Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1857-02-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 février 1857 01 février 1857
Description : 1857/02/01 (A3,N2)-1857/02/28. 1857/02/01 (A3,N2)-1857/02/28.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577501f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — FÉVRIER 1857.
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voûte en briques à joints ouverts, au-dessus de laquelle est disposée la
couche inférieure de la masse filtrante, composée de pierres concassées.
La profondeur de chaque filtre est de 9 pieds (2m.743) au milieu de sa
largeur, et de 8 pieds 1/4 (2m.514) sur les côtés longitudinaux. Le canal
longitudinal de chaque filtre aboutit à un tuyau d'écoulement général
qui court parallèlement aux petits côtés des bassins et amène l'eau iil-
-trée dans le réservoir destiné à la recevoir.
Les couches filtrantes sont composées comme il suit :
SaWe'très-fin (eouclie supérieure) sur une épaisseur de 2 pieds (0m.6096)
Gros sable sur une épaisseur de 3 pouces (0m.0762)
Petit gravier 6 pouces COm.l 524)
Gros gravier de 1/2 pouce (0m.0l27). . . 6 pouces (0'\ 1524)
Pierres concassées de 2 pouces.(O^.OSOS) 6 pouces (0"'.1524)
Pierres concassées de 4 pouces (O'MOIG) 9 pouces (0m.2286)
Épaisseur totale des couches filtrantes. . . 4'G" (lm.37i6)
Tuyaux de conduite. Tous les tuyaux, exécutés à la fonderie de
M. FREUND, à Berlin, sont en fonte.
La maîtresse-conduite, menant l'eau de l'établissement hydraulique
dans la ville, a 2 pieds 6 pouces (0m.762) de diamètre intérieur; son
épaisseur est de 7/8 ou 0,875 de pouce anglais.
Comme cette conduite devait aussi approvisionner la rive gauche de
la Sprée, on a dû en détacher un embranchement auquel on a fait tra-
verser la Sprée, près du pont appelé Schillings-bruche.
Pour ne pas gêner la navigation, on a dû disposer ce tuyau en si-
phon. La principale partie du siphon consiste en un tuyau en forte
tôle de 1/2 pouce d'épaisseur ayant le même diamètre intérieur, c'est-
à-dire 30 pouces (0m.762), et une longueur de 297 pieds (90m.522). Ce
tuyau a été flotté jusqu'à l'emplacement qu'il devait occuper, puis coulé
dans un enfoncement transversal du lit de la rivière exécuté au moyen
d'un dragage. Cela fait, on a joint ce tuyau en tôle avec les conduites des
deux rives à l'aide de brides et de boulons.
Diamètres des tuyaux. Le nombre de diamètres différents adoptés
pour les conduites est, si je ne me trompe, de 22, variant entre
30 pouces (0m.762) et 2 pouces (0m.050). Dans les parties courbes, on
a suivi la règle de tracer la courbure avec un rayon douze fois plus
grand que le diamètre du tuyau courbe.
Ainsi le rayon a autant de pieds que le diamètre de la conduite
a de pouces.
Développement. Le développement total de toutes les conduites
de Berlin constitue une longueur de 110 milles anglais, c'est-à-dire
de 177,025 mètres.
Motifs qui ont déterminé le choix de machines à double effet. Malgré
les avantages bien connus des machines de Cornouailles pour les distri-
butions d'eau, il paraît que la nécessité qu'entraîne leur installation, de
recourir à l'expédient coûteux d'un château d'eau immédiatement an-
nexé à l'établissement hydraulique (1) et à l'adoption de pompes à
simple effet, ont fait qu'on leur a préféré des machines à double effet à
balancier et bielle, qui subissent moins l'influence de grandes varia-
tions dans la pression de l'eau dans les conduites. Cela a permis de
choisir pour l'emplacement du château d'eau le point le plus élevé du
périmètre approvisionné, et, partant, de réduire d'autant les frais de
construction de ce château d'eau, qui, bâti à côté de l'établissement
hydraulique, aurait atteint une hauteur trop considérable, comme cela
est arrivé à Hambourg.
Les machines, qui sont couplées, ont été construites dans les magni-
fiques ateliers de M. BORSIG, à Berlin , et sont installées dans un joli
édifice en briques, situé entre le réservoir d'eau filtrée et le bord de
la Sprée.
Château d'eau. Le château d'eau et le réservoir qui y est annexé sont
situés sur une hauteur appelée le WindmïMenbergyen dehors du mur
d'octroi, près la porte ou barrière dite Prenzlauer (côté Nord de Berlin).
Il consiste en une tour en briques d'une hauteur de 110 pieds
(33m.526), dont la base est située à "95 pieds (28m.954) au-dessus du
niveau moyen de la Sprée. Deux tuyaux verticaux en fonte, unis à
leurs extrémités supérieures par un tuyau courbe, sont installés dans
l'intérieur de cette tour. L'eau, chassée par les pompes dans les con-
duites, après avoir approvisionné les parties les plus élevées de la ville,
monte dans la tour par le tuyau ascensionnel, et retombe aussitôt, par
l'autre tuyau, dans un réservoir circulaire de 100 pieds (30m.479 de
diamètre et 18 pieds (5m.4S6) de profondeur. C'est ainsi que s'effectue,
pendant le travail des machines, l'approvisionnement de la ville en
haut service. Pendant le chômage des machines (ce qui a lieu toutes les
nuits), c'est le niveau du réservoir qui maintient, dans les conduites de
la ville, la basse pression à la côte de 28m.954 (hauteur du niveau du
réservoir au-dessus du niveau de la Sprée). La conduite qui amène l'eau
au château d'eau du Windmuhlenberg aboutit au fond du réservoir, et
c'est sur elle que sont branchés les deux tuyaux verticaux. Dans l'in-
(1) Système dont la ville de Hambourg offre d'ailleurs un magnifique exemple.
tervalle de la conduite compris entre les deux tuyaux verticaux, on a
disposé un clapet qui interrompt la communication directe entre les
conduites et le réservoir, tant que l'eau, arrivant par suite du travail des
pompes et appuyant sur le clapet, monte dans la tour et s'en déverse
dans le réservoir.
Pendant le chômage des machines, lorsque l'eau n'est plus refoulée
dans la tour, son niveau dans les tuyaux verticaux s'abaisse au-dessous
du niveau du réservoir ; le clapet, en vertu de la différence des niveaux,
ouvre la communication entre le réservoir et le système des conduites,
dont la pression est alors uniquement réglée par le niveau du réservoir.
Volume d'eau fourni par jour. D'après l'évaluation de M. GILL, di-
recteur des eaux, les machines de l'établissement hydraulique de Ber-
lin, en travaillant douze heures par jour, peuvent fournir à la capitale
10,000,000 gallons, c'est-à-dire 45,430,000 litres d'eau filtrée.
Je crois que la plus grande partie de la ville peut être approvisionnée
à basse pression, c'est-à-dire à la cote de 95 pieds (28m.954), ce qui de-
manderait une force motrice de 1,000 chevaux seulement, tandis que les
machines présentent une force collective de 1,500 chevaux.
La distribution de Berlin peut donc fournir de l'eau, même en plus
grande quantité que le chiffre cité, sans prolonger le travail mécanique
au delà de douze heures par jour.
Or, la superficie des filtres est d'environ 12,500 mètres carrés. En
prenant le chiffre le plus modéré, et en supposant que chaque mètre
carré des filtres fournisse, en vingt-quatre heures, 4 mètres cubes d'eau
filtrée, on obtiendrait le chiffre de 50,000 mètres cubes, plus fort de
4,570 mètres cubes que le chiffre donné par M. GILL. D'après le recen-
sement de 1852, la population de Berlin était de 437,600 habitants. En
adoptant le chiffre précité de 45,430,000 litres d'eau fournis par jour,
on voit que cela fait environ 104 litres par habitant, quantité très-
grande comparativement à ce qui existe dans d'autres villes, et qui,
comme on l'a vu, peut encore être considérablement augmentée.
Dépense. — La dépense totale faite pour la construction des travaux,
à savoir pour l'établissement hydraulique, les machines, les chaudières,
les tuyaux, le château d'eau et son réservoir, y compris l'acquisition des
terrains, a été de 350,000 livres sterling, ou 8,750,000 fr., représentant
une somme de 20f.02 par habitant.
M. GHERCÉVANOFF.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
— Traité théorique et pratique des ponts niais, par
J. ADHÉMAR. Volume in-8 de texte, avec atlas grand in-folio de 19 plan-
ches gravées. Chez Vor Dalmont. Prix 20 fr.
Voici les principaux sujets dont traite cet ouvrage :
Appareil hélicoïdal, définition, description, tracé, taille desvous-
soirs, construction, etc.
Appareil orthogonal, définition, tracé, taille desvoussoirs, etc.
' Ponts biais à joints cylindriques.
Ponts biais composés d'arcs droits, en retraite les uns sur les autres.
Ouvrages nouveaux parus à Londres.
— A practical treatise on Cast and nroiight-iron
bridges and girders (Traité pratique des ponts et poutres en
fonte et en fer forgé), by W. HUMBER.
La première partie de cet ouvrage a été mise en vente le 1er sep-
tembre 1858, chez E. et P.-N. Spon, 16, Bucklersburg. On le trouve à
Paris, chez Fowler, Palais-Royal.
Chaque livraison contiendra 4 planches, avec textes imprimés sur
les planches.
Il y aura en tout 20 livraisons, à raison de 2 s. 6 d. chacune.
Ouvrages nouveaux parus à Berlin.
— AreMtciitoniselies Alfonm (Album architectonique), re-
digirt vom architekten vereinin Berlin, von STULER, KNOBLAUCH, STRACK.
Paraît chez Riegel, sous forme de livraisons, coûtant 1 1/2 thalers
chacune. (Liv. 1 à 16 — 24 thalers.)
— Bcr Eiseniiaïan Mochliaw (les bâtiments des chemins de
fer), par Edm. Hacault, architecte-ingénieur. Dessins de nombreuses
gares et stations, et des constructions accessoires qui en dépendent.
Chez Riegel. Chaque numéro coûte 1 1/3 thaler.
C. A. OPPERMANN, DIRECTEUR,
11, rue des Beaux-Arts, à Paris.
Paris. — Imprimé par E. THUNOT et C'«, 26 , rue Racine.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — FÉVRIER 1857.
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voûte en briques à joints ouverts, au-dessus de laquelle est disposée la
couche inférieure de la masse filtrante, composée de pierres concassées.
La profondeur de chaque filtre est de 9 pieds (2m.743) au milieu de sa
largeur, et de 8 pieds 1/4 (2m.514) sur les côtés longitudinaux. Le canal
longitudinal de chaque filtre aboutit à un tuyau d'écoulement général
qui court parallèlement aux petits côtés des bassins et amène l'eau iil-
-trée dans le réservoir destiné à la recevoir.
Les couches filtrantes sont composées comme il suit :
SaWe'très-fin (eouclie supérieure) sur une épaisseur de 2 pieds (0m.6096)
Gros sable sur une épaisseur de 3 pouces (0m.0762)
Petit gravier 6 pouces COm.l 524)
Gros gravier de 1/2 pouce (0m.0l27). . . 6 pouces (0'\ 1524)
Pierres concassées de 2 pouces.(O^.OSOS) 6 pouces (0"'.1524)
Pierres concassées de 4 pouces (O'MOIG) 9 pouces (0m.2286)
Épaisseur totale des couches filtrantes. . . 4'G" (lm.37i6)
Tuyaux de conduite. Tous les tuyaux, exécutés à la fonderie de
M. FREUND, à Berlin, sont en fonte.
La maîtresse-conduite, menant l'eau de l'établissement hydraulique
dans la ville, a 2 pieds 6 pouces (0m.762) de diamètre intérieur; son
épaisseur est de 7/8 ou 0,875 de pouce anglais.
Comme cette conduite devait aussi approvisionner la rive gauche de
la Sprée, on a dû en détacher un embranchement auquel on a fait tra-
verser la Sprée, près du pont appelé Schillings-bruche.
Pour ne pas gêner la navigation, on a dû disposer ce tuyau en si-
phon. La principale partie du siphon consiste en un tuyau en forte
tôle de 1/2 pouce d'épaisseur ayant le même diamètre intérieur, c'est-
à-dire 30 pouces (0m.762), et une longueur de 297 pieds (90m.522). Ce
tuyau a été flotté jusqu'à l'emplacement qu'il devait occuper, puis coulé
dans un enfoncement transversal du lit de la rivière exécuté au moyen
d'un dragage. Cela fait, on a joint ce tuyau en tôle avec les conduites des
deux rives à l'aide de brides et de boulons.
Diamètres des tuyaux. Le nombre de diamètres différents adoptés
pour les conduites est, si je ne me trompe, de 22, variant entre
30 pouces (0m.762) et 2 pouces (0m.050). Dans les parties courbes, on
a suivi la règle de tracer la courbure avec un rayon douze fois plus
grand que le diamètre du tuyau courbe.
Ainsi le rayon a autant de pieds que le diamètre de la conduite
a de pouces.
Développement. Le développement total de toutes les conduites
de Berlin constitue une longueur de 110 milles anglais, c'est-à-dire
de 177,025 mètres.
Motifs qui ont déterminé le choix de machines à double effet. Malgré
les avantages bien connus des machines de Cornouailles pour les distri-
butions d'eau, il paraît que la nécessité qu'entraîne leur installation, de
recourir à l'expédient coûteux d'un château d'eau immédiatement an-
nexé à l'établissement hydraulique (1) et à l'adoption de pompes à
simple effet, ont fait qu'on leur a préféré des machines à double effet à
balancier et bielle, qui subissent moins l'influence de grandes varia-
tions dans la pression de l'eau dans les conduites. Cela a permis de
choisir pour l'emplacement du château d'eau le point le plus élevé du
périmètre approvisionné, et, partant, de réduire d'autant les frais de
construction de ce château d'eau, qui, bâti à côté de l'établissement
hydraulique, aurait atteint une hauteur trop considérable, comme cela
est arrivé à Hambourg.
Les machines, qui sont couplées, ont été construites dans les magni-
fiques ateliers de M. BORSIG, à Berlin , et sont installées dans un joli
édifice en briques, situé entre le réservoir d'eau filtrée et le bord de
la Sprée.
Château d'eau. Le château d'eau et le réservoir qui y est annexé sont
situés sur une hauteur appelée le WindmïMenbergyen dehors du mur
d'octroi, près la porte ou barrière dite Prenzlauer (côté Nord de Berlin).
Il consiste en une tour en briques d'une hauteur de 110 pieds
(33m.526), dont la base est située à "95 pieds (28m.954) au-dessus du
niveau moyen de la Sprée. Deux tuyaux verticaux en fonte, unis à
leurs extrémités supérieures par un tuyau courbe, sont installés dans
l'intérieur de cette tour. L'eau, chassée par les pompes dans les con-
duites, après avoir approvisionné les parties les plus élevées de la ville,
monte dans la tour par le tuyau ascensionnel, et retombe aussitôt, par
l'autre tuyau, dans un réservoir circulaire de 100 pieds (30m.479 de
diamètre et 18 pieds (5m.4S6) de profondeur. C'est ainsi que s'effectue,
pendant le travail des machines, l'approvisionnement de la ville en
haut service. Pendant le chômage des machines (ce qui a lieu toutes les
nuits), c'est le niveau du réservoir qui maintient, dans les conduites de
la ville, la basse pression à la côte de 28m.954 (hauteur du niveau du
réservoir au-dessus du niveau de la Sprée). La conduite qui amène l'eau
au château d'eau du Windmuhlenberg aboutit au fond du réservoir, et
c'est sur elle que sont branchés les deux tuyaux verticaux. Dans l'in-
(1) Système dont la ville de Hambourg offre d'ailleurs un magnifique exemple.
tervalle de la conduite compris entre les deux tuyaux verticaux, on a
disposé un clapet qui interrompt la communication directe entre les
conduites et le réservoir, tant que l'eau, arrivant par suite du travail des
pompes et appuyant sur le clapet, monte dans la tour et s'en déverse
dans le réservoir.
Pendant le chômage des machines, lorsque l'eau n'est plus refoulée
dans la tour, son niveau dans les tuyaux verticaux s'abaisse au-dessous
du niveau du réservoir ; le clapet, en vertu de la différence des niveaux,
ouvre la communication entre le réservoir et le système des conduites,
dont la pression est alors uniquement réglée par le niveau du réservoir.
Volume d'eau fourni par jour. D'après l'évaluation de M. GILL, di-
recteur des eaux, les machines de l'établissement hydraulique de Ber-
lin, en travaillant douze heures par jour, peuvent fournir à la capitale
10,000,000 gallons, c'est-à-dire 45,430,000 litres d'eau filtrée.
Je crois que la plus grande partie de la ville peut être approvisionnée
à basse pression, c'est-à-dire à la cote de 95 pieds (28m.954), ce qui de-
manderait une force motrice de 1,000 chevaux seulement, tandis que les
machines présentent une force collective de 1,500 chevaux.
La distribution de Berlin peut donc fournir de l'eau, même en plus
grande quantité que le chiffre cité, sans prolonger le travail mécanique
au delà de douze heures par jour.
Or, la superficie des filtres est d'environ 12,500 mètres carrés. En
prenant le chiffre le plus modéré, et en supposant que chaque mètre
carré des filtres fournisse, en vingt-quatre heures, 4 mètres cubes d'eau
filtrée, on obtiendrait le chiffre de 50,000 mètres cubes, plus fort de
4,570 mètres cubes que le chiffre donné par M. GILL. D'après le recen-
sement de 1852, la population de Berlin était de 437,600 habitants. En
adoptant le chiffre précité de 45,430,000 litres d'eau fournis par jour,
on voit que cela fait environ 104 litres par habitant, quantité très-
grande comparativement à ce qui existe dans d'autres villes, et qui,
comme on l'a vu, peut encore être considérablement augmentée.
Dépense. — La dépense totale faite pour la construction des travaux,
à savoir pour l'établissement hydraulique, les machines, les chaudières,
les tuyaux, le château d'eau et son réservoir, y compris l'acquisition des
terrains, a été de 350,000 livres sterling, ou 8,750,000 fr., représentant
une somme de 20f.02 par habitant.
M. GHERCÉVANOFF.
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.
— Traité théorique et pratique des ponts niais, par
J. ADHÉMAR. Volume in-8 de texte, avec atlas grand in-folio de 19 plan-
ches gravées. Chez Vor Dalmont. Prix 20 fr.
Voici les principaux sujets dont traite cet ouvrage :
Appareil hélicoïdal, définition, description, tracé, taille desvous-
soirs, construction, etc.
Appareil orthogonal, définition, tracé, taille desvoussoirs, etc.
' Ponts biais à joints cylindriques.
Ponts biais composés d'arcs droits, en retraite les uns sur les autres.
Ouvrages nouveaux parus à Londres.
— A practical treatise on Cast and nroiight-iron
bridges and girders (Traité pratique des ponts et poutres en
fonte et en fer forgé), by W. HUMBER.
La première partie de cet ouvrage a été mise en vente le 1er sep-
tembre 1858, chez E. et P.-N. Spon, 16, Bucklersburg. On le trouve à
Paris, chez Fowler, Palais-Royal.
Chaque livraison contiendra 4 planches, avec textes imprimés sur
les planches.
Il y aura en tout 20 livraisons, à raison de 2 s. 6 d. chacune.
Ouvrages nouveaux parus à Berlin.
— AreMtciitoniselies Alfonm (Album architectonique), re-
digirt vom architekten vereinin Berlin, von STULER, KNOBLAUCH, STRACK.
Paraît chez Riegel, sous forme de livraisons, coûtant 1 1/2 thalers
chacune. (Liv. 1 à 16 — 24 thalers.)
— Bcr Eiseniiaïan Mochliaw (les bâtiments des chemins de
fer), par Edm. Hacault, architecte-ingénieur. Dessins de nombreuses
gares et stations, et des constructions accessoires qui en dépendent.
Chez Riegel. Chaque numéro coûte 1 1/3 thaler.
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