par traverse cubant en-
viron 0m.10, soit 5'.20 à 5'.50 seulement par mètre cube, consiste à en-
fermer un certain nombre de billes de bois dans une enveloppe métal-
lique parfaitement close, d'y faire le vide pour appeler la sève et l'air
hors des fibres du bois, puis d'y lancer et d'y comprimer un sel en
dissolution qui devrait alors s'introduire dans le bois.
Mais là se trouve précisément le défaut du système. On prend ordi-
nairement, pour appliquer le procédé PAYNE, les traverses telles qu'elles
sont livrées pour un emploi immédiat, c'est-à-dire après deux ans de
coupe et étant bien sèches.
Or, la dessiccation ne s'obtient que par l'écoulement de la sève ou
l'évaporation de l'eau contenue dans cette sève. Par cet écoulement ou
cette évaporation les vaisseaux du bois se vident, se resserrent, et leurs
parois se juxtaposent et adhèrent fortement l'une à l'autre.
Le vide ne peut donc se faire dans des traverses qui ne contiennent
pas d'air, et, dès lors, l'injection devient illusoire, puisque les traverses
ne sont imprégnées qu'à la surface.
Procédé par immersion à l'air libre.
Il en est de même, à plus forte raison, dans le procédé par immer-
sion à l'air libre, dans un bain de liquide salin, soit froid, soit chauffé.
Procédé PAYNE, appliqué au bois frais.
Le seul procédé rationnel serait de prendre des bois fraîchement
coupés et encore pleins de sève, de les soumettre à la machine pneu-
matique comme dans le procédé décrit ci-dessus, de les maintenir dans
le vide, non pas une ou deux heures au plus comme actuellement, mais
six à huit heures, pour que la sève puisse être complètement tirée hors
du bois. De même il faudrait les maintenir dans la dissolution un temps
assez long, pour qu'elles fussent complètement imprégnées.
La dépense serait naturellement plus grande , tant sous le rapport
du temps que sous le rapport de la matière saline employée , mais au
moins aurait-on des résultats comparables à ceux obtenus par le sys-
tème du docteur BOUCHERIE perfectionné.
Procédé BETHELL.
M. MOUNOS, Ingénieur civil, dans un article fort intéressant sur la
préparation des bois, inséré dans les Mémoires de la Société des ingénieurs
civils de Paris (avril, juin 1853), conseille un procédé de l'invention de
M. BETHELL. Ce procédé consiste à injecter le bois avec du sulfate de
cuivre dans le cylindre ordinairement employé à cet effet; à le dessé-
cher ensuite dans une étuve, de manière à ne laisser dans le bois que
le sel cristallisé, enfin, à le plonger, après dessiccation, dans uue chau-
dière contenant du goudron brut. «Sil'on se reporte, dit M. MOLINOS,
aux causes de la destruction des bois , tant intérieures qu'extérieures,
on verra que ce procédé résume à lui seul toutes les conditions pos-
sibles de succès. »
Le prix de revient de la préparation d'un mètre cube de bois, par ce
procédé, serait de 11 francs environ, d'après M. BETHELL.
Procédé économique appliqué par M. PERREAU,
Ingénieur des Ponts et Chaussées.
Citons enfin un procédé économique, appliqué par M. PERREAU, in-
génieur des Ponts et Chaussées, actuellement au service du chemin de
fer des Ardennes etde l'Oise.
Ce procédé a pour avantage de convenir également aux bois pour
traverses, et aux bois de grande construction que l'on ne peut pas en-
tailler par le milieu comme ces derniers.
On dresse les pièces à injecter, peu de temps après la coupe, et en-
core revêtues de leur écorce, debout le long d'un bâtiment quelconque.
A l'extrémité supérieure de chaque pièce est adapté un récipient cylin-
drique en feuilles de plomb, ayant de 0m.40 à 0m.50 de hauteur.
Les joints sont lûtes soigneusement avec de l'argile.
On verse le liquide à injecter dans le cylindre en plomb, et, par la
seule pression de la colonne liquide, la dissolution descend jusqu'au
pied de la poutre où l'on a pratiqué une rigole d'écoulement.
Il suffit de recharger deux ou trois fois chaque récipient à l'aide
d'une échelle, pour que l'injection des bois soit complète. Il est très-
important qu'ils ne soient jamais à sec. Les mêmes récipients métalliques
peuvent servir pour une série indéfinie de bois de même diamètre.
Choix des sels à employer.
Inconvénients du chlorure de zinc. — Terminons par quelques obser-
vations relatives au choix des sels qui est d'une grande importance ici.
Le chlorure de zinc, souvent employé à cause de son économie relative,
ne peut produire aucun résultat, puisqu'étant très-soluble dans l'eau,
il suffit de l'action prolongée des pluies et de l'humidité du sol pour
délaver les bois imprégnés, et les rendre plus sujets encore qu'avant la
préparation, aux effets de la pourriture.
Créosote, pyrolignite de fer et sulfate de fer. — La créosote est trop
coûteuse pour se prêter à une application en grand. Le pyrolignite
et le sulfate de fer isolé étant très-acides, ont l'inconvénient d'atta-
quer le bois et de le décomposer.
Sulfate de cuivre et sesquioxyde de fer. — Le sulfate de cuivre et le
sesquioxyde de fer paraissent jusqu'à présent préférables à toutes les
autres substances employées.
Ils ne sont pas assez solubles pour que l'on ait à craindre leur déla-
vage par les eaux. Ils réagissent sur les tissus ligneux sans les décom-
poser, et ils ne sont pas d'un prix trop élevé pour que leur application
ne puisse être faite sur une très-grande échelle.
Le sulfate de cuivre coûte environ lf.40. le kilogramme, et le ses-
quioxyde de fer environ 3f.50.
La quantité de liquide absorbée par les différentes espèces de bois est
très-variable. M. LAFORTE , membre du conseil d'arrondissement de
Brignoux , a fait, à ce sujet, en 1842, des expériences qui ont donné
les résultats suivants :
Un mètre cube de poirier absorbe 862 litres.
— platane 88 »
— frêne 85 »
— saule 32 »
— tremble .... 35 »
— aune. ..... 25 »
— . peuplier 19 »
Conclusion.
En résumé, le procédé du docteur BOUCHERIE perfectionné, tel qu'on
l'a employé au chemin de fer du Nord, doit être préféré pour l'injec-
tion des bois de double longueur (4m.80).
Le procédé de M. PAYNE OU le procédé de M. BETHELL s'appliquent
avantageusement aux bois frais déjà débités en longueur simple de tra-
verse (2m.40).
Le procédé de M. PERREAU est très-convenable pour les bois de con-
struction de grande longueur (8 à 20 mètres).
Le sel que l'on doit préférer, quant à présent, est le sulfate de cui-
vre. On le considère, sur le chemin de fer du Nord, comme tellement
efficace, qu'on n'hésite pas à payer les traverses de hêtre préparé, au
même prix que celles en chêne non préparé.
L'administration des lignes télégraphiques fait d'ailleurs, également
et partout, usage du sulfate de cuivre pour la préparation de ses
poteaux-supports. DESORMEAUX,
Attaché au chemin de fer d'Orléans.
Ouvrages à consul ter, sur le même sujet. —Rapport de M. GUEY-
MARD, Ingénieur en chef des Mines, sur la conservation des bois par le
procédé Boucherie. Chez Vor Dalmont; 1843.
— Mémoire sur la conservation des bois, par M. A. BOUCHERIE, doc-
teur-médecin. Chez Lacroix-Comon, 15, quai Malaquais.
—- Traité élémentaire des chemins de fer, de M. A. PERDONNET (tome I,
chap. vu, établissement de la voie). Chez Langlois et Leclercq, 10, rue
des Mathurins-Saint-Jacques.
— Mémoires de la Société des Ingénieurs civils ( Avril et Juin 1853).
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
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