Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1857 01 mars 1857
Description : 1857/03/01 (A3,N3)-1857/03/31. 1857/03/01 (A3,N3)-1857/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577502v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
31 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — MARS 1857. 32
fleuve Serra dans la vallée de Parahîba, et traversant les districts :
principaux de la culture du café, aura 322 kilomètres de longueur. La ,
première section, qui comprend 64 kilomètres, commencée en 1855, )
sera complétée vers le milieu de l'année prochaine. {
Son tracé traverse une épaisse forêt vierge, et, en plusieurs points,
des flaques d'eau de 5 à 6 pieds (lm60 à lm.80) de profondeur. Le tra-
vail des terrassements a présenté des difficultés énormes, obligé qu'on
était de le faire avec des esclaves et des outils non spéciaux, non appro-
priés. Peu à peu, cependant, les méthodes européennes ont été intro-
duites par l'entrepreneur, M. PRICE; et, sous la direction de M.LANE,
ingénieur en chef au département de l'intérieur du gouvernement bré-
silien, ce chemin promet de devenir une belle entreprise.
REVUE DES VOIES FERREES
Foie ferrée dans l'intérieur de Turin. — Il y a déjà plusieurs mois
que les ingénieurs VALERIO et GRATIONI présentèrent au gouvernement
piémontais un projet de chemin de fer américain qui devait par-
courir la rue du Pô, l'une des plus fréquentées de Turin, et aboutir
à Moncalieri.
Ce projet rencontra de nombreuses difficultés tenant plus à la nou-
veauté qu'à la nature de l'entreprise ; cependant les commissions
reconnurent ses avantages et son utilité.
Aujourd'hui, l'on vienl de poser des rails sur un point de la rue du
Pô pour essayer pratiquement si l'établissement du chemin de fer peut
gêner la circulation des voitures et des piétons.
— Locomotives à air comprimé. On nous assure que la direction de
la Caisse des Mines va s'occuper d'expérimenter, sur la voie ferrée de
Rueil à Port-Marly, un nouveau système de moteurs à air comprimé,
imaginé par M. JULLIENNE. Ce n'est pas la première fois que l'on
s'adresse à l'air comprimé comme agent de locomotion. Nous souhai-
tons vivement que les essais de M. JULLIENNE soient couronnés de
succès, mais si la compression de l'air, dans son appareil, est produite
par une action purement mécanique, comme le travail produit par
l'expansion ne sera jamais que l'équivalent affaibli du travail nécessaire
pour la compression, il faudrait que l'utilité et l'efficacité de la trans-
formation fussent bien démontrées, que la compression elle-même
n'entraînât pas de dangers d'explosion plus grands que par les ma-
chines ordinaires, et que l'abaissement continuel du degré d'élasticité
de l'air dans le récipient fût compensé au fur et à mesure de la dé-
pense, pour que les résultats pratiques de la mécanique répondissent
à ses espérances.
Nous attendrons donc plus amples informations, si toutefois il est
donné suite à cette idée.
— Une demande en concession a été faite pour des voies ferrées à
établir d'Avignon à Carpentras, Cavaillon etl'Isle (Vaucluse). Ingénieur
en chef M. PERRIER.
— On s'occupe aussi très-activement des voie ferrées à établir dans
l'intérieur de Lyon. Inspecteur général M. DOYAT.
REVUE AGRICOLE.
Drainage des honrgs et des villes.
Il a été fait en Sologne, à Lamotte-Beuvron , une expérience d'un
grand intérêt sous le rapport de la salubrité publique, et dont M. Ernest
DE GAUGIRAN donne le détail dans la feuille intitulée Forêt de Chaon.
Comme il s'agit de mesures qui méritent d'être généralisées, nous leur
devons une mention.
Le bourg de Lamotle offre une des situations caractéristiques des
terres de Sologne, c'est-à-dire que, sous le sol, à un mètre environ, à
l'époque des plus grandes sécheresses, se trouvait une nappe d'eau.
Pendant les trois quarts de l'année, les caves, quoique peu profondes,
renfermaient des eaux fétides, produisant des miasmes fiévreux; l'eau
des puits s'élevait presque jusqu'à la surface du sol ; enfin les habitants
souffraient de tous les inconvénients d'une extrême humidité.
M. DELACROIX, ingénieur attaché au service spécial de la Sologne , a
conçu la pensée d'effectuer le drainage de Lamotte-Beuvron.
Ses travaux se composent de deux lignes de drains voisines des mai-
sons, sur la route impériale n° 20, formant la grande rue du bourg;
et d'une troisième ligne, également latérale aux maisons, sur l'ancien
bourg. Les eaux recueillies sont déversées au midi dans la rivière de
Beuvron, au nord dans le ruisseau du Chicandin.
Ces lignes principales de drains sont coupées, de distance en dis-
tance, et à angle droit vis-à-vis des portes des maisons ou des rues, par
des puits ou regards établis dans le but de faciliter les réparations, et
de mettre le drainage partiel de chaque propriétaire autour de son ha-
bitation en communication avec le collecteur.
Au point de vue de l'assainissement, l'opération a parfaitement réussi.
Tout le monde a pu voir des caves dans lesquelles on avait été obligé
d'établir des contre-murs pour mettre les tonneaux à l'abri de l'en-
vahissement des eaux, parfaitement assainies ; des puits dont les eaux
ont été ramenées à une profondeur suffisante au-dessous de la surface
du sol ; des jardins, autrefois inondés et improductifs, devenus sains et
fertiles; l'église dégagée de toute humidité; les voies publiques, autre-
fois boueuses, rendues praticables.
On s'explique facilement ces effets du drainage, lorsqu'on songe que
les collecteurs qui se déchargent dans le Beuvron, débitent toutes les
vingt-quatre heures, dans les temps ordinaires, au moins 50 mètres
cubes d'eau, et ceux qui se déchargent dans le Chicandin une quan-
tité analogue.
Drainage des voies de communication
et particulièrement des chemins vicinaux.
M. LOISEL, cultivateur à Feuquières (Oise), a rédigé, sur cette ques-
tion d'hygiène publique, un mémoire intéressant dont voici la partie
essentielle :
« Le chemin d'intérêt collectif n° 7, dont une partie vient en quelque
sorte d'être régénérée par le drainage des accotements, est aujourd'hui
dans un état qui ne laisse rien à désirer. Pour qu'il en soit ainsi dans
un terrain où il y a absence de pente sensible, les travaux ont dû
exiger une grande précision. Bien des fois avant l'opération, on avait
eu l'occasion de remarquer le grave inconvénient qui résultait, à
l'égard de ce chemin, notamment dans Campeaux, du défaut de pente
pour l'écoulement des eaux, et d'un sol compacte et imperméable
jusqu'à sa surface. Dans la mauvaise saison, les accotements et diverses
parties de l'empierrement, ainsi que des terrains voisins, étaient baignés
d'eau pendant des mois entiers.
» Ce séjour permanent d'une nappe liquide, outre la difficulté du
passage à pied en certains endroits, avait pour effet de détremper le sol
des bas côtés à une certaine profondeur et de transformer ceux- ci en
bourbiers inabordables; de tenir les matériaux de l'empierrement dans
un état de désagrégation complète, d'en rendre la subversion facile
sous la moindre pression et de donner lieu, par suite, au surgissement
des terres du fond de l'encaissement, ce qui ne se produit pas sur une
chaussée qui fait corps, à la faveur de bonnes conditions d'assèchement,
et dont chaque partie maintient en place, par sa force de cohésion, la
partie voisine que tourmente un fardeau.
» Dans la traverse de Campeaux, il était facile de reconnaître que
l'excès d'humidité rendait l'empierrement mouvant; que, par suite, les
ornières renaissaient rapidement malgré un emploi fréquent de maté-
riaux et que les soins assidus d'un cantonnier devaient rester impuis-
sants à purger le chemin de boues qui avaient une cause incessante et
active de reproduction; aussi, avec de grands frais, n'obtenait-on que
des résultats fort peu satisfaisants.
» Le drainage des parties sujettes à l'invasion des eaux a coupé le
mal dans sa racine et a remédié complètement aux désagréments qui
viennent d'être signalés. Aujourd'hui les accotements ont acquis une
consistance convenable, la chaussée se cimente, et les matériaux, s'agré-
geant pour former masse continue, deviennent solidaires les uns des
autres. En un mot, le chemin est propre et bon, et ceux qui le fré-
quentent applaudissent à une transformation qui leur semblé un prodige.
» Un succès de celte nature est sans doute le signal d'une application
plus en grand du drainage aux voies de communication. »
Engorgements des tuyaux de drainage et moyens
tle les prévenir.
Les journaux d'agriculture s'occupent depuis quelque temps de l'ob-
struction des tuyaux de drainage, et cette question vitale du drainage ;
tant controversée, est en ce moment le sujet de nombreux rapports, par
lesquels les uns prétendent prouver que les engorgements sont inévi-
tables, et les autres qu'ils sont très-rares et presque impossibles. Avant
de donner notre opinion, et nous croyons avoir quelque autorité,
puisque nous en avons fait exécuter plus qu'aucun autre, et cela dans
vingt et un départements différents, il est utile d'examiner dans quelles
conditions ont eu lieu les obstructions dont on se plaint et quelles
causes les ont provoquées.
Nous remarquons que c'est principalement dans l'arrondissement de
Beauvais (Oise) qu'ils ont lieu, et que c'est par les racines d'une plante
qu'on suppose êlre la veronica beccabunga. M. VITARD, auteur d'un
mémoire adressé à la Société impériale et centrale d'agriculture, sup-
pose que l'envahissement de ces racines provient de ce qu'on aurait
fleuve Serra dans la vallée de Parahîba, et traversant les districts :
principaux de la culture du café, aura 322 kilomètres de longueur. La ,
première section, qui comprend 64 kilomètres, commencée en 1855, )
sera complétée vers le milieu de l'année prochaine. {
Son tracé traverse une épaisse forêt vierge, et, en plusieurs points,
des flaques d'eau de 5 à 6 pieds (lm60 à lm.80) de profondeur. Le tra-
vail des terrassements a présenté des difficultés énormes, obligé qu'on
était de le faire avec des esclaves et des outils non spéciaux, non appro-
priés. Peu à peu, cependant, les méthodes européennes ont été intro-
duites par l'entrepreneur, M. PRICE; et, sous la direction de M.LANE,
ingénieur en chef au département de l'intérieur du gouvernement bré-
silien, ce chemin promet de devenir une belle entreprise.
REVUE DES VOIES FERREES
Foie ferrée dans l'intérieur de Turin. — Il y a déjà plusieurs mois
que les ingénieurs VALERIO et GRATIONI présentèrent au gouvernement
piémontais un projet de chemin de fer américain qui devait par-
courir la rue du Pô, l'une des plus fréquentées de Turin, et aboutir
à Moncalieri.
Ce projet rencontra de nombreuses difficultés tenant plus à la nou-
veauté qu'à la nature de l'entreprise ; cependant les commissions
reconnurent ses avantages et son utilité.
Aujourd'hui, l'on vienl de poser des rails sur un point de la rue du
Pô pour essayer pratiquement si l'établissement du chemin de fer peut
gêner la circulation des voitures et des piétons.
— Locomotives à air comprimé. On nous assure que la direction de
la Caisse des Mines va s'occuper d'expérimenter, sur la voie ferrée de
Rueil à Port-Marly, un nouveau système de moteurs à air comprimé,
imaginé par M. JULLIENNE. Ce n'est pas la première fois que l'on
s'adresse à l'air comprimé comme agent de locomotion. Nous souhai-
tons vivement que les essais de M. JULLIENNE soient couronnés de
succès, mais si la compression de l'air, dans son appareil, est produite
par une action purement mécanique, comme le travail produit par
l'expansion ne sera jamais que l'équivalent affaibli du travail nécessaire
pour la compression, il faudrait que l'utilité et l'efficacité de la trans-
formation fussent bien démontrées, que la compression elle-même
n'entraînât pas de dangers d'explosion plus grands que par les ma-
chines ordinaires, et que l'abaissement continuel du degré d'élasticité
de l'air dans le récipient fût compensé au fur et à mesure de la dé-
pense, pour que les résultats pratiques de la mécanique répondissent
à ses espérances.
Nous attendrons donc plus amples informations, si toutefois il est
donné suite à cette idée.
— Une demande en concession a été faite pour des voies ferrées à
établir d'Avignon à Carpentras, Cavaillon etl'Isle (Vaucluse). Ingénieur
en chef M. PERRIER.
— On s'occupe aussi très-activement des voie ferrées à établir dans
l'intérieur de Lyon. Inspecteur général M. DOYAT.
REVUE AGRICOLE.
Drainage des honrgs et des villes.
Il a été fait en Sologne, à Lamotte-Beuvron , une expérience d'un
grand intérêt sous le rapport de la salubrité publique, et dont M. Ernest
DE GAUGIRAN donne le détail dans la feuille intitulée Forêt de Chaon.
Comme il s'agit de mesures qui méritent d'être généralisées, nous leur
devons une mention.
Le bourg de Lamotle offre une des situations caractéristiques des
terres de Sologne, c'est-à-dire que, sous le sol, à un mètre environ, à
l'époque des plus grandes sécheresses, se trouvait une nappe d'eau.
Pendant les trois quarts de l'année, les caves, quoique peu profondes,
renfermaient des eaux fétides, produisant des miasmes fiévreux; l'eau
des puits s'élevait presque jusqu'à la surface du sol ; enfin les habitants
souffraient de tous les inconvénients d'une extrême humidité.
M. DELACROIX, ingénieur attaché au service spécial de la Sologne , a
conçu la pensée d'effectuer le drainage de Lamotte-Beuvron.
Ses travaux se composent de deux lignes de drains voisines des mai-
sons, sur la route impériale n° 20, formant la grande rue du bourg;
et d'une troisième ligne, également latérale aux maisons, sur l'ancien
bourg. Les eaux recueillies sont déversées au midi dans la rivière de
Beuvron, au nord dans le ruisseau du Chicandin.
Ces lignes principales de drains sont coupées, de distance en dis-
tance, et à angle droit vis-à-vis des portes des maisons ou des rues, par
des puits ou regards établis dans le but de faciliter les réparations, et
de mettre le drainage partiel de chaque propriétaire autour de son ha-
bitation en communication avec le collecteur.
Au point de vue de l'assainissement, l'opération a parfaitement réussi.
Tout le monde a pu voir des caves dans lesquelles on avait été obligé
d'établir des contre-murs pour mettre les tonneaux à l'abri de l'en-
vahissement des eaux, parfaitement assainies ; des puits dont les eaux
ont été ramenées à une profondeur suffisante au-dessous de la surface
du sol ; des jardins, autrefois inondés et improductifs, devenus sains et
fertiles; l'église dégagée de toute humidité; les voies publiques, autre-
fois boueuses, rendues praticables.
On s'explique facilement ces effets du drainage, lorsqu'on songe que
les collecteurs qui se déchargent dans le Beuvron, débitent toutes les
vingt-quatre heures, dans les temps ordinaires, au moins 50 mètres
cubes d'eau, et ceux qui se déchargent dans le Chicandin une quan-
tité analogue.
Drainage des voies de communication
et particulièrement des chemins vicinaux.
M. LOISEL, cultivateur à Feuquières (Oise), a rédigé, sur cette ques-
tion d'hygiène publique, un mémoire intéressant dont voici la partie
essentielle :
« Le chemin d'intérêt collectif n° 7, dont une partie vient en quelque
sorte d'être régénérée par le drainage des accotements, est aujourd'hui
dans un état qui ne laisse rien à désirer. Pour qu'il en soit ainsi dans
un terrain où il y a absence de pente sensible, les travaux ont dû
exiger une grande précision. Bien des fois avant l'opération, on avait
eu l'occasion de remarquer le grave inconvénient qui résultait, à
l'égard de ce chemin, notamment dans Campeaux, du défaut de pente
pour l'écoulement des eaux, et d'un sol compacte et imperméable
jusqu'à sa surface. Dans la mauvaise saison, les accotements et diverses
parties de l'empierrement, ainsi que des terrains voisins, étaient baignés
d'eau pendant des mois entiers.
» Ce séjour permanent d'une nappe liquide, outre la difficulté du
passage à pied en certains endroits, avait pour effet de détremper le sol
des bas côtés à une certaine profondeur et de transformer ceux- ci en
bourbiers inabordables; de tenir les matériaux de l'empierrement dans
un état de désagrégation complète, d'en rendre la subversion facile
sous la moindre pression et de donner lieu, par suite, au surgissement
des terres du fond de l'encaissement, ce qui ne se produit pas sur une
chaussée qui fait corps, à la faveur de bonnes conditions d'assèchement,
et dont chaque partie maintient en place, par sa force de cohésion, la
partie voisine que tourmente un fardeau.
» Dans la traverse de Campeaux, il était facile de reconnaître que
l'excès d'humidité rendait l'empierrement mouvant; que, par suite, les
ornières renaissaient rapidement malgré un emploi fréquent de maté-
riaux et que les soins assidus d'un cantonnier devaient rester impuis-
sants à purger le chemin de boues qui avaient une cause incessante et
active de reproduction; aussi, avec de grands frais, n'obtenait-on que
des résultats fort peu satisfaisants.
» Le drainage des parties sujettes à l'invasion des eaux a coupé le
mal dans sa racine et a remédié complètement aux désagréments qui
viennent d'être signalés. Aujourd'hui les accotements ont acquis une
consistance convenable, la chaussée se cimente, et les matériaux, s'agré-
geant pour former masse continue, deviennent solidaires les uns des
autres. En un mot, le chemin est propre et bon, et ceux qui le fré-
quentent applaudissent à une transformation qui leur semblé un prodige.
» Un succès de celte nature est sans doute le signal d'une application
plus en grand du drainage aux voies de communication. »
Engorgements des tuyaux de drainage et moyens
tle les prévenir.
Les journaux d'agriculture s'occupent depuis quelque temps de l'ob-
struction des tuyaux de drainage, et cette question vitale du drainage ;
tant controversée, est en ce moment le sujet de nombreux rapports, par
lesquels les uns prétendent prouver que les engorgements sont inévi-
tables, et les autres qu'ils sont très-rares et presque impossibles. Avant
de donner notre opinion, et nous croyons avoir quelque autorité,
puisque nous en avons fait exécuter plus qu'aucun autre, et cela dans
vingt et un départements différents, il est utile d'examiner dans quelles
conditions ont eu lieu les obstructions dont on se plaint et quelles
causes les ont provoquées.
Nous remarquons que c'est principalement dans l'arrondissement de
Beauvais (Oise) qu'ils ont lieu, et que c'est par les racines d'une plante
qu'on suppose êlre la veronica beccabunga. M. VITARD, auteur d'un
mémoire adressé à la Société impériale et centrale d'agriculture, sup-
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