Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-04-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 avril 1857 01 avril 1857
Description : 1857/04/01 (A3,N4)-1857/04/30. 1857/04/01 (A3,N4)-1857/04/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55775053
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
ùb NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — AVRIL 1857. 46
REVUE AGRICOLE.
Influence des forêts sur le régime des eaux.
Une des feuilles populaires de l'Angleterre, le Chamber's journal,
analysant le rapport d'une commission forestière, cite de curieux
exemples de l'influence des forêts. Nous lui empruntons les passages
suivants :
Grâce à l'évaporation des feuilles des arbres, il se répand dans
l'atmosphère une humidité qui, poussée par le vent, arrose de
vastes territoires. Les forêts ont encore la propriété de retarder
l'évaporation de l'eau de pluie, en sorte que les sources sont toujours
dans un état d'écoulement salutaire, et que les fleuves ne tarissent
pas.
M. DE HUMROLDT a très-bien démontré cette loi, dont la vallée
d'Aragua, dans l'Amérique du Sud, est une preuve frappante. De 1555
à 1800, c'est-à-dire depuis le voyage d'Oviédo jusqu'à celui de M. DE
HUMBOLDT, il s'est produit dans les eaux du lac que renferme cette vallée
une baisse de 2 mètres.
Le célèbre voyageur attribue ce fait au déboisement Mais, lors de la
guerre de l'indépendance, l'agriculture ayant été négligée, les arbres
recommencèrent à pousser sur le sommet et les pentes des montagnes;
alors l'eau, non-seulement reprit son niveau primitif, mais encore s'é-
leva tellement, que l'on craignit pour le pays une inondation géné-
rale.
Des phénomènes analogues se sont produits à Marmato, dans la pro-
vince de Popayam, où se trouvent de nombreux moulins à piler. Mal-
gré la fréquence des pluies, l'eau baissait toujours et les moulins s'en
ressentaient pour leur industrie. On mit alors des entraves au déboise-
ment, et les eaux coulèrent en abondance.
Les affreuses sécheresses qui désolent les îles du cap Vert doivent
être attribuées aux mêmes causes; à Madère même, on a observé une
altération dans le climat depuis la découverte de l'île par les Européens.
La rivière de Soccoridos, qui pouvait autrefois porter des trains de flot-
taison, est aujourd'hui presque à sec. Le sol de Madère étant poreux,
le manque d'eau s'y fait sentir d'une façon beaucoup plus considérable;
mais on remarqua de bonne heure cet inconvénient, et l'on défendit,
sous les peines les plus sévères, d'abattre les arbres dans le voisinage
des sources et des fontaines. Malheureusement ces défenses ne furent
pas observées.
Les feuilles des arbres jouissent de la propriété de favoriser le
dépôt de la rosée, qui entretient le sol dans une constante humidité.
De celte façon, les arbres deviennent des condensateurs entre l'air et la
terre.
L'île de Fer, une des Canaries, en fournit une preuve évidente.
Certains arbres de cette île sont toujours enveloppés d'un nuage dont
les feuilles pompent l'humidité, en sorte qu'il s'établit un courant d'eau
continuel, que les indigènes recueillent dans des vases placés auprès
du tronc. Ce sont pour les naturels des sources intarissables fort esti-
mées.
Enfin, nous citerons un dernier exemple. A Sainte-Hélène, la quan-
tité de bois a considérablement augmenté, grâce à des plantations
faites dans les dernières années; et on a remarqué que depuis ce
moment la quantité de pluie a augmenté dans la même proportion;
elle est le double de ce qu'elle était pendant le séjour de l'empereur
Napoléon.
Encouragements à donner à l'agriculture.
Au sujet du marnage de la Sologne, M. BECQUEREL, dans un
mémoire sur les travaux accomplis dans cette contrée, rapporte que
l'administration fait des sacrifices assez importants pour encou-
rager cette utile opération ; mais, ajoute-t-il, les propriétaires ne
montrent malheureusement pas assez d'empressement à en profiter.
Ainsi l'administration donne une prime de 2 fr. 50 c. par mètre cube,
ce qui pour l'hectare, à raison de 30 mètres cubes, donne la subven-
tion énorme de 75 fr. par hectare ; et cependant peu de grands cul-
tivateurs, à l'exception du domaine impérial, ont profité de cette
allocation.
A cette occasion, M. DUPIN a fait remarquer qu'il y a des départements
moins favorisés que la Sologne, où l'on pourrait cependant, même avec
des sacrifices moindres, obtenir de meilleurs résultats. Ainsi dans les
localités à sol granitique et où la chaux est nécessaire, si l'on faisait
seulement une remise de 75 cent, par hectolitre de chaux, on trans-
formerait les cultures et l'on pourrait substituer le froment au seigle.
L'avis de M. DUPIN est que ce n'est pas à telle ou telle localité qu'on
doit accorder des encouragements, mais bien à l'emploi des meilleures
méthodes.
NOTES ET DOCUMENTS.
Barrières roulantes en bois et en fer
des chemins de fer du Nord et de Ceinture,
PL. 21, 22, 23, 24.
Le type de barrière roulante, dont les planches représentent l'en-
semble et les détails, a été exécuté sur le chemin de fer du Nord par
M. GUILLOT (ligne de Saint-Quentin à Erquelines).
Les avantages principaux sont 1° la stabilité parfaite de toutes ses
parties, comparée à la tendance à la flexion et au renversement des
poteaux d'axe, que l'on rencontre dans les barrières à charnières et à
ventaux pivotants, aussitôt que l'ouverture dépasse 4 ou 5 mètres.
2° Le dégagement complet de la voie et des abords, tandis que les
barrières pivotantes encombrent la route quand on les ouvre vers les
abords, et sont souvent brisées et emportées par les convois quand on
les ouvre vers la voie. C'est même la fréquence des accidents de ce
genre qui a surtout motivé leur adoption sur le chemin du Nord.
3° La diminution de poids et de matière qui permet un travail plus
rationnel des différentes pièces qui composent la barrière et l'économie
qui en résulte sur cette partie de la construction.
4" Les petites poternes à tourniquets établies à droite et à gauche de
la barrière ou d'un côté seulement forcent les piétons à ne plus passer
qu'un à un, et en faisant face à l'arrivée des convois aussitôt que la
barrière est fermée.
Le prix total d'une barrière de ce genre, avec une seule poterne à
tourniquet, est de 3,586 fr. environ.
Il se décompose comme il suit :
! Déblais 45r.00
Maçonnerie 210f.00
Charpente 600f.00
Ferrures 320f.00
Fontes 107f.00
Rails 386f.00
Goudronnage et peinture. . . 125f.00
Total pour un côté 1793'.00
Pour un autre côté semblable 1793'.00
Total général 3586f.00
Mode de coulage économique du béton
employé par M. TONI-FONTENAY aux fondations du pont sur l'Isère, près de Grenoble.
(Chemin de fer de Sainl-Rambert à Grenoble.)
Le pont dont il s'agit est situé à 2 kilomètres en aval de Grenoble, il
présente un biais de 53 degrés, et doit être formé de quatre travées en
tôle reposant sur trois piles et deux culées en maçonnerie. La portée
des deux travées de rives est de 26m.15, et celle des travées du milieu
de 31™.35.
Les fondations des piles sont presque terminées. Elles se composent
chacune d'une enceinte en pilotis renfermant un massif en béton, qui
n'a pas moins de 5 mètres de hauteur pour la pile du milieu.
Le système employé, par M. TONI-FONTENAÏ-, ingénieur en chef du
chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble, pour immerger le béton
de ces fondations, est le suivant :
Lorsque le dragage d'une pile est terminé, on entoure d'abord l'en-
ceinte en pilotis de panneaux en planches, destinés à rendre, dans cette
enceinte, le courant de l'eau presque nul. On place ensuite dans l'en-
ceinte, et en amont, suivant un talus de 45 degrés environ, un panneau
en planches dont l'extrémité inférieure descend jusqu'au fond de la
fouille, et dont l'extrémité supérieure est située au-dessus du niveau de
l'eau. On verse alors le béton à la brouette, au sommet de ce panneau.
A chaque nouvelle brouettée qui est versée, un ouvrier appuie avec le
pied sur le béton et le fait entrer dans l'eau. Le béton glisse ainsi, en
couche non interrompue, le long du panneau, et va former au fond delà
fouille un massif à talus très-inclinés (2 de base pour 1 de hauteur environ).
A mesure que cette opération marche, on soulève le panneau en ap-
puyant sa base sur le massif en béton et quand le sommet du massif
apparaît au-dessus du niveau de l'eau, on supprime complètement le
panneau.
On continue alors l'immersion en versant, à la brouette, directement
sur le sommet du'massif le béton, que l'on pousse ensuite avec la pelle
et le pied, dans l'eau, sur le talus de ce massif. Le béton arrive de cette
manière au fond de la fouille progressivement, sans se délaver, sans
former de laitance, en troublant à peine l'eau et en chassant la vase
devant lui; il peut être immergé très-rapidement, très-économique-
ment, sans nécessiter aucun appareil dispendieux. Il durcit presque
aussi promptement que s'il avait été placé dans une fouille privée d'eau,
REVUE AGRICOLE.
Influence des forêts sur le régime des eaux.
Une des feuilles populaires de l'Angleterre, le Chamber's journal,
analysant le rapport d'une commission forestière, cite de curieux
exemples de l'influence des forêts. Nous lui empruntons les passages
suivants :
Grâce à l'évaporation des feuilles des arbres, il se répand dans
l'atmosphère une humidité qui, poussée par le vent, arrose de
vastes territoires. Les forêts ont encore la propriété de retarder
l'évaporation de l'eau de pluie, en sorte que les sources sont toujours
dans un état d'écoulement salutaire, et que les fleuves ne tarissent
pas.
M. DE HUMROLDT a très-bien démontré cette loi, dont la vallée
d'Aragua, dans l'Amérique du Sud, est une preuve frappante. De 1555
à 1800, c'est-à-dire depuis le voyage d'Oviédo jusqu'à celui de M. DE
HUMBOLDT, il s'est produit dans les eaux du lac que renferme cette vallée
une baisse de 2 mètres.
Le célèbre voyageur attribue ce fait au déboisement Mais, lors de la
guerre de l'indépendance, l'agriculture ayant été négligée, les arbres
recommencèrent à pousser sur le sommet et les pentes des montagnes;
alors l'eau, non-seulement reprit son niveau primitif, mais encore s'é-
leva tellement, que l'on craignit pour le pays une inondation géné-
rale.
Des phénomènes analogues se sont produits à Marmato, dans la pro-
vince de Popayam, où se trouvent de nombreux moulins à piler. Mal-
gré la fréquence des pluies, l'eau baissait toujours et les moulins s'en
ressentaient pour leur industrie. On mit alors des entraves au déboise-
ment, et les eaux coulèrent en abondance.
Les affreuses sécheresses qui désolent les îles du cap Vert doivent
être attribuées aux mêmes causes; à Madère même, on a observé une
altération dans le climat depuis la découverte de l'île par les Européens.
La rivière de Soccoridos, qui pouvait autrefois porter des trains de flot-
taison, est aujourd'hui presque à sec. Le sol de Madère étant poreux,
le manque d'eau s'y fait sentir d'une façon beaucoup plus considérable;
mais on remarqua de bonne heure cet inconvénient, et l'on défendit,
sous les peines les plus sévères, d'abattre les arbres dans le voisinage
des sources et des fontaines. Malheureusement ces défenses ne furent
pas observées.
Les feuilles des arbres jouissent de la propriété de favoriser le
dépôt de la rosée, qui entretient le sol dans une constante humidité.
De celte façon, les arbres deviennent des condensateurs entre l'air et la
terre.
L'île de Fer, une des Canaries, en fournit une preuve évidente.
Certains arbres de cette île sont toujours enveloppés d'un nuage dont
les feuilles pompent l'humidité, en sorte qu'il s'établit un courant d'eau
continuel, que les indigènes recueillent dans des vases placés auprès
du tronc. Ce sont pour les naturels des sources intarissables fort esti-
mées.
Enfin, nous citerons un dernier exemple. A Sainte-Hélène, la quan-
tité de bois a considérablement augmenté, grâce à des plantations
faites dans les dernières années; et on a remarqué que depuis ce
moment la quantité de pluie a augmenté dans la même proportion;
elle est le double de ce qu'elle était pendant le séjour de l'empereur
Napoléon.
Encouragements à donner à l'agriculture.
Au sujet du marnage de la Sologne, M. BECQUEREL, dans un
mémoire sur les travaux accomplis dans cette contrée, rapporte que
l'administration fait des sacrifices assez importants pour encou-
rager cette utile opération ; mais, ajoute-t-il, les propriétaires ne
montrent malheureusement pas assez d'empressement à en profiter.
Ainsi l'administration donne une prime de 2 fr. 50 c. par mètre cube,
ce qui pour l'hectare, à raison de 30 mètres cubes, donne la subven-
tion énorme de 75 fr. par hectare ; et cependant peu de grands cul-
tivateurs, à l'exception du domaine impérial, ont profité de cette
allocation.
A cette occasion, M. DUPIN a fait remarquer qu'il y a des départements
moins favorisés que la Sologne, où l'on pourrait cependant, même avec
des sacrifices moindres, obtenir de meilleurs résultats. Ainsi dans les
localités à sol granitique et où la chaux est nécessaire, si l'on faisait
seulement une remise de 75 cent, par hectolitre de chaux, on trans-
formerait les cultures et l'on pourrait substituer le froment au seigle.
L'avis de M. DUPIN est que ce n'est pas à telle ou telle localité qu'on
doit accorder des encouragements, mais bien à l'emploi des meilleures
méthodes.
NOTES ET DOCUMENTS.
Barrières roulantes en bois et en fer
des chemins de fer du Nord et de Ceinture,
PL. 21, 22, 23, 24.
Le type de barrière roulante, dont les planches représentent l'en-
semble et les détails, a été exécuté sur le chemin de fer du Nord par
M. GUILLOT (ligne de Saint-Quentin à Erquelines).
Les avantages principaux sont 1° la stabilité parfaite de toutes ses
parties, comparée à la tendance à la flexion et au renversement des
poteaux d'axe, que l'on rencontre dans les barrières à charnières et à
ventaux pivotants, aussitôt que l'ouverture dépasse 4 ou 5 mètres.
2° Le dégagement complet de la voie et des abords, tandis que les
barrières pivotantes encombrent la route quand on les ouvre vers les
abords, et sont souvent brisées et emportées par les convois quand on
les ouvre vers la voie. C'est même la fréquence des accidents de ce
genre qui a surtout motivé leur adoption sur le chemin du Nord.
3° La diminution de poids et de matière qui permet un travail plus
rationnel des différentes pièces qui composent la barrière et l'économie
qui en résulte sur cette partie de la construction.
4" Les petites poternes à tourniquets établies à droite et à gauche de
la barrière ou d'un côté seulement forcent les piétons à ne plus passer
qu'un à un, et en faisant face à l'arrivée des convois aussitôt que la
barrière est fermée.
Le prix total d'une barrière de ce genre, avec une seule poterne à
tourniquet, est de 3,586 fr. environ.
Il se décompose comme il suit :
! Déblais 45r.00
Maçonnerie 210f.00
Charpente 600f.00
Ferrures 320f.00
Fontes 107f.00
Rails 386f.00
Goudronnage et peinture. . . 125f.00
Total pour un côté 1793'.00
Pour un autre côté semblable 1793'.00
Total général 3586f.00
Mode de coulage économique du béton
employé par M. TONI-FONTENAY aux fondations du pont sur l'Isère, près de Grenoble.
(Chemin de fer de Sainl-Rambert à Grenoble.)
Le pont dont il s'agit est situé à 2 kilomètres en aval de Grenoble, il
présente un biais de 53 degrés, et doit être formé de quatre travées en
tôle reposant sur trois piles et deux culées en maçonnerie. La portée
des deux travées de rives est de 26m.15, et celle des travées du milieu
de 31™.35.
Les fondations des piles sont presque terminées. Elles se composent
chacune d'une enceinte en pilotis renfermant un massif en béton, qui
n'a pas moins de 5 mètres de hauteur pour la pile du milieu.
Le système employé, par M. TONI-FONTENAÏ-, ingénieur en chef du
chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble, pour immerger le béton
de ces fondations, est le suivant :
Lorsque le dragage d'une pile est terminé, on entoure d'abord l'en-
ceinte en pilotis de panneaux en planches, destinés à rendre, dans cette
enceinte, le courant de l'eau presque nul. On place ensuite dans l'en-
ceinte, et en amont, suivant un talus de 45 degrés environ, un panneau
en planches dont l'extrémité inférieure descend jusqu'au fond de la
fouille, et dont l'extrémité supérieure est située au-dessus du niveau de
l'eau. On verse alors le béton à la brouette, au sommet de ce panneau.
A chaque nouvelle brouettée qui est versée, un ouvrier appuie avec le
pied sur le béton et le fait entrer dans l'eau. Le béton glisse ainsi, en
couche non interrompue, le long du panneau, et va former au fond delà
fouille un massif à talus très-inclinés (2 de base pour 1 de hauteur environ).
A mesure que cette opération marche, on soulève le panneau en ap-
puyant sa base sur le massif en béton et quand le sommet du massif
apparaît au-dessus du niveau de l'eau, on supprime complètement le
panneau.
On continue alors l'immersion en versant, à la brouette, directement
sur le sommet du'massif le béton, que l'on pousse ensuite avec la pelle
et le pied, dans l'eau, sur le talus de ce massif. Le béton arrive de cette
manière au fond de la fouille progressivement, sans se délaver, sans
former de laitance, en troublant à peine l'eau et en chassant la vase
devant lui; il peut être immergé très-rapidement, très-économique-
ment, sans nécessiter aucun appareil dispendieux. Il durcit presque
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