Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-04-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 avril 1857 01 avril 1857
Description : 1857/04/01 (A3,N4)-1857/04/30. 1857/04/01 (A3,N4)-1857/04/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55775053
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
ai NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — AVRIL 1857. hh
REVUE DES CHEMINS DE FER.
Chemin de fer de Saint-Germain à Roanne.
(Tunnel de Saint-Martin-d'Estreaux , longueur 1,380 mètres.)
Les travaux de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Roanne ont été
poussés avec une grande activité pendant la campagne dernière ; tous
les grands viaducs sont à peu près terminés, les voûtes des souterrains
sont construites et les terrassements sont achevés sur les deux tiers de la
longueur: il ne reste plus qu'à terminer les pieds-droits des tunnels, à
construire quelques ponceaux ou aqueducs, et à combler certaines
lacunes qui existent encore dans les terrassements.
Cette ligne, qui relie entre elles les vallées de l'Allier et de la Loire,
traverse l'extrémité de la chaîne du Forez dans un terrain très-acci-
denté. Les deux extrémités du chemin, celles qui conduisent de part et
d'autre jusqu'au pied du faîte, sont dans des conditions d'exécution
ordinaire; mais la partie centrale comprise entre la Palisse et la Pacau-
dière, et qui forme en réalité la traversée du faîte sur 26 kilomètres de
longueur, a donné lieu à de sérieuses difficultés, et présente un en-
semble varié de travaux. Elle renferme, en effet, cinq grands viaducs
de 27 à 34 mètres de hauteur ; deux souterrains, dont un de 1,380 mè-
tres; plusieurs tranchées de 20 mètres de profondeur et divers remblais
de 25 à 28 mètres de hauteur. La dépense de cette partie centrale s'élè-
vera à près de 540,000 fr. par kilomètre, pour les travaux seulement,
non compris les voies de fer et le matériel. Pour l'ensemble du chemin,
le prix moyen des travaux sera notablement plus faible et ne dépassera
pas 290,000 fr. par kilomètre.
L'ouvrage capital de la ligne est le tunnel de Saint-Martin-d'Es-
treaux, sur 1,380 mètres de longueur. Ce tunnel est pratiqué presque en
entier dans des porphyres quartzifères extrêmement durs. Pour le per-
cement des galeries, l'avancement moyen n'était que de lra.34 par
semaine à chaque attaque, et le mètre cube de déblai revenait en
moyenne à 37 fr. : dnns certaines parties, ce prix s'est même élevé à
plus de 80 fr. On pourrait croire que l'on a trouvé dans la solidité du
rocher une compensation aux difficultés résultant de son excessive
dureté, mais il n'en était rien, parce que ces porphyres ne forment pas
un massif homogène et se composent seulement d'une réunion d'énormes
blocs séparés par des lits très-minces d'argile ou de talc : lorsqu'en pra-
tiquant une galerie, on détruit l'état d'équilibre de ces blocs, ils se
mettent en mouvement et produisent des poussées énormes,qui ont
donné lieu à plusieurs accidents et notamment à un éboulement très-
grave : ces difficultés sont actuellement surmontées : la voûte est faite
sur toute la longueur, la reprise en sous-oeuvre est très-avancée, et il
reste seulement à la compléter sur 300 mètres de longueur. Le tunnel
de Saint-Martin-d'Eslreaux coûtera 3,600,000fr. environ, soit 2,600fr.
par mètre linéaire.
Les travaux de cette ligne sont exécutés par la compagnie du chemin
de fer d'Orléans; mais, après son achèvement, elle devra faire partie
du chemin de fer de Paris à Lyon par le Bourbonnais. L'exploitation
commencera jusqu'à La Palisse au mois de mai prochain, et sera étendue
jusqu'à Roanne dans les premiers mois de 1858.
Chemin de fer du JVord.
Le chemin de fer du Nord vient de décider qu'à partir du 1er avril, il
serait délivré des cartes d'abonnement annuelles, qui permettraient de
parcourir librement toutes les lignes qui forment le réseau de cette com-
pagnie.
Le prix annuel de l'abonnement serait de 1,100 fr.
Ugne de lia Fère à Crény-Couvron.
Les travaux sur la ligne du chemin de fer de La Fère à Crépy-Cou-
vronsont aussi avancés que ceux de Reims à Laon; les opérations du
ballastage se terminent en ce moment sur une grande partie du chemin
de Reims, et déjà les rails définitifs sont placés sur plus d'une lieue de
longueur.
r
Etudes «l'un chemin de fer de litinel à Milhau.
Le ministre des travaux publics vient d'autoriser le préfet du Gard à
faire procéder, au moyen des fonds votés par le conseil général de ce
département et par les communes intéressées, aux études d'un chemin
de fer qui, partant de Lunel (Hérault), se relierait à la ligne du Grand-
Central, en passant parle Vigan (Gard) et Milhau (Aveyron).
Ateliers du chemin de fer «les Pyrénées.
Les ateliers de terrassements du chemin de fer des Pyrénées sont ac-
tuellement ouverts sur sept points, entre Toulouse et Saint-Gaudens,
savoir : à Toulouse, à la limite des communes de Roques et de Portet;
à Muret, entre les communes de Roques et de Muret; à Cazères, à la
limite des communes de Martres et de Palaminy ; à Saint-Martory, à
Saint-Gaudens, à Pinsaguel, à Cintegabelle. Soixante-deux ateliers sur
les chemins vicinaux, dans les localités trop éloignées de la ligne
ferrée, ont été ouverts, dont quatre dans l'arrondissement de Tou-
louse, deux dans celui de Muret, cinquante-cinq dans celui de Saint-
Gaudens et un dans celui de Villefranche.
Chemin «le fer de IJisieux à Honneur.
Les travaux du chemin de fer de Lisieux à Honfleur se poursuivent
activement : pour la section de Honfleur à Pont-1'Évêque, le percement
du tunnel qui reliera la vallée de la Morelle avec celle de la Calonne
occupe un grand nombre d'ouvriers.
Chemins de fer de Turquie.
Le gouvernement turc vient de concéder, à M. LAYARD, membre du
parlement anglais, dont le nom est célèbre par des travaux remarqua-
bles d'archéologie sur les ruines de Ninive, un chemin de fer qui s'éten-
dra de Routschouk sur le Danube, au golfe de Saros au nord-ouest des
Dardanelles. Il traversera les provinces les plus riches de l'empire, en
Europe ; et procurera cet immense avantage d'éviter pour le transport
des denrées, et notamment pour les blés des principautés, la naviga-
tion toujours difficile du Danube, de la mer Noire, du Bosphore et des
Dardanelles.
Chentin de fer de l'Euphrate.
Le chemin Impérial de la vallée de l'Euphrate, sollicité depuis
plusieurs années déjà, vient d'être définitivement concédé, pour 99 ans,
à M. le major général CHESNEY. Seulement, ce chemin, au lieu de
s'étendre de la Méditerranée au golfe Persique, comme le proposait
le projet primitif, n'ira d'abord que de Souédié, l'ancienne Séleucie,
sur la Méditerranée, à Bir, le point le plus rapproché sur l'Euphrate.
L'empire turc n'a pas voulu s'engager sur une plus vaste étendue de
parcours. La seconde section, de Bir à Bassorah, sera l'objet d'une au-
tre concession, s'il y a lieu. Mais comme, de l'aveu de tous les hommes
compétents, la navigation de l'Euphrate est trop précaire, et que le
chemin n'a vraiment d'importance que s'il s'étend d'une mer à l'autre,
il est probable que cette concession ultérieure, complément nécessaire
de la première, ne se fera pas beaucoup attendre. La partie concédée
de Souédié à Bir a une cinquantaine de lieues de long, et la dépense
totale est estimée à 35 millions de francs. Les études d'ailleurs se pour-
suivent , et les difficultés naturelles du terrain ne paraissent pas redou-
tables. Ce qui le serait davantage, c'est la turbulence des tribus insou-
mises qui parcourent sans cesse ces déserts, qu'elles regardent comme
leur domaine exclusif, et qu'elles ne laisseront pas aisément envahir
par la civilisation.
Au chemin de la vallée de l'Euphrate serait annexée une ligne de
télégraphe électrique.
Chemin «le fer du Penjal».
Il vient de se former à Londres et aux Indes, une Compagnie pour
le chemin de fer du Penjab. La ligne ira de Moultan sur l'Indus à
Lahore, capitale politique du Penjab, et de là à Oumritsir, son
marché principal; elle aura en tout 230 milles, c'est-à-dire 368 kil. à
peu près. La ligne se rejoindra avec Kurrachi par navigation à vapeur
sur l'Indus, à Hyderabad, où aboutit le railway du Scinde. Les études
ont commencé au mois d'octobre dernier, sous le patronage de la com-
pagnie des Indes.
REVUE DES CHEMINS DE FER.
Chemin de fer de Saint-Germain à Roanne.
(Tunnel de Saint-Martin-d'Estreaux , longueur 1,380 mètres.)
Les travaux de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Roanne ont été
poussés avec une grande activité pendant la campagne dernière ; tous
les grands viaducs sont à peu près terminés, les voûtes des souterrains
sont construites et les terrassements sont achevés sur les deux tiers de la
longueur: il ne reste plus qu'à terminer les pieds-droits des tunnels, à
construire quelques ponceaux ou aqueducs, et à combler certaines
lacunes qui existent encore dans les terrassements.
Cette ligne, qui relie entre elles les vallées de l'Allier et de la Loire,
traverse l'extrémité de la chaîne du Forez dans un terrain très-acci-
denté. Les deux extrémités du chemin, celles qui conduisent de part et
d'autre jusqu'au pied du faîte, sont dans des conditions d'exécution
ordinaire; mais la partie centrale comprise entre la Palisse et la Pacau-
dière, et qui forme en réalité la traversée du faîte sur 26 kilomètres de
longueur, a donné lieu à de sérieuses difficultés, et présente un en-
semble varié de travaux. Elle renferme, en effet, cinq grands viaducs
de 27 à 34 mètres de hauteur ; deux souterrains, dont un de 1,380 mè-
tres; plusieurs tranchées de 20 mètres de profondeur et divers remblais
de 25 à 28 mètres de hauteur. La dépense de cette partie centrale s'élè-
vera à près de 540,000 fr. par kilomètre, pour les travaux seulement,
non compris les voies de fer et le matériel. Pour l'ensemble du chemin,
le prix moyen des travaux sera notablement plus faible et ne dépassera
pas 290,000 fr. par kilomètre.
L'ouvrage capital de la ligne est le tunnel de Saint-Martin-d'Es-
treaux, sur 1,380 mètres de longueur. Ce tunnel est pratiqué presque en
entier dans des porphyres quartzifères extrêmement durs. Pour le per-
cement des galeries, l'avancement moyen n'était que de lra.34 par
semaine à chaque attaque, et le mètre cube de déblai revenait en
moyenne à 37 fr. : dnns certaines parties, ce prix s'est même élevé à
plus de 80 fr. On pourrait croire que l'on a trouvé dans la solidité du
rocher une compensation aux difficultés résultant de son excessive
dureté, mais il n'en était rien, parce que ces porphyres ne forment pas
un massif homogène et se composent seulement d'une réunion d'énormes
blocs séparés par des lits très-minces d'argile ou de talc : lorsqu'en pra-
tiquant une galerie, on détruit l'état d'équilibre de ces blocs, ils se
mettent en mouvement et produisent des poussées énormes,qui ont
donné lieu à plusieurs accidents et notamment à un éboulement très-
grave : ces difficultés sont actuellement surmontées : la voûte est faite
sur toute la longueur, la reprise en sous-oeuvre est très-avancée, et il
reste seulement à la compléter sur 300 mètres de longueur. Le tunnel
de Saint-Martin-d'Eslreaux coûtera 3,600,000fr. environ, soit 2,600fr.
par mètre linéaire.
Les travaux de cette ligne sont exécutés par la compagnie du chemin
de fer d'Orléans; mais, après son achèvement, elle devra faire partie
du chemin de fer de Paris à Lyon par le Bourbonnais. L'exploitation
commencera jusqu'à La Palisse au mois de mai prochain, et sera étendue
jusqu'à Roanne dans les premiers mois de 1858.
Chemin de fer du JVord.
Le chemin de fer du Nord vient de décider qu'à partir du 1er avril, il
serait délivré des cartes d'abonnement annuelles, qui permettraient de
parcourir librement toutes les lignes qui forment le réseau de cette com-
pagnie.
Le prix annuel de l'abonnement serait de 1,100 fr.
Ugne de lia Fère à Crény-Couvron.
Les travaux sur la ligne du chemin de fer de La Fère à Crépy-Cou-
vronsont aussi avancés que ceux de Reims à Laon; les opérations du
ballastage se terminent en ce moment sur une grande partie du chemin
de Reims, et déjà les rails définitifs sont placés sur plus d'une lieue de
longueur.
r
Etudes «l'un chemin de fer de litinel à Milhau.
Le ministre des travaux publics vient d'autoriser le préfet du Gard à
faire procéder, au moyen des fonds votés par le conseil général de ce
département et par les communes intéressées, aux études d'un chemin
de fer qui, partant de Lunel (Hérault), se relierait à la ligne du Grand-
Central, en passant parle Vigan (Gard) et Milhau (Aveyron).
Ateliers du chemin de fer «les Pyrénées.
Les ateliers de terrassements du chemin de fer des Pyrénées sont ac-
tuellement ouverts sur sept points, entre Toulouse et Saint-Gaudens,
savoir : à Toulouse, à la limite des communes de Roques et de Portet;
à Muret, entre les communes de Roques et de Muret; à Cazères, à la
limite des communes de Martres et de Palaminy ; à Saint-Martory, à
Saint-Gaudens, à Pinsaguel, à Cintegabelle. Soixante-deux ateliers sur
les chemins vicinaux, dans les localités trop éloignées de la ligne
ferrée, ont été ouverts, dont quatre dans l'arrondissement de Tou-
louse, deux dans celui de Muret, cinquante-cinq dans celui de Saint-
Gaudens et un dans celui de Villefranche.
Chemin «le fer de IJisieux à Honneur.
Les travaux du chemin de fer de Lisieux à Honfleur se poursuivent
activement : pour la section de Honfleur à Pont-1'Évêque, le percement
du tunnel qui reliera la vallée de la Morelle avec celle de la Calonne
occupe un grand nombre d'ouvriers.
Chemins de fer de Turquie.
Le gouvernement turc vient de concéder, à M. LAYARD, membre du
parlement anglais, dont le nom est célèbre par des travaux remarqua-
bles d'archéologie sur les ruines de Ninive, un chemin de fer qui s'éten-
dra de Routschouk sur le Danube, au golfe de Saros au nord-ouest des
Dardanelles. Il traversera les provinces les plus riches de l'empire, en
Europe ; et procurera cet immense avantage d'éviter pour le transport
des denrées, et notamment pour les blés des principautés, la naviga-
tion toujours difficile du Danube, de la mer Noire, du Bosphore et des
Dardanelles.
Chentin de fer de l'Euphrate.
Le chemin Impérial de la vallée de l'Euphrate, sollicité depuis
plusieurs années déjà, vient d'être définitivement concédé, pour 99 ans,
à M. le major général CHESNEY. Seulement, ce chemin, au lieu de
s'étendre de la Méditerranée au golfe Persique, comme le proposait
le projet primitif, n'ira d'abord que de Souédié, l'ancienne Séleucie,
sur la Méditerranée, à Bir, le point le plus rapproché sur l'Euphrate.
L'empire turc n'a pas voulu s'engager sur une plus vaste étendue de
parcours. La seconde section, de Bir à Bassorah, sera l'objet d'une au-
tre concession, s'il y a lieu. Mais comme, de l'aveu de tous les hommes
compétents, la navigation de l'Euphrate est trop précaire, et que le
chemin n'a vraiment d'importance que s'il s'étend d'une mer à l'autre,
il est probable que cette concession ultérieure, complément nécessaire
de la première, ne se fera pas beaucoup attendre. La partie concédée
de Souédié à Bir a une cinquantaine de lieues de long, et la dépense
totale est estimée à 35 millions de francs. Les études d'ailleurs se pour-
suivent , et les difficultés naturelles du terrain ne paraissent pas redou-
tables. Ce qui le serait davantage, c'est la turbulence des tribus insou-
mises qui parcourent sans cesse ces déserts, qu'elles regardent comme
leur domaine exclusif, et qu'elles ne laisseront pas aisément envahir
par la civilisation.
Au chemin de la vallée de l'Euphrate serait annexée une ligne de
télégraphe électrique.
Chemin «le fer du Penjal».
Il vient de se former à Londres et aux Indes, une Compagnie pour
le chemin de fer du Penjab. La ligne ira de Moultan sur l'Indus à
Lahore, capitale politique du Penjab, et de là à Oumritsir, son
marché principal; elle aura en tout 230 milles, c'est-à-dire 368 kil. à
peu près. La ligne se rejoindra avec Kurrachi par navigation à vapeur
sur l'Indus, à Hyderabad, où aboutit le railway du Scinde. Les études
ont commencé au mois d'octobre dernier, sous le patronage de la com-
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