Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1855-09-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 septembre 1855 01 septembre 1855
Description : 1855/09/01 (N9)-1855/09/30. 1855/09/01 (N9)-1855/09/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55770610
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
NOUVELLES ANNALES DÉ LA CONSTRUCTION. — SEPTEMBRE 1855.
Les arcs présentent une épaisseur, totale de 0m.38 à la clef et une
hauteur verticale de lm.40 aux naissances; ils sont roidis dans le sens
de leur hauteur par une série de barres de fer laminé à section T
simple, qui sont plôyées en forme d'U couchés et polygonaux, et qui
viennent se river dos à dos sur l'âme et sur les nervures transversales à
lm.50 environ de distance les unes des autres.
Les arcs sont renforcésversles naissances, aux„poipts où ils s'appuient
sur les cales de règlement par de fortes équerres en fer forgé (1).
Longerons. — La section des longerons qui couronnent les fermes
est celle dite en T simple. Elle est formée par une lame transversale de
0ra.300 de largeur et de 0m.015 d'épaisseur, réunie aune lame verticale
de même largeur et de 0m.01 d'épaisseur par deux cours de cornières
ayant 0m.10 et 0m.09 de largeur de côté.
. Du côté des culées, les longerons sont prolongés jusque derrière et
dans les maçonneries par deux bandes de fer méplat ayant 0m. 300 de
largeur et 0m.02 d'épaisseur, qui embrassent leur lame verticale ainsi
que les abouts d'ancres verticales noyées dans les massifs des culées;
les abouts de ces moises, derrière les culées, sont réunis entre eux
au moyen d'une fourrure en fer, et les longerons sont tendus par un
calage effectué contre cette fourrure et contre une plaque en fonte
disposée à cet effet derrière les culées.
Du côté de la clef du pont, la lame verticale des longerons est pro-
longée jusqu'à l'arc, et est rivée sur ce dernier au moyen de deux
cornières. Comme en ce point la hauteur maxima de la tôle est de
1 mètre, on l'a découpée suivant des espèces d'ellipses qui continuent et
terminent les figures géométriques formées par les barres des tympans.
Tympans. — Les tympans sont formés d'étais en fer laminé à section
double T, et en fer laminé à section croix, qui sont disposés en V et "W
d'une manière très-ingénieuse et particulière au pont dont il s'agit ici.
Les naissances des W sont reliées entre elles au moyen d'un arc moyen
en fer laminé à section croix, et tous les assemblages sur l'arc, sur le
longeron, et sur la barre moyenne, sont recouverts par des fleurons en
fonte ornementée. Les rosaces à rivets placées aux naissances des "W
sont seules laissées à nu,, parce qu'elles forment par elles-mêmes une
décoration suffisante.
Entretoises des fermes. — Les fermes sont entretoisées et contre-
ventées : 1° par des entretoises en fer T simple, ayant 0m.200 de lar-
geur et 0m.10 de hauteur de nervure, qui sont rivées normalement au
pont, sur tous les arcs, à l'intradps et à l'extrados ; 2° par une deuxième
série d'entretoises droites formées d'une tôle de 0m. 006 d'épaisseur,
placées entre chaque arc et embrassées à l'intrados et à l'extrados par
des cornières de 0m.08 de côté rivées, comme les fers à T formant la pre-
mière série d'entretoises droites; 3° par une triangulation très-remar-
quable formée par une sorte de zigzag continu dont les éléments sont
des bielles à ventre de poisson, en forme de solide de plus grande résis-
tance. Ces bielles sont placées entre le premier arc intermédiaire et l'arc
de rive correspondant; elles sont composées de trois lames de tôle
dont l'une a toute la largeur de la bielle, et dont les deux autres, qui
n'ont que la demi-largeur, sont assemblées sur la première au moyen
de quatre fers d'angle ayant 0m.10 et 0m.09 de côté; 4° par des tubes
de 0m.05 de diamètre, en fer de 0m.005 d'épaisseur, qui sont placés
entre chaque ferme, au droit des rosaces des tympans, et dans lesquels
'passe, un boulon de 0m.03 de diamètre, qui traverse tous les tympans
et est serré sur une des têtes; 5° enfin les fermes sont encore entre-
toisées par le plancher, en rails Barlow, qui est rivé sur chacune d'elles.
Plancher du pont. — Le plancher du pont est simplement fait avec
des rails Barlow de 0m.295 de largeur et de 0m.125 de hauteur, qui sont
rivés sur tous les longerons, normalement aux fermes, à 0m.375 de
distance d'axe en axe.
Chaussée et trottoirs. — Le vide de 0m.08 qui est laissé entre chaque
rail, pour permettre l'écoulement des eaux d'infiltration à travers la
chaussée, est recouvert par des briques; la chaussée, macadamisée,
qui a 0m.20 d'épaisseur moyenne, repose directement sur le plancher
et sur les briques.
Les trottoirs, qui ont 0m.37 d'épaisseur moyenne, et qui sont formés
de massifs en béton recouverts par une couche de bitume, reposent aussi
sur le plancher; ils sont limités, du côté de la chaussée, par une bor-
dure en granit.
Garde-grèves et garde-corps. —Les trottoirs sont limités, sur chaque
tête du pont, par un garde-grève en fonte ornementée qui a 0m.48 de
. hauteur. Les garde-grève, ainsi que les garde-corps qui les couronnent,
sont fondus par panneaux de lm.50 de longueur qui s'assemblent dans
les poteaux des garde-corps solidement fixés sur le plancher.
Les garde-grèves, les garde-corps et les candélabres qui ornent les
têtes des culées sont en fonte d'ornement à lignes très-riches* et com-
plètent de la manière la plus heureuse l'aspect léger et gracieux de
la construction.
Calculs de résistance et de stabilité. — Les calculs de résistance et de
stabilité des pièces ont été faits dans les conditions suivantes ; La sec-
tion limite, admise par millimètre carré de section, est de 6 kilogrammes,
mais elle reste en général au-dessous de 5k.50, parce que les fers d'an-
gles employés ont été plus, forts que ceux supposés dans les calculs. La
section à la clef d'un arc de rive est de 68542mmi-. La section d'un arc
intermédiaire est de 51902mmi-. La section totale du pont à la clef dé
688384mmï-, soit 0mi-69. Les sections aux naissances ne diffèrent de
celles à la clef que par une hauteur d'âme de 1 mètre en plus, et une
feuille de tôle de recouvrement large de 0m.65 en moins.
Montage et travaux de chantier. — Tout le pont a été construit et
monté dans le court espace de trois mois. On a d'abord démoli la pile
centrale de l'ancien pont suspendu, qui n'était qu'une passerelle pour
les piétons, et l'on a construit les maçonneries des culées sur massifs de
béton hydraulique. Cela fait, on a élevé deux corps principaux d'écha-
faudages de rive, destinés à porter les pièces du pont jusqu'au tiers en-
viron de la distance, pour les mettre en place ensuite sur les cintres
même. Les cintres, entièrement fixes, reposaient d'ailleurs sur quatre
systèmes d'étais en éventail, reliés ensemble par des moises, et recou-
verts par le plancher du cintre sur lequel tous les douze arcs ont été
posés. Une partie des travaux de rivure a été faite dans l'atelier; le
reste a été fait sur place. Chaque arc a été amené sur place par quatre
pièces. Les tympans à jour ont été amenés d'une seule pièce.
Dépenses. — L'ensemble du pont coûtera 1,150,000 fr.
, Les fers laminés ont été fournis à raison de 34 fr., .38 fr. et 40.fr.
les 100 kilos. Les tôles, à raison dé 48 fr. les 100 kilos. Les fontes pour
parapets et décorations à raison de 36 fr. les 100 kilos. Les rails Bar-
low, à raison de 35 fr. les 100 kilos. Les rivets, à raison de 75 fr. le
mille. Les garde-corps pèsent d'ailleurs,..en moyenne, 65 kilos le mètre
courant. Le pont, dans son entier, tous fers et fontes compris, pèse 1,120
tonnes. Le ballast et l'empierrement pèsent 500 kilos par mètre carré
en moyenne. La charge d'épreuve sera de 500 kilos par mètre carré.
En résumé, toutes les dispositions de cet ouvrage sont remarqua-
blement bien entendues. C'est un résultat hors ligne, tant au point
de vue de l'art qu'au point de vue de l'économie et de la rapidité
d'exécution. On réconnaît partout la main d'un ingénieur habitué à
manier le fer sous toutes ses formes et à l'appliquer avec succès à toute
espèce detraveux; on ne doute pas, en un mot,qu'en suivant les mêmes
principes, et en les perfectionnant de plus en plus, on ne puisse établir
un jour des ponts fixes, en fer, composés d'arches ayant jusqu'à 100,
110 et 120 mètres d'ouverture, dans des conditions aussi économiques
que possible. Le remplacement d'un grand nombre de ponts suspendus
par des ponts fixes en fer est, par conséquent,, immanquable, et, dans
tous les cas où l'on attachera du prix à ce que l'épaisseur à la clef d'un
pont soit la plus faible possible (et cette condition se rencontre à
chaque instant dans la navigation et dans les chemins de fer), on aura
recours au système expérimenté avec autant de succès que de bonheur
au pont d'Arcole.
M. Oudry vient de traiter récemment avec la ville de Brest pour la
construction d'un immense pont tournant de 106 mètres d'ouverture,
qui sera établi sur les deux rives de la Penfeld, à l'amont du port ma-
ritime. Il est également occupé des projets relatifs à l'établissement
d'un pont en fer de trois arches de 95 mètres d'ouverture chacune,
pour remplacer un pont suspendu sur l'Ardèche, à Saint-Just.
ïionguêup eS prix de revient, par mètre courant,
des égouts de Paris.
La longueur totale des égouts de Paris, en 1660, était de 10,034 mè-
tres. Un siècle et demi après, en 1806, elle était deux fois et un tiers
plus cousidérable; en 1832, quatre fois; en 1840, dix fois et demie;
en 1847, treize fois; en 1854, plus de seize fois.
Le prix moyen du mètre de longueur d'égout a, au contraire, suc-
cessivement diminué, ainsi qu'il suit :
De 1806 en 1824, il coûtait, en moyenne, 353 fr.—De 1824àl830,
il était descendu à 149 fr. — De 1830 à 1840, à 106 fr. — De 1841
à 1853, à 84 fr., et même au-dessous de ce dernier chiffre.
(l) Les plaques en fonte qui transmettent la poussée des fermes aux maçonneries
ont une hauteur de lm.70 et une largeur de 1 mètre.
Les arcs présentent une épaisseur, totale de 0m.38 à la clef et une
hauteur verticale de lm.40 aux naissances; ils sont roidis dans le sens
de leur hauteur par une série de barres de fer laminé à section T
simple, qui sont plôyées en forme d'U couchés et polygonaux, et qui
viennent se river dos à dos sur l'âme et sur les nervures transversales à
lm.50 environ de distance les unes des autres.
Les arcs sont renforcésversles naissances, aux„poipts où ils s'appuient
sur les cales de règlement par de fortes équerres en fer forgé (1).
Longerons. — La section des longerons qui couronnent les fermes
est celle dite en T simple. Elle est formée par une lame transversale de
0ra.300 de largeur et de 0m.015 d'épaisseur, réunie aune lame verticale
de même largeur et de 0m.01 d'épaisseur par deux cours de cornières
ayant 0m.10 et 0m.09 de largeur de côté.
. Du côté des culées, les longerons sont prolongés jusque derrière et
dans les maçonneries par deux bandes de fer méplat ayant 0m. 300 de
largeur et 0m.02 d'épaisseur, qui embrassent leur lame verticale ainsi
que les abouts d'ancres verticales noyées dans les massifs des culées;
les abouts de ces moises, derrière les culées, sont réunis entre eux
au moyen d'une fourrure en fer, et les longerons sont tendus par un
calage effectué contre cette fourrure et contre une plaque en fonte
disposée à cet effet derrière les culées.
Du côté de la clef du pont, la lame verticale des longerons est pro-
longée jusqu'à l'arc, et est rivée sur ce dernier au moyen de deux
cornières. Comme en ce point la hauteur maxima de la tôle est de
1 mètre, on l'a découpée suivant des espèces d'ellipses qui continuent et
terminent les figures géométriques formées par les barres des tympans.
Tympans. — Les tympans sont formés d'étais en fer laminé à section
double T, et en fer laminé à section croix, qui sont disposés en V et "W
d'une manière très-ingénieuse et particulière au pont dont il s'agit ici.
Les naissances des W sont reliées entre elles au moyen d'un arc moyen
en fer laminé à section croix, et tous les assemblages sur l'arc, sur le
longeron, et sur la barre moyenne, sont recouverts par des fleurons en
fonte ornementée. Les rosaces à rivets placées aux naissances des "W
sont seules laissées à nu,, parce qu'elles forment par elles-mêmes une
décoration suffisante.
Entretoises des fermes. — Les fermes sont entretoisées et contre-
ventées : 1° par des entretoises en fer T simple, ayant 0m.200 de lar-
geur et 0m.10 de hauteur de nervure, qui sont rivées normalement au
pont, sur tous les arcs, à l'intradps et à l'extrados ; 2° par une deuxième
série d'entretoises droites formées d'une tôle de 0m. 006 d'épaisseur,
placées entre chaque arc et embrassées à l'intrados et à l'extrados par
des cornières de 0m.08 de côté rivées, comme les fers à T formant la pre-
mière série d'entretoises droites; 3° par une triangulation très-remar-
quable formée par une sorte de zigzag continu dont les éléments sont
des bielles à ventre de poisson, en forme de solide de plus grande résis-
tance. Ces bielles sont placées entre le premier arc intermédiaire et l'arc
de rive correspondant; elles sont composées de trois lames de tôle
dont l'une a toute la largeur de la bielle, et dont les deux autres, qui
n'ont que la demi-largeur, sont assemblées sur la première au moyen
de quatre fers d'angle ayant 0m.10 et 0m.09 de côté; 4° par des tubes
de 0m.05 de diamètre, en fer de 0m.005 d'épaisseur, qui sont placés
entre chaque ferme, au droit des rosaces des tympans, et dans lesquels
'passe, un boulon de 0m.03 de diamètre, qui traverse tous les tympans
et est serré sur une des têtes; 5° enfin les fermes sont encore entre-
toisées par le plancher, en rails Barlow, qui est rivé sur chacune d'elles.
Plancher du pont. — Le plancher du pont est simplement fait avec
des rails Barlow de 0m.295 de largeur et de 0m.125 de hauteur, qui sont
rivés sur tous les longerons, normalement aux fermes, à 0m.375 de
distance d'axe en axe.
Chaussée et trottoirs. — Le vide de 0m.08 qui est laissé entre chaque
rail, pour permettre l'écoulement des eaux d'infiltration à travers la
chaussée, est recouvert par des briques; la chaussée, macadamisée,
qui a 0m.20 d'épaisseur moyenne, repose directement sur le plancher
et sur les briques.
Les trottoirs, qui ont 0m.37 d'épaisseur moyenne, et qui sont formés
de massifs en béton recouverts par une couche de bitume, reposent aussi
sur le plancher; ils sont limités, du côté de la chaussée, par une bor-
dure en granit.
Garde-grèves et garde-corps. —Les trottoirs sont limités, sur chaque
tête du pont, par un garde-grève en fonte ornementée qui a 0m.48 de
. hauteur. Les garde-grève, ainsi que les garde-corps qui les couronnent,
sont fondus par panneaux de lm.50 de longueur qui s'assemblent dans
les poteaux des garde-corps solidement fixés sur le plancher.
Les garde-grèves, les garde-corps et les candélabres qui ornent les
têtes des culées sont en fonte d'ornement à lignes très-riches* et com-
plètent de la manière la plus heureuse l'aspect léger et gracieux de
la construction.
Calculs de résistance et de stabilité. — Les calculs de résistance et de
stabilité des pièces ont été faits dans les conditions suivantes ; La sec-
tion limite, admise par millimètre carré de section, est de 6 kilogrammes,
mais elle reste en général au-dessous de 5k.50, parce que les fers d'an-
gles employés ont été plus, forts que ceux supposés dans les calculs. La
section à la clef d'un arc de rive est de 68542mmi-. La section d'un arc
intermédiaire est de 51902mmi-. La section totale du pont à la clef dé
688384mmï-, soit 0mi-69. Les sections aux naissances ne diffèrent de
celles à la clef que par une hauteur d'âme de 1 mètre en plus, et une
feuille de tôle de recouvrement large de 0m.65 en moins.
Montage et travaux de chantier. — Tout le pont a été construit et
monté dans le court espace de trois mois. On a d'abord démoli la pile
centrale de l'ancien pont suspendu, qui n'était qu'une passerelle pour
les piétons, et l'on a construit les maçonneries des culées sur massifs de
béton hydraulique. Cela fait, on a élevé deux corps principaux d'écha-
faudages de rive, destinés à porter les pièces du pont jusqu'au tiers en-
viron de la distance, pour les mettre en place ensuite sur les cintres
même. Les cintres, entièrement fixes, reposaient d'ailleurs sur quatre
systèmes d'étais en éventail, reliés ensemble par des moises, et recou-
verts par le plancher du cintre sur lequel tous les douze arcs ont été
posés. Une partie des travaux de rivure a été faite dans l'atelier; le
reste a été fait sur place. Chaque arc a été amené sur place par quatre
pièces. Les tympans à jour ont été amenés d'une seule pièce.
Dépenses. — L'ensemble du pont coûtera 1,150,000 fr.
, Les fers laminés ont été fournis à raison de 34 fr., .38 fr. et 40.fr.
les 100 kilos. Les tôles, à raison dé 48 fr. les 100 kilos. Les fontes pour
parapets et décorations à raison de 36 fr. les 100 kilos. Les rails Bar-
low, à raison de 35 fr. les 100 kilos. Les rivets, à raison de 75 fr. le
mille. Les garde-corps pèsent d'ailleurs,..en moyenne, 65 kilos le mètre
courant. Le pont, dans son entier, tous fers et fontes compris, pèse 1,120
tonnes. Le ballast et l'empierrement pèsent 500 kilos par mètre carré
en moyenne. La charge d'épreuve sera de 500 kilos par mètre carré.
En résumé, toutes les dispositions de cet ouvrage sont remarqua-
blement bien entendues. C'est un résultat hors ligne, tant au point
de vue de l'art qu'au point de vue de l'économie et de la rapidité
d'exécution. On réconnaît partout la main d'un ingénieur habitué à
manier le fer sous toutes ses formes et à l'appliquer avec succès à toute
espèce detraveux; on ne doute pas, en un mot,qu'en suivant les mêmes
principes, et en les perfectionnant de plus en plus, on ne puisse établir
un jour des ponts fixes, en fer, composés d'arches ayant jusqu'à 100,
110 et 120 mètres d'ouverture, dans des conditions aussi économiques
que possible. Le remplacement d'un grand nombre de ponts suspendus
par des ponts fixes en fer est, par conséquent,, immanquable, et, dans
tous les cas où l'on attachera du prix à ce que l'épaisseur à la clef d'un
pont soit la plus faible possible (et cette condition se rencontre à
chaque instant dans la navigation et dans les chemins de fer), on aura
recours au système expérimenté avec autant de succès que de bonheur
au pont d'Arcole.
M. Oudry vient de traiter récemment avec la ville de Brest pour la
construction d'un immense pont tournant de 106 mètres d'ouverture,
qui sera établi sur les deux rives de la Penfeld, à l'amont du port ma-
ritime. Il est également occupé des projets relatifs à l'établissement
d'un pont en fer de trois arches de 95 mètres d'ouverture chacune,
pour remplacer un pont suspendu sur l'Ardèche, à Saint-Just.
ïionguêup eS prix de revient, par mètre courant,
des égouts de Paris.
La longueur totale des égouts de Paris, en 1660, était de 10,034 mè-
tres. Un siècle et demi après, en 1806, elle était deux fois et un tiers
plus cousidérable; en 1832, quatre fois; en 1840, dix fois et demie;
en 1847, treize fois; en 1854, plus de seize fois.
Le prix moyen du mètre de longueur d'égout a, au contraire, suc-
cessivement diminué, ainsi qu'il suit :
De 1806 en 1824, il coûtait, en moyenne, 353 fr.—De 1824àl830,
il était descendu à 149 fr. — De 1830 à 1840, à 106 fr. — De 1841
à 1853, à 84 fr., et même au-dessous de ce dernier chiffre.
(l) Les plaques en fonte qui transmettent la poussée des fermes aux maçonneries
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